Voir la source de Formule 1

{{Voir homonymes|F1|Formula One|Hôtel Formule 1|Formule 1 (périodique)}}
{{Infobox Compétition sportive
 | charte             = sport-automobile
 | titre              = Formule 1
 | image              = F1.svg
 | upright            = 1.5
 | légende            = Le logo de la Formule 1 est rouge et représente deux voitures qui franchissent une ligne d'arrivée<ref>{{Lien web|url=https://m.news.sportauto.fr/news/1522527/formule-1-logo-liberty-media-2018-Mercedes|titre= La Formule 1 dévoile son nouveau logo|date= 26 novembre 2017|site= news.sportauto.fr}}.</ref>.
 | sport              = [[Compétition automobile]]
 | création           = [[1946 en sport|1946]]<br>[[Championnat du monde de Formule 1|Championnat]] : [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]
 | catégorie          = [[Monoplace]]
 | organisateur       = [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]]
 | nombre d'éditions  = {{75e}} saison en 2024
 | participants       = 20
 | nombre de manche   = 24
 | hiérarchie         = {{1er|échelon}}
 | hiérarchie-        = [[Championnat de Formule 2 FIA|Formule 2]]
 | champion pilote    = {{NED-d}} [[Max Verstappen]]
 | champion constructeur = {{GBR-d}} [[McLaren Racing]]
 | plus titré         = '''Pilote :'''<br>{{GER-d}} [[Michael Schumacher]] (7)<br>{{GBR-d}} [[Lewis Hamilton]] (7)<br>'''Constructeur :'''<br>{{ITA-d}} [[Scuderia Ferrari]] (16)
 | site web           = [http://www.formula1.com www.formula1.com]<br />[http://www.fia.com/ www.fia.com]
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 | Saison à venir     = Championnat du monde de Formule 1 2025
 | Saison en cours    = 
}}

La '''Formule 1''', communément abrégée en '''F1''', est une [[Formule (automobile)|discipline]] de [[Compétition automobile|sport automobile]] considérée comme la catégorie reine de ce [[sport]]. Elle est, avec les [[Jeux olympiques]] et la [[Coupe du monde de football]], l'un des événements sportifs les plus [[Médiatisation (média)|médiatisés]].

Chaque année depuis {{Year|1950|en sport}}, un [[Championnat du monde de Formule 1|championnat mondial]] des [[Pilote automobile|pilotes]] est organisé, complété depuis {{Year|1958|en sport}} par un championnat mondial des [[constructeur automobile|constructeurs automobiles]]. La compétition est basée sur des [[Grand Prix de Formule 1|Grands Prix]], dans lesquels des voitures [[monoplace]]s s'affrontent sur [[Course sur circuit|circuits]] fermés. Ces circuits sont parfois [[Circuit automobile temporaire|temporaires]] parce que tracés en ville, comme à [[Circuit de Monaco|Monaco]], [[Circuit urbain de Singapour|Singapour]], et [[Circuit urbain de Bakou|Bakou]] ; la plupart sont au contraire permanents. 
 
Cette discipline sportive, régie par la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA), est gérée par le [[Formula One Group]] et un ensemble de sociétés satellites contrôlées par [[Liberty Media]]. Après l'ère des artisans des [[années 1960]] et [[années 1970|1970]], elle a peu à peu attiré les grands constructeurs automobiles mondiaux qui y investissent des sommes élevées, en espérant tirer profit des retombées médiatiques d'éventuels succès. La Formule 1 est considérée comme la vitrine technologique de l'[[Constructeur automobile|industrie automobile]] qui y expérimente des nouveautés techniques, parfois issues de la [[Histoire du vol spatial|technologie spatiale]] et susceptibles d'être adaptées ensuite sur les voitures de série.

Outre la compétition, le terme Formule 1 désigne l'ensemble des règles techniques des voitures monoplaces qui sont mises à jour tous les ans par la FIA. Ces règles sont très strictes sur les dimensions des voitures, la cylindrée des moteurs, les technologies mises en œuvre ; elles définissent également les mesures de sécurité des voitures pour assurer la protection du pilote. Les monoplaces de course répondant aux caractéristiques de la réglementation de la Formule 1 sont généralement désignées sous le terme générique de Formules 1. Les relations entre le Formula One Group propriétaire de la F1, la Fédération internationale de l'automobile et les écuries participant au championnat sont régies par les ''Accords Concorde'' qui ont été renouvelés en 2020 pour une période courant jusqu'à 2025.

La [[Scuderia Ferrari]] détient le record du nombre de titres au championnat des constructeurs avec 16 victoires. Le record chez les pilotes est détenu par [[Michael Schumacher]] et [[Lewis Hamilton]] avec sept sacres chacun. Ce dernier est également [[Championnat du monde de Formule 1 2020|depuis 2020]] le recordman en termes de victoires (105), de pole positions (104) et de podiums (201).

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de la Formule 1}}

L'[[histoire de la Formule 1]] trouve son origine dans les [[Compétition automobile|courses automobiles]] disputées en [[Europe]] dans les [[années 1920]] et [[années 1930|1930]]. Elle commence réellement en {{Year|1946|en sport}} avec l'uniformisation des règles voulue par la [[Fédération internationale du sport automobile|Commission sportive internationale]] (CSI) de la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA), sous le nom de « Formule de Course Internationale A », qui se trouvera rapidement abrégé en Formule A, puis Formule 1 à partir de 1949. Un [[championnat du monde de Formule 1]] est créé en {{Year|1950|en sport}} puis une Coupe des Constructeurs en {{Year|1958|en sport}} (qui devient le Championnat du monde des constructeurs à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]). L'histoire de cette discipline est étroitement liée aux performances des voitures et à l'[[Histoire de la réglementation de la Formule 1|évolution de la réglementation]] technique qui régule les compétitions. Bien que le gain du championnat du monde reste le principal objectif, de nombreuses courses de Formule 1 ont eu lieu sans être intégrées au championnat du monde. La dernière, disputée à [[Circuit de Brands Hatch|Brands Hatch]], s'est déroulée en 1983. Des championnats nationaux ont également été organisés en [[Afrique du Sud]] et au [[Royaume-Uni]] dans les [[années 1960]] et [[années 1970|1970]].

=== Les débuts (1948-1957) ===

[[Fichier:Alfa-Romeo-159-(1951).jpg|thumb|alt=Une Alfa Romeo 159 exposée dans un musée|Cette [[Alfa Romeo 159 (F1)|Alfa Romeo 159]] a conduit [[Juan Manuel Fangio]] au titre en [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]].]]
[[Fichier:Ferrari 500.jpeg|thumb|alt=Une Ferrari 500 présentée en extérieur.|La [[Ferrari 500]] d'[[Alberto Ascari]], champion du monde [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]].]]
Définie en 1946, la réglementation formule 1 est effective dès la saison 1948, les Grands Prix se déroulant alors hors-championnat. Deux ans plus tard, le championnat du monde des pilotes est officiellement lancé le samedi [[13 mai en sport|13 mai]] [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[circuit de Silverstone|Silverstone]] à l'occasion du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix de Grande-Bretagne]] (l'organe sportif de la [[Fédération internationale de l'automobile]]) ; le championnat réunit les Grands Prix européens les plus prestigieux (à l'exception notable du [[Grand Prix automobile d'Allemagne|Grand Prix d'Allemagne]]) ainsi que les [[500 miles d'Indianapolis]], épreuve servant surtout à cautionner le caractère mondial du championnat dans la mesure où elle n'est pas disputée selon la réglementation de la Formule 1, mais selon celle de la Formule Internationale<ref name="F1 course001">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr001.html|titre=Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|site=GrandPrix.com}}.</ref>, créée l'année précédente à l'initiative de la Commission Sportive Internationale<ref>{{harvsp|Rives|Flocon|Moity|1996|texte=''La fabuleuse histoire de la formule 1 des origines à nos jours''|p=39}}.</ref>{{,}}<ref name="Formule 1 p.40">{{harvsp|Rives|Flocon|Moity|1996|texte=''La fabuleuse histoire de la formule 1 des origines à nos jours''|p=40}}.</ref>.

Seulement cinq ans après la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], la tenue d'un championnat du monde est un projet audacieux, les économies européennes commençant seulement à se relever<ref name="Formule 1 p.40"/>. Logiquement, les premiers plateaux du championnat sont assez disparates et comme un symbole, c'est l'[[Alfa Romeo 158]], une voiture dont la conception remonte à [[Grands Prix automobiles de la saison 1937|1937]], qui domine les débats. Le vétéran italien [[Giuseppe Farina]] remporte la manche d'ouverture du championnat avant de devenir le premier champion du monde de l'histoire, battant son coéquipier argentin, [[Juan Manuel Fangio]], lequel prendra sa revanche l'année suivante<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/261/|titre=Biographie de Giuseppe Farina|site=Formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/268/|titre=Biographie de Juan Manuel Fangio|site=Formula1.com}}.</ref>.

Malgré la montée en puissance de la [[Scuderia Ferrari]] qui a remporté au [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1951|Grand Prix de Grande-Bretagne 1951]] sa première victoire, grâce à l'Argentin [[José Froilán González]], et qui est passée près du titre avec [[Alberto Ascari]], la santé financière du championnat apparaît incertaine et le retrait annoncé d'[[Alfa Romeo]] en fin d'année fait craindre un manque de concurrents<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-gonfro.html|titre=Biographie de José Froilán González|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Rives|Flocon|p=67|Moity|1996|texte=''La fabuleuse histoire de la formule 1 des origines à nos jours''}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Rives|Flocon|p=68|Moity|1996|texte=''La fabuleuse histoire de la formule 1 des origines à nos jours''}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-alfa.html|titre=Alfa Romeo|site=GrandPrix.com}}.</ref>. Pour remédier à cette situation, la CSI décide de réserver les championnats [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]] aux monoplaces de [[Formule 2]]<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Johnny|nom1=Rives|titre chapitre=Le changement de réglementation en 1952-1953|titre ouvrage=50 ans de Formule 1|tome=1|titre volume=1950/1978|lieu=Issy-les-Moulineaux|éditeur=[[L'Équipe]]/[[Calmann-Lévy]]|année=1999|passage=21}}.</ref>.

Comme espéré, de nouveaux concurrents, pour la plupart britanniques, répondent favorablement au passage à la Formule 2. Si les grilles se garnissent, cela n'empêche pas la large domination de Ferrari qui écrase la compétition avec son chef de file Alberto Ascari. La concurrence prend forme en 1953 avec l'émergence au plus haut niveau de [[Maserati]], qui peut compter sur le retour de Juan Manuel Fangio, absent sur blessure la saison précédente : Ascari est à nouveau titré mais le duel entre Ferrari et Maserati donne lieu à [[Grand Prix automobile de France 1953|Reims]] et à [[Grand Prix automobile d'Italie 1953|Monza]] à ce que les journalistes appellent « les courses du siècle », signe qu'après des débuts laborieux, le championnat du monde est bel et bien lancé<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-maser.html|titre=Maserati|site=GrandPrix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/french1953.htm|titre=Le grand Prix automobile de France 1953|site=ddavid.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/2993-La-Formule-1-en-France-1947-1953.html|titre=Dossier histoire - La F1 en France : 1947-1953… Le Championnat du Monde, enfin !|site=F1-Legend.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr032.html|titre=Grand Prix automobile d'Italie 1953|site=GrandPrix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Maurice|nom1=Henry|titre chapitre=Le grand Prix de France 1953|titre ouvrage=50 ans de Formule 1|tome=1|titre volume=1950/1978|lieu=Issy-les-Moulineaux|éditeur=[[L'Équipe]]/[[Calmann-Lévy]]|année=1999|passage=36-37}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Rives|Flocon|p=94|Moity|1996|texte=''La fabuleuse histoire de la formule 1 des origines à nos jours''}}.</ref>.

La Formule 2 ayant relancé le championnat, la CSI décide à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]] de l'ouvrir à nouveau aux monoplaces de Formule 1, la cylindrée maximale autorisée passant de {{unité/2|2|à=2.5|litres}}. Non seulement cette décision ne fait pas fuir les petits artisans, mais elle attire deux prestigieux constructeurs : [[Mercedes-Benz]] et [[Lancia]]<ref name="Mercedes-Benz">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-merce.html|titre=Mercedes-Benz|site=GrandPrix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-lanci.html|titre=Lancia|site=GrandPrix.com}}.</ref>. Symbole du dynamisme du championnat, chacun des quatre grands constructeurs engagés présente une monoplace aux caractéristiques différentes : V8 pour Lancia, 8 cylindres en ligne pour Mercedes-Benz, 6 cylindres en ligne pour Maserati et 4 cylindres en ligne pour Ferrari. Les saisons 1954 et [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]] sont largement dominées par Mercedes-Benz, ce qui permet à Fangio de décrocher deux titres mondiaux supplémentaires.

La domination des [[Flèches d'Argent]] est telle qu'elle fait craindre pour l'équilibre du championnat, d'autant plus que Lancia et Maserati sont en proie à d'importants soucis financiers. Mais la décision de Mercedes-Benz, en partie motivée par le [[24 Heures du Mans 1955|drame des 24 Heures du Mans]], de quitter la compétition fin 1955 et la cession par Lancia de ses prometteuses [[Ferrari D50|D50]] à Ferrari permettent de revenir aux duels Ferrari/Maserati<ref name="news.bbc.co.uk">{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/june/11/newsid_3726000/3726535.stm|titre={{langue|en|1955: Le Mans disaster claims 77 lives}}|site=bbc.co.uk}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/3938-Retro-et-miniature-La-Lancia-D50.html|titre=Rétro et miniature : la Lancia D50 de 1954|site=FanaticF1.com}}.</ref>. De cette lutte de constructeurs, un homme émerge : champion en [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] sur Ferrari, puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]] chez Maserati, Fangio porte son palmarès à cinq titres mondiaux.
{{clr}}

=== Les « Garagistes » (1958-1981) ===
[[Fichier:Cooper T43 Rob Walker Donington.jpg|thumb|left|alt=Une Cooper T43 aux couleurs de l'écurie de Rob Walker.|[[Cooper T43]] du [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]].]]
[[Fichier:Vanwall VW5 Donington.jpg|thumb|left|alt=Une Vanwall VW5.|La VW5 (ici ex-[[Stirling Moss]]) permet à [[Vanwall]] de remporter la première coupe des constructeurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]].]]
[[Fichier:McLarenBruce19690801.jpg|thumb|left|alt=Bruce McLaren pilotant une de ses monoplaces au Grand Prix d'Allemagne 1969.|En 1969, [[Bruce McLaren]] conduit [[McLaren Racing|sa propre monoplace]], la voiture de Formule 1 a complètement évolué.]]
[[Fichier:2005 A1GP Brands Hatch Katsuake Kubota Lotus 78.jpg|thumb|left|alt=Une Lotus 78 en démonstration sur le circuit de Brands Hatch.|La ''{{langue|en|wing car}}'' [[Lotus 78]].]]

La physionomie du championnat du monde change brutalement en [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]] lorsque les constructeurs britanniques, qui jusque-là faisaient surtout de la figuration derrière les grandes marques italiennes et Mercedes-Benz, touchent enfin les fruits de leur travail de fond. Un pilote Ferrari est titré ([[Mike Hawthorn]]), mais la première Coupe des constructeurs revient à [[Vanwall]], tandis que [[Cooper Car Company|Cooper]] crée la sensation en faisant triompher, via le [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]] à [[Grand Prix automobile d'Argentine 1958|Buenos Aires]] et à [[Grand Prix automobile de Monaco 1958|Monaco]], une monoplace à moteur central arrière mue par un moteur [[Coventry Climax]] de {{unité|2|litres}} qui rend plus de cent chevaux à la concurrence<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Biographie de Mike Hawthorn |url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/471/ |site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Vanwall |url=http://www.grandprix.com/gpe/con-vanwa.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Cooper Car Company |url=http://www.grandprix.com/gpe/con-coope.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-walrob.html|titre=Présentation de Rob Walker|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Grand Prix automobile d'Argentine 1958 |url=http://www.grandprix.com/gpe/rr065.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Grand Prix automobile de Monaco 1958 |url=http://www.grandprix.com/gpe/rr066.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Coventry Climax |url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-coven.html |site=grandprix.com}}.</ref>. [[Enzo Ferrari]] voit cette innovation d'un œil sarcastique et a cette phrase sans appel : {{citation|les chevaux tirent la charrue et ne la poussent pas}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/ferrari_bio.htm|titre=Biographie d'Enzo Ferrari|site=ddavid.com}}.</ref>. Cette solution technique qui privilégie la maniabilité au détriment de la puissance pure ne tarde pas à faire école. Elle contribue également à faire changer d'ère le championnat du monde, qui n'est plus affaire de grands constructeurs, mais désormais d'assembleurs (les « Garagistes » comme les appelle Enzo Ferrari avec mépris), l'accent étant mis sur la conception du [[châssis (automobile)|châssis]]. Les premiers succès de la Cooper sont confirmés en [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]] par les deux titres mondiaux de l'Australien [[Jack Brabham]], tandis que deux autres marques, [[British Racing Motors|BRM]] et [[Team Lotus|Lotus]], s'engagent sur une voie identique<ref>{{Lien web|langue=en |titre=Biographie de Jack Brabham|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/133/|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=British Racing Motors (BRM)|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-brm.html|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Team Lotus|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-lotus.html|site=grandprix.com}}.</ref>.

En [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], pour freiner l'escalade des performances, la cylindrée maximale des Formule 1 passe de 2,5 à 1,5 litre, reprenant la réglementation technique de la Formule 2, qui disparaît momentanément. Bien qu'annoncée depuis octobre 1958, cette formule n'a pas été anticipée au mieux par les constructeurs britanniques, ce qui laisse le champ libre à Ferrari qui, enfin passée au moteur arrière, domine le championnat. Ses pilotes sont hélas départagés de la pire des façons, [[Wolfgang von Trips]] se tuant lors de la dernière manche de la saison à [[Grand Prix automobile d'Italie 1961|Monza]], offrant du même coup le titre à l'Américain [[Phil Hill]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Biographie de Wolfgang von Trips |url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-vonwol.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Grand Prix automobile d'Italie 1961 |url=http://www.grandprix.com/gpe/rr101.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Biographie de Phil Hill |url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/493/ |site=formula1.com}}.</ref>. Minée par une crise interne durant l'hiver, la Scuderia est incapable de faire fructifier ce succès et les Britanniques reprennent leur domination dès [[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]], [[Graham Hill]] s'imposant sur sa BRM<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/126/|titre=Biographie de Graham Hill|site=formula1.com}}.</ref>. Cette saison est également marquée par l'émergence de [[Jim Clark]], qui frôle le titre au volant de sa révolutionnaire [[Lotus 25]] monocoque qui rompt avec les traditionnels châssis tubulaires, œuvre de l'ingénieur [[Colin Chapman]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/125/|titre=Biographie de Jim Clark|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/lotus25.htm|titre=La Lotus 25|site=ddavid.com}}.</ref>. Le duo Clark/Chapman réalise le doublé pilote/constructeur aux championnats [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]] puis [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]], Ferrari ne parvenant qu'à redresser brièvement la tête en [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]] grâce à l'ancien champion motocycliste [[John Surtees]] qui réalise l'exploit d'être titré sur quatre roues après l'avoir été sur deux<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/129/|titre=Biographie de John Surtees|site=formula1.com}}.</ref>.

En [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]], un nouveau changement réglementaire est instauré qui fait repasser la cylindrée maximale à {{unité|3|litres}}, l'objectif étant de refaire de la Formule 1 la discipline reine du sport automobile, statut contesté par les puissants prototypes du championnat du monde des voitures de sport. Les deux premières saisons de la nouvelle Formule 1 sont marquées par les balbutiements de la plupart des concurrents qui peinent à trouver la motorisation idéale (la palme de l'innovation revenant à BRM avec son [[Moteur avec cylindres en H|moteur H16]] qui s'avérera être un fiasco), ce dont profite [[Brabham Racing Organisation|Brabham]], adepte de solutions techniques rustiques (châssis tubulaire et moteur [[Repco]] dérivé d'un bloc [[Oldsmobile]]) pour briller<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-brabh.html|titre=Brabham|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-repco.html|titre=Repco|site=grandprix.com}}.</ref>. Toujours à la pointe de l'innovation, Lotus, qui s'est fourvoyé en achetant à BRM le moteur H16, réagit en commandant à [[Cosworth]], via le financement de [[Ford]], un moteur qui fera date, le V8 Cosworth DFV qui dominera pendant près de quinze ans<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-coswo.html|titre=Cosworth|site=grandprix.com}}.</ref>. Après des débuts prometteurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]], la [[Lotus 49]] domine la saison 1968 aux mains du vétéran britannique Graham Hill qui a suppléé son coéquipier Jim Clark, victime d'un accident mortel en début de saison en Formule 2. La saison [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]] prouve que Lotus ne brille pas que par ses innovations techniques, mais également par sa réactivité sur le plan politique. En début d'année, la CSI, tenant compte de l'accroissement du coût de la discipline, autorise le sponsoring extra-sportif. Lotus signe immédiatement un partenariat avec [[Imperial Tobacco]] et remplace la robe ''{{langue|en|[[British Racing Green]]}}'' de ses monoplaces par une livrée rouge et or aux couleurs de ''{{langue|en|Gold Leaf}}''<ref name="GP.com_Gold_Leaf">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/spon-046.html|titre={{langue|en|Sponsor: Gold Leaf (Imperial Tobacco)}}|site=grandprix.com}}.</ref>. Le [[Liste des couleurs nationales dans les courses automobiles|traditionnel code des couleurs]] en vigueur depuis les [[années 1920]] a vécu.

[[Fichier:ScheckterJody1976-07-31Tyrrell-FordP34.jpg|thumb|alt=Jody Scheckter pilotant une Tyrrell P34 à six roues, au Grand Prix d'Allemagne 1976.|[[Jody Scheckter]] au volant de la [[Tyrrell Racing|Tyrrell]]-[[Ford]] [[Tyrrell P34|P34]] à six roues en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]].]]
[[Fichier:2001 Goodwood Festival of Speed Brabham BT46B Fan car.jpg|thumb|alt=Une Brabham BT46B, elle est dotée d'un ventilateur à l'arrière simulant l'effet de sol.|La Brabham BT46B ''aspirateur'', victorieuse du [[Grand Prix automobile de Suède 1978|Grand Prix de Suède 1978]].]]
[[Fichier:Renault RS10 1979.jpg|thumb|alt=Une Renault RS10 dans les stands du Grand Prix de Monaco 1979.|[[Renault F1 Team|Renault]] [[Renault RS10|RS10]], première monoplace de Formule 1 [[Turbocompresseur|turbocompressée]] à remporter un Grand Prix.]]

La puissance croissante des moteurs (plus de quatre cents chevaux) commence à causer des problèmes d'adhérence aux monoplaces. Dans ce contexte apparaissent au [[Grand Prix automobile de Belgique 1968|Grand Prix de Belgique 1968]] les premiers ailerons, initialement fixés directement sur les bras de suspension, conçus selon le principe d'ailes d'avions inversées et destinés à plaquer la voiture au sol<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr165.html|titre=Grand Prix automobile de Belgique 1968|site=grandprix.com}}.</ref>. Fin 1968, saison perturbée à de nombreuses reprises par la pluie, une autre solution est explorée par plusieurs écuries (Lotus, [[Matra Sports|Matra]], [[McLaren Racing|McLaren]]), la conception de monoplaces à quatre roues motrices, afin de répartir la puissance entre les trains avant et arrière<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-matra.html|titre=Matra|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref name="McLaren">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-mclar.html|titre=McLaren|site=grandprix.com}}.</ref>. Les difficultés de mise au point de telles monoplaces et le surplus de poids engendré conduisent les ingénieurs à abandonner cette voie et à développer les ailerons, ce qui conduit à des solutions extrêmes, les voitures étant munies d'ailes haut perchées à l'avant comme à l'arrière. Le double accident des Lotus de Hill et [[Jochen Rindt|Rindt]] au [[Grand Prix automobile d'Espagne 1969|Grand Prix d'Espagne]] (à quelques tours d'intervalle, au passage d'une bosse, les ailerons des deux voitures avaient cédé, envoyant leurs pilotes dans les murets de protection) conduit le pouvoir sportif à interdire ''{{langue|la|sine die}}'' ces ailerons hauts<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-rinjoc.html|titre=Biographie de Jochen Rindt|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr175.html|titre=Grand Prix automobile d'Espagne 1969|site=grandprix.com}}.</ref>.

La progression rapide des performances n'est pas sans conséquence sur le taux de mortalité des pilotes. La fin des [[années 1960]] et le début des [[années 1970]] constituent l'une des périodes les plus noires de la Formule 1, même si sous l'impulsion de [[Jackie Stewart]], la mentalité des pilotes change au point que mourir au volant n'est plus considéré comme une fatalité<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/stew_bio.htm|titre=Biographie de Jackie Stewart|site=ddavid.com}}.</ref>. L'accident le plus emblématique de cette période est celui de l'[[Autriche|Autrichien]] [[Jochen Rindt]] qui, au volant de sa révolutionnaire [[Lotus 72]] (qui, avec ses radiateurs latéraux, préfigure l'esthétique des monoplaces de course des décennies à venir), trouve la mort lors des essais du [[Grand Prix automobile d'Italie 1970|Grand Prix d'Italie 1970]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/137/|titre=Biographie de Jochen Rindt|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr194.html|titre=Grand Prix automobile d'Italie 1970|site=grandprix.com}}.</ref>. Solidement en tête du classement général au moment de son décès, il deviendra champion du monde à titre posthume.

Malgré les multiples drames qui l'ont touché (mort de Clark en avril 1968 et de Rindt en septembre 1970), Lotus reste l'écurie dominante et est à nouveau titrée en [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]] avec le Brésilien [[Emerson Fittipaldi|Fittipaldi]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-fiteme.html|titre=Biographie de Emerson Fittipaldi|site=grandprix.com}}.</ref>. La suprématie de Lotus est régulièrement contestée par l'écurie [[Tyrrell Racing|Tyrrell]] avec laquelle Jackie Stewart remporte le titre en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]], [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-tyrre.html|titre=Tyrrell|site=grandprix.com}}.</ref>. Le premier de ses trois titres est acquis au volant d'une monoplace française, Matra (Tyrrell prenant pour l'occasion le nom de ''Matra International''). En [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]], Fittipaldi décroche son second titre mondial et le premier de l'écurie [[McLaren Racing|McLaren]] mais la saison est marquée par le retour en forme de la Scuderia Ferrari, emmenée par [[Niki Lauda]], titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], après avoir laissé échapper le titre en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] (à [[James Hunt]], McLaren) dans des circonstances dramatiques<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/221/|titre=Biographie de Niki Lauda|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/326/|titre=Biographie de James Hunt|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr280.html|titre=Grand Prix automobile du Japon 1976|site=grandprix.com}}.</ref>.

