Voir la source de Classes préparatoires scientifiques

{{confusion|Khâgne scientifique|Classe préparatoire intégrée}}
{{à sourcer|date=novembre 2014}}
{{Infobox CPGE
 | réussite = 
}}

Les '''classes préparatoires scientifiques''' ('''CPS''') sont, dans le [[système éducatif en France|système éducatif français]], une des filières<ref group="N">Il convient par exemple de se référer au site [https://www.parcoursup.fr/ Parcoursup] pour la confirmation des appellations : « type de formation », « filière » ou « voie ». Le « type de formation » permet de distinguer les BTS, les CPGE, les DTS, DUT, etc. En CPGE, la « filière » distingue les classes préparatoires scientifiques, littéraires, ou économiques et commerciales. En filière « CPGE scientifique », la « voie » distingue BCPST, MPSI, PCSI, etc.</ref> des [[classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires aux grandes écoles]] (CPGE), préparant aux concours d'entrée des [[Grande école|grandes écoles]] scientifiques après le [[baccalauréat en France|baccalauréat]] : [[École d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]], [[Études vétérinaires en France|écoles vétérinaires]] et [[École normale supérieure (France)|écoles normales supérieures]]<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|titre=CLASSES PRÉPARATOIRES AUX GRANDES ÉCOLES (C.P.G.E.)|url=http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20182/classes-preparatoires-aux-grandes-ecoles-c.p.g.e.html|site=enseignementsup-recherche.gouv.fr|date=|consulté le=11 avril 2019}}</ref>{{,}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000713742&categorieLien=id Décret n° 94-1015 du 23 novembre 1994 relatif à l'organisation et au fonctionnement des classes préparatoires aux grandes écoles organisées dans les lycées relevant des ministres chargés de l'éducation, de l'agriculture et des armées] </ref>.

== Voies actuelles ==
{{Article détaillé|Liste des classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles}}
Si de manière évidente ces classes préparatoires offrent une formation à dominante scientifique, y est néanmoins dispensée une part d'enseignement littéraire, en l'occurrence, le français et la philosophie, et une ou deux langues vivantes. C'est toutefois la prédominance de telle ou telle matière scientifique qui détermine la dénomination de ces classes.

=== Première année : « Maths sup » ===

==== Généralités concernant les « Maths sup » ====

En argot scolaire, « Maths sup » {{incise|pour [[Mathématiques supérieures]]}} désigne les classes héritières de l'ancienne voie  « Maths sup ». Pour les [[Baccalauréat général|bacheliers généraux]], il s'agit des classes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Les filières|url=https://prepas.org/ups.php?rubrique=8|site=prepas.org|éditeur=[[Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques]]|date=|consulté le=11 avril 2019}}</ref> :
[[Image:Classes préparatoires scientifiques (Bac général).svg|thumb|380px|Schéma synthétisant les différentes voies d’orientation offertes en classes préparatoires scientifiques et les liens entre elles.]]

* [[Classe préparatoire mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur|Mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur]] (MPSI) pour laquelle les matières principales sont les [[mathématiques]], la [[physique-chimie]] et, selon l'option choisie au {{2nd|semestre}} de l'année scolaire, les [[sciences de l'ingénieur]] (« SI » en abrégé) ou l'[[informatique]] ;
* [[Classe préparatoire mathématiques, physique, ingénierie et informatique|Mathématiques, physique, ingénierie et informatique]] (MP2I) pour laquelle les matières principales sont les [[mathématiques]], la [[physique-chimie]] et, selon l'option choisie au {{2d|semestre}} de l'année scolaire, l'informatique ou les [[sciences de l'ingénieur]], les étudiants pourront se diriger vers une MPI dans le premier cas et une MP ou PSI dans le deuxième cas.
* [[Classe préparatoire physique, chimie et sciences de l'ingénieur|Physique, chimie, sciences de l'ingénieur]] (PCSI) pour laquelle les matières principales sont les mathématiques, la physique et, selon l'option choisie au {{2nd|semestre}} de l'année scolaire, les sciences de l'ingénieur ou la [[chimie]] ; pour mémoire, il existe quelques<!-- merci de laisser cet article « quelques » qui évite de devoir effectuer une modification chaque fois que le nombre de lycées concernés change --> classes dites « PCSI spécifique SI » {{incise|couramment appelées « [[Classe préparatoire physique, chimie et sciences de l'ingénieur#Les classes PCSI-SI|PCSI-SI]] »}} qui bénéficient de bonus horaires<ref name="bonus PCSI-SI" group="N">Les élèves de PCSI-SI bénéficient de bonus horaires, à raison d'une heure de mathématiques et d’une heure de physique par semaine.</ref> et sont réservées aux bacheliers de la série « S » qui avaient suivi l'option « SI » en Première et Terminale ;
* [[Classe préparatoire physique, technologie et sciences de l'ingénieur|Physique, technologie et sciences de l'ingénieur]] (PTSI) pour laquelle les matières principales sont les sciences de l'ingénieur, les mathématiques et les sciences physiques, à volumes horaires équivalents<ref group="N">Les élèves issus de Terminale S-SVT engagés dans cette voie doivent toutefois assister à {{nobr|2 h}} de cours supplémentaires par semaine en SI au cours du {{1er|semestre}} pour compenser l'absence d'un tel enseignement au lycée, cf. {{Lien web|langue =fr|titre = Classes PTSI|url = http://prepas.org/ups.php?article=41|site =prepas.org|date = |consulté le = 28 novembre 2014}}</ref> ;
* [[Classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre|Biologie, chimie, physique et sciences de la terre]] (BCPST) pour laquelle les matières principales sont les mathématiques, la biologie, la chimie, la physique et les [[sciences de la Terre]] ;

Pour les [[Baccalauréat technologique|bacheliers technologiques]], il s'agit des classes :
* [[Classe préparatoire technologie et sciences industrielles|Technologie et sciences industrielles]] (TSI), pour les bacheliers [[Baccalauréat sciences et technologies de l'industrie et du développement durable|sciences et technologies de l'industrie et du développement durable]] (STI2D) et les bacheliers [[Baccalauréat sciences et technologies de laboratoire|sciences et technologies de laboratoire]] (STL) spécialité sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) ;
* [[Classe préparatoire technologie, physique et chimie|Technologie, physique et chimie]] (TPC), pour les bacheliers [[Baccalauréat sciences et technologies de laboratoire|sciences et technologies de laboratoire]] (STL) spécialité sciences physiques et chimiques en laboratoire (SPCL) ;
* [[Classe préparatoire technologie et biologie|Technologie et biologie]] (TB), pour les bacheliers STL spécialité biotechnologies et les bacheliers [[Baccalauréat sciences et technologies de l'agronomie et du vivant|sciences et technologies de l'agronomie et du vivant]] (STAV).
Pour les bacheliers professionnels, il existe des CPGE calquées sur le programme de ces dernières, avec une durée de 3 ans.

Dans ces classes de {{1re|année}}, les élèves sont parfois surnommés « [[bizutage|''bizuts'' ou ''bizuths'']] »<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Albert Lévy|auteur2=Gaston Pinet|titre=L'argot de l'X illustré par les X|passage=289|lieu=Paris|éditeur=Emile Testard Éditeur|date=1894|pages totales=327}} {{lire en ligne|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205446n/f305}}.</ref>{{,}}<ref group="N">Car, à une époque antérieure, les élèves de {{1re|année}} du cycle étaient traditionnellement l'objet d’un [[bizutage]] par les élèves de {{2de|année}}, ce sur une durée relativement brève de l'ordre de une à deux semaines. Cette pratique est tombée en désuétude dans la plupart des lycées<!-- À CONFIRMER OU NON -->, principalement en raison de la nécessité de fournir un travail très important dès le début de l'année scolaire, ceci s'appliquant aux élèves de {{1re|année}}, et surtout à ceux de {{2de|année}} qui passent leurs concours dès le mois d’avril suivant, et ces élèves de {{2de|année}} sont ou étaient les commanditaires de ces opérations.</ref>, « 1/2 » {{incise|les « un-demis » ou « demis »}} ou encore « Sups », l'appellation dépendant du lycée. Ces classes sont parfois aussi connues sous le nom de « HX » : cette appellation est une abréviation du mot « Hypotaupe », qui date de l'époque où la « [[Taupin (classes préparatoires)|Taupe]] », autrement dit la classe de « mathématiques spéciales », était appelée classe d'« X » en référence à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]. Sur ces divers sujets, il convient de consulter aussi le paragraphe ''[[#Jargon des CPGE scientifiques|Jargon des CPGE scientifiques]]'', ''précis'' disponible en fin du présent article.