La deuxième moitié des années 1970 est marquée par plusieurs innovations technologiques radicales. La plus spectaculaire, mais la moins efficace, est à l'initiative de Tyrrell qui dévoile en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] son fameux modèle [[Tyrrell P34|P34]], une monoplace à six roues : chaque demi-train avant est muni de deux roulettes destinées à accroître l'adhérence tout en réduisant la traînée<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/tyrp34.htm|titre=La Tyrrell P34|site=ddavid.com}}.</ref>. Malgré la victoire de [[Jody Scheckter]] au [[Grand Prix automobile de Suède 1976|Grand Prix de Suède 1976]] et plusieurs performances de haut niveau, la solution ne fera pas école, d'autant plus que le coût des roulettes se révèle prohibitif<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/283/|titre=Biographie de Jody Scheckter|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr271.html|titre=Grand Prix automobile de Suède 1976|site=grandprix.com}}.</ref>. En [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], Lotus dévoile son modèle [[Lotus 78|78]], monoplace à effet de sol dite également « ''{{langue|en|wing car}}'' » car équipée d'un fond en forme d'aile d'avion inversée associé à des jupes latérales quasi étanches, ce qui engendre une puissante dépression et procure donc une tenue de route phénoménale. Après une saison de mise au point, Lotus écrase le championnat [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]], remporté par le pilote américain [[Mario Andretti]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/242/|titre=Biographie de Mario Andretti|site=formula1.com}}.</ref>. À l'issue de la saison, toutes les équipes emboîtent le pas à Lotus mais Brabham a déjà réagi en mettant au point une monoplace dotée d'une turbine aspirant l'air sous la voiture pour produire un effet de sol encore supérieur. Après une seule course où Niki Lauda décroche une victoire aisée en [[Grand Prix automobile de Suède 1978|Suède]], le dispositif est interdit par le pouvoir sportif<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr305.html|titre=Grand Prix automobile de Suède 1978|site=grandprix.com}}.</ref>. Enfin, l'innovation la plus marquante de cette période est française, [[Alpine F1 Team|Renault]] faisant, en 1977, ses débuts en championnat du monde avec un moteur turbocompressé<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-renau.html|titre=Renault F1 Team|site=grandprix.com}}.</ref>. Après des débuts laborieux ([[Ken Tyrrell]] surnommera cette voiture « ''la théière jaune'' », à cause de la fragilité de la partie mécanique, qui faisait une affreuse couleur noire, sur une voiture jaune), Renault fait triompher pour la première fois son moteur turbo au [[Grand Prix automobile de France 1979|Grand Prix de France 1979]], démontrant la justesse de son choix<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-tyrken.html|titre=Ken Tyrrell|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.planeterenault.com/histoire2-26-Les+Annees+Turbo.html|titre=Les Années Turbo|site=planeterenault.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr321.html|titre=Grand Prix automobile de France 1979|site=grandprix.com}}.</ref>.

La révolution technologique qui agite la Formule 1 de la fin des années 1970 va de pair avec les grandes manœuvres politiques qui s'engagent. Réunies au sein de la [[Formula One Constructors Association]] (FOCA), un groupe de pression destiné à défendre leurs intérêts, les principales écuries britanniques entendent peser plus lourdement sur la direction de la discipline en profitant de la passivité de la CSI jusqu'à l'élection à sa tête, en 1978, du Français [[Jean-Marie Balestre]]. Inquiets des performances du moteur Renault turbo, les Britanniques demandent son interdiction, conscients qu'une technologie aussi pointue et coûteuse ne peut être maîtrisée que par les grands constructeurs (Renault, Ferrari, Alfa Romeo). De son côté, la CSI (qui devient [[Fédération internationale du sport automobile|FISA]]) entend améliorer la sécurité des Grands Prix et souhaite interdire les jupes, ces éléments aérodynamiques qui donnent toute leur efficacité aux wing cars. Cette lutte d'influence entre la FOCA de [[Bernie Ecclestone]] et la FISA de Balestre, connue sous le nom de « [[conflit FISA-FOCA]] », laisse craindre un temps la constitution d'un championnat parallèle (l'organisation du [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud 1981|Grand Prix d'Afrique du Sud 1981]] sous l'égide de la ''{{langue|en|World Federation of Motor Sport}}'', fédération « fantôme » créée par la FOCA, ira d'ailleurs en ce sens, mais sans suite) avant que les différents acteurs concernés ne signent, au printemps 1981, les « ''Accords de la Concorde'' » qui entérinent le partage des pouvoirs entre FISA et FOCA.

=== Les grands moyens (1982-1999) ===
[[Fichier:Ayrton Senna 1991 United States GP.jpg|thumb|left|alt=Ayrton Senna au volant de sa McLaren au Grand Prix des États-Unis 1991.|[[Ayrton Senna]] au [[Grand Prix automobile des États-Unis 1991|Grand Prix des États-Unis en 1991]].]]
[[Fichier:Alain Prost 1991 United States GP.jpg|thumb|left|alt=Alain Prost au volant de sa Ferrari au Grand Prix des États-Unis 1991|[[Alain Prost]] en 1991.]]

Comme le souhaitait la FISA, les ''{{langue|en|wing cars}}'' sont bannies à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] tandis que les écuries britanniques acceptent la présence des moteurs turbocompressés. Elles l'acceptent d'autant plus que, loin de voir leur existence menacée par l'arrivée massive des grandes marques, elles s'en font des partenaires techniques : Brabham (dirigée par [[Bernie Ecclestone]], le meneur de la FOCA) signe un accord de fourniture de moteurs turbo avec [[BMW]] à partir de 1982 ; McLaren fait de même avec [[TAG Porsche|Porsche]] ainsi que [[Williams F1 Team|Williams]] avec [[Honda Racing F1 Team|Honda]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-bmw.html|titre=BMW|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.gurneyflap.com/engine.html|titre=Moteurs : photographies|site=gurneyflap.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-willi.html|titre=Williams F1|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/eng-honda.html|titre=Honda F1|site=grandprix.com}}.</ref>. La prise de pouvoir des moteurs turbo se concrétise en [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]] (titre mondial des constructeurs pour Ferrari, qui laisse toutefois échapper le titre pilote à [[Keke Rosberg]] sur sa Williams à moteur Cosworth atmosphérique) puis en 1983, lorsque [[Nelson Piquet]] devient sur sa Brabham-BMW le premier pilote sacré champion du monde à l'aide d'un moteur turbo<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Histoire, pilotes : Keke Rosberg |url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_rosberg.htm |site=f1-legend.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Biographie de Nelson Piquet |url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/181/ |site=formula1.com}}.</ref>. Les années turbo sont ensuite dominées par les McLaren-[[TAG Porsche|TAG turbo]] de Lauda ([[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]) et [[Alain Prost]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]), les Williams-Honda (titre des constructeurs en 1986 et 1987, titre des pilotes pour Nelson Piquet en 1987) puis les McLaren-Honda en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]] (15 victoires en 16 courses et le titre pour [[Ayrton Senna]] devant son coéquipier Alain Prost)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Biographie d'Alain Prost |url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/36/ |site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/45/|titre=Biographie d'Ayrton Senna|site=formula1.com}}.</ref>.

Ces années sont celles de la démesure en termes de puissance. À leur apogée, en 1986, les blocs turbocompressés développent plus de {{formatnum:1400}} chevaux en spécification qualifications, la puissance étant réduite à 850 chevaux pour la course. Par mesure de sécurité, la FISA limite leur puissance dès 1987, puis les interdit totalement à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]].

[[Fichier:Ron Dennis 1991.jpg|thumb|upright|alt=Ron Dennis.|[[Ron Dennis]] en 1991.]]

Si le retour des atmosphériques attire de nombreuses petites écuries ([[Scuderia Italia]], [[Coloni]], [[Rial Racing|Rial]], [[Eurobrun Racing|EuroBrun]]{{etc.}}) séduites par une réglementation a priori plus abordable, les motoristes [[Judd]] et Cosworth fournissant de nombreux blocs à un prix raisonnable, il ne change rien au rapport de force<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Scuderia Italia |url=http://www.grandprix.com/gpe/con-scude.html |site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-colon.html|titre=Coloni|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-rial.html|titre=Rial|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/con-eurob.html|titre=Eurobrun|site=grandprix.com}}.</ref>. Les écuries soutenues par les constructeurs généralistes continuent à se tailler la part du lion : McLaren avec Honda, Williams avec Renault, Ferrari et à un degré moindre l'écurie [[Benetton Formula|Benetton]], soutenue par [[Ford]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Benetton Formula |url=http://www.grandprix.com/gpe/con-benet.html |site=grandprix.com}}.</ref>. McLaren domine la saison 1989, marquée par la dégradation des rapports entre Prost et Senna dont la rivalité passionne le public, puis s'impose avec plus de difficultés en [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]], sa domination étant contrariée par Ferrari (renforcée par Prost en 1990) puis Williams-Renault. Cette dernière, en avance dans la maîtrise des aides électroniques au pilotage ([[Système anti-blocage des roues|ABS]], [[antipatinage]], [[suspension active]], [[Boîte de vitesses|boîte de vitesses semi-automatique]]), domine les saisons [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]] (avec [[Nigel Mansell]]) puis [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]] (avec Alain Prost)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/43/|titre=Biographie de Nigel Mansell|site=formula1.com}}.</ref>.

L'interdiction de la plupart des aides électroniques redistribue les cartes à l'orée de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]. Mais le duel attendu entre Ayrton Senna (Williams-Renault) et le jeune [[Michael Schumacher]] (Benetton-Ford) tourne court lorsque le triple champion du monde brésilien meurt lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|Grand Prix de Saint-Marin]], le lendemain de l'accident mortel du novice autrichien [[Roland Ratzenberger]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/7/|titre=Biographie de Michael Schumacher|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref name="F1 Saint-Marin 1994">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr551.html|titre=Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-ratrol.html|titre=Biographie de Roland Ratzenberger|site=grandprix.com}}.</ref>. Avec deux morts en un week-end, dont celle de son pilote le plus populaire, le championnat du monde connaît ses heures les plus sombres, [[Liste des accidents mortels en Formule 1|aucun accident mortel en compétition]] n'ayant été à déplorer depuis ceux de [[Gilles Villeneuve]] et [[Riccardo Paletti]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-vilgil.html|titre=Biographie de Gilles Villeneuve|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-palric.html|titre=Biographie de Riccardo Paletti|site=grandprix.com}}.</ref>. Montrée du doigt pour avoir relâché sa vigilance en matière de sécurité, la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] durcit rapidement sa législation, la mesure la plus spectaculaire étant la limitation des moteurs à {{unité|3|litres}} dès la saison suivante. Depuis le Grand Prix de Saint-Marin 1994, quatre morts sont à déplorer : un pompier en 2000 et un commissaire de piste en 2001, tous deux tués par des débris consécutifs à des accidents<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/ns/ns02807.html|titre={{langue|en|Monza officials confirm fireman marshal dead}}|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.atlasf1.com/2001/aus/horton2.html|titre={{langue|en|Death at Albert Park}}|site=atlasf1}}.</ref>, ainsi qu'un commissaire de piste en 2013, percuté par une grue transportant la Sauber d'[[Esteban Gutiérrez]], ainsi que [[Jules Bianchi]], décédé des suites de ses blessures lors du [[Grand Prix automobile du Japon 2014|Grand Prix du Japon 2014]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.formula1.com/news/headlines/2013/6/14668.html|titre=Marshal dies after crane accident in Montreal|site=formula1.com|consulté le=9 juin 2013|en ligne le=9 juin 2013|auteur=Formula One Administration}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.autohebdo.fr/f1/f1/breve-25-25-57267/100613-décès-d-un-commissaire-à-montréal Authebdo.fr|titre=Décès d'un commissaire à Montréal|site=autohebdo.fr|en ligne le=9 juin 2013|consulté le=10 juin 2013}}.</ref>.

Sacré dans des conditions dramatiques en 1994, Schumacher conserve son titre mondial en [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], au volant d'une Benetton désormais mue par un moteur Renault. Le motoriste français, qui équipe également les Williams, place ses quatre pilotes aux quatre premières places du championnat. En 1996, le départ pour Ferrari de Schumacher affaiblit Benetton et laisse le champ libre à Williams, qui réalise le doublé pilote-constructeur en [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]] avec [[Damon Hill]] puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]] avec [[Jacques Villeneuve]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/71/|titre=Biographie de Damon Hill|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/5/|titre=Biographie de Jacques Villeneuve|site=formula1.com}}.</ref>. Le retrait de Renault ainsi que le départ de son ingénieur fétiche [[Adrian Newey]] mettent un terme à la domination de Williams dont profite McLaren, renforcé par ledit Newey et dont l'association avec le constructeur allemand Mercedes-Benz commence à porter ses fruits. En demi-teinte depuis les départs successifs de Honda et Senna en 1992 et 1993, McLaren renoue avec les titres mondiaux en [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]], deux championnats remportés par le Finlandais [[Mika Häkkinen]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/40/|titre=Biographie de Mika Häkkinen|site=formula1.com}}.</ref>.

=== Retour des grands constructeurs (2000-2008) ===
La restructuration de la Scuderia Ferrari, entamée en 1993 par [[Jean Todt]] qui a successivement engagé le pilote allemand Michael Schumacher ainsi que les ingénieurs [[Ross Brawn]] et [[Rory Byrne]], trouve sa concrétisation avec le titre mondial des constructeurs acquis en 1999, le premier de l'écurie italienne depuis 1983<ref name="Ross Brawn">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-braros.html|titre=Ross Brawn|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref name="Rory Byrne">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-byrror.html|titre=Rory Byrne|site=grandprix.com}}.</ref>. Ce sacre est le point de départ de la période de domination la plus importante de l'histoire de la Formule 1 puisque Schumacher remporte cinq titres mondiaux consécutifs de 2000 à 2004, portant son total personnel à sept couronnes. Dans le même temps, Ferrari ajoute cinq titres des constructeurs à son palmarès. Cette domination culmine au cours des saisons [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]] durant lesquelles Schumacher remporte respectivement onze et treize victoires. Afin de relancer le spectacle, le pouvoir sportif est régulièrement amené à modifier le règlement sportif.

Cette période correspond à une implication sans cesse croissante des grandes marques dans la discipline. Alors qu'elles se contentaient jusque-là du rôle de motoriste, laissant la conception des châssis aux spécialistes britanniques, elles s'investissent progressivement en tant que constructeur à part entière : [[Mercedes-Benz]] devient l'actionnaire majoritaire de McLaren, [[Ford]] rachète [[Stewart Grand Prix]] en 1999 pour créer [[Jaguar Racing]], [[Renault]] rachète [[Benetton Formula]] en 2000, [[Toyota F1 Team|Toyota]] fait son apparition sur les grilles en 2002, [[Honda Racing F1 Team|Honda]] rachète [[British American Racing]] en 2005 et [[BMW]] rachète [[Sauber]] cette même année. En 2005 et 2006, en réalisant par deux fois le doublé pilote-constructeur avec [[Fernando Alonso]], Renault met fin à la longue période d'hégémonie de la Scuderia Ferrari et devient le premier constructeur généraliste à être sacré<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/30/|titre=Biographie de Fernando Alonso|site=formula1.com}}.</ref>. En 2007 et 2008, [[Kimi Räikkönen]] (Ferrari) et [[Lewis Hamilton]] (McLaren-Mercedes) sont champions du monde<ref>{{Lien web|url=http://www.sport365.fr/auto-moto/formule-1/et-kimi-sourit-596435.shtml |titre=Et Kimi sourit… |date=21 octobre 2007 |site=sport365.fr|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lexpress.fr/actualite/sport/hamilton-champion-du-monde-de-f1-et-roi-du-suspense_665412.html|titre=Hamilton champion du monde de F1 et roi du suspense
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sport/hamilton-champion-du-monde-de-f1-et-roi-du-suspense_665412.html#eqluYL1OiPuJkwcy.99 |date=3 novembre 2008 |site=lexpress.fr|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>.

=== Une nouvelle ère et l'arrivée de l'hybride (2009-2019) ===
Les grands constructeurs qui s'étaient engagés dix ans auparavant quittent progressivement le championnat du monde : [[Honda Racing F1 Team|Honda]], [[BMW Sauber F1 Team|BMW]] et [[Toyota F1 Team|Toyota]] se retirent intégralement en 2008-2009 et [[Alpine F1 Team|Renault]] cède progressivement son équipe à une filiale du fonds d'investissement, [[Genii Capital]], mais demeure motoriste. Seul [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] lance son équipe en 2010 en rachetant l'équipe [[Brawn GP Formula One Team|Brawn GP]]. Des écuries indépendantes prennent le relais comme [[Sauber]], [[Virgin Racing]] (devenue [[Marussia F1 Team]]), [[HRT Formula One Team]] et [[Caterham F1 Team]].

À partir de 2009, la Formule 1 connaît de nouveaux changements avec l'arrivée du [[système de récupération de l'énergie cinétique]] (SREC), le retour aux pneus {{langue|en|slicks}}, plusieurs modifications aérodynamiques ainsi que la volonté de réduire les coûts. Sur la piste, une nouvelle hiérarchie s'impose avec la domination de la nouvelle écurie [[Brawn GP Formula One Team|Brawn GP]], née du rachat de l'ancienne équipe Honda, qui devient championne du monde avec [[Jenson Button]]. Hors-piste, cette saison est marquée par le [[conflit FIA-FOTA]] qui oppose [[Max Mosley]] aux écuries sur le plafonnement des budgets pour la saison 2010 et la menace d'une création d'un championnat [[Formula One Teams Association|FOTA]] concurrent de la Formule 1, idée abandonnée à la suite de la suppression du plafonnement des budgets. Mosley ne se représente pas aux élections de la FIA qui consacrent un nouveau président, [[Jean Todt]].

En 2010, les ravitaillements en course réintroduits en 1994 sont bannis et un nouveau barème de points est mis en place. En 2011, l'[[Système de réduction de la traînée|aileron arrière mobile]] (DRS) est instauré pour faciliter les dépassements, et [[Pirelli]] remplace [[Bridgestone]] comme fournisseur de pneumatiques. [[Red Bull Racing]], sous l'impulsion de l'ingénieur [[Adrian Newey]] et du jeune pilote allemand [[Sebastian Vettel]], remporte les titres pilotes et constructeurs en 2010, 2011, 2012 et 2013.

En 2012, l'interdiction des « diffuseurs soufflés », système utilisant les gaz d'échappement pour augmenter l'appui du train arrière, notamment dans les parties lentes d'un circuit, rend les écuries encore plus proches les unes des autres<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.guideautoweb.com/articles/12304/|titre=Les technologies de la course dans nos voitures - L'aérodynamisme|auteur=Guy Desjardins|éditeur=''[[Le Guide de l'auto]]''|jour=24|mois=août|année=2011}}.</ref>. Cela se traduit par un début de saison qui voit sept vainqueurs différents (de cinq écuries différentes) lors des sept premiers Grands Prix de la saison, une situation que la Formule 1 n'avait jamais connue au cours de son histoire.
[[Fichier:Rosberg Hamilton - 2016 Monaco GP 2.jpg|vignette|droite|alt=Nico Rosberg suivi de Lewis Hamilton durant le Grand Prix de Monaco 2016.|Les champions [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] [[Nico Rosberg]] et [[Lewis Hamilton]], ici au [[Grand Prix automobile de Monaco 2016|Grand Prix de Monaco 2016]].]]
La Formule 1 continue de se mondialiser ; de nouveaux Grands Prix sont organisés à [[Grand Prix automobile d'Abou Dabi|Abou Dabi]] à partir de 2009, en [[Grand Prix automobile de Corée du Sud|Corée du Sud]] de 2010 à 2013 et en [[Grand Prix automobile d'Inde|Inde]] de 2011 à 2013. La [[Grand Prix automobile de Russie|Russie]] à partir de 2014 et l'[[Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan|Azerbaïdjan]] à partir de 2016 intègrent à leur tour le calendrier. En 2020, le premier nouveau Grand Prix inscrit au calendrier sous l'ère [[Liberty Media]] doit être le [[Grand Prix automobile du Viêt Nam|Grand Prix du Viêt Nam]], disputé sur un circuit tracé dans les rues de [[Hanoï]], mais il est d'abord reporté en raison de la [[Pandémie de Covid-19 au Viêt Nam|pandémie de Covid-19]] puis annulé pour cause de problèmes politiques mettant à mal l'organisation de l'événement<ref>{{Lien web|url=https://www.eurosport.fr/formule-1/auto-les-promoteurs-de-la-f1-confirment-la-tenue-d-un-premier-grand-prix-au-vietnam-en-2020_sto7002859/story.shtml|titre=Formule 1 - Officiel : Le premier Grand Prix du Vietnam aura lieu en 2020|éditeur=[[Eurosport]]/[[Agence France-Presse|AFP]]|date=7 novembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Lawrence Barretto|url=https://www.formula1.com/en/latest/article.everything-you-need-to-know-about-the-new-vietnam-street-circuit.2BvFoOV82kcqi88y0mMsUU.html|titre = Everything you need to know about the new Vietnam street circuit|éditeur=Formula1.com|date=7 novembre 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Pierre Van Vliet|titre=Le Vietnam renonce à son Grand Prix. |url=https://f1i.autojournal.fr/infos/calendrier-f1/vietnam-renonce-a-grand-prix/|site=f1i.autojournal.fr|en ligne le=10 novembre 2020|consulté le=4 juin 2023}}.</ref>.

En 2014, les moteurs V8 atmosphériques sont remplacés par des propulseurs V6 turbo hybrides à double système de récupération d'énergie, et c'est le début d'une ère totalement dominée par [[Mercedes Grand Prix]], avec sept titres des constructeurs, sept championnats du monde des pilotes ([[Lewis Hamilton]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]], [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]], [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]], [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]], [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]], [[Nico Rosberg]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]]), avec, de 2014 à 2020, 109 pole positions, 102 victoires, 204 podiums, 58 doublés en 137 Grands Prix, et un record de dix-neuf victoires et vingt pole positions en une saison en 2016.

Un nouveau logo a été présenté lors de la dernière manche du championnat 2017<ref>{{Lien web|auteur=Gaël Angleviel|url=https://franceracing.fr/f1/liberty-media-devoile-le-nouveau-logo-de-la-f1/|titre=Liberty Media présente le nouveau logo de la F1|éditeur=FranceRacing.fr|date=26 novembre 2017}}.</ref>.

=== La Formule 1 en période de crise sanitaire et de réchauffement climatique ===

Au début des années 2000, de nombreux sponsors de la Formule 1 se sont retirés, optant pour des sports plus écologiques<ref name="flotte">{{lien web |langue=de |titre=Ganzheitlich gedacht : Exklusiv-Interview mit dem ehemaligen Formel-1-Vizeweltmeister Heinz-Harald Frentzen über Elektromobilität, Hybridtechnik und seine Zukunft als Rennfahrer |url=https://www.flotte.de/magazine/flottenmanagement-magazin/2017/1/5/management/5746/ganzheitlich-gedacht.html |site=flotte.de |date=5 janvier 2017}}.</ref>. Confrontée aux défis du [[réchauffement climatique]], la discipline reine du sport automobile a de plus en plus besoin de s'adapter au développement des technologies de propulsion alternatives. Après avoir introduit le [[Système de récupération de l'énergie cinétique|SREC]] en 2009, la F1 se tourne définitivement vers la propulsion hybride à partir de la [[Championnat du monde de Formule 1 2014|saison 2014]]<ref name="Point_2014"/>. La quantité maximum de carburant embarqué est limitée, {{unité|110|kg}} depuis la [[Championnat du monde de Formule 1 2019|saison 2019]] pour couvrir la distance d'un Grand Prix (environ {{unité|305|km}})<ref name="110kg"/>.

En 2019, le champion du monde [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]] [[Nico Rosberg]] (qui s'était déjà investi dans le [[championnat de Formule E FIA]] électrique<ref>{{lien web|langue=en|url=https://edition.cnn.com/2018/04/10/sport/nico-rosberg-formula-e-board-investor/index.html|titre=Former F1 world champion Nico Rosberg becomes Formula E investor|éditeur=[[Cable News Network|CNN]]|date=10 avril 2018}}.</ref>) s'est exprimé sur la crise climatique à l'occasion du [[Forum économique mondial]] de [[Davos]] ; il déclare à cette occasion : {{citation|Si seules les voitures électriques ou celles fonctionnant à l'hydrogène sont vendues dans le monde, la Formule 1 ne peut pas continuer avec des moteurs à combustion interne, ça n'aurait aucun sens<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Joe Miller|url=https://www.bbc.com/news/av/business-46964819/nico-rosberg-bringing-f1-thinking-to-davos|titre=Nico Rosberg: Bringing F1 thinking to Davos|éditeur=[[BBC News]]|date=23 janvier 2019|format=vid}}.</ref>.}}

À partir de 2019, [[Netflix]] diffuse chaque année la série ''[[Formula 1 : Pilotes de leur destin|Drive to Survive]]'', qui donne un aperçu des coulisses du championnat, et qui rencontre un grand succès, faisant augmenter la popularité de la Formule 1 dans le monde<ref name="motorsport.nextgen-auto.com">{{lien web |auteur=Alexandre C. |titre=Un succès chiffré : Netflix a boosté la popularité de la F1 auprès des jeunes et du grand public |url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/un-succes-chiffre-netflix-a-booste-la-popularite-de-la-f1-aupres-des-jeunes-et,159048.html |site=motorsport.nextgen-auto.com |date=21 avril 2021 |consulté le=21 octobre 2021}}.</ref>.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]], la [[pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020]] crée une situation totalement inédite pour le championnat du monde de Formule 1 : les onze premières courses programmées dans la saison sont soit reportées, soit annulées : c'est le cas du [[Grand Prix automobile d'Australie 2020|GP d'Australie]], annulé à deux heures des premiers essais libres, puis du [[Grand Prix automobile de Monaco|GP de Monaco]], lequel a été disputé sans interruption depuis 1955. L'aspect incontrôlable de la pandémie à l'envergure planétaire chamboule complètement le calendrier de la {{71e}} édition championnat du monde de Formule 1 : de 22 courses prévues à l'origine, un calendrier réduit de huit courses est d'abord présenté au début de juin<ref>{{lien web |titre=Les huit premières courses du calendrier de F1 en Europe |url=https://www.rds.ca/courses/formule-1/f1-les-huit-premieres-courses-du-calendrier-en-europe-1.7517629 |site=RDS.ca |date=02-06-2020 |consulté le=15 juillet 2020}}.</ref>, avec l'ajout d'épreuves au fur et à mesure de l'évolution de la pandémie et de la saison. En date du 24 juillet, treize courses sont au programme, toutes en Europe<ref>{{lien web |titre=Deux nouveaux grands prix de F1 à la saison 2020 |url=https://ici.radio-canada.ca/sports/1718703/f1-grand-prix-toscane-sotchi-mugello-septembre-calendrier-2020-chase-carey |site=canada.ca |périodique=Radio-Canada |date=10-07-2020 |consulté le=10 octobre 2020}}.</ref>{{,}}<ref name=portimao>{{lien web |auteur institutionnel=F1 |titre=Formula 1 adds Portimao, Nurburgring and 2-day event in Imola to 2020 race calendar |url=https://www.formula1.com/en/latest/article.breaking-formula-1-adds-portimao-nurburgring-and-2-day-event-in-imola-to.CGyDtalz9hBwCojE2QGCI.html |site=Formula1.com |date=24-07-2020 |consulté le=25 juillet 2020}}.</ref>.