==== {{2nd|semestre}} de « Maths sup » ====
À la fin du premier semestre, la plupart des élèves doivent choisir une option qui peut déterminer la voie qui sera prise pour l'année suivante de « Maths spé » :
* Pour les MPSI :
** Soit « MPSI option informatique », qui supprime les [[sciences de l'ingénieur|SI]] et ajoute des heures d'informatique, avec la contrainte d'aller en « MP » l'année suivante,
** Soit « MPSI option SI », qui ajoute deux heures de SI pour arriver au nombre de quatre, et laisse le choix entre « PSI » et « MP » pour l'année suivante ;
* Pour les MP2I :
** Soit « option informatique », qui supprime les [[sciences de l'ingénieur|SI]] et ajoute des heures d'informatique, ce qui permet d'accéder à la « MPI » l'année suivante,
** Soit « option SI », qui permet d'accéder à la classe « PSI » ou « MP » pour l'année suivante ;
* Pour les PCSI, le choix en vue de la classe de « [[#« Maths spé »|Maths spé]] », « PC » ou « PSI », devient définitif ; les classes sont alors concrètement divisées en {{nobr|2 groupes}},
** D’une part, « PCSI option chimie », où disparait l'enseignement des SI, qui conduit à « PC » l'année suivante ;
** Et d’autre part « PCSI option SI », où les SI sont évidemment maintenues, mais où la chimie est réduite à {{nobr|1 h}} de cours et {{nobr|1 h}} de travaux pratiques par semaine, qui conduit à « PSI » l'année suivante ;
**''Nota Bene'' : Les classes dites « PCSI spécifique SI », ou « [[Classe préparatoire physique, chimie et sciences de l'ingénieur#Les classes PCSI-SI|PCSI-SI]] » n'existent plus depuis 2016<ref name="legifrance">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000551743&categorieLien=cid Arrêté du 20 août 1997 relatif aux classes préparatoires spécifiques de la voie d’orientation « PSI » remplaçant les classes de la voie « MT »].</ref>{{,}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032914657 Arrêté du 30 juin 2016 abrogeant l'arrêté du 20 août 1997 relatif aux classes préparatoires spécifiques de la filière physique et sciences de l'ingénieur (PSI) remplaçant les classes de la filière mathématiques et technologie (MT)]</ref> ;
* Pour les PTSI, le choix pour la seconde année de CPGE est possible entre « PT » et moins fréquemment<ref>{{Lien web|langue =fr|titre = Classes PTSI|url = http://prepas.org/ups.php?article=41|site =prépas.org |éditeur=[[Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques]] |date = |consulté le = 28 novembre 2014}}.</ref> « PSI » ; un étudiant se destinant à une {{2de|année}} en « PSI » bénéficie d’une heure de mathématiques complémentaire au {{2d|semestre}}, avec un programme spécifique<ref>[http://cache.media.education.gouv.fr/file/special_3_ESR/45/2/programme-PTSI_252452.pdf Programme de la classe « PTSI »], page 6.</ref>{{,}}<ref group="N">En outre, en fin d’année, si le lycée où se trouve un tel étudiant {{incise|admis en {{2de|année}} en « PSI »}} ne dispose pas de cette voie, le chef d'établissement a la responsabilité de lui trouver une place d'accueil dans un autre établissement.</ref>, certains lycées font le choix d’intégrer directement cette heure complémentaire dans le programme commun<ref>[http://www.scei-concours.fr/CPGE/BO/Mathematiques_PTSI.pdf Programme de la classe « PTSI »].</ref><!-- La référence mentionnée ci-avant justifie-t-elle la remarque concernant certains lycées qui la précède ? si oui, donner un n° de page ; sinon, retirer la remarque ou trouver une autre référence valide --> ;
* En BCPST, il n'y a pas de choix particulier, en fin de {{1re|année}} la suite normale est la {{2de|année}} de [[Classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre|BCPST]]. Néanmoins, la réforme de 2013 a élargi les possibilités de réorientation : par exemple, en fin du {{1er|semestre}} de la {{1re|année}} de BCPST, un élève peut quitter cette voie pour fréquenter au {{2d|semestre}} une « PCSI option PC »<ref>[https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=73018 Classes préparatoires aux grandes écoles : Fonctions et organisation du premier semestre de formation en vue de la rentrée universitaire 2013 - NOR : ESRS1315617C circulaire n° 2013-0014 du 10-7-2013] : {{citation|Dans la phase de continuum que doit représenter désormais, le passage entre l'enseignement scolaire et l'enseignement supérieur, le premier semestre doit permettre également d'éclairer l'étudiant dans ses choix à venir en termes de choix d'options et, le cas échéant, de réorientation, ainsi que de l'engager dans un rythme de travail plus soutenu.}}.</ref>.

Certains lycées ne proposent pas toutes les options.

Le choix des étudiants doit être validé par le conseil de classe de fin d'année. Le redoublement de la première année est interdit, sauf pour raison médicale. Il est cependant possible de refaire une première année mais cela nécessite de changer de voie {{référence souhaitée|et de lycée}} : dans ce cas, on dit communément que l'étudiant fait « Turbo ».

Tous les lycées ne proposent pas les deux types de classe, étoilées ou non, aux élèves de {{2e|année}}. {{référence souhaitée|Dans ces conditions, des accords existent entre lycées pour qu'un élève orienté en classe non étoilée, ou inversement, puisse poursuivre sa scolarité dans un autre lycée si le sien ne propose pas cette classe}}.

De manière générale, les changements de lycée sont possibles en fin de première année, dès lors qu'ils sont motivés et acceptés par le lycée de destination.

=== Seconde année : « Maths spé » ===

==== Généralités concernant les « Maths spé » ====

En argot scolaire, « Maths spé » {{incise|pour [[Mathématiques spéciales]]}} désigne les classes héritières de l'ancienne voie « Maths spé »<ref group="N">Les anciennes classes de Mathématiques Spéciales étaient les classes « M », « P » et « Agro », respectivement les équivalents proches des classes « MP », « PC » et « BCPST » d’aujourd’hui ; comme les sciences de l'ingénieur et la technologie n'étaient pas enseignées en tant que telles, les classes « PSI » n'ont pas d'équivalent dans l'ancien système, les classes « PT » remplaçant les « prépa. Techno ».</ref>. Les élèves de ces classes de {{2e|année}} du cycle s'appellent les « Spés », les « 3/2 » {{incise|les « trois-demis »}} ou les « Carrés ou ''Kharrés''<ref name=":0" />{{,}}<ref name="CarréCube" group="N">Probablement, les mots « Carré ou ''Kharré'' » font référence à la présence en {{2e|année}} du cycle de classes préparatoires scientifiques, donc que l'élève est « puissance 2 », soit un « carré » selon le langage mathématique des exposants, car par exemple « 8 puissance 2 », qui vaut « 8 fois 8 », i.e. « 64 », peut aussi se dire « 8 au carré ». De même, les mots « Cube ou ''Khûbbe'' » font référence à la présence une {{2de|fois}} en {{2e|année}} du cycle de classe préparatoire : l’élève est redoublant de la classe et passe ainsi une {{3e|année}} dans le cycle ; donc l'élève est « puissance 3 », soit un « cube » selon le langage mathématique des exposants.</ref> » s'ils les fréquentent pour la {{1re|fois}} ; les redoublants de ces classes sont quant à eux désignés par les termes « 5/2 » {{incise|les « cinq-demis »}} ou « Cubes ou ''Khûbbes'' »<ref name="CarréCube" group="N" />.

Les classes de la filière actuelle sont :
* [[Classe préparatoire mathématiques et physique|Mathématiques et physique]] (MP) ;
* [[Classe préparatoire mathématiques, physique et informatique|Mathématiques, physique et informatique]] (MPI)
* [[Classe préparatoire physique et chimie|Physique et chimie]] (PC) ;
* [[Classe préparatoire physique et sciences de l'ingénieur|Physique et sciences de l'ingénieur]] (PSI) ;
* [[Classe préparatoire physique et technologie|Physique et technologie]] (PT) ;
* [[Classe préparatoire technologie et biologie|Technologie, Biologie (TB)]] ;
* [[Classe préparatoire technologie, physique et chimie|Technologie, physique et chimie]] (TPC) ;
* [[Classe préparatoire technologie et sciences industrielles|Technologie et sciences industrielles]] (TSI).

La voie ''Mathématiques spéciales et biologie (« Maths sup/spé bio »)'', anciennement ''Mathématiques spéciales Agro'', a disparu en 2003 pour être incorporée dans la voie [[Classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre|BCPST]]<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000778803&fastPos=80&fastReqId=63308345&categorieLien=id&oldAction=rechTexte Arrêté du 27 mai 2003 relatif aux programmes de première et de seconde année de mathématiques, informatique et sciences de la vie et de la Terre et de première année de physique et de chimie des classes préparatoires biologie, chimie, physique, sciences de la Terre (BCPST)]</ref>.

==== Les classes « étoiles » ====
En seconde année, il existe des classes dites « étoiles » {{incise|MP*, MPI*, PC*, PSI* et PT*, anciennement classes « primes »<ref group="N">Il est possible d’indiquer que, sensiblement, les anciennes classes « M' » et « P' » étaient respectivement les équivalents des classes « MP* » et « PC* » d’aujourd’hui.</ref>}} dans lesquelles est ''a priori'' enseigné le même programme qu'en MP, MPI, PC, PSI et PT bien qu'en pratique beaucoup de résultats hors-programme y soient ajoutés afin de préparer les étudiants aux concours les plus difficiles : [[École normale supérieure (France)|Écoles normales supérieures (les « ENS »)]], [[École polytechnique (France)|Polytechnique]], [[Concours commun Mines-Ponts|Mines-Ponts]] et [[Concours Centrale-Supélec|Centrale-Supélec]]. Ces classes regroupent en conséquence les meilleurs élèves des classes de première année, le rythme y est donc plus soutenu {{incise|rapidité, difficulté des exercices}} que dans les classes non étoilées. Cependant, le niveau des classes, étoilées ou non, et donc le rythme de travail de ces classes, peuvent différer de manière importante d'un établissement à l'autre. Ainsi, la présence d'un élève dans une classe étoilée ne garantit en aucune façon son admission à un concours donné et elle n'intervient pas non plus dans le mécanisme de notation des épreuves aux divers concours.

=== La classe préparatoire ATS ===
La [[classe préparatoire adaptation technicien supérieur]], dite « Spé ATS », s'effectue en un an pour les étudiants déjà titulaires d'un [[brevet de technicien supérieur]] (BTS) ou d'un [[diplôme universitaire de technologie]] (DUT).

Elle se décline dans les domaines suivants :
* Biologie ;
* [[Ingénierie industrielle]] ;
* [[Génie civil]] ;
* [[Métiers de la chimie]].