La saison se met officiellement en branle le 5 juillet avec le [[Grand Prix automobile d'Autriche 2020|Grand Prix d'Autriche]]. Pour la première fois, la Formule 1 inscrit au calendrier deux courses de suite sur le même circuit (Grands Prix d'Autriche et [[Grand Prix automobile de Styrie 2020|de Styrie]] sur le [[Circuit de Spielberg]] ainsi que les [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2020|Grands Prix de Grande-Bretagne]] et [[Grand Prix automobile du 70e anniversaire|du {{70e}} anniversaire]] à [[Circuit de Silverstone|Silverstone]]) en plus d'ajouter des circuits qui n'avaient jamais accueilli d'épreuves de Formule 1 auparavant ([[Grand Prix automobile de Toscane 2020|Grand Prix de Toscane]] sur le [[circuit du Mugello]] et le [[Grand Prix automobile du Portugal|Grand Prix du Portugal]] sur le [[Autódromo Internacional do Algarve|Circuit de l'Algarve]] à [[Portimão]]). La Formule 1 annonce également le retour d'anciens circuits pour cette saison particulière, avec le [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|circuit d'Imola]] pour le Grand Prix d'Émilie-Romagne, l'[[Istanbul Park]] pour le [[Grand Prix automobile de Turquie|Grand Prix de Turquie]] et le [[Nürburgring]] pour le Grand Prix de l'[[Eifel]], trois circuits qui n'avaient pas accueilli de courses depuis [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 2006|2006]], [[Grand Prix automobile de Turquie 2011|2011]] et [[Grand Prix automobile d'Allemagne 2013|2013]] respectivement<ref name=portimao/>. Une particularité du Grand Prix d'Émilie-Romagne est qu'il se déroule sur deux jours au lieu de trois, comme cela est normalement le cas avec les autres courses. La plupart des dix-sept courses de la saison ont lieu à huis clos, et en suivant des protocoles sanitaires stricts. Les pilotes touchés par le Covid-19 sont placés à l'isolement, c'est le cas de [[Sergio Pérez]] pour deux courses et de [[Lewis Hamilton]] qui manque ainsi le [[Grand Prix automobile de Sakhir 2020|Grand Prix de Sakhir]].

[[Fichier:F1 hybrid logo.jpg|thumb|left|Le logo dévoilé en novembre 2021.]] Toujours dans le contexte de la crise sanitaire mondiale, le calendrier de la [[championnat du monde de Formule 1 2021|saison 2021]] est celui comptant le plus grand nombre de courses dans l'histoire de la discipline, au nombre de vingt-deux, avec deux nouveaux Grand Prix, ceux d'[[Grand Prix automobile d'Arabie saoudite 2021|Arabie saoudite]] et du [[Grand Prix automobile du Qatar 2021|Qatar]]. Par ailleurs, est introduite, lors de trois épreuves, une course « qualification sprint » qui détermine le samedi, par le classement à l'arrivée, l'ordre de départ sur la grille pour l'épreuve du dimanche<ref>{{Lien web |auteur=Luke Smith |titre=Les obstacles que la F1 devra surmonter pour ses courses sprint |url=https://fr.motorsport.com/f1/news/obstacles-f1-surmonter-courses-sprint/5387593/ |site=fr.motorsport.com |en ligne le=13 février 2021 |consulté le=14 février 2021|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>. Ce nouveau format est inauguré au [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2021|Grand Prix de Grande-Bretagne]] le 17 juillet, et le premier auteur de la pole position après une course de 100&nbsp;km (17 tours du [[circuit de Silverstone]]) est [[Max Verstappen]]. Une affluence considérable est constatée en octobre lors de la dix-septième manche sur le [[Circuit des Amériques]] à [[Grand Prix automobile des États-Unis 2021|Austin]], avec près de {{Nombre|400000|spectateurs}} cumulés sur les trois journées de compétition, dont 140 000 le jour de la course<ref>{{lien web |auteur=Guillaume Alvarez |titre=La F1 un battu un record historique à Austin, mais lequel ? |url=https://www.sportauto.fr/f1/la-f1-a-battu-un-record-historique-a-austin-mais-lequel-373245.html#item=1 |site=sportauto.fr |en ligne le=27 octobre 2021 |consulté le=27 octobre 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |auteur=Olivier Ferret |titre=Le GP des États-Unis va battre le record de fréquentation de la F1. |url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/le-gp-des-etats-unis-va-battre-le-record-de-frequentation-de-la-f1,164879.html |site=motorsport.nextgen-auto.com |en ligne le=24 octobre 2021 |consulté le=25 octobre 2021}}.</ref>.

En novembre 2021, la Formule 1 insiste sur son éco-responsabilité en affirmant que les unités de puissance consomment le moins d'essence par rapport aux chevaux qu'elles délivrent, en présentant un nouveau logo, le F1 apparaissant sur fond vert, et en avançant que les prochains moteurs hybrides à partir de 2026 auront la [[neutralité carbone]], fonctionnant avec du carburant non fossile<ref name="since">{{lien web |langue=en |auteur=Formula One Adiministration |titre=F1 unveils new Hybrid graphic as part of 100% sustainably-fuelled engine push |url=https://www.formula1.com/en/latest/article.f1-unveils-new-hybrid-graphic-as-part-of-100-sustainably-fuelled-engine-push.1zUJPvYiaHfsiu041tTOh0.html |site=formula1.com |en ligne le=10 novembre 2021 |consulté le=10 novembre 2021}}.</ref>. Mais cette communication se produit au moment même où le grand cirque de la F1 se déplace sur trois circuits différents en trois semaines, opérant notamment un déplacement du [[Grand Prix automobile de São Paulo 2021|Brésil]] au [[Grand Prix automobile du Qatar 2021|Qatar]] ({{Unité|11000|kilomètres}} de distance), et sur une saison record en nombre de Grands Prix (22), avec ce que cela suppose de transport aérien et de camions mis sur la route<ref>{{lien web |titre=La Formule 1 révèle son nouveau logo |url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/La-formule-1-revele-son-nouveau-logo/1297990 |site=lequipe.fr |en ligne le=10 novembre 2021 |consulté le=10 novembre 2021}}.</ref>. À ce titre, les statistiques montrent que l'empreinte carbone des Formule 1 en piste ne représente en 2022 que 0,7 % du total, alors qu'en terme de « pollution » le transport du matériel pèse 45 %, ceux du personnel 27 %, et ceux des spectateurs 26 %<ref name="Vliet">{{lien web |auteur=Pierre Van Vliet |titre=Vers un calendrier remanié en 2023 |url=https://f1i.autojournal.fr/infos/agenda/vers-calendrier-regional-2023/ |site=f1i.autojournal.fr |en ligne le=6 juin 2022 |consulté le=7 juin 2022}}.</ref>. Ainsi, l'objectif de la F1 étant de parvenir dans un futur proche à « zéro carbone », une solution pourrait être de remanier le calendrier pour regrouper les courses par aire géographique (tournée moyen-orientale et asiatique, tournée américaine, tournée européenne), afin de limiter les déplacements et donc l'empreinte carbone<ref name="Vliet" />.

Alors que [[Max Verstappen]] a mis fin à la domination des pilotes Mercedes et plus particulièrement de [[Lewis Hamilton]] en remportant le [[Championnat du monde de Formule 1 2021|titre mondial 2021]] dans le dernier tour de la dernière course et [[Grand Prix automobile d'Abou Dabi 2021|dans des circonstances controversées]] (l'écurie de [[Toto Wolff]] gagnant toutefois son huitième titre constructeurs consécutif), la Formule 1 entre en [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]] dans une nouvelle ère. Le travail, pour les monoplaces de 2022, a été porté sur la limitation des générations de perturbations aérodynamiques sur les différents éléments d'une monoplace. L'appui est majoritairement produit par le fond plat avec un concept d'[[effet de sol]] et des ailerons simplifiés<ref>{{Lien web |auteur=Nicolas Carpentier |titre=F1 2022 : les grandes tendances techniques |url=https://f1i.autojournal.fr/magazine/magazine-features/analyse/f1-2021-a-loupe/2/ |site=f1i.autojournal.fr |en ligne le=1 novembre 2019 |consulté le=26 janvier 2022}}.</ref>. L'effet de sol est généré par un tunnel à [[effet Venturi]] sous le fond plat et sous les pontons de l'avant à l'arrière<ref name="Davoine">{{Lien web |auteur=Basile Davoine |titre=La Formule 1 de 2022 se dévoile un peu plus |url=https://fr.motorsport.com/f1/news/formule1-2022-devoile-plus/6630669/ |site=fr.motorsport.com |en ligne le=30 août 2021 |consulté le=26 janvier 2022|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>.

Les autres modifications notables de l'aspect des Formule 1, qui évolue donc considérablement, sont un aileron avant plus large et connecté directement au museau plus effilé (sans laisser d'espace comme c'est le cas pour les monoplaces depuis de nombreuses années), des pontons plus arrondis (ou absents comme dans le cas de la [[Mercedes-AMG F1 W13 E Performance|Mercedes W13]]) sans appendice aérodynamique (''barge board'') et munis de larges ouvertures, des ailettes au-dessus des roues avant de 18 pouces équipées d'enjoliveurs et un nouvel aileron arrière<ref name="Davoine" />. Alors que l'on supposait, en raison d'une règlementation technique bien balisée, que toutes les voitures 2022 se ressembleraient, avec un aspect semblable au modèle présenté par la FIA à l'été 2021<ref>{{Lien web |auteur=Gonzalo Forbes |titre=La F1 2022 se dévoile à Silverstone |url=https://www.autohebdo.fr/actualites/f1/la-f1-2022-se-devoile-silverstone-218906.html |site=autohebdo.fr |en ligne le=15 juillet 2021 |consulté le=2 avril 2022}}.</ref>, il s'avère au contraire qu'elles sont toutes très différentes les unes des autres et que la créativité des ingénieurs a joué à plein pour tenter de trouver les meilleures solutions, des larges pontons incurvés de la [[Ferrari F1-75]] à la quasi-absence de ces pontons sur la [[Mercedes-AMG F1 W13 E Performance|Mercedes W13]]<ref name="Mattia">{{lien web |auteur=Olivier Ferret |titre=Binotto est fasciné d’avoir vu 10 F1 très différentes à Barcelone. |url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/binotto-est-fascine-d-avoir-vu-10-f1-tres-differentes-a-barcelone,168452.html |site=motorsport.nextgen-auto.com |en ligne le=26 février 2022 |consulté le=27 février 2022}}.</ref>.

Sous cette nouvelle réglementation technique privilégiant l'effet de sol, [[Red Bull Racing]] domine largement les éditions [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2023|2023]] avec ses modèles [[Red Bull RB18|RB18]] et [[Red Bull RB19|RB19]] aux mains de [[Max Verstappen]]. Plus particulièrement lors de cette dernière campagne, l'écurie parvient à un ratio record de 95,45 % de victoires (21 en 22 courses), et son pilote néerlandais, qui devient triple champion du monde, établit une série inédite de dix victoires consécutives et des records de dix-neuf succès dans l'année (86,36 %), 21 podiums et {{Nombre|1003 tours}} en tête. En 2024, dans la foulée du quatrième titre mondial remporté par Verstappen à [[Grand Prix automobile de Las Vegas 2024|Las Vegas]] le 23 novembre, et en amont de l'avant-dernière manche du championnat au [[Grand Prix automobile du Qatar 2024|Qatar]], la F1 annonce qu'une onzième équipe participera au championnat à partir de 2026. Il s'agit du constructeur automobile américain [[General Motors]] à travers sa marque [[Cadillac (entreprise)|Cadillac]]. L'écurie Cadillac devrait dans un premier temps acheter son moteur, avant que General Motors ne produise sa propre unité de puissance<ref>{{lien web|titre=Officiel : La F1 valide l’arrivée de Cadillac à l’horizon 2026|url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/officiel-la-f1-valide-l-arrivee-de-cadillac-a-l-horizon-2026,195763.html|site=motorsport.nextgen-auto.com|en ligne le=26 novembre 2024|consulté le=26 novembre 2024}}</ref>.

== Autour de la course ==
=== Organisation ===
Trois organismes sont chargés de l'organisation des compétitions de Formule 1 : 
* la [[Fédération internationale de l'automobile|Fédération Internationale de l'Automobile]] (FIA), présidée par [[Jean Todt]] jusqu'en décembre 2021, qui assure la direction technique et sportive et détermine les règlements ;
* la [[Formula One Administration]] (FOA, anciennement FOCA), présidée par [[Bernie Ecclestone]] jusqu'en janvier 2017, qui détient les droits exclusifs des contenus audio et vidéo des compétitions par délégation de la FIA, suivant les termes des Accords de la Concorde ;
* la Formula One Management (FOM) qui gère les droits, notamment de diffusion télévisée, de la FOA.

[[Fichier:Bernie Ecclestone.jpg|thumb|alt=Bernie Ecclestone|upright|[[Bernie Ecclestone]] lors du [[Grand Prix automobile de Bahreïn 2006|Grand Prix de Bahreïn 2006]].]]

Au début des [[années 1970]], le Britannique [[Bernie Ecclestone]] (qui a racheté l'écurie [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] à l'issue de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]) entreprend de fédérer en association la plupart des écuries de Formule 1<ref>{{Lien archive|url=http://echo.levillage.org/249/4717.cbb|titre=Portrait : Bernie Ecclestone|sous-titre=Le portrait du PDG de la FOCA|site=echo.levillage.org|date=25 juin 2003|horodatage archive=20090328121423|numéro=249}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-eccber.html|titre=Portrait : Bernie Ecclestone|site=grandprix.com}}.</ref>. Rapidement émerge ainsi la [[Formula One Constructors Association]] (FOCA) dont l'ambition est double.

Les revenus produits par les courses, ainsi que les dépenses des écuries, ont considérablement augmenté de même que l'intérêt du public pour ce sport. Les écuries, compte tenu des sommes de plus en plus élevées qu'elles investissent, estiment qu'il est possible non seulement de produire plus de revenus, mais qu'une partie de ceux-ci leur revient de droit. Au nom de la FOCA, Bernie Ecclestone entreprend alors de négocier directement avec certains organisateurs de Grands Prix (en garantissant la présence des écuries qu'il représente) contre le versement d'une somme forfaitaire de plus en plus élevée. La FOCA devient même directement organisatrice de certaines épreuves. L'association négocie également avec les chaînes de télévision, nouvel acteur (pas encore majeur, mais sur le point de le devenir) du monde des Grands Prix.

L'organisation strictement sportive du championnat du monde est de la compétence exclusive de la CSI. Mais sur ce point également, la FOCA estime avoir son mot à dire et refuse de se laisser dicter les modifications du règlement technique, sources de dépenses supplémentaires pour les écuries.

Le Français [[Jean-Marie Balestre]], dès son accession à la présidence de la CSI (l'organe sportif de la FIA) qui prend le nom de FISA, tente de s'opposer à la montée en puissance de l'influente association dirigée par Bernie Ecclestone : c'est le début de la [[Conflit FISA-FOCA|guerre FISA-FOCA]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Jean-Marie Balestre: sortie de route - L'Humanité |url=https://www.humanite.fr/-/-/jean-marie-balestre-sortie-de-route |accès url=limité |site=humanite.fr |date=1996-11-06 |consulté le=2024-04-14}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-baljea.html|titre=Portrait : Jean-Marie Balestre|site=grandprix.com}}.</ref>. En [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]], les deux adversaires signent la paix des braves, donnant lieu à la première mouture des Accords Concorde (du nom de la [[place de la Concorde]] à [[Paris]], où la FIA/FISA a son siège) qui entérinent le partage des pouvoirs entre la FISA (qui conserve toute autorité en matière sportive et règlementaire) et la FOCA avec laquelle la FIA accepte de partager les profits réalisés, en lui laissant l'exploitation commerciale des courses. Chaque écurie recevra une part des profits, proportionnellement à ses résultats au championnat. Ecclestone devient à ce moment le patron officieux de la Formule 1.

Quand les premiers Accord Concorde prennent fin, en 1987, Ecclestone cesse d'être un propriétaire d'écurie pour créer la [[Formula One Group|FOPA]] ({{langue|en|Formula One Promotions and Administration}}), nouvel organisme chargé d'administrer les droits télévisés pour les écuries (la FOPA deviendra par la suite la {{langue|en|Formula One Management}}). La FOPA reçoit 23 % des produits des droits TV, tandis que 47 % vont aux équipes et 30 % à la FIA. La FOPA cependant reçoit les droits versés par les organisateurs des Grands Prix. Des primes suivant les résultats sont reversées aux écuries.

En janvier 2017, le groupe Américain [[Liberty Media]] complète le rachat total de la Formule 1<ref>{{Lien web|auteur1=Mickaël Guilmeau|titre=Liberty Media, nouveau propriétaire de la F1|url=https://franceracing.fr/f1/liberty-media-nouveau-proprietaire-f1/|site=franceracing.fr|date=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Mickaël Guilmeau|titre=Les actionnaires de Liberty Media approuvent l’acquisition de la F1|url=https://franceracing.fr/f1/actionnaires-liberty-media-approuvent-acquisition-f1/|site=franceracing.fr|date=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur1=Mickaël Guilmeau|titre=La FIA approuve le rachat par Liberty Media|url=https://franceracing.fr/f1/fia-approuve-rachat-liberty-media/|site=franceracing.fr|date=}}.</ref>. Ainsi, Bernie Ecclestone est mis à l'écart après quarante ans de « règne »<ref>{{Lien web | auteur = Grégory Demoen | titre = Exit Ecclestone ! - F1i.fr | jour = 23 | mois = janvier | année = 2017 | url = http://www.f1i.fr/infos/exit-ecclestone/ | site = F1i.fr | consulté le = 24 janvier 2017}}.</ref> tandis qu'un trio de direction est mis en place avec [[Chase Carey]] (président), Sean Bratches (directeur commercial) et [[Ross Brawn]] (directeur technique et sportif)<ref name="f1i.fr">{{Lien web | auteur = Pierre Van Vliet | titre = Brawn aux manettes | jour = 24  | mois = janvier  | année = 2017  | url = http://www.f1i.fr/infos/brawn-aux-manettes/ | site = F1i.fr | consulté le = 24 janvier 2017}}.</ref>.

Le 19 août 2020, les acteurs de la Formule 1 (le Formula One Group de Chase Carey, la FIA, les constructeurs) annoncent la signature des nouveaux ''Accords Concorde'' pour la période 2021-2025. Les dix écuries qui constituent l'actuel plateau prolongent ainsi leur engagement au moins jusqu'en 2025<ref name="concorde">{{Lien web|auteur=Pierre Van Vliet| titre=Accords Concorde : tous les teams ont signé ! | url=https://f1i.auto-moto.com/infos/officiel/accords-concorde-teams-ont-signe/|site=f1i.auto-moto.com|date=19 août 2020|consulté le=19 août 2020}}.</ref>. {{citation|C’est l’aboutissement de longs mois de négociations avec les teams. Cette année est sans précédent dans le monde dans le contexte de la pandémie et nous sommes fiers d’avoir pu fédérer les énergies pour reprendre la compétition en toute sécurité. Le renouvellement des Accords Concorde s’inscrit dans cette volonté partagée}}, déclare Chase Carey<ref name="concorde" />. Quant à [[Jean Todt]], il explique : {{citation|La reconduction des Accords Concorde assure un futur stable au championnat du monde (…). Nous pouvons confirmer aujourd’hui qu’un excitant nouveau chapitre va s’ouvrir, ajoute-t-il. Je suis heureux de la manière dont les parties prenantes se sont entendues pour que le sommet du sport automobile soit à l’avenir plus respectueux de l’environnement, plus équitable et mieux mis en valeur}}<ref name="concorde" />.

En janvier 2021, [[Stefano Domenicali]] prend la place de Chase Carey et devient le nouveau patron de la Formule 1<ref>{{Lien web|titre=Officiel : Domenicali succédera à Carey à la tête de la F1 en janvier 2021.|url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/officiel-domenicali-succedera-a-carey-a-la-tete-de-la-f1-en-janvier-2021,152886.html|site=motorsport.nextgen-auto.com|consulté le=25 septembre 2020|en ligne le=25 septembre 2020|auteur=Alexandre Combralier}}.</ref>.
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=== Les filières pour accéder à la Formule 1 ===
[[Fichier:Kart inter A de Fernando Alonso.jpg|thumb|upright|[[Fernando Alonso]] a commencé par le [[karting]].]]
[[Fichier:Fórmula 3000(Fernando Alonso).jpg|thumb|Alonso a évolué en 2000 en [[Formule 3000]].]]

Le parcours classique d'un pilote de Formule 1 commence généralement par la pratique du [[karting]] dès le plus jeune âge. Les pilotes accèdent ensuite au sport automobile dans des formules de monoplace dites de « promotion ». Cela commence généralement, dans des championnats nationaux, comme la [[Championnat de France de Formule 4|Formule 4 française]]. Puis, les pilotes en viennent aux championnats continentaux, comme la [[Formule Ford]], la [[Formule BMW]] ou la [[Formule Renault|Formule Renault 2.0]] pour ne citer que les exemples les plus connus. Vient ensuite la [[Formule 3]] puis, véritable antichambre de la Formule 1, la [[Formule 2]], qui remplace depuis 2017 la [[GP2 Series]], qui a remplacé la [[Formule 3000]] en 2005, laquelle avait remplacé en 1985 le championnat d'Europe de [[Formule 2]]<ref>{{Lien web|url=http://www.toilef1.com/Pourquoi-le-GP2-est-il-l.html |titre=Pourquoi le GP2 est-il l'antichambre de la Formule 1 ?|éditeur=ToileF1.com|date=22 juillet 2014|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>. Des pilotes comme [[Lewis Hamilton]] ou [[Nico Rosberg]] ont été sacrés champions de GP2<ref>{{Lien web |langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/4295122.stm |titre=Rosberg wraps up GP2 championship |date=30 septembre 2005|éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]]|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/ns/ns17432.html |titre=Lewis Hamilton is GP2 champion!|éditeur=Grandprix.com|date=9 septembre 2006|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>. Les écuries de Formule 1 recrutent également dans d'autres disciplines, comme la [[Formule Renault 3.5]] (devenue, après seulement quelques années d'existence, une véritable antichambre, au même titre que le GP2). Des pilotes, comme [[Sebastian Vettel]], ou [[Daniel Ricciardo]], sont issus de cette formule.

Spécialisation du pilotage oblige, il est devenu très rare pour des pilotes courant dans des disciplines autres que monoplaces d'accéder à la Formule 1. Un pilote qui s'engage dans un championnat d'endurance (sport-prototypes, Grand Tourisme) ou de berlines ([[Deutsche Tourenwagen Masters|DTM]], [[WTCC]]) est le plus souvent considéré comme ayant fait un trait sur une éventuelle carrière dans la catégorie reine. Le Britannique [[Paul di Resta]] constitue à ce titre une exception puisqu'il est arrivé en Formule 1 après avoir gagné le championnat DTM réservé aux voitures de tourisme.

Logiquement, lorsqu'un pilote parvient à décider une écurie de Formule 1 à l'engager, il le doit à ses bons résultats dans les catégories inférieures. Dans les faits, il arrive que la conclusion du contrat soit conditionnée par le versement d'une somme d'argent du pilote à son futur employeur, on parle alors de « pilote payant ». Cette expression désigne de manière péjorative les pilotes aux qualités sportives limitées qui ne doivent leur présence en Formule 1 qu'à leurs appuis financiers. Ce serait oublier que certains des plus grands noms de l'histoire de la Formule 1 ont effectué leurs débuts en Formule 1 par ce biais (comme [[Niki Lauda]] ou [[Michael Schumacher]]), avant de se montrer suffisamment brillants pour changer de statut. Le recours aux pilotes payants est limité aux écuries les plus modestes qui peineraient à boucler leur budget sans cet apport. Depuis quelques années, la présence massive en Formule 1 des constructeurs généralistes, financièrement à l'aise, a limité leur présence sur les grilles de départ. En 2008, pour la première fois depuis de nombreuses années, les engagés du championnat du monde ne comptaient aucun pilote payant<ref>{{lien web|langue=en|url=http://en.f1-live.com/f1/en/headlines/news/detail/080331092157.shtml|titre=No pay-drivers in 2008|éditeur=F1-live.com|date=31 mars 2008}} (voir archive).</ref>.
[[Fichier:Nico Rosberg Formel BMW(ThKraft).jpg|thumb|left|[[Nico Rosberg]] sur une monoplace de [[Formule BMW]] en 2002, sa première saison en sport automobile.]]
[[Fichier:Christian Bakkerud 2008 GP2 Series Asia Bahrain.jpg|thumb|left|La [[GP2 Series]], véritable antichambre de la Formule 1, avant de redevenir [[Formule 2]] en 2017.]]
La tendance actuelle des écuries est de ne pas attendre qu'un jeune pilote frappe aux portes de la Formule 1 pour s'intéresser à lui, mais de prendre en charge sa formation dès ses débuts. Cette tendance a été initiée en 1989 par le constructeur allemand Mercedes-Benz, qui en prévision de son arrivée en F1, avait formé une équipe de jeunes pilotes pour les préparer au plus haut niveau. Connu comme le « Junior Team Mercedes », cette initiative a favorisé l'éclosion de [[Heinz-Harald Frentzen]], de [[Karl Wendlinger]] et de [[Michael Schumacher]] qui, ironiquement, ne défendra pas les couleurs de la marque à l'étoile en Formule 1 avant sa seconde carrière en 2010. Depuis, de nombreux constructeurs ont suivi ce principe qui consiste à repérer un pilote, parfois dès le karting, et à financer sa participation aux formules de promotion en veillant à le placer dans les meilleures structures possibles : des filières ont été créées par [[Renault F1 Team|Renault]] avec le Renault Driver Development d'où est issu [[Heikki Kovalainen]], [[Toyota F1 Team|Toyota]] avec le Toyota Young Drivers Program qui a révélé [[Kazuki Nakajima]] et [[Kamui Kobayashi]] ou encore [[Red Bull Racing]] avec le [[Red Bull Junior Team]] de [[Sebastian Vettel]] et le Red Bull Driver Search, axé sur les États-Unis et d'où était issu [[Scott Speed]]. L'arrivée massive de jeunes pilotes par le Red Bull Junior Team, poussa rapidement Red Bull à racheter Minardi pour la rebaptiser, [[Scuderia Toro Rosso]] en 2006<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.gpupdate.net/en/f1-news/97892/|titre=Red Bull buys Minardi|éditeur=GPUpdate.net|date=10 septembre 2005|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>. Le Red Bull Junior Team est considéré comme la meilleure filière de jeunes pilotes, après avoir trouvé notamment le champion du monde [[Sebastian Vettel]], mais aussi avoir fait entrer en Formule 1, plusieurs jeunes pilotes, au contraire d'autres filières qui peinent à trouver une place pour un jeune pilote<ref>{{Lien web|url=http://www.toilef1.com/FR3-5-Gasly-Red-Bull-est-le.html|titre=FR3.5 - Gasly : "Red Bull est le meilleur programme"|éditeur=ToileF1.com|date=15 juin 2014|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>. Le cas le plus célèbre et le plus extrême est celui de [[Lewis Hamilton]]<ref>{{lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/magazine/20070521.WWW000000650_le_portrait_de_la_semaine.html|titre=Le portrait de la semaine|périodique=[[Le Figaro]]|date=21 mai 2007}}.</ref>, soutenu par [[McLaren Racing|McLaren]] et Mercedes dès ses douze ans alors qu'il n'est encore que pilote de karting. Ferrari détient aussi sa filière de jeunes pilotes pour la Formule 1. Le premier bénéficiaire de la Ferrari Driver Academy est le Français [[Jules Bianchi]], qui entre dans la discipline reine du sport automobile en 2013 chez Marussia<ref>{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/Bianchi-remplace-razia/353930 |titre=Bianchi remplace Razia|périodique=[[L'Équipe]]|date=1 mars 2013|consulté le=22 juillet 2014}}.</ref>.