== Débouchés ==
{{Article détaillé|Formation d'ingénieurs en France|Formation des vétérinaires en France|École normale supérieure (France)}}

=== Concours d’entrée en grandes écoles ===
Les « classes préparatoires scientifiques » préparent en deux voire trois ans {{incise|mise à part la [[Classe préparatoire adaptation technicien supérieur|voie ATS]] qui prépare en un an, cf. [[#Prépa. ATS|§ ci-avant]]}} aux concours de recrutement des grandes écoles scientifiques : [[Formations d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]], [[Formation des vétérinaires en France|écoles vétérinaires]] et [[École normale supérieure (France)|écoles normales supérieures]]<ref name=":1" />.

Ces écoles se répartissent en différents concours. Certaines écoles se mettent en ''banque de notes'' d'un concours qui devient ainsi commun à l’ensemble des écoles concernées : l'inscription à chacune des écoles présentes dans un tel concours commun est toutefois facultative, et généralement payante ; un étudiant inscrit passe toutes les épreuves écrites et éventuellement orales {{incise|à raison d'une épreuve ou deux par matière}} mais le total de ses points est dépendant de chaque école à laquelle il a postulé ; en effet, chacune de celles-ci applique son propre barème vis-à-vis des notes obtenues aux différentes épreuves. Un étudiant inscrit à un tel concours est donc classé autant de fois, et de manière différente, qu'il s'est porté candidat à des écoles différentes.

En 2018, {{unité|27294|candidats}} se sont inscrits à ces concours qui offraient {{unité|18002|places}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Statistiques 2018 tous concours confondus - SCEI|url=http://www.scei-concours.fr/stat2018/stat_generale_2018.html|site=scei-concours.fr|date=2018}}</ref>.

Les répartitions, selon les divers concours, qui sont fournies ci-dessous sont données à titre indicatif et n'ont donc pas un caractère exhaustif<ref group="N">L'organisation des concours est principalement dépendante d’un site Internet à caractère global pour la France, intitulé : site du « service de concours écoles d'ingénieurs ». Il y a lieu de s'y référer {{incise|[http://www.scei-concours.fr/ site du « service de concours écoles d'ingénieurs »] dit « SCEI », consulté le 28 novembre 2014}} pour bénéficier d’informations exhaustives. Si des écoles sont mentionnées ci-dessous et ne font pas partie de l'organisation « SCEI », il convient de se référer directement aux sites des écoles concernées.</ref>.
* Pour les voies classiques « [[Classe préparatoire mathématiques et physique|MP]] », « [[Classe préparatoire physique et chimie|PC]] » et « [[Classe préparatoire physique et sciences de l'ingénieur|PSI]] », les écoles se répartissent comme suit, selon les divers concours :
** le concours X-ENS regroupant l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] ainsi que les 4 écoles normales supérieures : l'[[École normale supérieure (Paris)|ENS Ulm]], l'[[École normale supérieure de Lyon|ENS de Lyon]], l’[[École normale supérieure Paris-Saclay|ENS Paris-Saclay]] et [[École normale supérieure de Rennes|l'ENS Rennes]]. Pour la filière [[Classe préparatoire physique et chimie|PC]], le concours inclut également l'[[École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris|ESPCI Paris - PSL]].
** le [[concours commun Mines-Ponts]] ; ainsi que ses concours associés : le concours commun TPE/EIVP et le concours Mines-Télécom ;
** le [[concours Centrale-Supélec]] ;
** le [[concours commun des instituts nationaux polytechniques]] (CCINP) ; anciennement concours communs polytechniques (CCP) ou [[École nationale supérieure d'ingénieurs (France)|ENSI]] ;
** le [[concours e3a]] ;
** les concours des écoles militaires : l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr|ESM Saint-Cyr]], l'[[École de l'air]] et l’[[École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne|ENSTA Bretagne]]<ref group="N">Cette école recrute également en statut civil. Elle est incluse dans la Banque Mines-Ponts depuis 2012.</ref> ;
** les concours des écoles d'[[Actuaire|actuariat]] : l'[[Université de Bretagne occidentale#Débuts|Euro-institut d'actuariat]] (EURIA), l'[[Institut de science financière et d'assurances]] (ISFA) et l’[[Institut de statistique de l'université de Paris]] (ISUP) ;
* Pour la voie « [[Classe préparatoire physique et technologie|PT]] » :
** la [[Banque Physique et Technologie|Banque PT]] ;
* Pour la voie « [[Classe préparatoire technologie et sciences industrielles|TSI]] » :
** le [[concours communs polytechniques|concours commun des instituts nationaux polytechniques]] ;
** le [[concours Centrale-Supélec]] ; regroupant les concours Mines-Ponts et X-ENS ;
** le concours EPITA-IPSA ;
* Pour la voie « [[Classe préparatoire adaptation technicien supérieur|ATS]] » :
** les [[Concours adaptation technicien supérieur|concours ATS]] ;
** la [[banque d'épreuves DUT-BTS]]<ref>{{Lien web |titre=Brochure Banque d'épreuve DUT-BTS |url=http://concours.ensea.fr/pdfs/dutbts/Brochure%20DUT-BTS%202021.pdf |site=Concours.ensea.fr |date=~2020 |consulté le=24-03-2021}}</ref> (concours accessible aux élèves en {{2e|année}} de BTS ou DUT ou déjà titulaires de ces diplômes) ;
* Pour la voie « [[Classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre|BCPST]] » :
** les [[concours agronomiques et vétérinaires]] ;
** la [[banque d'épreuves Géologie Eau et Environnement]] ;
** le [[École normale supérieure (France)|concours ENS]] option biologie ou géologie ;

=== Autres voies ===
Les élèves peuvent aussi rejoindre un parcours de [[Licence (France)|licence]] à l'[[Université en France|université]] : en effet, le fait d'être admissible dans une école est équivalent aux deux premières années d’université validées<ref>Article 8 du {{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS0752088D|texte=décret n° 2007-692 du {{nobr|3 mai 2007}} modifiant le décret n° 94-1015 du {{nobr|23 novembre 1994}} relatif à l'organisation et au fonctionnement des classes préparatoires aux grandes écoles organisées dans les lycées relevant des ministres chargés de l'éducation, de l'agriculture et des armées}}.</ref>.

{{référence nécessaire|Il existe également un système d'inscription cumulative en université, au sein du [[Réforme Licence-Master-Doctorat|système « LMD »]], la mention étant fixée par la voie suivie en classe préparatoire : par exemple, « PCSI » → « Mathématiques ou Sciences Fondamentales de la Matière ». Ce système de ''cumulatif'' était ''jusqu'à récemment'' régi par des contrats passés entre les lycées des classes préparatoires et les universités. Suivant le contrat, l'équivalence de l'année de « L1 » ou de « L2 » était obtenu, soit en fonction des décisions du conseil de classe {{incise|équivalence sur dossier}}, soit par des épreuves spécifiques au sein de l'université. Le fait de passer en {{2e|année}} de classe préparatoire valait équivalence de « L1 ».}}

Jusqu'en 2013, les élèves se sont vu attribuer {{nobr|60 crédits}} [[Système européen de transfert et d'accumulation de crédits|ECTS]] par le conseil de classe pour avoir suivi les cours de leur année de classe préparatoire, que ce soit la première ou la seconde<ref>{{Lien web|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E15391F75CC0E3E4CC2943D249847E26.tpdjo12v_3?cidTexte=JORFTEXT000000713742&idArticle=LEGIARTI000006441619&dateTexte=20110409&categorieLien=id#LEGIARTI000006441619 |titre=Décret {{n°}}94-1015 du {{nobr|23 novembre 1994}} relatif à l'organisation et au fonctionnement des classes préparatoires aux grandes écoles organisées dans les lycées relevant des ministres chargés de l'éducation, de l'agriculture et des armées|site=legifrance.gouv.fr |consulté le= 29 novembre 2014}}.</ref> : <small>{{citation|le chef d'établissement délivre aux étudiants des classes préparatoires mentionnées […], à l'issue de chaque année d'études, une attestation descriptive du parcours de formation suivi par l'étudiant. Pour les étudiants des classes préparatoires organisées en deux ans, cette attestation […] porte, en fin de cursus, sur l'ensemble du parcours de deux ans. Elle mentionne […] une valeur définie en crédits européens dans la limite de {{nobr|60 crédits}} pour la première année d'études et de {{nobr|120 crédits}} pour le parcours de formation complet en classe préparatoire.}}</small> ; ces dispositions ont été abrogées en 2013<ref>{{Lien web|titre=Décret {{n°}} 2013-756 du {{nobr|19 août 2013}} relatif aux dispositions réglementaires des {{nobr|livres VI}} et VII du code de l'éducation (Décrets en Conseil d’État et décrets)|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=4E72193EACC7B9420E4C51D871D9C280.tpdjo12v_3?cidTexte=JORFTEXT000027854364&idArticle=LEGIARTI000027857616&dateTexte=20110409&categorieLien=id#LEGIARTI000027857616|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=29 novembre 2014}}</ref>.<!-- QUEL EST L'INTÉRÊT DE GARDER CE TYPE D’ALINÉA DANS CE § « autres voies » ? CECI A-T-IL ÉTÉ REMPLACÉ PAR AUTRE CHOSE ? -->