La multiplication de ces filières évite aux jeunes pilotes talentueux de se soucier des contraintes financières inhérentes à la pratique du sport automobile. Inversement, un pilote « hors-filière », aussi talentueux soit-il, voit l'accès à la Formule 1 apparaître plus ardu que jamais. La Formule 1 étant un milieu très refermé sur lui-même, être soutenu par un manager influent (comme [[Felipe Massa]] dont l'avenir en Formule 1 s'est éclairci lorsque [[Nicolas Todt]], fils de [[Jean Todt]] est devenu son manager) ou avoir un père qui a lui-même brillé au plus haut niveau (comme le démontrent les arrivées de [[Nico Rosberg]] et [[Nelsinho Piquet]], fils des anciens champions du monde [[Keke Rosberg]] et [[Nelson Piquet]], après celles dans les [[années 1990]] de [[Damon Hill]], fils de [[Graham Hill]], ancien champion du monde, et de [[Jacques Villeneuve]], fils du pilote [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] [[Gilles Villeneuve]]) peut être de nature à ouvrir des portes susceptibles de rester fermées à d'autres pilotes aussi talentueux.
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=== Reconversion des pilotes après la Formule 1 ===
[[Fichier:Raschum.jpg|thumb|left|upright|alt=R.Schumacher, de profil, porte une casquette grise et sourit.|Ralf Schumacher, en 2008, sur une manche de DTM.]]
[[Fichier:Franck Montagny Le Mans drivers parade 2011 crop.jpg|thumb|upright|alt=F.Montagny, de trois-quarts, sourit durant la parade des pilotes.|Franck Montagny, à la parade des pilotes pour les [[24 Heures du Mans 2011]].]]
Il devient rare de voir des pilotes cesser toute activité en lien avec le sport automobile après une carrière en Formule 1. Certains partent en [[Deutsche Tourenwagen Masters]], le championnat allemand de voitures de tourisme, comme le Français [[Jean Alesi]] qui court en stock-car en 2007, puis aux [[500 miles d'Indianapolis 2013]]), le Finlandais [[Mika Häkkinen]], le Britannique [[David Coulthard]], l'Écossais [[Paul di Resta]], l'Allemand [[Timo Glock]] ou encore le Russe [[Vitaly Petrov]]<ref>{{Lien web|url=http://news.autoplus.fr/news/656264/make-Divers-model-Divers|titre=Jean Alesi se lance dans le stock-car |date=27 février 2007|site=autoplus.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.bbc.com/sport/0/motorsport/19993273 |titre=BBC F1's David Coulthard to end driving career with final DTM race|date=18 octobre 2012|site=bbc.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.leblogauto.com/2013/01/dtm-timo-glock-a-signe-chez-bmw.html|titre=DTM : Timo Glock a signé chez BMW |date=25 janvier 2013|site=leblogauto.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.eurosport.fr/dtm/story_sto655080.shtml |titre=Hakkinen, le retour|date=6 novembre 2004|site=eurosport.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.eurosport.fr/dtm/paul-di-resta-sacre_sto2561489/story.shtml|titre=Paul di Resta sacré|date=28 novembre 2010|site=eurosport.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.toilef1.com/DTM-Di-Resta-a-l-assaut-d-un.html|titre=DTM - Di Resta à l’assaut d'un second titre |date=19 avril 2014|site=toilef1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.toilef1.com/DTM-Petrov-change-de-volant-chez.html|titre=DTM - Petrov change de volant chez Mercedes |date=8 avril 2014|site=toilef1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>. Bien que le DTM soit un championnat national allemand, il s'est internationalisé en accueillant des pilotes de diverses nationalités et en organisant des courses en [[Hongrie]], en [[Autriche]], en [[Russie]] et en [[Chine]]<ref>{{Lien web|url=http://www.toilef1.com/Calendrier-DTM-2014.html |titre=Calendrier DTM 2014|site=toilef1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>.

D'autres pilotes poursuivent leur carrière en Endurance, participent aux [[24 Heures du Mans]] ou au [[Championnat du monde d'endurance FIA]]. Dans leurs rangs, on retrouve par exemple, l'Australien [[Mark Webber]], le Brésilien [[Bruno Senna]], l'Italien [[Giancarlo Fisichella]] (plus tard en [[United SportsCar Championship]], le Japonais [[Kazuki Nakajima]], l'Autrichien [[Alexander Wurz]] mais aussi l'Indien [[Karun Chandhok]] ou le Suisse [[Sébastien Buemi]]<ref>{{Lien web|url=http://news.sportauto.fr/news/1463230/bruno-senna-frederic-makowiecki-jamie-campbell-walter-aston-martin-2013 |titre=WEC - Senna signe chez Aston Martin |site=sportauto.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.caradisiac.com/Fisichella-en-Le-Mans-Series-sur-une-Ferrari-evidemment-38366.htm |titre=Fisichella en Le Mans Series sur une Ferrari évidemment! |date=1 février 2010 |site=caradisiac.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.endurance-info.com/fr/un-nouveau-challenge-souvre-a-giancarlo-fisichella/ |titre=Un nouveau challenge s'ouvre à Giancarlo Fisichella |date=24 janvier 2014 |site=endurance-info.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.leblogauto.com/2011/11/lequipage-de-toyota-en-endurance-2012-annonce.html |titre=L'équipage de Toyota en endurance 2012 annoncé |date=7 novembre 2011 |site=leblogauto.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://chequeredflags.fr/endurance/lmp1-toyota-alignera-la-paire-wurz-lapierre-nakajima-en-2012-2038 |titre=LMP1 : Toyota alignera la paire Wurz-Lapierre-Nakajima en 2012 |date=8 novembre 2011|site=chequeredflags.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.endurance-info.com/fr/actualite-endurance-17064/ |titre=Karun Chandhok renforce Murphy Prototypes. |date=2 avril 2013 |site=endurance-info.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Sport-auto/Actualites/Buemi-au-mans/258111 |titre=Buemi au Mans |date=23 janvier 2012 |site=lequipe.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>.

Depuis 2014, certains participent au [[Championnat de Formule E FIA]] de monoplaces électriques. Le projet a séduit notamment l'Italien [[Jarno Trulli]], l'Espagnol [[Jaime Alguersuari]], le Brésilien [[Felipe Massa]], l'Allemand [[Nick Heidfeld]], le Suisse [[Sébastien Buemi]] mais aussi des pilotes du [[Championnat du monde d'endurance FIA]], anciens pilotes de Formule 1<ref>{{Lien web|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/162969.html |titre=Trulli sera pilote et patron en FE |date=18 juin 2014 |site=fr.espnf1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.sports.yahoo.com/news/alguersuari-retour-formula-e-094229691.html |titre=Alguersuari de retour en Formula E |date=13 mai 2014 |site=fr.sports.yahoo.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.toilef1.com/Formule-E-Sarrazin-et-Heidfeld.html |titre=Formule E - Sarrazin et Heidfeld rouleront chez Venturi ! |date=26 juin 2014 |site=toilef1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>.

Certains pilotes retournent aux [[États-Unis]], en [[NASCAR]] ou [[IndyCar Series]] comme le Colombien [[Juan Pablo Montoya]] et le Français [[Sébastien Bourdais]]<ref>{{Lien web |url=http://www.us-racing.com/Info-2014-04-30-juan-pablo-montoya-de-retour-en-nascar.html |titre=Juan Pablo Montoya de retour en NASCAR |date=30 avril 2014 |site=us-racing.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.autohebdo.fr/usa/indycar/article-31-23-27433/210714-indycar-s%C3%A9bastien-bourdais-sept-ans-apr%C3%A8s- |titre=IndyCar - Sébastien Bourdais, sept ans après ! |date=21 juillet 2014 |site=autohebdo.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>. [[Romain Grosjean]] a également rejoint la compétition américaine en 2021 après la fin de sa carrière en Formule 1.

Certaines reconversions sont plus atypiques : le Canadien [[Jacques Villeneuve]] participe, en 2014, au [[Championnat du monde de rallycross]] (WRX)<ref>{{Lien web |langue=français |url=http://www.f1i.fr/infos/villeneuve-en-rallycross/ |titre=Villeneuve en... rallycross ! |date=13 février 2014 |site=f1i.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>. Le Finlandais [[Kimi Räikkönen]], de 2010 à 2011, a participé au [[Championnat du monde des rallyes]]<ref>{{Lien web |url=http://sport24.lefigaro.fr/auto-moto/rallye/actualites/raikkonen-et-solberg-en-seront-442992 |titre=Raikkonen et Solberg en seront |date=11 janvier 2011 |site=/sport24.lefigaro.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>. En [[Auto GP 2013|2013]], l'Autrichien [[Christian Klien]] et l'Indien [[Narain Karthikeyan]] ont disputé quelques manches du championnat [[Auto GP]]<ref>{{Lien web|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/103736.html |titre=Narain en AutoGP, Kubica assure|date=21 mars 2013|site=fr.espnf1.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>.

Certains anciens pilotes deviennent consultants à la [[Station de radio|radio]] ou à la [[télévision]] pour des chaînes retransmettant les épreuves de Formule 1 : [[Alain Prost]], [[Jacques Villeneuve]], [[Franck Montagny]], [[Martin Brundle]] ou encore [[David Coulthard]]<ref>{{Lien web|titre=Canal + : Alain Prost aux commentaires en Espagne et à Monaco|url=http://www.motorsinside.com/f1/2014/actualite/17526-F1-Canal-Alain-Prost-aux-commentaires-en-Espagne-et-a-Monaco.html|site=motorsinside.com|date=6 mai 2014|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.sports.fr/f1/articles/medias-villeneuve-passe-au-micro-de-canal-plus-470555/|titre=Villeneuve, du volant au micro|date=28 février 2013 |site=sports.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://sport24.lefigaro.fr/auto-moto/formule-1/fil-info/villeneuve-et-montagny-sur-canal-619180 |titre=Villeneuve et Montagny sur Canal + |date=28 février 2013 |site=sport24.lefigaro.fr|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |url=http://www.autosport.com/news/report.php/id/97598 |titre=Martin Brundle says leading BBC coverage in 2011 made him a better commentator |date=20 février 2012 |site=autosport.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.leblogauto.com/2011/01/coulthard-et-brundle-co-equipiers-sur-la-bbc.html |titre=Coulthard et Brundle co-équipiers sur la BBC |date=11 janvier 2011 |site=leblogauto.com|consulté le=21 juillet 2014}}.</ref>.

=== Réglementation ===
{{Article détaillé|Histoire de la réglementation de la Formule 1}}
Pour des raisons de spectacle, de sécurité, le pouvoir sportif est régulièrement amené à modifier les règlements sportif et technique<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/safety/a_history_of_safety_in_formula_one/|titre=Histoire de la sécurité en Formule 1|site=formula1.com}}.</ref>. Ces dernières saisons, la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] a modifié les règlements en Formule 1 afin de ralentir la spirale de la progression de la vitesse et des coûts.

En 2005, un seul train de [[Pneumatique (véhicule)|pneus]] pouvait être utilisé pour les qualifications et la course. Si un véhicule avait un pneu endommagé (comme une crevaison), il devait être remplacé par un des pneus utilisés préalablement lors des essais. Mais en 2006, les changements de pneumatiques sont à nouveau autorisés afin de rendre les ravitaillements plus spectaculaires. La [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] a également revu les appuis, limitant ainsi la vitesse de passage en courbe des voitures.

Il arrive que la réglementation change en cours de saison, comme en juin 2006 pour empêcher l'aplatissement de l'aileron arrière supérieur en ligne droite pour réduire la [[traînée]], même chose avec l'interdiction des « ''{{langue|en|mass dampers}}'' » en août de la même année.

Désormais, le déroulement des qualifications a totalement changé. Vingt premières minutes de qualifications sont organisées ; les sept derniers sont classés dans cet ordre de la dix-huitième à la vingt-quatrième place. Les seize autres pilotes disposent d'un quart d'heure supplémentaire à l'issue duquel les sept derniers sont à nouveau classés dans cet ordre. Finalement, les dix derniers pilotes peuvent en découdre pendant les dix dernières minutes restantes. Une nouvelle réglementation a été adoptée depuis le [[Grand Prix automobile de France 2006|Grand Prix de France 2006]], son principal effet étant de réduire la durée de la dernière partie de qualification en la faisant passer de vingt à quinze minutes.

Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], l'[[antipatinage]] n'existe plus.

Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2011|2011]], les spécifications en vigueur imposent un poids minimal des monoplaces d'au moins {{unité|640|[[kilogramme|kg]]}}, pilote équipé et fluides compris (mais essence non comprise) et ce à tout moment de l'épreuve<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/|titre={{langue|en|F1 sporting regulations}}|site=formula1.com}}.</ref>.

La FIA a profondément révisé le [[Réglementation de la Formule 1 2009|règlement]] de la discipline à compter de [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]] dans le but de limiter les coûts (en 2008, [[Super Aguri F1]], écurie modeste, mais également [[Honda Racing F1 Team]], écurie directement affiliée au puissant groupe industriel [[Honda]], ainsi que [[Force India|Sahara Force India]] en 2018 rebaptisée alors [[Racing Point Force India F1 Team|Racing Point Force India]] ont dû cesser leur activité pour des raisons financières)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/7384404.stm|titre={{langue|en|Struggling Super Aguri out of F1}}|éditeur=[[BBC News]]|jour=6|mois=mai|année=2008}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://sport.france2.fr/moteurs/formule1/49361360-fr.php|titre=Honda arrête les frais|site=france2.fr|jour=5|mois=décembre|année=2008}}.</ref>. De plus, la crise économique mondiale a fragilisé de nombreuses autres écuries qui ont perdu leurs sponsors, le changement de règlement a ainsi été approuvé par l'ensemble des écuries du plateau 2009<ref>{{Article|langue=fr|titre=La FOTA accepte le nouveau règlement de la FIA|périodique=F1i Magazine|lien périodique=F1i Magazine|numéro=55|mois=mars-avril|année=2009|pages=11}}</ref>. Chaque pilote ne dispose plus désormais que de huit moteurs (dont le régime maximal est ramené à {{unité|18000|tours}} par minute) pour l'ensemble de la saison. Les essais de développement sont ramenés à {{unité|15000|kilomètres}} (une seule monoplace sera autorisée à prendre la piste au cours des séances d'essais, les essais en cours de saison sont interdits). Enfin, les [[soufflerie]]s aérodynamiques ne pourront plus être utilisées plus de 40 heures par semaine alors qu'elles fonctionnaient continuellement auparavant<ref>{{Article|langue=fr|titre=Nouveau règlement technique de la FIA|périodique=F1i Magazine|lien périodique=F1i Magazine|numéro=55|mois=mars-avril|année=2009|pages=26–29}}</ref>.

Depuis plusieurs saisons, la FIA, consciente du problème qu'engendrait le manque de dépassements en course en termes de spectacle, a mis en place un groupe de travail, le « ''{{langue|en|Overtaking Work Group}}'' », pour réfléchir aux modifications réglementaires permettant d'accroître le nombre des dépassements<ref>{{Article|langue=fr|titre=Charlie Whiting présente les décisions du OWG de la FIA|périodique=F1i Magazine|lien périodique=F1i Magazine|numéro=55|mois=mars-avril|année=2009|pages=16}}</ref>. De nouvelles dispositions allant dans ce sens ont été édictées en 2009 et la conception des monoplaces s'en est trouvée radicalement modifiée (aileron avant élargi avec flap réglable actionnable par le pilote, aileron arrière plus étroit et plus haut, extracteur-diffuseur ramené au niveau de l'axe des roues, interdiction de tous les appendices aérodynamiques disposés sur la carrosserie, retour aux pneumatiques ''{{langue|en|slick}}'' (évincés à l'issue de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]]) et possibilité d'installer un [[système de récupération de l'énergie cinétique]] (SREC) au freinage<ref name="AH1688_Kers">{{Article|langue=fr|titre=Le système KERS|périodique=Auto Hebdo|lien périodique=Auto Hebdo (France)|numéro=1688|jour=18|mois=février|année=2009|pages=26–29}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Nouveau règlement technique de la FIA|périodique=Auto Hebdo|lien périodique=Auto Hebdo (France)|numéro=1688|jour=18|mois=février|année=2009|pages=24}}</ref>.

La saison 2010 voit notamment le retour de l'interdiction des ravitaillements en carburant en course, la réduction de la bande de roulement des pneumatiques avant et l'interdiction des flasques déflecteurs sur les jantes des monoplaces<ref>{{Article|langue=fr|titre=La réglementation technique 2010|périodique=Auto Hebdo|lien périodique=Auto Hebdo (France)|numéro=1740|jour=17|mois=février|année=2010|pages=18–20}}</ref>. Les importantes étapes règlementaires suivantes sont en [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]], le remplacement des moteurs V8 atmosphériques par des unités de puissance hybrides à double système de récupération d'énergie, et en [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]], l'introduction d'un arceau de protection frontale du cockpit nommé [[Halo (automobile)|halo]]<ref name="Comment le Halo va changer la F1 en 2018">{{lien web|langue=fr|auteur=Adam Cooper|url=https://fr.motorsport.com/f1/news/comment-halo-changer-f1-2018-989763/1403442/|titre=Comment le Halo va changer la F1 en 2018|éditeur=[[Motorsport.com]]|date=20 décembre 2017}}.</ref>. Pour la [[Championnat du monde de Formule 1 2022|saison 2022]], la philosophie concernant l'aérodynamique évolue radicalement. Constatant que les Formule 1 à l'aérodynamique de plus en plus complexe ont du mal à se suivre, et par conséquent à se dépasser, les monoplaces disposeront désormais de l'[[effet de sol]], ce qui modifie considérablement leur aspect<ref>{{Lien web |auteur=Valentin Khorounzhiy |titre=L'impact de l'air sale est 5 fois moindre avec les concepts F1 2021 |url=https://fr.motorsport.com/f1/news/concepts-2021-air-sale-depassements/4349943/ |site=fr.motorsport.com |en ligne le=10 mars 2019 |consulté le=1 septembre 2021|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>.

=== Sécurité ===
[[Fichier:F1 yellow flag and SC sign.jpg|thumb|alt=Des commissaires de course agitent simultanément un drapeau jaune et le panneau indiquant l'entrée de la voiture de sécurité en piste.|[[Drapeaux en Formule 1|Drapeau jaune]] assorti du panneau « ''SC'' » (pour ''{{langue|en|[[Voiture de sécurité|Safety car]]}}'') qui signale une neutralisation temporaire de la course derrière la voiture de sécurité.]] 
Les [[Liste alphabétique des circuits de Formule 1|circuits de Formule 1]] disposent désormais des derniers équipements en matière de sécurité, condition ''{{langue|la|sine qua non}}'' à l'obtention d'une homologation par la FIA. Cela n'a pas été toujours le cas, et de nombreux drames ont été la conséquence directe de ces manques. Plusieurs circuits ont modifié leur tracé pour offrir une meilleure sécurité aux pilotes, tandis que d'autres ont perdu leur place ([[Grand Prix automobile des Pays-Bas|Pays-Bas]], [[Grand Prix automobile de Saint-Marin|Saint-Marin]]). Malgré les incessantes améliorations apportées à son tracé, le [[Grand Prix automobile de Monaco|Grand Prix de Monaco]] fait exception à la règle sécuritaire dans la mesure où il est difficile d'adapter un tracé en pleine ville aux critères actuels. Mais le rayonnement incomparable de l'[[wikt:anachronique|anachronique]] rendez-vous monégasque lui permet de continuer d'exister.

Aujourd'hui les pilotes participent aussi à l'amélioration de la sécurité des courses. [[Jackie Stewart]] a été l'un des premiers pilotes à demander une sécurité accrue lors des Grands Prix. Regroupés au sein de la [[Grand Prix Drivers' Association]] (GPDA), ils expriment leurs souhaits, leurs exigences et font pression pour obtenir des aménagements lorsqu'un circuit leur paraît présenter des dangers.

Les pilotes ont l'obligation de porter des sous-vêtements et une cagoule, une combinaison, des gants, des chaussures montantes, un casque intégral (le plus léger possible), tous ignifugés en [[Nomex]] et homologués par la FIA<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=81|titre=L'équipement du pilote|éditeur=toutsurlaf1.free.fr|brisé le = 2023-10-31}} (voir archive).</ref>{{,}}<ref name="F1 dossier médical">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf|titre=Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles|éditeur=Médecins du sport, la revue du médecin de terrain|format=pdf}}.</ref>. Un système de protection du rachis cervical, le [[système HANS]], est désormais obligatoire ; attaché au casque, il réduit la flexion brutale en cas de choc frontal<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/safety/hans/|titre=HANS|éditeur=Formula1.com}} (voir archive).</ref>. La cellule de survie de la coque en carbone des monoplaces bénéficie d'innovations pour la rendre quasi indestructible. La priorité est la protection des membres inférieurs (qui ne doivent plus se situer en avant du train avant) les plus exposés pour diminuer les fractures. Le [[Halo (automobile)|halo]], sorte d'arceau de sécurité qui permet de protéger la tête du pilote, est obligatoire depuis 2018<ref name="Comment le Halo va changer la F1 en 2018" />.

[[Fichier:Hans - head and neck safety system.svg|thumb|upright|alt=Représentation du système HANS selon lesquels les casques utilisés par les pilotes sont produits.|Schéma du [[système HANS]] avec un casque de Formule 1 (1 : Armature du Hans - 2 : Sangles - 3 : Points d'attache - 4 : Harnais).]]

Les risques de pathologies liés à la pratique des courses de Formule 1 sont en premier lieu le traumatisme rachidien. Un accident ou une sortie de piste produit une décélération brutale et une projection de la masse cérébrale sur la boîte crânienne (en [[championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], lors des essais du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1977|Grand Prix de Grande-Bretagne]], [[David Purley]] a subi un crash monstrueux et une décélération de {{unité|179.8|[[g (accélération)|g]]}}, il est le seul homme au monde avoir survécu à une telle décélération)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr290.html|titre=Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1977|éditeur=Grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/drv-purdav.html|titre=David Purley|éditeur=Grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Anton Sukup|url=http://www.asag.sk/bio/purley.htm|titre=David Purley Biography|éditeur=Asag.sk|date=1977}}.</ref>. Enfin, peuvent se produire des polytraumatismes, des traumatismes crâniens par choc direct, des contusions hémorragiques, des fractures du rachis et des membres, des brûlures<ref name="F1 dossier médical" />.

Des drapeaux sont utilisés en Formule 1 pour transmettre des informations aux pilotes. Ce sont les [[Commissaire de course|commissaires de course]] qui agitent ces drapeaux en bord de piste, derrière les rambardes de sécurité.

{| class="wikitable"
|+[[Drapeaux en Formule 1|Drapeaux de la Formule 1]]<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://www.mennenfrance.fr/article/la-signification-des-drapeaux-en-formule-1_a11/1|titre=La signification des drapeaux en Formule 1|éditeur=Mennen|date=16 mai 2014|consulté le=30 septembre 2018|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>
! Couleur
! Signification
|-
| Jaune
|Indique un danger et l'interdiction de dépasser sur la zone concernée. Quand il est agité, il faut ralentir.
|-
| Vert
|Indique la fin de l'incident signalé par un drapeau jaune.
|-
| Bleu
|Indique l'obligation pour un pilote de laisser passer un concurrent quand il lui prend un tour ou que le pilote concerné par le drapeau sort des [[Stand (compétition automobile)|stands]].
|-
| Rouge rayé de jaune
|Indique un changement d'adhérence sur une partie de la piste lié par exemple à un dépôt d'huile ou à la pluie.
|-
| Rouge 
|Grand prix interrompu pour cause d'accident grave et/ou de piste impraticable (à cause d'une pluie torrentielle par exemple) si la poursuite de la séance d'essais libres, des qualifications ou de la course s'avèrerait dangereuse.
|-
| Blanc
|Conseille au pilote de ralentir en signifiant la présence d'un véhicule de type lent, comme la [[Voiture de sécurité|safety car]].
|-
| Noir à rond orange
|Ordonne au pilote concerné de s'arrêter au stand pour cause de problème mécanique présentant un danger.
|-
| Noir et blanc
|Informe le pilote concerné qu'il a un avertissement. À la prochaine incartade il écopera d'un drapeau noir.
|-
| Noir
|Ordonne au pilote concerné de s'arrêter immédiatement car il a été exclu de la course.
|-
| À damier noir et blanc
|Signifie la fin d'une séance d'essais libres, de qualifications, ou la fin d'un Grand Prix.
|}
[[Fichier:Hockenheimring Safety Car.jpg|thumb|alt=Les voitures de sécurité et d'assistance médicale.|Voiture médicale et [[voiture de sécurité]].]]

L'organisation médicale des compétitions automobiles sur circuit obéit à des règles strictes, précisées par l'annexe H du Code médical de la FIA et un cahier des charges est fixé et revu tous les deux ans<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/safety/medical/|titre=Medical|éditeur=Formula1.com}} (voir archive).</ref>{{,}}<ref name="F1 dossier médical"/>. La direction de la course se trouve au poste central et comporte le médecin-chef et le médecin-chef adjoint, ainsi qu'un délégué médical de la FIA. Des postes de secours sont répartis harmonieusement sur les parties intérieures et extérieures de la piste. Lors d'un Grand Prix de Formule 1, neuf postes sont installés, avec une ambulance de réanimation, un médecin et une infirmière urgentistes ou anesthésistes. Le plus rapide de ces véhicules est une Mercedes médicalisée, fournie à l'organisateur par la FIA. Sur tous les circuits, un centre médical est mis en place<ref name="F1 dossier médical"/>. Pour la première édition d'une course sur un circuit déjà existant ou sur un nouveau circuit, le centre doit être homologué et les emplacements des postes de secours sur le terrain doivent être déterminés de façon précise, en accord avec l'organisateur et le médecin inspecteur permanent. Si les opérations n'ont pas lieu sur place, se trouve au centre un site de réanimation pour établir un diagnostic en urgence, le déchoquage, l'assistance respiratoire et le premier traitement des brûlures.
{{Clr}}

=== Entraînement, suivi médical et lutte antidopage ===
Les pilotes de Formule 1 sont des athlètes de haut niveau avec une très grande condition physique car leur corps doit s'adapter à des exigences spécifiques qui nécessitent endurance et résistance, exigences assez proches des nécessités imposées aux pilotes de [[Grand Prix moto]]<ref name="F1 dossier médical"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5298.html|titre={{langue|en|Understanding the sport : driver fitness}}|site=formula1.com}}.</ref>. Les pilotes de grand gabarit (comme [[Alexander Wurz]] qui mesure plus d'{{unité|1.80|m}}) sont désavantagés à cause de la taille très étroite du cockpit. Pour encaisser les [[g (accélération)|g]] latéraux, les pilotes doivent avoir une bonne musculature du cou. Les muscles de l'avant-bras, des mains, des jambes, sont également très sollicités et doivent être puissants, sans être trop volumineux, ce qui est garanti par la technique de « ''{{langue|en|stretching}}'' ».

Une équipe médicale suit les pilotes dans chaque écurie<ref name="F1 dossier médical"/>. Les pilotes doivent conserver leur poids de forme en soignant la diététique, entretenir leur force physique, leur état de forme par un entraînement physique athlétique (quatre heures d'entraînement par jour de footing, de cyclisme ou de V.T.T., de musculation), maintenir une forme physique optimale en prévenant et en soignant les maladies, gérant la fatigue et veillant à la récupération pendant les déplacements.

La FIA déclenche au niveau international des contrôles antidopage pour tous ses championnats, à un rythme déterminé et variable (de un à plusieurs par an), qui visent quatre à six pilotes environ<ref name="F1 dossier médical"/>. Sur le plan national, le ministère de tutelle, de la [[Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative|Jeunesse et des Sports]] pour la [[France]], demande chaque année à la fédération de proposer une liste d'épreuves au cours desquelles un contrôle sera pratiqué. Ces contrôles sont organisés avec le ministère, par l'intermédiaire des directions régionales sur le terrain.

=== Grands Prix ===
{{Article détaillé|Grand Prix de Formule 1}}
[[Fichier:Formula 1 all over the world.svg|thumb|upright=2|Mappemonde représentant les pays où des Grands Prix se courent ou se sont courus.]]
Après la fin de la saison 2019, 1016 épreuves (1005 Grands Prix et 11 éditions des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]]) — auxquelles ont pris part 744 pilotes de 37 nationalités — ont été disputées dans le cadre du championnat du monde<ref name="F1 Statistiques">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.zonef1.com/statistiques/index.php|titre=Statistiques|éditeur=ZoneF1.com}}.</ref> :
* 84 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]] ;
* 100 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]] ;
* 144 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] ;
* 156 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] ;
* 162 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] ;
* 174 entre [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]] ;
* 197 entre [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]].

Depuis {{Year|1950|en sport}}, la Formule 1 a connu quarante Grands Prix différents, sur les cinq continents<ref name="F1 Statistiques"/>. Vingt et un d'entre eux figurent au calendrier en [[2019]], les autres sont passés de mode ou poursuivent leur existence indépendamment, tel les [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]], qui ont compté pour le championnat du monde dans les [[années 1950]] bien que courus avec un règlement et des monoplaces différents.

Le [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix de Grande-Bretagne]] disputé le [[13 mai en sport|13 mai]] {{Year|1950|en sport}} à [[Circuit de Silverstone|Silverstone]] est le premier Grand Prix de l'histoire du championnat du monde<ref name="F1 course001"/>. L'Italien [[Giuseppe Farina]] s'impose sur une [[Alfa Romeo]]. [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] est la seule écurie qui a présenté ses voitures sur la grille de départ à chaque saison, n'ayant commencé leur apparition qu'au [[Grand Prix automobile de Monaco 1950|Grand Prix de Monaco 1950]] (le second Grand Prix de l'histoire du championnat)<ref name="F1 course002">{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr002.html|titre=Grand Prix automobile de Monaco 1950|éditeur=GrandPrix.com}}.</ref>.

{| class="datatable alternance" style="font-size:95%;" align="center"
|+ Grands Prix de F1 2022<ref>{{Lien web|langue=en|auteur1=Formula One Management|url=https://www.formula1.com/en/racing/2022.html|titre=F1 Schedule 2022|site=formula1.com|date=}}.</ref>
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Grand Prix
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Première édition
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Lieu
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Circuit
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Capacité théorique
|-
| {{BRN-d}} [[Grand Prix automobile de Bahreïn|Grand Prix de Bahreïn]] || 2004
|[[Circuit international de Sakhir|Sakhir]]
|[[Fichier:Circuit Bahrain.svg|150x150px|Circuit Bahrain]]
|{{formatnum:50000}}
|-
| {{SAU-d}} [[Grand Prix automobile d'Arabie saoudite|Grand Prix d'Arabie saoudite]] || 2021
|[[Circuit de la corniche de Djeddah|Djeddah]]
|[[Fichier:Jeddah Street Circuit 2021.svg|150x150px|Circuit Djeddah]]
|?
|-
| {{AUS-d}} [[Grand Prix automobile d'Australie|Grand Prix d'Australie]] ||1985
|[[Circuit de l'Albert Park|Melbourne]]
|[[Fichier:Circuit Albert Park.svg|156x156px|Circuit Albert Park]]
|{{formatnum:130000}}
|-
| {{ITA-d}} [[Grand Prix automobile d'Émilie-Romagne|Grand Prix d'Émilie-Romagne]] || 2020
|[[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]]
|[[File:Imola 2009.svg|159x159px|Circuit Imolai]]
|{{formatnum:78000}}
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile de Miami|Grand Prix de Miami]] || 2022
|[[Autodrome international de Miami|Miami]]
|[[File:Hard Rock Stadium Circuit 2022.svg|159x159px|Circuit Miami]]
|{{formatnum:80000}}
|-
| {{ESP-d}} [[Grand Prix automobile d'Espagne|Grand Prix d'Espagne]] || 1951
|[[Circuit de Barcelone|Barcelone]]
|[[Fichier:Circuit Catalunya.svg|150x150px|Circuit Catalunya]]
|{{formatnum:140700}}
|-
| {{MON-d}} [[Grand Prix automobile de Monaco|Grand Prix de Monaco]] || 1950
|[[Circuit de Monaco|Monaco]]
|[[Fichier:Circuit Monaco.svg|156x156px|Circuit Monaco]]
|{{formatnum:37000}}
|-
| {{EUR-d}} [[Grand Prix automobile d'Europe|Grand Prix d'Europe]] || 2017
|[[Circuit urbain de Bakou|Bakou]]
|[[Fichier:Baku Formula One circuit map.svg|150x150px|Formula1 Circuit Baku]]
|{{formatnum:18500}}
|-
| {{CAN-d}} [[Grand Prix automobile du Canada|Grand Prix du Canada]] || 1967
|[[Circuit Gilles-Villeneuve|Montréal]]
|[[Fichier:Circuit Gilles Villeneuve.svg|150x150px|Circuit Gilles Villeneuve]]
|{{formatnum:100000}}
|-
| {{GBR-d}} [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne|Grand Prix de Grande-Bretagne]] || 1950
|[[Circuit de Silverstone|Silverstone]]
|[[Fichier:Silverstone circuit.svg|150x150px|Silverstone circuit]]
|{{formatnum:150000}}
|-
| {{AUT-d}} [[Grand Prix automobile d'Autriche|Grand Prix d'Autriche]] || 1964
|[[Circuit de Spielberg|Spielberg]]
|[[Fichier:Circuit A1 Ring.svg|150x150px|Circuit A1 Ring]]
|{{formatnum:40000}}
|-
| {{FRA-d}} [[Grand Prix automobile de France|Grand Prix de France]] || 1950
|[[Circuit Paul-Ricard|Le Castellet]]
|[[Fichier:Paul Ricard.svg|150x150px|Paul Ricard]]
|{{formatnum:90000}}
|-
| {{HUN-d}} [[Grand Prix automobile de Hongrie|Grand Prix de Hongrie]] || 1986
|[[Hungaroring|Budapest]]
|[[Fichier:Hungaroring.svg|126x126px|Hungaroring]]
|{{formatnum:70000}}
|-
| {{BEL-d}} [[Grand Prix automobile de Belgique|Grand Prix de Belgique]] || 1950
|[[Circuit de Spa-Francorchamps|Spa-Francorchamps]]
|[[Fichier:Spa-Francorchamps of Belgium.svg|150x150px|Spa-Francorchamps of Belgium]]
|{{formatnum:70000}}
|-
| {{NED-d}} [[Grand Prix automobile des Pays-Bas|Grand Prix des Pays-Bas]] || 1952
|[[Circuit de Zandvoort|Zandvoort]]
|[[File:Circuit Zandvoort-2020.png|150x150px|Circuit Zandvoort]]
|{{formatnum:105000}}
|-
| {{ITA-d}} [[Grand Prix automobile d'Italie|Grand Prix d'Italie]] || 1950
|[[Autodromo Nazionale di Monza|Monza]]
|[[Fichier:Circuit Monza.svg|150x150px|Circuit Monza]]
|{{formatnum:113860}}
|-
| {{SIN-d}} [[Grand Prix automobile de Singapour|Grand Prix de Singapour]] || 2008
|[[Circuit urbain de Singapour|Marina Bay]]
|[[Fichier:Singapore street circuit v2.svg|150x150px|Singapore street circuit v2]]
|{{formatnum:90000}}
|-
| {{JPN-d}} [[Grand Prix automobile du Japon|Grand Prix du Japon]] || 1976
|[[Circuit de Suzuka|Suzuka]]
|[[Fichier:Suzuka circuit map--2005.svg|150x150px|Suzuka circuit map--2005]]
|{{formatnum:155000}}
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile des États-Unis|Grand Prix des États-Unis]] || 1959
|[[Circuit des Amériques|Austin]]
|[[Fichier:Austin Formula One circuit.svg|135x135px|Austin Formula One circuit]]
|{{formatnum:120000}}
|-
| {{MEX-d}} [[Grand Prix automobile du Mexique|Grand Prix du Mexique]] || 1963
|[[Autódromo Hermanos Rodríguez|Mexico]]
|[[Fichier:Autódromo Hermanos Rodríguez 2015.svg|150x150px|Autódromo Hermanos Rodríguez 2015]]
|{{formatnum:110000}}
|-
| {{BRA-d}} [[Grand Prix automobile du Brésil|Grand Prix du Brésil]] || 1973
|[[Autodromo José Carlos Pace|São Paulo]]
|[[Fichier:Autódromo José Carlos Pace (AKA Interlagos) track map.svg|156x156px|Circuit Interlagos]]
|{{formatnum:60000}}
|-
|{{UAE-d}} [[Grand Prix automobile d'Abou Dabi|Grand Prix d'Abou Dabi]]
|2009
|[[Circuit Yas Marina|Yas Marina]]
|[[Fichier:Circuit Yas-Island.svg|150x150px|Circuit Yas-Island]]
|{{formatnum:60000}}
|}

{| class="datatable alternance" style="font-size:95%;" align="center"
|+ '''Grands Prix disparus'''
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Grand Prix
! scope=col style="background-color:lightblue;" | Période
|-
| {{USA-d}} [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]] || 1950-1960
|-
| {{RSA (1928-1994)-d}} [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud|Grand Prix d'Afrique du Sud]] || 1962-1963/1965/1967-1980/1982-1985/1992-1993
|-
| {{ARG-d}} [[Grand Prix automobile d'Argentine|Grand Prix d'Argentine]] || 1953-1958/1960/1972-1975/1977-1981/1995-1998
|-
| {{KOR-d}} [[Grand Prix automobile de Corée du Sud|Grand Prix de Corée du Sud]] || 2010-2013
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile de Détroit|Grand Prix de Détroit]] || 1984-1988
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile de Dallas|Grand Prix de Dallas]] || 1984
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile des États-Unis Est|Grand Prix des États-Unis Est]] || 1976-1980/1982-1983
|-
| {{USA-d}} [[Grand Prix automobile des États-Unis Ouest|Grand Prix des États-Unis Ouest]] || 1976-1983
|-
|{{EUR-d}} [[Grand Prix automobile d'Europe|Grand Prix d'Europe]]
|1983-1985/1993-1997/1999-2012/2016
|-
| {{IND-d}} [[Grand Prix automobile d'Inde|Grand Prix d'Inde]] || 2011-2013
|-
| {{LUX-d}} [[Grand Prix automobile du Luxembourg|Grand Prix du Luxembourg]] || 1997-1998
|-
| {{MAR-d}} [[Grand Prix automobile du Maroc|Grand Prix du Maroc]] || 1958
|-
| {{MAS-d}} [[Grand Prix automobile de Malaisie|Grand Prix de Malaisie]] || 1999-2017
|-
| {{JPN-d}} [[Grand Prix automobile du Pacifique|Grand Prix du Pacifique]] || 1994-1995
|-
| [[Fichier:Abruzzo bandiera.svg|22px]] [[Grand Prix automobile de Pescara|Grand Prix de Pescara]] || 1957
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| {{SMR-d}} [[Grand Prix automobile de Saint-Marin|Grand Prix de Saint-Marin]] || 1981-2006
|-
| {{SWE-d}} [[Grand Prix automobile de Suède|Grand Prix de Suède]] || 1973-1978
|-
| {{SUI-d}} [[Grand Prix automobile de Suisse|Grand Prix de Suisse]] || 1950-1954/1982
|-
| {{RUS-d}} [[Grand Prix automobile de Russie|Grand Prix de Russie]] || 2014-2021
|-
|}

; de 2020 à 2023 : retours, nouvelles courses et nouvelles dénominations

* {{NED-d}} [[Grand Prix automobile des Pays-Bas|Grand Prix des Pays-Bas]] : de retour en 2021 pour la première fois depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]], sur le [[circuit de Zandvoort]]<ref>{{en}} [https://www.formula1.com/en/latest/article.dutch-grand-prix-to-return-at-zandvoort-from-2020.1OTLRqLZB6mXdD1VPyHiNx.html Dutch Grand Prix to return at Zandvoort from 2020] - Formula1.com, 14 mai 2019.</ref>.
* {{TUR-d}} et {{POR-d}} : dans le contexte de la pandémie de [[Covid-19]] et l'annulation de nombreux Grand Prix en 2020, ceux du [[Grand Prix automobile du Portugal|Portugal]] sur le nouveau circuit de [[Autódromo Internacional do Algarve|Portimão]] et de [[Grand Prix automobile de Turquie|Turquie]] sur l'[[Otodrom Istanbul Park]] sont de retour au calendrier en [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]] et en [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]]. De nouvelles dénominations de courses apparaissent, comme le [[Grand Prix automobile de Toscane|Grand Prix de Toscane]] sur le [[Circuit du Mugello|Mugello]] (2020) ou celui d'[[Grand Prix automobile d'Émilie-Romagne|Émilie-Romagne]] à [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]] (2020, 2021, 2022).
* {{QAT-d}} : le nouveau [[Grand Prix automobile du Qatar|Grand Prix du Qatar]] est disputé en 2021 sur le [[circuit de Losail]], et reviendra en 2023, contrat de dix ans à la clé.
* {{SAU-d}} le [[Grand Prix automobile d'Arabie saoudite|Grand Prix d'Arabie saoudite]] intègre le calendrier à partir de 2021 sur un [[Circuit urbain de Djeddah|nouveau tracé]] dessiné au bord de la corniche de [[Djeddah]].
* {{USA-d}} : une deuxième course est disputée aux États-Unis à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]], le [[Grand Prix automobile de Miami|Grand Prix de Miami]], son tracé étant créé autour du [[Autodrome international de Miami|Hard Rock Stadium]].
* {{USA-d}} : la Formule 1 annonce en mars 2022 une troisième course sur le territoire américain pour la saison 2023 : le [[Grand Prix automobile de Las Vegas|Grand Prix de Las Vegas]] ; elle reviendra donc dans la grande ville du [[Nevada]] après deux éditions disputées en [[Grand Prix automobile de Las Vegas 1981|1981]] et [[Grand Prix automobile de Las Vegas 1982|1982]] pour une course disputée en nocturne dont le départ sera donné un samedi soir<ref>{{lien web|auteur=Frédéric Ferret|titre=Las Vegas, nouveau circuit au calendrier 2023 de la Formule 1|url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/Las-vegas-nouveau-circuit-au-calendrier-2023-de-la-formule-1/1325118|en ligne le=31 mars 2022|consulté le=31 mars 2022}}.</ref>.

=== Circuits ===
{{Article détaillé|Liste alphabétique des circuits de Formule 1}}
[[Fichier:Hockenheim Panorama.jpg|thumb|center|upright=3.5|alt=Vue du circuit d'Hockenheim depuis les tribunes sud.|Le circuit d'[[Circuit d'Hockenheim|Hockenheim]], vu de la ''{{langue|de|Südkurve}}'' en 2004. On peut voir la piste de [[dragster]] sur la droite]]
{{Palette Circuits de Formule 1}}
La majorité des [[Circuit automobile|circuits]] où se déroulent les Grands Prix sont des circuits routiers fermés, la plupart du temps permanents, mais parfois tracés en ville et temporaires comme à [[Circuit de Monaco|Monaco]] et à [[Circuit urbain de Valence|Valence]] en [[Espagne]], (pour la première fois le {{date|24 août 2008|en sport}}) et [[Circuit urbain de Singapour|Singapour]] (pour la première fois le [[28 septembre]] 2008)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/7249387.stm|titre=Présentation du circuit urbain de Valence en Espagne|site=BBC}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/7249397.stm|titre=Présentation du circuit urbain de Singapour|site=BBC}}.</ref>. Un cahier des charges prévoit que les installations remplissent des conditions de sécurité et de commodité, comme de larges voies de dégagement, une chaussée lisse et large, une capacité d'accueil de plus de {{unité|50000|spectateurs}}. Le développement du tracé est limité entre trois et sept kilomètres<ref>Le [[circuit de Spa-Francorchamps]] ([[Belgique]]) a une longueur de {{unité|7003.95|mètres}}</ref>.
[[Fichier:Monza aerial photo.jpg|thumb|alt=Le circuit de Monza vu du ciel, le tracé actuel ainsi que les anciennes portions désormais inutilisées sont visibles.|L'[[Autodromo Nazionale di Monza|Autodrome de Monza]] près de [[Milan]], le circuit le plus utilisé par la Formule 1 depuis 1950.]]
[[Fichier:Eau Rouge 1997.jpg|thumb|alt=Le virage dit du raidillon de l'Eau Rouge sur le circuit de Spa-Francorchamps|Le [[raidillon de l'Eau Rouge]] en 1997.]]
[[Fichier:Boxengasse Hockenheim.jpg|thumb|alt=Les stands vides du circuit d'Hockenheim.|Les [[Stand (compétition automobile)|stands]] du [[circuit d'Hockenheim]].]]
[[Fichier:Renault garage.jpg|thumb|alt=Le stand Renault au Grand Prix des États-Unis 2005.|Le stand [[Renault]].]]

Un circuit typique de Formule 1 compte une série de courbes et de virages qui prend fin avec la ligne droite principale située à la hauteur de la grille de départ. La « voie des [[Stand (compétition automobile)|stands]] » ({{En anglais|pit-lane}}), où les pilotes marquent un arrêt devant le stand de leur écurie, pour laisser leurs mécaniciens changer les pneus, ravitailler en essence ou procéder à une réparation, est placée normalement à côté de la grille de départ<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/3873-Les-stands-de-Formule-1.html|titre=les stands de Formule 1|site=fanaticf1.com}}.</ref>. La configuration du reste du circuit peut varier, cependant, en principe, le sens de la rotation est celui des aiguilles d'une montre. Peu de circuits tournent « à l'envers » ou en sens contraire (la majorité des virages est alors à gauche). Les pilotes souffrent en effet du cou et ils peuvent mettre leur vie en danger. Les énormes forces latérales créées par la grande vitesse des voitures dans les courbes mettent à contribution la tête des pilotes dans la direction opposée à la direction habituelle. Des courbes sont fameuses pour la vitesse à laquelle elles sont abordées, comme l'« [[Raidillon de l'Eau Rouge|Eau Rouge]] » du circuit de [[Spa-Francorchamps]], la « Parabolique » de [[Autodromo Nazionale di Monza|Monza]] et « [[Tamburello (automobile)|Tamburello]] » à [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.spa-francorchamps.be/fr07/circuit/visite.php|titre=Présentation du circuit de Spa-Francorchamps|site=spa-francorchamps.be}}.</ref>. L'Eau Rouge est une côte très raide parcourue par un virage à droite s'élargissant en aveugle, suivi d'un faux plat puis d'un léger virage à gauche aboutissant sur la ligne droite des Combes<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=René |nom1=Bovy |prénom2=Théo |nom2=Galle |prénom3=Herman |nom3=Maudoux |titre=Spa-Francorchamps |sous-titre=Histoire d'un circuit de 1896 à nos jours |éditeur=La Renaissance du Livre |collection=Les beaux livres du patrimoine |lieu=Bruxelles |année=2005 |pages totales=201 |isbn=2-87415-505-5 |oclc=470203675 |bnf=400627782 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rPYpWQZTpd0C&printsec=frontcover}}</ref>. Le défi de tout pilote a toujours été de négocier cet enchaînement à fond : une voiture de tourisme y passe entre {{unité/2|160|et=180|km/h}}, une Formule 1 à près de {{unité|300|km/h}}.

Parmi les circuits « classiques » de la Formule 1, le [[circuit de Silverstone]] en [[Angleterre]], construit sur une ancienne base aérienne de la [[Royal Air Force]], fut le cadre du premier [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix]] de l'histoire de la Formule 1, le [[13 mai en sport|13 mai]] [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4250951.stm|titre=Présentation du circuit de Silverstone|site=BBC}}.</ref>. Le [[Autodromo Nazionale di Monza|circuit de Monza]] en [[Italie]], est considéré comme le « temple de la vitesse » en raison des vitesses extrêmes que les voitures peuvent y atteindre<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4252245.stm|titre=Présentation du circuit de Monza|site=BBC}}.</ref>. Les six Grands Prix les plus rapides de l'histoire de la Formule 1 ont tous eu lieu à Monza et [[Michael Schumacher]] en a remporté l'[[Grand Prix automobile d'Italie 2003|édition 2003]] à {{unité|247.586|km/h}} de moyenne<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.statsf1.com/statistique/gp/moy2.asp?LG=1|titre=Les Grands Prix les plus rapides de l'histoire|site=statsf1.com}}.</ref>. Le [[circuit de Spa-Francorchamps]] en [[Belgique]] est le plus long et l'un des préférés des pilotes, il est surnommé le « toboggan des Ardennes » en raison de son tracé fort vallonné<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4250441.stm|titre=Présentation du circuit de Spa-Francorchamps|site=BBC}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr659.html|titre=Grand Prix automobile de Belgique 2000|site=grandprix.com}}.</ref>. L'ancien {{langue|de|[[Nürburgring]]}} en [[Allemagne]], s'étirait sur plus de vingt kilomètres ({{unité/2|22.835|km}} de 1967 à 1976) à travers les forêts des montagnes du massif de l'[[Eifel]]. La partie nord du circuit (''{{langue|de|Nordschleife}}'') est connue sous le nom d'« Enfer vert » (''{{langue|de|Grüne Hölle}}'') à cause de sa longue, difficile et dangereuse traversée de la forêt. Il n'est plus utilisé pour des raisons de sécurité, et a été remplacé par un « petit » circuit qui ne reprend qu'une partie de l'ancien tracé. Pour des raisons de sécurité, les longues lignes droites et les courbes rapides, de l'[[Österreichring]] et d'Imola par exemple, disparaissent avec l'apparition de chicanes, de virages secs dans les [[années 1990]] et [[années 2000|2000]]<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Ménard|titre chapitre=Évolution du circuit d'Imola|titre ouvrage=La grande encyclopédie de la formule 1|édition=Chronosport|lieu=Saint-Sulpice|année=2006|passage=87}}</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Ménard|titre chapitre=Évolution de l'Österreichring en A1-Ring|titre ouvrage=La grande encyclopédie de la formule 1|édition=Chronosport|lieu=Saint-Sulpice|année=2006|passage=75}}</ref>. Enfin, le [[Circuit de Monaco|circuit urbain de Monaco]] ([[Principauté de Monaco]]), le plus court et le plus lent, tracé dans les rues de la Principauté, autour du port et du [[Casino de Monte-Carlo|casino]], dont le prestige fait oublier les imperfections<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4244777.stm|titre={{langue|en|Monaco is the jewel in Formula One's crown - an experience not to be missed}}|site=BBC}}.</ref>.

Un cas particulier est celui de l'[[Indianapolis Motor Speedway]] qui accueille la manche américaine du Championnat du monde de Formule 1 de [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]], organisée en inscrivant la course des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]] au calendrier du championnat de Formule 1, puis le [[Grand Prix automobile des États-Unis|Grand Prix des États-Unis]] sur un circuit spécifique tracé à l'intérieur de l'anneau de vitesse des {{unité|500|miles}} (infield), de [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un circuit de Formule 1, mais n'en reste pas moins un circuit mythique du [[sport automobile]].

Ces dernières années, de nouveaux circuits ultramodernes, construits par l'architecte [[Hermann Tilke]], sont apparus pour permettre l'arrivée au calendrier du championnat du monde de nouveaux Grands Prix, concrétisant l'expansion de la Formule 1 hors de son berceau européen : le [[Circuit international de Sepang|circuit de Sepang]] ([[Malaisie]], [[1998]]), le [[Circuit international de Sakhir|circuit de Sakhir]] ([[Bahreïn]], [[2004]]), le [[Circuit international de Shanghai|circuit de Shanghai]] ([[République populaire de Chine|Chine]], [[2004]]) et le [[circuit d'Istanbul Park]] ([[Turquie]], [[2005]]). Tilke a par ailleurs également travaillé à la modification et mise aux normes du [[circuit d'Hockenheim]] en [[Allemagne]] ([[2001]]) et plus récemment du [[Fuji Speedway|circuit du Mont Fuji]] au [[Japon]] ([[2007]]).

Un grand prix comporte le nombre de tours nécessaire à dépasser 305 kilomètre, sauf Monaco (78 tours).

=== Qualification ===
{{redirect|Tour lancé (Formule 1)|homonymie=Tour lancé}}

Entre [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]], en raison du grand nombre de monoplaces engagées, les qualifications étaient précédées par une séance de préqualification réservée aux monoplaces les moins bien classées lors du championnat précédent puis lors du demi-championnat en cours. Les titulaires des quatre meilleurs temps des préqualifications prenaient part aux qualifications aux côtés des vingt-six monoplaces préqualifiées de droit (essais qualificatifs le vendredi après-midi et le samedi après-midi). À l'issue des qualifications, les vingt-six monoplaces ayant réalisé les meilleurs temps se qualifiaient pour la course. En [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]], les qualifications sont raccourcies de quinze minutes mais le système est toujours le même.