== Jargon des CPGE scientifiques ==
* « Hypotaupe » et « [[Taupin (classes préparatoires)|Taupe]] » désignent respectivement les classes de {{1re|année}} et {{2de|année}} des classes préparatoires scientifiques<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=|titre=Petit lexique expliqué du langage prépa|url=https://www.orientation-education.com/article/lexique-prepa|site=orientation-education.com|périodique=|date=|consulté le=}}</ref>, aussi appelées « Sup » ou « Spé » ; ceci provient peut-être du fait que la taupe {{incise|l'animal}} représente le scientifique, myope par excellence, qui travaille ardemment sans jamais sortir de son « trou ». Une signification voisine et une autre interprétation, datées du {{s-|XIX}}<ref name=":0" />, précisent respectivement {{citation|les candidats à l’École polytechnique sont appelés ''taupins''}} et {{citation|Les uns le font remonter au vieux nom de ''taupins'' (''talpirii'') que les nobles donnaient par mépris aux mineurs qui fouillaient la terre, à la façon des taupes, pour faire sauter les tours des châteaux assiégés}}. Ces élèves préparent pendant deux ou trois ans les [[concours]] aux [[Grande école|grandes écoles d'ingénieurs]], dont l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] ou l'[[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]]<ref>{{Lien web|auteur1=Séverine Tavennec|titre=Classes prépa et l'X|sous-titre=L'enfer du décor|url=https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/classes-prepa-et-l-x-lenfer-du-decor.html|périodique=[[L'Étudiant (groupe média)|L'Étudiant]]|date=31 mars 2009}}.</ref>{{,}}<ref name="Curmer">{{chapitre | titre chapitre = École polytechnique | titre ouvrage = [[Les Français peints par eux-mêmes]] | éditeur = [[Léon Curmer]] | volume = 5 | année = 1842 | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=lOoJAAAAIAAJ&pg=PA115}}.</ref>. La filière scientifique est ainsi dite ''taupe'' en argot scolaire : c'est la réunion des taupins.

* L'« X » est le surnom donné à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]<ref name=":0" />, la plus connue des écoles d'ingénieurs françaises, fondée en 1794 ; ce terme désigne aussi un élève ou un ancien élève de cette école. Deux hypothèses expliquent l'origine de ce surnom: les canons croisés sur le logo de l'école, formant un X, ou le vocabulaire utilisé en mathématiques<ref group="N">En effet, en première approche, par exemple en [[Algèbre générale|algèbre]], les [[polynôme]]s sont des « combinaisons linéaires » de diverses puissances de l'[[indéterminée]] « '''grand X''' » ; par ailleurs, en [[Analyse (mathématiques)|analyse]], on utilise constamment la variable : « '''petit x''' ». Il convient de se référer aux liens cités ci-avant pour des définitions mathématiques exactes et précises, mais ce n'est pas le but ici.</ref>.
* « Trois-demi » : le trois-demi est l'élève qui effectue pour la première fois la {{2de|année}} du cycle, en effet normalement le 3/2 « intègre » {{incise|en réalité envisage d’intégrer, i.e. d’entrer dans l'école}} Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x », qui « à x associe x ») après avoir préparé le concours au cours de sa {{2de|année}} de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre les fins de sa {{1re}} et de sa {{2e|année}} de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 1 et 2 de (la fonction) {{nobr|x dx}} {{nobr|égale trois demi}} » :
<center><math>\int_{1}^2 x\, \mathrm dx = \frac{3}{2}</math></center>
* « Cinq-demi » : le raisonnement est similaire à celui qui a été utilisé ci-avant pour le « trois-demi » ; le cinq-demi est l'élève qui effectue pour la deuxième fois la seconde année du cycle, il la redouble dans les faits, en effet normalement le 5/2 « intègre » {{incise|en réalité envisage d’intégrer, i.e. d’entrer dans l'école}} Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x ») après avoir préparé le concours au cours de sa {{3e|année}} de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre les fins de sa {{2e}} et de sa {{3e|année}} de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 2 et 3 de (la fonction) {{nobr|x dx}} {{nobr|égale cinq demi}} » :
<center><math>\int_{2}^3 x\, \mathrm dx = \frac{5}{2}</math></center>
* « Un-demi » ou « Demi » : le un-demi {{incise|ou demi}} est l'élève qui effectue la {{1re|année}} du cycle ; le raisonnement ayant abouti à la création de ce terme argotique est similaire à celui qui a été utilisé pour les deux termes précédents. En effet, le 1/2 prépare son « intégration » à {{incise|c’est-à-dire, son entrée dans l'école}} Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x », qui « à x associe x ») en commençant la préparation du concours au moyen de sa {{1re|année}} de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre le début et la fin de sa {{1re|année}} de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 0 et 1 de (la fonction) {{nobr|x dx}} {{nobr|égale un demi}} » :
<center><math>\int_{0}^1 x\, \mathrm dx = \frac{1}{2}</math></center>
* Mois de l'année en classe préparatoire scientifique, dans l'ordre de septembre à août : {{Référence nécessaire|Struktural, Binomial, Sérial, Intégral, Conical, Spatial, Ombilical, Pascal<ref group="N">Cette série de mots est construite en dévoyant le vocabulaire des mathématiques enseignées à compter de la {{2de|partie}} du {{s-|XIX}} : cf. les [[Structure (mathématiques)#Les structures avant Bourbaki|structure]], [[Binôme (mathématique)|binôme]], [[Série (mathématiques)|série]], [[Intégration (mathématiques)|intégrale]], [[conique]], [[géométrie dans l'espace]], [[Ombilic (surface)|ombilic]], le savant et philosophe du {{s-|XVII}} [[Blaise Pascal]].</ref>}}, Schicksal<ref group="N">Signifie littéralement en allemand « sort », « destin » ou « destinée », et sert à désigner le mois des écrits des concours, lequel mois est effectivement déterminant pour la destinée du candidat. Ce terme provient très certainement de l’argot polytechnicien : cf. à ce propos le [[Argot polytechnicien#Langues étrangères|§ Langues étrangères de l'article traitant de l'argot polytechnicien]].</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Lévy|Pinet|1894|p=278}} {{lire en ligne|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205446n/f294}}.</ref>{{,}}<ref group="N">Se comprend de soi-même, pour désigner un mois où la candidat admissible est convoqué aux épreuves orales des concours.</ref>, {{référence nécessaire|Puital<!-- merci d'une interprétation de ce mot correspondant à l'affichage des résultats des concours ou à leur attente -->, Bullal<ref group="N">Désigne le mois où le candidat qui a réussi le concours, ou qui y a échoué, peut « buller », i.e. se reposer, avant d’intégrer son école d'ingénieurs ou, en cas d’échec, de reprendre une {{2de|année}} de « Maths Spé ».</ref>}}.
* L'« Archicube » est un élève de l'[[École normale supérieure (Paris)|école normale supérieure de la rue d'Ulm]] à Paris, école appelée « Ulm » par synecdoque.
* Le « Piston<ref name=":0" /> » ou le « Centralien » désigne un élève de l’[[École centrale Paris|école centrale]], dont le nom officiel est toujours ''École centrale des arts et manufactures''.
* Le « [[Gadzarts|Gadz'arts]] » est un élève de l'école des [[Arts et Métiers ParisTech]], anciennement ''École nationale supérieure des Arts et Métiers (ENSAM en abrégé)'' ; cette école est aujourd’hui implantée à Paris et dans d’autres villes de France : Châlons-en-Champagne, Angers, Aix-en-Provence, Lille, Cluny, Metz, Bordeaux-Talence.
* Le « Caïman(e) » est un intervenant extérieur à l'[[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]], dans le cadre de la préparation à l'agrégation.