En [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]], les qualifications sont limitées à douze tours, le samedi de {{heure|13}} à {{heure|14}}. Tout pilote dont le temps dépasse de sept pour cent celui de la pole position ne peut prendre le départ sauf sur décision des commissaires sportifs (en raison de conditions exceptionnelles ayant empêché le concurrent de défendre ses chances).

En [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]], les qualifications se font en deux séances. Les pilotes s'élancent d'abord un à un, dans l'ordre du championnat en cours, et bouclent une série de trois tours (soit un seul tour lancé). La deuxième séance se déroule aussi sur un tour lancé mais les pilotes s'élancent dans l'ordre inverse des résultats de la veille. Très critiqué, ce système ne dure qu'une seule saison, mais fait son retour en 2005.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], une seule séance de qualification, scindée en deux sessions d'une heure, est organisée. Les pilotes s'élancent seuls en piste dans l'ordre d'arrivée de la course précédente, pour un seul tour lancé. La deuxième séance se déroule aussi sur un tour lancé mais les pilotes s'élancent dans l'ordre inverse des résultats obtenus précédemment. Toute monoplace ne réalisant pas de temps chronométré en Q1 ne peut participer à la session Q2.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]], une séance d'essais pré-qualificatifs est organisée le samedi pour établir l'ordre d'entrée en piste des pilotes pour la séance de qualification du dimanche. Les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre d'arrivée de la course précédente, pour un tour lancé. En séance de qualification (le dimanche matin de {{heure|10}} à {{heure|11}}), les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre inverse de la séance de pré-qualification du samedi pour un tour lancé.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]], la séance de qualification a lieu le samedi après-midi et se déroule en trois phases, Q1, Q2 et Q3. Durant la Q1 de quinze minutes, les six derniers chronos sont éliminés, les autres pilotes passant en séance Q2. La Q2 dure aussi quinze minutes et repose sur le même principe que la Q1. Les douze pilotes éliminés (six en Q1 et six en Q2) pourront modifier la quantité d'essence mise pour le départ. La Q3, ou « Super Pole », dure vingt minutes et est réservée aux dix pilotes les plus rapides. Les participants à la Super Pole ne pourront pas modifier la quantité d'essence embarquée avant le début de la course.

De [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]], les qualifications se déroulent sur le même contexte, mais les durées des sessions ont été modifiées. En 2007, elles durent toutes quinze minutes. En 2008, la Q1 dure vingt minutes, la Q2 dure quinze minutes et la Q3 (Super Pole) dure 10 minutes<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/rules_and_regulations/sporting_regulations/6838/|titre={{langue|en|F1 rules and regulations : practice and qualifying}}|site=formula1.com}}.</ref>. Les pilotes qualifiés pour la Super Pole commenceront la course avec le restant de carburant à l'issue de la séance ; le carburant brûlé en Super-Pole ne sera plus réintroduit avant la course. À partir du Grand Prix de Turquie 2008, cinq pilotes seulement sont éliminés à l'issue des séances Q1 et Q2.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]], les monoplaces disputent l'ensemble des qualifications avec une quantité libre de carburant : la recherche de performance est privilégiée. À la suite de l'interdiction des ravitaillements en course, les monoplaces disputent donc les qualifications « à vide » avant de commencer l'épreuve avec un réservoir contenant {{unité/2|230|à=240|litres}} d'essence. Les pilotes qui disputent la séance de qualification Q3 doivent prendre le départ du Grand Prix avec les pneumatiques utilisés en Q3<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les qualifications en 2010|périodique=Auto Hebdo|lien périodique=Auto Hebdo (France)|numéro=1740|jour=17|mois=février|année=2010|pages=18–26}}</ref>.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]], la Formule 1 inaugure sur trois Grand Prix ([[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2021|Grande-Bretagne]]<ref>{{lien web|auteur=Cesare Ingrassia|titre=Silverstone va inaugurer les courses sprint en F1|url=https://f1only.fr/silverstone-va-inaugurer-les-courses-sprint-en-f1/|site=f1only.fr|date=28 avril 2021|consulté le=29 avril 2021}}.</ref>, [[Grand Prix automobile d'Italie 2021|Italie]]<ref>{{lien web|auteur=Olivier Ferret|titre=La F1 confirme le planning de Monza avec la qualification sprint|url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/la-f1-confirme-le-planning-de-monza-avec-la-qualification-sprint,161976.html|site=motorsport.nextgen-auto.com|date=23 juillet 2021|consulté le=28 juillet 2021}}.</ref> et [[Grand Prix automobile de São Paulo 2021|São Paulo]]<ref name="Ferret">{{lien web|auteur=Frédéric Ferret|titre=Avec des courses sprint en qualifications, la F1 veut se moderniser|url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Article/Avec-des-courses-sprint-en-qualifications-la-f1-veut-se-moderniser/1246688|site=lequipe.fr|périodique=[[L'Équipe]]|date=26 avril 2021|consulté le=27 avril 2021}}.</ref>) la formule des « qualifications sprint » : le vendredi a lieu la traditionnelle séance de qualifications Q1, Q2, Q3 qui détermine la grille de départ de la course sprint (sur 100&nbsp;km, soit environ le tiers de la distance d'un Grand Prix) disputée le samedi et dont le vainqueur obtient la pole position. Par ailleurs, les trois premiers du sprint obtiennent des points, 3 pour le premier, 2 pour le deuxième et 1 pour le troisième<ref name="Fom">{{lien web|lang=en|auteur=Formula One Organisation|titre=Sprint Qualifying to debut at three Grands Prix in 2021 following unanimous agreement from teams|url=https://www.formula1.com/en/latest/article.breaking-sprint-qualifying-to-debut-at-three-grands-prix-in-2021-following.1v9LRuPpTk9JXpmE5xK4sK.html|site=formula1.com|date=26 avril 2021|consulté le=27 avril 2021}}.</ref>. La formule qualification sprint doit concerner trois Grand Prix en [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]]<ref>{{lien web|auteur=Rémy Georges|titre=Brawn : « Tous les promoteurs veulent une course sprint en 2022 ! »|url=https://f1i.autojournal.fr/infos/championnat-infos/brawn-promoteurs-voulaient-course-sprint-2022/|site=f1i.autojournal.fr|en ligne le=2 novembre 2021|consulté le=2 novembre 2021}}.</ref>.

=== Course ===
Un Grand Prix se déroule le dimanche en début d'après-midi. La course doit faire au minimum trois cent cinq kilomètres et ne pas dépasser une durée de plus de deux heures. Le [[départ arrêté|départ]] est donné par l'extinction des feux. Durant la course les monoplaces effectuent au moins un arrêt aux stands pour changer de pneumatiques : en effet, depuis [[2007]], la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] a imposé que les pilotes utilisent un train de pneus de chaque type de gomme proposé, à savoir dure et tendre. Depuis [[2010]], les ravitaillements en carburant sont proscrits. Chaque écurie établit une stratégie concernant le nombre de changements de pneus afin d'avoir la meilleure performance possible. C'est le [[drapeau à damier]] à la fin du dernier tour qui donne la fin de la course.

Depuis plusieurs années, [[Bernie Ecclestone]] souhaite le déroulement d'un Grand Prix de nuit. Le premier du genre a eu lieu lors du [[Grand Prix automobile de Singapour 2008]].

Avant de commencer la course proprement dite, les pilotes procèdent à un [[tour de formation]] (improprement appelé « tour de chauffe »), qui leur permet de s'assurer que leur voiture peut démarrer sans assistance<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=75|titre=La procédure de départ|site=toutsurlaf1.free.fr|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>. Ils profitent de cette occasion pour mettre en température le moteur, les freins et les pneumatiques. Avant ce tour, les monoplaces se placent sur la grille de départ, suivant la position déterminée par les qualifications et les pénalités distribuées le cas échéant (tour de mise en pré-grille). Quand le tour de mise en grille est terminé et que toutes les monoplaces sont immobilisées, le directeur de course active la procédure de départ de la course qui consiste en l'allumage, un après l'autre et à intervalles réguliers d'une seconde, de cinq feux rouges puis à leur extinction simultanée. Une fois les feux éteints, la course débute, les pilotes peuvent faire mouvoir leurs véhicules. Afin d'éviter les faux départs, la durée entre l'allumage du dernier des cinq feux et l'extinction des feux peut varier<ref name="départ">{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/rules_and_regulations/sporting_regulations/8691/fia.html|titre={{langue|en|Race start procedure}}|site=formula1.com}}.</ref>. Si un incident survient lors de cette courte phase, le pilote impliqué le signale en agitant les bras et la procédure de départ peut être interrompue. Dans ce cas, un nouveau « tour de chauffe » a lieu, la distance à parcourir est diminuée d'un tour, le pilote incriminé quitte la grille pour démarrer s'il le peut des stands après tous les autres concurrents. Ce processus se répète tant que des problèmes surviennent.

=== Stratégie en course ===
[[Fichier:Fale F1 Monza 2004 73.jpg|thumb|left|alt=Ravitaillement et changement de pneumatiques pour David Coulthard au Grand Prix d'Italie 2004.|Ravitaillement et changement de pneumatiques à [[Grand Prix automobile d'Italie 2004|Monza]] pour [[David Coulthard]].]]
[[Fichier:Super Aguri pit stop Sepang 2008.jpg|thumb|alt=Ravitaillement et changement de pneumatiques pour Anthony Davidson au Grand Prix de Malaisie 2008.|Pit-stop d'[[Anthony Davidson]] sur [[Super Aguri F1]] au [[Grand Prix automobile de Malaisie 2008|Grand Prix de Malaisie 2008]].]]
La Formule 1 est une discipline où le matériel fourni à chaque pilote n'a pas les mêmes qualités, où les écuries ont des budgets très disparates, où les qualités personnelles du pilote (mise au point, sang-froid, intelligence) entraînent la performance. C'est pourtant aussi un sport de stratégie, de communication entre pilote et ingénieurs<ref name="F1 stratégie">{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5290.html|titre=La stratégie en course|site=formula1.com}}.</ref>. La stratégie peut faire gagner un pilote qui n'est pas favori, qui ne peut pas dépasser le concurrent qui le précède « régulièrement ».

Les stratégies actuelles tournent autour du passage aux stands avec le ravitaillement en carburant (jusqu'en 2010, année où le règlement a obligé les écuries à ne faire courir leurs voitures qu'avec un seul plein par course), le changement de pneumatiques. La subtilité vient de la fréquence, de l'anticipation ou au contraire de l'attente du passage aux stands du rival, pour pouvoir faire des tours rapides et gagner des positions au classement. Les stratégies de course débutent dès les qualifications. Lors de la troisième session, la quantité embarquée de carburant autorise ou pas certaines options.

Ce n'est pas toujours celui qui s'arrête le moins souvent qui gagne, comme l'illustre le résultat du [[Grand Prix automobile de Hongrie 1998|Grand Prix de Hongrie 1998]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr626.html|titre=Grand Prix automobile de Hongrie 1998|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Arnaud|nom1=Chambert-Protat|illustrateur=Dominique Leroy|titre chapitre=Grand Prix automobile de Hongrie 1998|titre ouvrage=Les grands moments de la Formule 1|éditeur=Éditions ML|lieu=Paris|année=2001|passage=132-133|isbn=2-7434-3100-8|oclc=469335561|bnf=37707505b}}</ref>. Le nombre d'arrêts au stand est en moyenne de deux par course, certaines fois trois arrêts sont réalisés, et même plus, selon les incidents, les interventions de la voiture de sécurité, les changements de condition climatique, les pneumatiques autorisés. Une écurie peut tenter un seul arrêt ([[Grand Prix automobile d'Italie 2007|Grand Prix d'Italie 2007]]) et faire le ravitaillement en carburant, le changement de pneumatiques aux environs de la mi-course<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr781.html|titre=Grand Prix automobile d'Italie 2007|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/race/r781sunquotes.html|titre=Commentaires après la course du Grand Prix automobile d'Italie 2007|site=grandprix.com}}.</ref>. Si le passage aux stands fait perdre environ trente secondes, c'est variable suivant le profil du circuit et l'emplacement de la voie des stands par rapport au circuit. De plus, la conduite avec une monoplace plus « chargée » qu'un concurrent rend plus difficile les dépassements et augmente le temps au tour.

La capacité des mécaniciens à agir vite sans la moindre erreur est essentielle<ref name="F1 stratégie"/>. Le temps de travail par écurie n'est pas le même, un pilote peut perdre la course dans les stands, pour une erreur ou un retard de son écurie. Aussi, le ravitaillement en carburant, le changement de pneumatiques, d'aileron est un exercice travaillé à l'entraînement, sans cesse répété<ref name="F1 stratégie"/>.

=== Système de classement ===
Le classement d'un Grand Prix est établi une fois que les pilotes franchissent la ligne d'arrivée lors du dernier tour. L'ordre d'arrivée décide de l'attribution des points : 25 points pour le premier, 18 pour le deuxième, 15 pour le troisième, 12 au quatrième, 10 au cinquième, 8 au sixième, 6 au septième, 4 pour le huitième, 2 pour le neuvième, 1 pour le dixième. Ce classement n'est valable que pour les pilotes qui parcourent 90 % des tours accomplis par le vainqueur, et comprend ceux qui ont abandonné. Lorsque le premier pilote franchit la ligne d'arrivée, tous les autres pilotes en course n'ont qu'à boucler le tour qu'ils ont entamé (un pilote qui compte un tour de retard n'a pas à couvrir le même nombre de tours que le vainqueur). Ceci explique qu'un pilote qui a abandonné en toute fin d'épreuve peut figurer au classement devant un pilote qui a franchi la ligne d'arrivée avec un ou plusieurs tours de retard.
[[Fichier:F1 chequered flag.svg|thumb|alt=Représentation du drapeau à damier signifiant la fin de la course.|Le [[drapeau à damier]] sert à indiquer la ligne d'arrivée des courses automobiles.]]

Le cumul des points attribués lors de chaque épreuve détermine la position finale des pilotes au championnat. Cette règle ne vaut que depuis la [[Championnat du monde de Formule 1 1991|saison 1991]] ; auparavant, pour faire prévaloir le panache sur la régularité, seul un certain nombre de résultats, variable selon les saisons, était pris en compte<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.fr/histoire/technique/tec_points.htm|titre=Technique, Dossiers : L'attribution des points|site=f1-legend.com}}.</ref>. Ainsi, en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], malgré un total de points inférieur à celui de son rival [[Alain Prost]], [[Ayrton Senna]] fut titré car le règlement prévoyait que, sur les seize courses du championnat, seuls les onze meilleurs résultats seraient retenus. Le championnat des constructeurs se déroule selon le même mode, chaque écurie cumulant les points inscrits par ses deux pilotes à chaque course. Jusqu'à la fin des [[années 1970]], où les écuries pouvaient engager un nombre variable de monoplaces, seul le pilote le mieux classé apportait des points à son écurie au championnat des constructeurs.

Le système d'attribution des points n'a que peu varié entre [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] et les modifications ont le plus souvent porté sur la question de la valorisation de la victoire. Après être passé de deux à trois points en [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], puis à quatre points en [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]], l'écart entre la victoire et la deuxième place est redescendu à deux points en [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] à la suite de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] au cours de laquelle Michael Schumacher avait été titré dès le mois de juillet alors que six épreuves restaient à courir. Un nouveau barème, adapté à l'élargissement du plateau à treize écuries, a été mis à jour pour la saison [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]] afin d'attribuer des points aux dix premiers (sur 26 concurrents), il y aura cinq points d'écart entre chacun des quatre premiers<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/4899.html|titre=Les dix premiers marqueront des points|éditeur=ESPNF1|jour=11|mois=décembre|année=2009}}.</ref>. Avec la défection de l'écurie [[USF1]] avant le début de la saison 2010, la FIA adopte un nouveau barème de points : le vainqueur marque 25 points, le second 18, le troisième 15 et le quatrième marque 12 points. À partir de cette position, il y a deux points d'écart entre les pilotes classés quatrième à neuvième, le dixième marquant un point<ref>{{Lien web|url=http://www.sport365.fr/auto-moto/fia-le-nouveau-bareme-de-points-517163.shtml|titre=FIA : Le nouveau barème de points|site=sport365.fr|en ligne le=2 février 2010|consulté le=24 juin 2013}}.</ref>.

De [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]], plusieurs pilotes étaient autorisés à se relayer sur une même voiture et les points acquis à l'arrivée de la course étaient alors divisés par le nombre de pilotes. Suivant le même principe, un pilote pouvait piloter plusieurs voitures lors d'une même course et ainsi apparaître plusieurs fois au classement final, comme lors du [[Grand Prix automobile d'Argentine 1955|Grand Prix d'Argentine 1955]] que [[Maurice Trintignant]] a terminé à la fois à la deuxième et à la troisième place. En [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]], la CSI apporta une modification sensible à son règlement sportif, les changements de pilotes entraînant la non-attribution de points au championnat, ce point de règlement signa de facto la fin des relais sur une même voiture<ref>{{harvsp|L'Équipe1999a|texte=''50 ans de Formule 1'', {{Vol.|1}} : ''1950/1978''|p=55}}</ref>.

Entre 1950 et [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]], le pilote détenteur du [[meilleur tour en course]] gagnait un point, qui pouvait être partagé en cas d'égalité chronométrique. C'est le cas du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1954|Grand Prix de Grande-Bretagne 1954]] dans lequel sept pilotes ont inscrit 0,14 point ou 1/7 de point. Ainsi [[Jean Behra]] compte-t-il le plus faible nombre de points en une saison (0,14 point)<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.statsf1.com/default.asp?From=/drivers/fiche.asp?idPilote=111%26LG=1|titre=Biographie de Jean Behra|site=statsf1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_behra.htm|titre=Biographie de Jean Behra|site=f1-legend.com}}.</ref>. Cette règle, disparue en [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/article258.html|titre=Attributions des points pour le championnat du monde|site=fanaticf1.com}}.</ref>, a fait son retour entre [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]] et 2024, en étant réservée aux dix premiers classés<ref>{{Lien web|auteur=Basile Davoine|titre= Réintroduction du point de championnat récompensant le meilleur temps au tour en Formule 1|url=https://www.fia.com/fr/news/reintroduction-du-point-de-championnat-recompensant-le-meilleur-temps-au-tour-en-formule-1|site =fia.com|consulté le=11 mars 2019|en ligne le=11 mars 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://lequipe.fr/Formule-1/Actualites/Championnat-du-monde-le-point-bonus-pour-le-meilleur-tour-confirme/997619|titre=Championnat du monde : le point bonus pour le meilleur tour confirmé|site=lequipe.fr|en ligne le=11 mars 2019|consulté le=11 mars 2019|auteur=P.Co.}}.</ref>.

Lorsqu'un Grand Prix est arrêté avant que les trois-quarts de sa distance prévue ait été courue, il ne donne lieu qu'à l'attribution de la moitié des points. Ce cas s'est présenté notamment lors du [[Grand Prix automobile de Monaco 1984|Grand Prix de Monaco 1984]], du [[Grand Prix automobile d'Australie 1991|Grand Prix d'Australie 1991]] et lors du [[Grand Prix automobile de Malaisie 2009|Grand Prix de Malaisie 2009]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/rr516.html|titre=Grand Prix automobile d'Australie 1991|site=grandprix.com}}.</ref>.

{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%;"
|+ Règles d'attribution des points
!scope="col"| Rang
!scope="col"| 1950-1959
!scope="col"| 1960
!scope="col"| 1961-1990
!scope="col"| 1991-2002
!scope="col"| 2003-2009
!scope="col"| 2010-2018
!scope="col"| 2019-2024
!2025-
! scope="col" | Qualifications sprint 2021
!scope="col"| Course sprint 2022
|-
!scope="row"| {{1er}}
| 8 points || 8 points || 9 points || 10 points || 10 points || 25 points || 25 points 
|25 points|| 3 points || 8 points
|-
!scope="row"| {{2e}}
| 6 points || 6 points || 6 points || 6 points || 8 points || 18 points || 18 points 
|18 points|| 2 points || 7 points
|-
!scope="row"| {{3e}}
| 4 points || 4 points || 4 points || 4 points || 6 points || 15 points || 15 points  
|15 points|| 1 point || 6 points
|-
!scope="row"| {{4e}}
| 3 points || 3 points || 3 points || 3 points || 5 points || 12 points || 12 points   
|12 points|| || 5 points
|-
!scope="row"| {{5e}}
| 2 points || 2 points || 2 points || 2 points || 4 points || 10 points || 10 points  
|10 points|| || 4 points
|-
!scope="row"| {{6e}}
| - || 1 point || 1 point || 1 point || 3 points || 8 points || 8 points  
|8 points|| || 3 points
|-
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| - || - || - || - || 2 points || 6 points || 6 points  
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|-
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|4 points|| || 1 point
|-
!scope="row"| {{9e}}
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|-
!scope="row"| {{10e}}
| - || - || - || - || - || 1 point || 1 point 
|1 point|| || 
|-
!scope="row"| Meilleur tour
| 1 point || - || - || - || - || - || 1 point 
| -|| || 
|}

== Technologie ==
Sur le [[Autodromo Nazionale di Monza|circuit de Monza]] ([[Grand Prix automobile d'Italie]]), les Formule 1 peuvent atteindre la vitesse de {{unité|365|km/h}}. Dans une courbe très rapide, une voiture peut subir jusqu'à {{unité|5|[[g (accélération)|g]]}} d'accélération latérale.

Les performances en [[accélération]] sont (chiffres de la [[Renault R25]] de 2005 - moteur V10) :
* {{unité/2|0|à=100|km/h}} : {{unité|1.9|seconde}} ;
* {{unité/2|0|à=200|km/h}} : {{unité|3.9|secondes}} ;
* {{unité/2|0|à=300|km/h}} : {{unité|8.4|secondes}} (plus ou moins, en fonction de la configuration aérodynamique).

Dans une Formule 1, lorsque le pilote lève le pied de la pédale d'accélérateur à haute vitesse, la [[décélération]] est de {{unité|1|g}}, soit l'équivalent du freinage d'une [[voiture de sport]]. Ceci est principalement dû à l'[[aérodynamisme]]. Grâce à ses [[frein]]s en [[carbone]] la voiture décélère de {{unité|300|km/h}} à un arrêt complet en moins de {{unité|3.5|secondes}}, la décélération atteint alors les 5 à {{unité|6|g}}. Une Formule 1 passe de 100 à {{unité|0|km/h}} en {{unité|17|mètres}} environ.

Si une monoplace moderne de Formule 1 demeure une voiture, la technologie qui concourt à sa conception, notamment dans la gestion des flux d'air et par la mise au point et l'usage de matériaux très légers et résistants, la rapproche de l'aéronautique (aérodynamique poussée, essais perpétuels en soufflerie, matériaux structurels empruntés à l'aéronautique, ingénieurs châssis et aérodynamiciens souvent issus de l'aéronautique).

=== Aérodynamique ===
{{Article détaillé|Aérodynamique automobile}}
[[Fichier:Wind tunnel x-43.jpg|thumb|alt=Un test en soufflerie réalisé, ici, sur la maquette d'une navette spatiale.|Test en [[soufflerie]]]]
L'[[aérodynamique]] est fondamentale, même, et peut-être plus, dans une discipline où le principe de non-carénage des roues entraîne une [[traînée]] très handicapante pour les performances. Tous les éléments externes de la voiture sont pris en compte, y compris les triangles de roues et bras de suspension, le casque du pilote, les rétroviseurs{{etc.}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5281.html|titre=L'aérodynamique|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1classement.com/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=39|titre=L'aérodynamique|site=f1classement.com|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|langue=fr|url=http://www.f1-technologies.fr/aerodynamique/2006/07/introduction-aerodynamique-formule-1.html|titre=Introduction à l'aérodynamique en Formule 1|site=f1-technologies.fr}}</ref>. Les ailerons principaux, avant et arrière, sont les éléments les plus apparents, mais le fond plat évacue l'air vers des diffuseurs très sophistiqués situés à l'arrière, ces derniers, ainsi que de nombreux petits appendices, participent à la performance aérodynamique de la voiture.

L'incidence des flux d'air sur le comportement de la voiture est essentielle, la difficulté est d'obtenir le meilleur compromis possible entre une finesse permettant une pénétration optimum de la monoplace dans l'air ([[Coefficient de traînée|<math>C_x</math>]]) de façon à aller vite en ligne droite, et un appui apporté par des ailerons fixes, pour « coller » à la piste en courbe rapide<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5294.html|titre=Prendre les virages|site=formula1.com}}.</ref>. On verra des voitures très fines sur les circuits rapides de type Monza, et des ailerons très présents sur les circuits lents du type Monaco.

Pour gagner un Grand Prix, une écurie a besoin d'une bonne [[soufflerie]] et d'[[ingénierie|ingénieurs]] très spécialisés. Pour étudier et améliorer le comportement aérodynamique d'une monoplace, ceux-ci utilisent les programmes de simulation de [[dynamique des fluides]] (connus comme CFD, de l'anglais « ''{{langue|en|Computational Fluid Dynamics}}''», qui peut se traduire en français par la locution « Mécanique des Fluides Numérique » (MFN) et réalisent des essais en soufflerie, analysant les différentes configurations d'[[Aileron (aéronautique)|ailerons]], pontons et les autres éléments aérodynamiques. Des milliers d'heures d'essais sont effectués avec des maquettes à l'échelle avant de construire les monoplaces ou de fabriquer les pièces en taille réelle. Pour [[Championnat du monde de Formule 1 2008|la saison 2008]], [[BMW Sauber F1 Team|BMW Sauber]] dispose d'une soufflerie à [[Échelle (proportion)|échelle]] 1/1 (taille réelle) alors que [[Renault F1 Team|Renault]] a une soufflerie à échelle 1/2<ref>{{Ouvrage |langue=fr |titre=L'Équipe |lien titre=L'Équipe |éditeur= |année=2008 |mois=mai |jour=24 |isbn=}}</ref>.

=== Motorisation ===
Depuis la création de la discipline, toutes les architectures moteurs ont été testées en Formule 1. On compte en effet des [[Moteur à explosion|moteurs]] à 2, 4, [[Moteur V6|6]], [[Moteur V8|8]], [[Moteur V10|10]], [[Moteur V12|12]] et même 16 cylindres, [[Boxer (moteur)|à plat]], [[Moteur avec cylindres en ligne|en ligne]], [[Moteur avec cylindres en V|en V]], [[Moteur avec cylindres en H|en H]], atmosphériques, suralimentés par un compresseur ou un [[turbocompresseur]]. Les marques les plus prestigieuses de l'automobile ([[Scuderia Ferrari|Ferrari]], [[Lamborghini]], [[Maserati]], [[Bayerische Motoren Werke|BMW]], [[Mercedes-Benz]]{{etc.}}) ou au contraire les plus populaires ([[Renault]], [[Toyota (entreprise)|Toyota]], [[Ford]]) se sont investies en championnat du monde afin d'accroître leur renommée en tentant de triompher au plus haut niveau de la compétition. S'il existe un champion du monde des pilotes et un championnat des constructeurs, il n'y a pas de championnat des motoristes (ce qui n'a pas empêché Renault de se déclarer {{Citation|6 fois champions du monde entre 1992 et 1997}}, s'attribuant ainsi les titres acquis par [[Williams F1 Team]] et [[Benetton Formula|Benetton]]). Ferrari est le motoriste le plus capé de la Formule 1 avec 205 victoires, devant Ford Cosworth avec 176 victoires et Renault avec 113 victoires après le [[Grand Prix automobile du Canada 2008|Grand Prix du Canada 2008]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Statistiques des motoristes |url=https://www.zonef1.com/statistiques/moteurs.php |éditeur=ZoneF1.com |date=}}.</ref>.

Les moteurs de Formule 1 peuvent être classés en quatre catégories principales : 
* les moteurs conçus par les grands constructeurs automobiles pour propulser leurs monoplaces ou des monoplaces privées ([[Scuderia Ferrari|Ferrari]], [[Renault F1 Team|Renault]], [[Toyota F1 Team|Toyota]]…) ;
* les moteurs conçus par des officines spécialisées engagées en Formule 1 ([[Repco]], [[Cosworth]], [[Weslake]], [[Motori Moderni]]…) ;
* les moteurs conçus par des officines spécialisées pour le compte de grands constructeurs ou à partir de moteurs des grands constructeurs ([[Judd]] pour le compte de [[Yamaha Motor Corporation|Yamaha]], [[Cosworth]] à partir de blocs [[Ford]], [[Mecachrome]] à partir de blocs [[Renault Sport|Renault]], [[Mugen Motorsports|Mugen]] à partir de blocs [[Honda]], [[Hart (moteur)|Hart]]…) ;
* les moteurs qui portent le nom du commanditaire principal d'une écurie mais qui ne sont en fait qu'un « rebadgeage » d'un moteur existant ([[Playlife]], [[Petronas (moteur)|Petronas]], [[Acer Incorporated|Acer]], [[Megatron (moteur)|Megatron]], [[European]]…).
 
À partir de 2006, la réglementation a imposé des [[Moteur V8|moteurs V8]] d'une cylindrée de {{unité|2400|cm|3}}<ref name="F1 Le moteur">{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5280.html|titre=Engine / gearbox|éditeur=Formula1.com}} (voir archive)</ref>. Les meilleurs V8 pouvaient atteindre les {{unité|780|chevaux}}, alors que certains anciens [[Moteur avec cylindres en V|V]]10 à trompettes variables (on parle de suralimentation acoustique) dépassaient les {{unité|900|chevaux}}. Pour des raisons de sécurité et de réduction des coûts, le gain de puissance est devenu impossible car la FIA a imposé un gel de l'évolution des moteurs pendant cinq ans. Le régime maximal des moteurs a d'abord été bridé à {{unité|19000|tours}} par minute par un limiteur électronique en 2008 puis à {{unité|18000|tours}} par minute en 2009. Pour atteindre de tels niveaux de performance, les ingénieurs ont développé des technologies inédites, comme le rappel pneumatique des soupapes, qui permettent d'obtenir des régimes aussi élevés.

Depuis la saison 2014, les F1 sont propulsées par des [[Moteur V6|moteurs V6]] turbo hybrides d'une cylindrée d'{{unité|1.6|litre}}, dotés d'un double système de récupération d'énergie<ref name="Point_2014">{{lien web|langue=fr|auteur=Yves Maroselli|url=http://www.lepoint.fr/automobile/sports-et-reves/formule-1-2014-les-secrets-des-nouveaux-v6-turbo-hybrides-27-01-2014-1784815_658.php|titre=F1 2014 : les secrets des nouveaux V6 turbo hybrides|périodique=[[Le Point]]|date=27 janvier 2014|description=2 pages}}.</ref>.

La consommation moyenne d'une Formule 1 était d'environ {{unité|75|litres}} d'[[essence (hydrocarbure)|essence]] (sans plomb) pour {{unité|100|km}}. Depuis l'arrivée du moteur hybride pour la [[Championnat du monde de Formule 1 2014|saison 2014]], les F1 ne peuvent embarquer plus de {{unité|100|kg}} de carburant pour couvrir la distance d'un Grand Prix (environ {{unité|305|km}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.tutorialspoint.com/formula_one/formula_one_quick_guide.htm|titre=Formula One - Quick Guide|sous-titre=Race Distance and Duration|éditeur=TutorialsPoint|date=}}.</ref>), puis, à la suite d'augmentations de poids et de dimensions des monoplaces et de leurs pneumatiques, {{unité|105|kg}} à partir de la [[Championnat du monde de Formule 1 2017|saison 2017]]<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://news.sportauto.fr/news/1504221/carburant-fia-2017-reglement-Mercedes|titre=F1 - Plus de carburant pour les courses en 2017|périodique=[[Sport Auto]]|date=30 avril 2016}}.</ref> et {{unité|110|kg}} depuis la [[Championnat du monde de Formule 1 2019|saison 2019]]<ref name="110kg">{{lien web|langue=fr|url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/La-fia-devoile-des-changements-pour-2019-la-limite-de-carburant-sera-augmentee/893707|titre=La FIA dévoile des changements pour 2019 : la limite de carburant sera augmentée|éditeur=''[[L'Équipe]]''/[[Agence France-Presse|AFP]]|date=17 avril 2018}}.</ref>.

<gallery mode="packed" caption="Anciens moteurs">
BRM H16 engine.jpg|alt=Un moteur à seize cylindres en H d'origine BRM.|Moteur [[British Racing Motors|BRM]] à 16 cylindres en H de {{unité|3000|cm|3}} conçu en 1966 par superposition de deux blocs 8 cylindres à plat de {{unité|1500|cm|3}}.
Honda RA121E engine Honda Collection Hall.jpg|alt=Un moteur à douze cylindres en V d'origine Honda.|Moteur V12 [[Honda Racing F1 Team|Honda]] RA121E de la [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Honda]] de 1991.
Renault RS27 engine 2007.jpg|alt=Un moteur à huit cylindres en V d'origine Renault.|Moteur [[Renault R27|Renault RS27]] 2007 de {{unité|2400|cm|3}} à 8 cylindres en V à {{Angle|90}}.
</gallery>

=== Transmission et boîte de vitesses ===
[[Fichier:Cooper T45 Rob WalkerDonington pits.jpg|thumb|alt=Une Cooper T45, elle introduit les moteurs en position centrale-arrière en Formule 1.|[[Cooper T45]] à moteur central-arrière du [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]] engagée en 1958.]]
Les monoplaces de Formule 1 sont [[Propulsion (automobile)|propulsées]] par un [[Histoire de la Formule 1#Révolution technologique du moteur central arrière (1958-1960)|moteur situé à l'arrière]] depuis le début des [[années 1960]]. Le moteur est aujourd'hui disposé en position centrale (juste derrière le pilote), ce qui permet une meilleure répartition des masses et de se passer d'arbre de transmission avant-arrière grâce au couplage moteur-boîte direct.

Le moteur et la [[boîte de vitesses]] forment un ensemble dit « porteur ». Dans le prolongement de la coque avant, ils constituent la partie arrière du châssis. La boîte est placée derrière le moteur, elle comprend un [[différentiel]] et les demi-arbres d'entraînement des roues, les triangles de roues, ainsi que les bras et le système de suspension arrière lui sont directement attachés<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.motorsport.com/photos/popup.asp?N=635&I=f1/2006/bah/f1-2006-bah-xp-0030.jpg&FS=F1&SN=1_81.65.151.5:32853&S=F1|titre=Boîte de vitesses de la Renault au GP de Bahreïn en 2006|site=motorsport.com|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>. L'aileron arrière et autres diffuseurs de flux d'air sont également fixés sur la boîte de vitesses<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.motorsport.com/photos/popup.asp?N=453&I=f1/2006/bah/f1-2006-bah-xp-0092.jpg&FS=F1&SN=1_81.65.151.5:34664&S=F1|titre=Boîte de vitesses chez Honda au GP de Bahreïn en 2006|site=motorsport.com|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>.

La boîte de vitesses possède comme caractéristique principale un changement de vitesses semi-automatique [[Boîte de vitesses|séquentiel]] qui rend la pédale d'[[embrayage]] superflue pour changer de rapport. Le pilote a seulement besoin d'agir sur une palette placée sous le volant pour rétrograder ou passer la vitesse supérieure, le changement de rapport se fait instantanément, sans lever le pied de l'accélérateur dans le cas de la montée. Toutes les monoplaces du plateau ont sept vitesses. [[Renault F1 Team|Renault]], qui avait fait le choix de n'avoir que six vitesses est passé à la boîte sept depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]].

Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], un changement de boîte de vitesses avant d'avoir accompli quatre Grands Prix consécutifs pénalise le pilote de cinq places sur la ligne de départ. Depuis 2008 également, tout système électronique pour contrôler la rotation des roues (système d'antipatinage à l'accélération ou d'antiblocage au freinage) est interdit. Est interdit également tout dispositif ou système d'assistance électronique qui prévient le pilote de la dégradation de l'état des roues.

En [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]], la FIA autorise l'installation dans les monoplaces d'un système de récupération de l'énergie cinétique au freinage, le [[Système de récupération de l'énergie cinétique|SREC]]. Ce nouveau système pourra emmagasiner au maximum {{unité/2|400|kJ}} par tour de piste et les restituer à la demande du pilote pendant un maximum de six secondes et demie (en continu ou en plusieurs fois) par tour à pleine puissance soit environ {{unité|80|chevaux}} supplémentaires<ref name="AH1688_Kers"/>.

=== Volant ===
[[Fichier:Tyrrell P34 Detail Cockpit.JPG|thumb|left|alt=Le cockpit d'une Tyrrell P34.|Volant de Tyrrell P34 de 1976.]]
[[Fichier:Toyota steering wheel.jpg|thumb|alt=Le volant des Toyota en 2009.|Un [[Volant directionnel|volant]] de [[Toyota F1 Team|Toyota]] (2009).]]
Un cockpit de monoplace de Formule 1, bien qu'il respecte désormais des cotes minimales définies par la réglementation technique de la FIA, demeure très exigu. D'autre part, un pilote a en permanence besoin d'être vigilant et concentré et il ne peut détourner son attention de la conduite (trajectoires et position des concurrents…). Ces deux contraintes (exiguïté du cockpit et nécessité de rassembler le maximum d'informations dans le champ de vision du pilote) ont conduit à complètement revoir le design et la fonction du volant des monoplaces de Formule 1<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5287.html|titre=Le volant|site=formula1.com}}.</ref>. Celui-ci n'est plus un encombrant cercle métallique destiné à changer la direction de la voiture mais est devenu au fil des ans un véritable tableau de bord truffé de dispositifs électroniques, qui propose des informations destinées au pilote<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.mqc.telecinco.es/dn_214.htm|titre=Les volants d'Alonso et Schumacher face à face (2006)|site=20minutos.es}}.</ref>.

Le [[Volant directionnel|volant]], surtout depuis l'apparition des boîtes de vitesses semi-automatiques à palettes, rassemble désormais des fonctions jusqu'alors disséminées sur le tableau de bord, qui n'existe plus aujourd'hui. À l'exception des pédales d'accélération et de freinage, les voitures de Formule 1 voient l'ensemble de leurs fonctions regroupées sur le volant<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.20minutos.es/noticia/168441/0/volante/delarosa/mclaren/|titre=Le volant d'Alonso chez McLaren en détail (02/11/2006)|site=20minutos.es}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.20minutos.es/imagen/526126|titre=Le volant de Pedro de la Rosa|site=20minutos.es}}.</ref>. Se trouvent à l'arrière les palettes de passage des vitesses et deux palettes d'embrayage (pour le départ ou en cas d'arrêt) et sur la face avant, les commandes du point mort ''({{langue|en|Neutral}})'', la marche arrière, le coupe-circuit, les boutons de la radio de communication avec les ingénieurs présents dans les stands, le limitateur de vitesse pour entrer dans la voie des stands, la commande de la pompe à boisson, les molettes de réglage de répartition du freinage, du différentiel, de l'accélérateur électronique au départ, du réglage de la richesse du mélange air-essence ainsi que des écrans et diodes qui indiquent le [[régime moteur]] et la nécessité de changer de rapport de boîte. Des écrans à cristaux liquides donnent le nombre de tours effectués, le rapport de vitesse enclenché, le temps au tour, la pression d'huile, les températures des divers organes de la machine{{etc.}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=98|titre=Les volants|site=toutsurlaf1.free.fr|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://toutsurlaf1.free.fr/img/images/dossiers/volants/ferrari_description.JPG|titre=Le volant Ferrari et ses fonctions|site=toutsurlaf1.free.fr|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>.

Le volant a perdu sa forme circulaire, il est aplati dans sa partie inférieure (pour limiter son encombrement) et dans sa partie supérieure pour améliorer la visibilité. De plus, les pilotes le font mouler à la mesure de leurs mains gantées pour gagner en ergonomie.

Le cockpit d'une Formule 1 est très exigu. Pour s'y installer ou en sortir, il est nécessaire de retirer le volant. Le règlement technique impose que le pilote puisse quitter la voiture en moins de cinq secondes; pour ce faire, le volant doit pouvoir être retiré instantanément. Chaque volant est produit artisanalement selon un cahier des charges propre à chaque équipe, son coût est très élevé.

=== Pneumatiques ===
Aux débuts de la Formule 1, quatre manufacturiers sont présents : [[Dunlop]] (174 GP), [[Pirelli]] (200 GP), [[Englebert (pneumatique)|Englebert]] (61 GP) et [[Firestone Tire and Rubber Company|Firestone]] ([[500 miles d'Indianapolis]] et F1, 120 GP). [[Avon Rubber plc|Avon]] et [[Continental AG|Continental]] ont ensuite chaussé les voitures de Formule 1, avant de laisser place à [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]] (493 GP), [[Bridgestone]] (227 GP – <small>après le [[Grand Prix automobile d'Australie 2010|Grand Prix d'Australie 2010]]</small>) et [[Michelin]] (215 GP)<ref name="F1 Statistiques pneumatiques">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.zonef1.com/stats/stat.php?type=pneu&cat=gp|titre=Statistiques en détail: les Grands Prix disputés par pneumatiques|site=zonef1.com}}.</ref>{{,}}<ref name="F1 Statistiques"/>.

[[Fichier:Bridgestone Potenza F1 Rear Tire.JPG|thumb|alt=Pneumatiques Bridgestone.|[[Bridgestone]], manufacturier unique de [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]].]]
{| class="wikitable alternance" style="font-size:95%;"
|-
! scope="col" style="background:lightblue" | Pneumatiques
! scope="col" style="background:lightblue" | Nationalité
! scope="col" style="background:lightblue" | Période 
|-
| [[Avon Rubber plc|Avon]]
| {{Royaume-Uni}} 
| 1954, 1956-1957, 1959, 1981-1982
|-
| [[Bridgestone]] 
| {{Japon}} 
| 1976-1977, 1997-2010
|-
| [[Continental AG|Continental]] 
| {{Allemagne}} 
| 1954-1955, 1958
|-
| [[Dunlop]] 
| {{Royaume-Uni}} 
| 1950-1970, 1976-1977
|-
| [[Englebert (pneumatique)|Englebert]] 
| {{Belgique}} 
| 1950-1958
|-
| [[Firestone Tire and Rubber Company|Firestone]] 
| {{États-Unis}} 
| 1950-1960, 1966-1974
|-
| [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]] 
| {{États-Unis}} 
| 1967-1998
|-
| [[Michelin]] 
| {{France}} 
| 1977-1984, 2001-2006
|-
| [[Pirelli]] 
| {{Italie}} 
| 1950-1958, 1981-1986, 1989-1991, et depuis 2011
|}
Le [[Pneumatique (véhicule)|pneumatique]] est un élément essentiel de la monoplace, c'est la seule partie de la voiture en contact avec la piste. Contrairement aux pneus qui équipent une automobile normale, les pneus de course ne sont pas faits pour durer mais pour adhérer le plus possible à la piste. Ils sont beaucoup plus tendres, plus résistants et plus légers, et peuvent être changés plusieurs fois durant une course.

[[Fichier:F1 whitestripetyres.jpg|thumb|alt=Deux photos représentant les pneus tendres utilisés en 2007 puis en 2008.|Bande blanche indiquant la qualité de pneu la plus tendre (saisons [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]]).]]
Les pneumatiques ne peuvent être plus larges que {{unité/2|355|mm}} à l'avant et {{unité/2|380|mm}} à l'arrière. Ils trouvent leur efficacité optimum entre {{tmp|90|°C}} et {{tmp|110|°C}}, d'où l'usage de couvertures chauffantes dans les stands et sur la ligne de départ<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5283.html|titre={{langue|en|Tyres}}|site=formula1.com}}.</ref>. Pour que la pression, facteur extrêmement important dans le comportement d'un pneu, ne varie pas en fonction de la température, on utilise un mélange de gaz à basse densité, plutôt que de l'air<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/news/features/2008/5/7777.html|titre={{langue|en|Under pressure - Bridgestone, tyres, and the importance of air}}|site=formula1.com}}.</ref>. Chaque voiture doit utiliser au moins une fois chaque type de pneu sec proposé (deux) pendant une course.

En cas de pluie, deux qualités de pneus sont proposées, pluie (un pneu très sculpté pour évacuer un maximum d'eau) et intermédiaire. Les [[Pneu pluie|pneus pluie]] ont un diamètre extérieur plus grand (flancs plus hauts) de façon à élever le centre de gravité de la voiture sur piste mouillée ({{unité/2|670|mm}} de diamètre maximum, contre {{unité/2|660|mm}} pour les pneus sec).

Les [[Jante (automobile)|jantes]], très fines et légères, sont en alliage de magnésium. Le règlement impose aux constructeurs une attache reliant la roue au châssis en cas d'accident. De 2006 à 2009, on a vu apparaître des boucliers en carbone montés sur les jantes avant et arrière, ceux-ci avaient pour fonction une amélioration de l'aérodynamique et une meilleure ventilation des freins, ces « flasques » ont été interdits pour [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/news/technical/2006/764/322.html|titre={{langue|en|Ferrari 248 F1- rim shields}}|site=formula1.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/news/technical/2007/778/444.html|titre={{langue|en|Ferrari F2007 - front rim shields}}|site=formula1.com}}.</ref>.

Bridgestone sera le seul manufacturier de la Formule 1 pour les saisons 2007 à 2010. Deux qualités de pneu sec (plus dur/plus tendre), alors rainurés pour ralentir les voitures en virage, étaient proposées pour chaque course (qualités différentes pour chaque circuit, selon le revêtement, le climat, les vitesses atteintes{{etc.}}), la plus tendre des deux est alors marquée d'une ligne blanche sur la bande de roulement pour que les spectateurs puissent faire la distinction. En [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]], les pneus slicks (sans rainures sur la bande de roulement) font leur réapparition. Pour différencier les qualités des gommes, Bridgestone appose alors un marquage vert sur le sommet des flancs des pneus au mélange le plus tendre proposé lors de chaque Grand Prix..

À partir de la [[Championnat du monde de Formule 1 2011|saison 2011]], à la suite du retrait de Bridgestone et après vingt ans d'absence, le manufacturier italien [[Pirelli]] fournit toutes les équipes en pneumatiques<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/sport/2010/06/24/02001-20100624ARTFIG00781-pirelli-signe-son-grand-retour-en-formule-1.php|titre=Pirelli signe son grand retour en Formule 1|éditeur=''[[Le Figaro]]''|jour=25|mois=juin|année=2010}}.</ref>. À partir de 2016, cinq qualités de pneus sont proposées au total pour le sec (slicks) et deux en cas de pluie (pneus sculptés). Pour que les spectateurs puissent les distinguer, une couleur est attribuée au marquage de chaque type de pneu<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.auto123.com/fr/actualites/f1-pirelli-ajuste-sa-gamme-de-pneus-pour-la-saison-2012?artid=139959|titre=F1 : Pirelli ajuste sa gamme de pneus pour la saison 2012|site=auto123.com|jour=25|mois=janvier|année=2012}}.</ref>.

[[Fichier:Pirelli Formula One tires 2013 Britain.jpg|thumb|alt=pneus Pirelli lors du GP de Grande-Bretagne 2013|La gamme des pneus Pirelli lors du GP de Grande-Bretagne 2013.]] En [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]], la taille des pneus passe de 13 à 18 pouces. Par ailleurs, les gommes avant seront surmontées par des ailettes.
{| class="wikitable centre" style="text-align:center;"
|+ Couleurs des pneus Pirelli entre 2011 et 2018
|-
!colspan=7 scope="col"| Pneus sec
!colspan=2 scope="col"| Pneus pluie
|-
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Pink.svg|55px|alt=Représentation des pneus hyper tendres]]<br />Hyper tendre<br />rose
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Purple.svg|55px|alt=Représentation des pneus ultra tendres]]<br />Ultra tendre<br />violet
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Red.svg|55px|alt=Représentation des pneus super tendres]]<br />Super tendre<br />rouge
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Yellow.svg|55px|alt=Représentation des pneus tendres]]<br />Tendre<br />jaune
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero White.svg|55px|alt=Représentation des pneus medium]]<br />Medium<br />blanc
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Light blue.svg|55px|alt=Représentation des pneus durs]]<br />Dur<br />bleu glacé
| [[Fichier:F1 tire Pirelli PZero Orange.svg|55x55px|alt=Représentation des pneus super durs]]<br />Super dur<br />orange
| [[Fichier:F1 tire Pirelli Cinturato Green.svg|55px|alt=Représentation des pneus intermédiaires]]<br />Intermédiaire<br />vert
| [[Fichier:F1 tire Pirelli Cinturato Blue.svg|55px|alt=Représentation des pneus pluie]]<br />Pluie<br />bleu
|}

=== Système de freinage ===
[[Fichier:Brake disc McLaren F1.jpg|thumb|alt=Frein à disque en carbone|left|upright|Frein à disque en [[fibre de carbone|carbone]] d'une [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Mercedes-Benz|Mercedes]] (2008).]] 
Pour réduire la vitesse d'une monoplace, le système de [[frein]]age transforme l'[[énergie cinétique]] du véhicule en [[transfert thermique|chaleur]] en utilisant un disque fixé sur le [[wikt:moyeu|moyeu]] de la roue et des [[plaquette de frein|plaquettes]] venant frotter de chaque côté du disque<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5284.html|titre=Le freinage|site=formula1.com}}.</ref>. Avec son poids contenu, la large emprise au sol de ses pneumatiques et ses [[Frein à disque|freins à disque]] en [[fibre de carbone|carbone]] (en [[acier]] pour les véhicules de série), une Formule 1 est particulièrement efficace au freinage. En 1993, un test comparatif de freinage de 100 à {{unité|0|km/h}} a été réalisé par [[Renault]] entre une [[Renault Twingo I|Twingo]], une [[Alpine A610]] et une [[Williams F1 Team|Williams F1]]. La voiture de série s'est arrêtée en {{unité|46|mètres}}, la sportive en {{unité|40|mètres}} et la Formule 1 en seulement {{unité|18|mètres}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Williams Renault |titre=L'album Williams-Renault de la Formule 1 |éditeur=Editions Renault Communication/Robert Laffont |année= |passage=18 |isbn=}}</ref>. Les freins en carbone ont besoin de monter à une très haute température (de {{tmp|350|500|°C}}) pour être parfaitement efficaces, ce qui explique les phases d'accélération-freinage des pilotes lors du tour de mise en grille avant le départ d'un Grand Prix. Des écopes de refroidissement sont associées au système de freinage : en jouant sur leur taille et leur ouverture, les ingénieurs modifient la température des freins en fonction de la température ambiante et des exigences des circuits<ref>{{Ouvrage |langue=fr |nom1=Williams Renault |titre=L'album Williams-Renault de la Formule 1 |éditeur=Editions Renault Communication/Robert Laffont |année= |passage=37 |isbn=}}</ref>.

[[Fichier:Williams GP USA 2005 in garage.jpg|thumb|alt=Une Williams FW25 sans roues, laissant apparaître les freins à disques.|[[Frein à disque]] de la [[Williams FW27]] (2005).]]
La réglementation technique oblige les monoplaces à être munies de deux circuits hydrauliques de freinage séparés (avant et arrière) mais actionnés par une seule pédale, de façon que l'un puisse fonctionner (pour éviter un accident) en cas de défaillance de l'autre<ref name="règlement technique">{{Lien web|langue=en|url=http://argent.fia.com/web/fia-public.nsf/115F0A1E47E0A282C12573FB0042CB0D/$FILE/1-2008%20F1%20TECHNICAL%20REGULATIONS%2022-02-2008.pdf?Openelement|titre=Règlement Technique 2008 de la Formule 1|éditeur=[[Fédération internationale de l'automobile|FIA]]|format=pdf}}.</ref>. Le diamètre maximum des disques de freins est fixé à {{unité/2|278|mm}}, leur épaisseur maximum à {{unité/2|28|mm}} et un seul étrier de frein en aluminium à six pistons est admis. Le refroidissement des freins s'effectue par air uniquement et le système ne doit pas dépasser l'arrière de la roue.

De nombreux systèmes électroniques agissant sur le système de freinage avaient été développés pour mieux maîtriser la tenue de route de la monoplace. Les systèmes d'antipatinage agissaient simultanément sur le freinage et l'accélération pour éviter un patinage excessif des roues. Les systèmes d'antiblocage des roues permettaient d'éviter les embardées du train arrière tandis que les systèmes électroniques de départ automatisé géraient l'envolée de la monoplace dès le lâcher de la pédale de frein au départ. Tous ces systèmes sont désormais interdits.
{{clr}}

== Figures emblématiques ==
=== Pilotes ===
{{Article détaillé |Liste alphabétique des pilotes de Formule 1}}
==== Histoire ====
[[Fichier:Juan Manuel Fangio (circa 1952).jpg|thumb|left|upright|alt=Portrait de Juan Manuel Fangio.|Portait de [[Juan Manuel Fangio]].]]
[[Fichier:Jim Clark.jpg|thumb|upright|alt=Portrait de Jim Clark.|[[Jim Clark]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]].]]
[[Fichier:Senna imola89.jpg|thumb|left|upright|alt=Portrait d'Ayrton Senna.|[[Ayrton Senna]] à [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]] lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1989]].]]

Le [[pilote automobile|pilote]] considéré comme le premier grand champion de l'histoire de la Formule 1 est [[Juan Manuel Fangio]]<ref name="Fangio F1Legend">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_fangio.htm|titre=Histoire, pilotes : Juan Manuel Fangio|site=f1-legend.com}}.</ref>. Arrivé en Europe en 1948, l'Argentin s'affirme rapidement comme l'un des meilleurs pilotes de la discipline et du championnat du monde créé deux ans plus tard. Avec cinq titres mondiaux dont quatre consécutifs (en [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]], [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]], [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]]), il marque durablement les esprits. Il gagne 24 des 51 Grands Prix qu'il a disputés. De tous les pilotes affrontés par Fangio au cours de ses dix années de présence en Formule 1, seuls l'Italien [[Alberto Ascari]] (champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]]) et le Britannique [[Stirling Moss]] ont réellement su se montrer à la hauteur du « maestro » argentin<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_ascari.htm|titre=Histoire, pilotes : Alberto Ascari|site=f1-legend.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_moss.htm|titre=Histoire, pilotes : Stirling Moss|site=f1-legend.com}}.</ref>.