== Critiques et remise en cause ==
L'enseignement supérieur français se caractérise par l'existence de structures d'enseignement supérieur en dehors des [[université en France|universités]] ; cette spécificité est l'objet de critiques multiples de la part de certains universitaires et spécialistes de l'Éducation nationale. Au contraire des universités<ref group=N name="Note">Bien que {{Quand|récemment}}, l'[[Université Paris-Dauphine]] {{Selon qui|puisse être comptée}} dans ce système de formation des élites</ref>, les grandes écoles sont généralement estimées être la formation {{citation|naturelle}} des élites politiques, administratives et économiques en France<ref name="sociologie">[[Monique de Saint-Martin]], « Les recherches sociologiques sur les grandes écoles : de la reproduction à la recherche de justice », Éducation et sociétés 1/2008 ({{n°|21}}), {{p.|95-103}}. [http://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2008-1-page-95.htm lire en ligne] sur [[Cairn.info]]</ref>{{,}}<ref name="insee">Valérie Albouy et Thomas Wanecq, [http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/es361b.pdf Les inégalités sociales d’accès aux grandes écoles] (2003), [[INSEE]]</ref>.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Crédit d'auteurs|interne|Taupin (classes préparatoires)|216543855}}
{{Références|groupe=N}}

=== Références ===
{{Références}}

== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|auteur1=Noël Adangnikou|titre=Une évaluation de l'efficacité de l'enseignement supérieur français : Le cas des classes préparatoires scientifiques|éditeur=Université de Bourgogne|année=2007|hal=tel-00250430}}

=== Articles connexes ===
* [[Système éducatif français]] | [[Études supérieures en France]] | [[Formations d'ingénieurs en France]] | [[Formation des vétérinaires en France]] | [[École normale supérieure (France)]]
* [[Classe préparatoire aux grandes écoles]] | [[Liste des classes préparatoires aux grandes écoles]]
* [[Cycle préparatoire intégré]]
* [[Parcoursup]]
* [[Argot scolaire]] | [[Colle (prépa)|Khôlle]] | [[Taupin (classes préparatoires)|Taupin]]

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [https://www.parcoursup.fr/ Site de Parcoursup]
* [https://www.scei-concours.fr/ Site du service de concours écoles d'ingénieurs (SCEI)]
* [http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid20182/classes-preparatoires-aux-grandes-ecoles-c.p.g.e.html Classes préparatoires aux grandes écoles] sur le site [http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr enseignementsup-recherche.gouv.fr]

{{Palette|Classes préparatoires aux grandes écoles}}
{{Portail|Grandes écoles|éducation}}

[[Catégorie:Classe préparatoire scientifique aux grandes écoles|*]]