Après la retraite de Fangio, Moss confirme son talent. Mais autant Fangio a été capable de convertir son talent en un palmarès exceptionnel, autant Moss, plus malchanceux mais également souvent peu inspiré dans ses choix de carrière, ne décroche pas le moindre titre mondial et doit se contenter de quatre titres officieux de vice-champion du monde et de trois places de troisième au championnat entre [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], souvent derrière des pilotes considérés comme moins talentueux, ce qui lui vaut le surnom de « champion sans couronne ».

Moss amorce une longue ère de suprématie des pilotes anglo-saxons dans les [[années 1960]]. Certains réalisent d'authentiques exploits, comme l'Anglais [[John Surtees]], vainqueur du championnat du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], titre qu'il a déjà conquis quelques années plus tôt en vitesse moto, ou l'[[Australie]]n [[Jack Brabham]], qui en [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]], décroche son troisième titre mondial au sein de l'écurie qu'il a lui-même fondée<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_surtees.htm|titre=Histoire, pilotes : John Surtees|site=f1-legend.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_brabham.htm|titre=Histoire, pilotes : Jack Brabham|site=f1-legend.com}}.</ref>. Mais celui qui est considéré comme le plus brillant est l'[[Écosse|Écossais]] [[Jim Clark]] dont le palmarès (deux titres mondiaux décrochés en [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]) ne reflète que partiellement la domination qu'il exerce en piste sur ses contemporains<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_clark.htm|titre=Histoire, pilotes : Jim Clark|site=f1-legend.com}}.</ref>, . Après sa mort en 1968 dans une épreuve de [[Formule 2]] à [[Hockenheim]], un autre Écossais, [[Jackie Stewart]], s'affirme comme le pilote le plus complet du plateau<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_stewart.htm|titre=Histoire, pilotes : Jackie Stewart|site=f1-legend.com}}.</ref>. Champion des années impaires, Stewart est titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]], [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]. En plus de son talent, Stewart marque l'histoire de la Formule 1 en étant le premier pilote à gérer sa carrière et sa fortune de manière très professionnelle. Il est également celui qui engage le combat en faveur d'une plus grande sécurité sur les circuits.

Le pilote phare de la deuxième moitié des [[années 1970]] est [[Niki Lauda]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_lauda.htm|titre=Histoire, pilotes : Niki Lauda|site=f1-legend.com}}.</ref>. Symbole d'une époque où les monoplaces deviennent de plus en plus sophistiquées et pointues à conduire, le pilote [[Autriche|autrichien]] brille moins par son talent naturel que par son intelligence de course, sa rigueur d'analyse et sa force de travail, qui contribuent à hisser la [[Scuderia Ferrari]] au plus haut niveau après une longue crise sportive. Il marque également les esprits en revenant victorieusement à la compétition après un grave accident sur le [[Nürburgring]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] qui le laisse partiellement défiguré. Outre ses deux titres acquis chez Ferrari en [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], Lauda en décroche un troisième en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] au volant d'une [[McLaren Racing|McLaren]].

À la suite de la première retraite de Lauda et avant que Prost ne s'impose comme le patron sur les Grands Prix, la Formule 1 connaît une brève et rare période de vacance du pouvoir, même si, avec deux titres mondiaux acquis en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] (un troisième suit en [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]), le [[Brésil]]ien [[Nelson Piquet]] est le plus prolifique<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_piquet.htm|titre=Histoire, pilotes : Nelson Piquet|site=f1-legend.com}}.</ref>. Le pilote qui marque le plus les esprits durant cette période est le [[Québec|Québécois]] [[Gilles Villeneuve]]<ref>{{mul|en|it}} {{Lien web|url=http://www.ferrariworld.com/events/villeneuve/home.html|titre=Hommage de Ferrari à Gilles Villeneuve|site=ferrariworld.com}}.</ref>, moins par son palmarès (seulement six victoires entre [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]) que par son sens de l'attaque et son style agressif qui le conduisent à se tuer lors des essais du [[Grand Prix automobile de Belgique 1982|Grand Prix de Belgique 1982]].

La Formule 1 des [[années 1980]] est celle des « années turbo » principalement dominée par le [[France|Français]] [[Alain Prost]], quadruple champion du monde ([[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]], [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]], [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]) et qui bat le record de victoires établi en 1973 par Stewart<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_prost.htm|titre=Histoire, pilotes : Alain Prost|site=f1-legend.com}}.</ref>. Cette domination est contrariée par l'émergence du prodige brésilien [[Ayrton Senna]], titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_senna.htm|titre=Histoire, pilotes : Ayrton Senna|site=f1-legend.com}}.</ref>. À la fin de la décennie et au début des [[années 1990]], leur rivalité, tant en piste que hors piste, fait beaucoup pour le succès de la discipline. Si les amateurs se déchirent toujours quant aux mérites sportifs des deux champions, force est de constater que Senna possède en plus un charisme qui contribue à faire de lui l'un des sportifs les plus adulés de sa génération, tous sports confondus. Ce statut est renforcé par sa mort tragique lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|Grand Prix de Saint-Marin]] le {{date|1 mai 1994|en sport}}<ref name="F1 Saint-Marin 1994"/>.

Après la retraite de Prost et le décès de Senna, le jeune [[Allemagne|Allemand]] [[Michael Schumacher]] s'affirme comme le meilleur pilote de son temps<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_schumacherm.htm|titre=Histoire, pilotes : Michael Schumacher|site=f1-legend.com}}.</ref>. Au fil des années, il se forge l'un des plus beau palmarès de l'histoire de la discipline, il bat les principaux records établis par Fangio, Prost et Senna (Fangio gardant les records de moyenne, et [[Emerson Fittipaldi]] les records de précocité)<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.elpais.com/articulo/deportes/laureado/historia/elppordep/20060910elpepudep_8/Tes/|titre={{langue|es|El más laureado de la historia. Michael Schumacher se retira como el piloto de Fórmula 1 con más títulos mundiales}}|éditeur=''[[El País]]''}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.lukor.com/deportes/07090503.htm|titre={{langue|es|Schumacher, Príncipe de Asturias}}|site=lukor.com}}.</ref>. À son talent et son agressivité sur la piste, s'ajoutent des qualités de fédérateur qui permettent à la [[Scuderia Ferrari]] de revenir au plus haut niveau, après une quinzaine d'années d'insuccès.

==== Période contemporaine ====
[[Fichier:Podio.jpg|thumb|left|[[Fernando Alonso]] (deuxième), [[Kimi Räikkönen]] (vainqueur) et [[Lewis Hamilton]] (troisième) sur le podium du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2007|Grand Prix de Grande-Bretagne 2007]].]]
[[Fichier:Podium 2015 Malaysia 2.jpg|thumb|Sebastian Vettel, vainqueur, accompagne Lewis Hamilton, deuxième, et Nico Rosberg, troisième, sur le podium du [[Grand Prix automobile de Malaisie 2015|Grand Prix de Malaisie 2015]]]]
En [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]], après la (première) retraite sportive de [[Michael Schumacher]] à la fin de la [[Championnat du monde de Formule 1 2006|saison 2006]], le pilote le plus titré du plateau est l'[[Espagne|Espagnol]] [[Fernando Alonso]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/30/|titre=Profil de Fernando Alonso|site=formula1.com}}.</ref>, double champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] (où il devient le plus jeune champion du monde de l'histoire à l'âge de 24 ans) et [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]] avec [[Renault F1 Team|Renault]]. Sa suprématie est remise en cause en [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] par le [[Finlande|Finlandais]] de Ferrari [[Kimi Räikkönen]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/12/|titre=Profil de Kimi Räikkönen|site=formula1.com}}.</ref>, titré à son tour, après avoir été deux fois vice-champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] (derrière Schumacher) et [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] (derrière Alonso) avec [[McLaren Racing|McLaren]].

Une des autres stars de la discipline est le [[Royaume-Uni|Britannique]] [[Lewis Hamilton]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/drivers/828/|titre=Profil de Lewis Hamilton|site=formula1.com}}.</ref>, vice-champion dès sa première saison, il remporte le titre en [[2008]] au volant d'une McLaren, et devient, à l'époque, le plus jeune champion du monde de l'histoire de la Formule 1 à l'âge de 23 ans, 9 mois et 26 jours, face au Brésilien [[Felipe Massa]]. Après plusieurs échecs dans la quête d'un deuxième titre mondial avec [[McLaren Racing|McLaren]], il rejoint [[Mercedes Grand Prix]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2013|2013]] et gagne deux nouveaux titres mondiaux en [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]] et en [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]] après trois saisons d'une lutte intense avec son coéquipier [[Nico Rosberg]], lequel sera champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]], à l'issue de sa onzième saison, une des plus longues attentes jamais vues en Formule 1, avant de prendre sa retraite.

[[Fichier:F1drivers27092021.svg|thumb|left|Pilotes ayant pris part à un Grand Prix de Formula 1, par pays, au 27/09/2021<br/>
Bleu : 1 pilote<br/>Vert : 2 à 5 pilotes<br/>Jaune : 6 à 10 pilotes<br/>Orange : 11 à 50 pilotes<br/>Rouge : plus de 50 pilotes]]
L'Allemand [[Sebastian Vettel]], à l'époque plus jeune vainqueur d'un Grand Prix à l'âge de 21 ans en 2008, signe avec [[Red Bull Racing]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]] et termine vice-champion du monde face à [[Jenson Button]], lequel devient champion du monde à l'issue de sa dixième saison, la première au plus haut niveau après neuf saisons infructueuses. Vettel bat plusieurs records de précocité, notamment celui du plus jeune champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]] (à 23 ans 4 mois et 11 jours), puis du plus jeune double champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2011|2011]], plus jeune triple champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2012|2012]], et du plus jeune quadruple champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2013|2013]]. Il passe ensuite chez [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]] et affronte Lewis Hamilton pour le titre mondial en [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]], lutte dans laquelle il échoue, permettant à Hamilton d'égaler ses quatre titres mondiaux et ceux d'Alain Prost puis de rejoindre Juan Manuel Fangio et ses cinq titres mondiaux .
L'écurie [[Mercedes Grand Prix]] domine totalement l'ère des moteurs hybrides [[Championnat du monde de Formule 1 2014|à partir de 2014]], ce qui permet à Lewis Hamilton de battre ou d'égaler plusieurs records. [[Championnat du monde de Formule 1 2020|Il remporte en 2020]] son septième titre de champion du monde, égalant [[Michael Schumacher]] et est désormais le recordman au nombre de victoires (103), de podiums (197) et de pole positions (104), parmi d'autres, comme par exemple 82 victoires avec la même écurie.

Une nouvelle réglementation technique privilégiant l'effet de sol à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]], ouvre une nouvelle ère de domination de [[Red Bull Racing]] et de son pilote [[Max Verstappen]].

=== Place des femmes ===
Les femmes sont assez rares dans le monde de la Formule 1, excepté dans le domaine de la communication (attachées de presse, journalistes). Dans les paddocks, se sont trouvées pendant longtemps des jolies filles recrutées par les sponsors afin d'attirer les photographes vers leurs produits, elles étaient appelées « ''{{langue|en|pitgirls}}'' » (« ''{{langue|en|pit}}'' », qui dans le vocabulaire anglophone des sports mécaniques, désigne les stands, et « ''{{langue|en|girl}}'' », « fille » en anglais).

Les ''{{langue|en|grid girls}}'' étaient des filles chargées de tenir des panneaux devant chaque voiture avant le départ. Elles étaient vêtues, selon les Grands Prix, soit en tenue typique du pays, soit en [[justaucorps]]. De tels rôles confortaient l'image de misogynie associée à ce sport<ref>{{Lien web|url=http://pierre.eyben.be/article188.html|titre=Formule 1 à Francorchamps : Ne pas confondre grand prix et coût excessif|éditeur=Blog de Pierre Eyben|date=17 septembre 2007}} (voir archive).</ref>. Cette image a été renforcée par les propos tenus par [[Jean Alesi]] au sujet de la possibilité pour des femmes de courir en course automobile<ref>{{Lien web|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/6402-Jean-Alesi-s-en-prend-aux-femmes.html|titre=Jean Alesi s'en prend aux femmes…|site=fanaticf1.com}}.</ref>. La saison 2018 marque la disparition des ''{{langue|en|Grid Girls}}''. [[Liberty Media]], le nouveau propriétaire des droits commerciaux de la Formule 1, décide de mettre un terme à cette pratique en l'estimant {{citation|clairement en contradiction avec les normes sociétales modernes.}} Cette décision provoque un débat mondial, avec autant d'acteurs favorables que de personnes marquant leur désaccord<ref>{{Lien web|auteur=Benjamin Vinel|titre=La fin des grid girls provoque un débat mondial|url=https://fr.motorsport.com/f1/news/fin-grid-girls-debat-mondial-1001156/?s=1|éditeur=[[Motorsport.com]]|date=1 février 2018|consulté le=2 février 2018|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>. Les ''{{langue|en|Grid Girls}}'' elles-mêmes déplorent de perdre un travail qu'elle disent adorer<ref>{{Lien web|titre ="Les féministes nous ont fait perdre notre job" : des « grid girls » dénoncent leur mise à l'écart de la Formule 1|url=https://mobile.francetvinfo.fr/sports/automobile/f1/les-feministes-nous-ont-fait-perdre-notre-job-des-grid-girls-denoncent-leur-mise-a-l-ecart-de-la-formule-1_2592634.html|éditeur=[[France Info (offre globale)|FranceInfo-France Télévisions]]|date=3 février 2018}}.</ref>. Le {{date-|5 février 2018}}, Liberty Media annonce que les ''{{langue|en|Grid Girls}}'' seront remplacées par des ''{{langue|en|Grid Kids}}'' (des enfants) qui {{Citation|seront choisis sur la base du mérite ou par tirage au sort. Ils seront également issus des compétitions de [[karting]] ou de la formule junior.}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Gabriel Attal|titre=Les « grid kids » remplacent les « grid girls » en Formule 1|url=http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/2018/02/05/27001-20180205ARTFIG00294-les-grid-kids-remplacent-les-grid-girls-en-formule-1.php|périodique=[[Le Figaro]]|date=5 février 2018}}.</ref>

Les exemples de femmes qui évoluent dans les domaines touchant directement à la compétition sont relativement rares. Seules cinq femmes [[Pilote automobile|pilotes]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/automobile/2008/02/08/03001-20080208ARTFIG00475-retromobile-et-les-femmes.php|titre=Rétromobile et les femmes|périodique=[[Le Figaro]]|date=8 février 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.femin-f1.com/article-2276144.html|titre=Les femmes pilotes de Formule 1|éditeur=Femin-f1.com}}.</ref> ont participé au sens large à une manche du championnat du monde de Formule 1 depuis 1950<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.caradisiac.com/Lella-Lombardi-Une-souris-et-des-hommes-page-50946.htm|titre=Lella Lombardi : Une souris et des hommes|page=4/5|éditeur=[[Caradisiac]]|date=}}.</ref> : [[Maria Teresa De Filippis]] (Italie) (cinq participations dont trois départs en Grand Prix en 1958 et 1959), [[Lella Lombardi]] (Italie) (dix-sept participations dont douze départs de 1974 à 1976), [[Divina Galica]] (Royaume-Uni) (trois non-qualifications en 1976 et 1978), [[Desiré Wilson]] (Afrique du Sud) (une non-qualification en 1980) et enfin [[Giovanna Amati]] (Italie) (trois non-qualifications en 1992). La plus assidue est donc Lella Lombardi<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.caradisiac.com/Lella-Lombardi-Une-souris-et-des-hommes-page-50943.htm|titre=Lella Lombardi : Une souris et des hommes|éditeur=[[Caradisiac]]|date=}}.</ref>, qui est également la seule femme à figurer au palmarès du championnat du monde grâce à sa sixième place acquise au [[Grand Prix automobile d'Espagne 1975|Grand Prix d'Espagne 1975]] qui rapporte un demi-point (la sixième place vaut un point, et les scores sont divisés par deux quand la course est interrompue prématurément). Comme l'histoire de la Formule 1 ne se limite pas à celle du championnat du monde, Desiré Wilson est la seule femme à avoir remporté une course de Formule 1, en 1980 à [[Brands Hatch]], dans une manche du [[championnat de Grande-Bretagne de Formule 1]]. [[Sarah Fisher]], pilote d'[[Indy Racing League]] de 1999 à 2004 puis de 2006 à aujourd'hui, a pris le volant d'une Formule 1 [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Mercedes-Benz|Mercedes]] sur le [[Indianapolis Motor Speedway|circuit d'Indianapolis]] en préambule du [[Grand Prix automobile des États-Unis 2002|Grand Prix des États-Unis 2002]]<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=[[Sarah Fisher]]|url=http://espn.go.com/abcsports/sarahfisher/s/diary17.html|titre=Tooling around with Formula One|éditeur=[[ESPN]]|date=13 décembre 2002}}.</ref>. La Britannique [[Katherine Legge]], invitée par la [[Scuderia Minardi]], a participé à des essais privés fin 2005 sur le tracé italien de Vallelunga et [[Maria de Villota]], fille d'[[Emilio de Villota]], a pris le volant d'une [[Renault R29]] sur {{unité/2|300|km}} au Paul-Ricard au début du mois d'août 2011<ref>{{Lien web|url=http://www.lotusrenaultgp.com/6269-Maria-De-Villota-goute-a-la-F1.html|titre=Maria De Villota goûte à la F1 avec LRGP|éditeur=Lotusrenaultgp.com|date=18 août 2011}}.</ref>. À ce jour, la dernière femme à avoir piloté une Formule 1 est [[Susie Wolff]], qui au volant d'une [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Mercedes-Benz|Mercedes]], participe à la première séance d'essais libres du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2014|Grand Prix de Grande-Bretagne 2014]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ouest-france.fr/sport/auto/f1-gp-de-grande-bretagne-susie-wolff-fait-4-tours-lors-des-essais-2675468|titre=F1. GP de Grande-Bretagne : Susie Wolff a fait 4 tours lors des essais|périodique=[[Ouest-France]]|date=4 juillet 2014}}.</ref>.

Le nombre de femmes qui ont occupé des postes élevés de responsabilité dans le domaine sportif<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/ft/ft00178.html|titre=Girls in Formula 1|éditeur=Grandprix.com}}.</ref> est également faible. Seules l'Allemande Carmen Ziegler, team manager de l'écurie suisse [[Sauber]] en 1993<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1olivier.info/Sauber/Sauber.93/C12.htm|titre=Sauber C12|site=f1olivier.info}}.</ref> et plus récemment l'Italienne [[Antonia Terzi]], aérodynamicienne en chef de l'écurie [[Williams F1 Team|Williams]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/ns/ns12323.html|titre=The new Williams FW26 dissected|éditeur=Grandprix.com}}.</ref> de 2002 à 2004, ont véritablement travaillé au plus haut niveau de la hiérarchie d'une écurie. À partir du 11 octobre 2012, [[Peter Sauber]], directeur de l'écurie [[Sauber]], quitte ses fonctions et la directrice sportive de l'écurie, [[Monisha Kaltenborn]], est nommée à sa suite, devenant par la même occasion la première femme à diriger une équipe de Formule 1.

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Katherine Legge 2007.jpg|alt=Portrait de Katherine Legge.|[[Katherine Legge]], l'une des femmes qui a pu piloter une Formule 1.
Voda girls.jpg|alt=Modèles pour la promotion d'une marque.|Modèles pour la promotion de [[Vodafone Group Plc|Vodafone]].
Dancer1 at F1race.jpg|alt=Modèles pour la promotion d'une marque.|Modèle pour la promotion de [[Coca-Cola]].
Grid girls F1.jpg|alt=Des femmes portant les drapeaux des pilotes.|Parade de « ''{{langue|en|grid girls}}'' ».
Formula One LG Girls - 2009 Turkish Grand Prix.jpg|alt=Des modèles féminins pour la marque LG au Grand Prix de Turquie 2009.|''{{langue|en|grid girls}}'' au Grand Prix de Turquie 2009.
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=== Directeurs d'écurie ===
[[Fichier:Todt and Dennis2.jpg|thumb|upright|alt=Jean Todt et Ron Dennis.|[[Jean Todt]] et [[Ron Dennis]].]]
[[Alfred Neubauer]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/neub_bio.htm|titre=Biographie d'Alfred Neubauer|site=ddavid.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-neualf.html|titre=Biographie d'Alfred Neubauer|site=grandprix.com}}.</ref> est surtout connu pour avoir dirigé l'équipe de course de [[Mercedes-Benz|Mercedes]]<ref name="Mercedes-Benz"/> de {{Year|1926|en sport}} à [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]]. Sous sa houlette, Mercedes domine le sport automobile de l'entre-deux-guerres et reprend son implacable marche en avant à partir de 1952, année du retour de la firme à l'étoile dans les compétitions internationales. Cette domination culminera en [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]] et 1955, les deux saisons passées par Mercedes en Formule 1 ponctuées par les titres mondiaux de [[Juan Manuel Fangio]]. C'est également en 1955 que Neubaueur connaît l'heure la plus sombre de sa vie professionnelle, avec la catastrophe des [[24 Heures du Mans]], où plus de 80 spectateurs furent tués par les éléments de la Mercedes 300 SLR de [[Pierre Levegh]].

[[Ron Dennis]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-denron.html|titre=Biographie de Ron Dennis|site=grandprix.com}}.</ref> quitte l'école à l'âge de seize ans pour exercer le métier d'apprenti-mécanicien dans un garage proche du circuit de Brooklands. Rapidement, il est intégré à l'écurie de Formule 1 [[Cooper Car Company|Cooper]], toujours en qualité de mécanicien. Affecté à la voiture du jeune espoir [[Jochen Rindt]], il quitte Cooper pour [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] en même temps que le pilote autrichien en [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]] et devient chef-mécanicien. Fin {{Year|1970|en sport}}, Ron Dennis monte sa propre structure de Formule 2, Rondel Racing, qui deviendra ensuite Project Four. Marlboro, fort mécontent des résultats en chute libre de l'écurie [[McLaren Racing|McLaren]]<ref name="McLaren" /> en Formule 1, aide à opérer un rapprochement entre le Project Four de Ron Dennis et l'équipe McLaren dirigée par [[Teddy Mayer]] en novembre [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]], ce qui donne naissance au groupe McLaren International dont Ron Dennis devient l'homme fort. Sous son impulsion, McLaren opère un spectaculaire retour au premier plan et enchaîne les titres mondiaux des pilotes ([[Niki Lauda|Lauda]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]], [[Alain Prost|Prost]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]], [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]], [[Ayrton Senna|Senna]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]) ainsi que des constructeurs, avec le motoriste [[TAG Porsche|Porsche]] présent via le groupe d'investissement [[Techniques d'Avant Garde|TAG]], devenu actionnaire de McLaren, puis [[Honda]]. En [[1990]], au plus fort de la domination des McLaren-Honda, Ron Dennis fonde McLaren Cars (devenu [[McLaren Automotive]]), marque destinée à créer des voitures de route de très haut de gamme. Après un passage à vide au milieu des [[années 1990]], McLaren retrouve le chemin du succès grâce à son partenariat avec le constructeur allemand [[Mercedes-Benz]] qui motorise les monoplaces britanniques depuis 1996 et est actionnaire de McLaren à hauteur de 40 % depuis 2000. Avec Mercedes, McLaren a notamment remporté le championnat du monde des pilotes en [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] avec [[Mika Häkkinen]], et celui des constructeurs en 1998.

[[Frank Williams]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-wilfra.html|titre=Biographie de Frank Williams|site=grandprix.com}}.</ref> se lance en Formule 1 en 1969 avec [[Piers Courage]] puis, en 1970, est chargé par [[Alejandro de Tomaso]] de diriger son écurie qui aligne des châssis [[Dallara]]. En 1971-1972, il fonde une nouvelle écurie, Politoys, qui aligne des [[March Engineering|March]]. L'année suivante, Politoys devient Iso-Marlboro, mais en 1975, sans le sou, il doit revendre une partie de son écurie à Walter Wolf, qui la rachète entièrement l'année suivante. Williams fonde dès 1977 une nouvelle équipe, baptisée [[Williams F1 Team|Williams Engineering]] en s'associant avec le jeune ingénieur [[Patrick Head]]. De 1980 à 2002, l'équipe se maintient dans la lutte pour la victoire, se forgeant un palmarès enviable bien que Frank Williams soit victime en mars 1986 d'un grave accident de voiture qui le laisse sur une chaise roulante. Il demeure le dernier véritable « indépendant » en Formule 1. Affable et courtois, Williams n'en est pas moins réputé pour la dureté de son caractère, notamment vis-à-vis de ses pilotes. Il attache plus d'importance à la victoire de la voiture que du pilote.

[[File:Toto Wolff 2014.jpg|thumb|left|200px|alt=Toto Wolff.|[[Toto Wolff]]]] 
[[Jean Todt]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-todjea.html|titre=Biographie de Jean Todt|site=grandprix.com}}.</ref> est devenu directeur d'écurie de [[sport automobile]], d'abord de [[Peugeot Talbot Sport]], puis de la [[Scuderia Ferrari]], puis directeur et administrateur de [[Liste des automobiles Ferrari|Ferrari]] depuis [[2004]]. Il a décroché cinq victoires au [[Rallye Paris-Dakar]] avec Peugeot, six titres de champion du monde des constructeurs avec la [[Scuderia Ferrari]] et cinq titres de champion du monde des pilotes avec [[Michael Schumacher]]. Il est depuis le {{date|23 octobre 2009|en sport}} président de la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA).

[[Flavio Briatore]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-brifla.html|titre=Biographie de Flavio Briatore|site=grandprix.com}}.</ref> est un [[homme d'affaires]], ancien directeur commercial de [[Benetton]], [[manager]], directeur de l'écurie [[Benetton Formula]] de [[1989]] à [[1997]], propriétaire de l'écurie [[Ligier]] en 1994-1995 et directeur de l'écurie [[Renault F1 Team]] de [[2000]] à [[2009]]. Sous sa direction, [[Ligier]] a renoué avec la victoire après quinze ans de disette et les écuries Benetton et Renault ont remporté le titre de champion du monde des constructeurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]. Mais en 2009, ce dernier est radié à vie du monde de la F1, à la suite du [[scandale du Grand Prix automobile de Singapour 2008]].

[[Ross Brawn]] est un cas particulier. Tout d'abord directeur technique chez [[Benetton Formula|Benetton]] puis [[Scuderia Ferrari|Ferrari]], directement associé aux sept titres de [[Michael Schumacher]] et aux sept victoires constructeurs de ces deux écuries entre 1995 et 2004, il monte sa propre écurie en [[Championnat du monde de Formule 1|2009]] à la suite du retrait de Honda. Celle-ci, baptisée [[Brawn GP]], et dotée de solutions innovantes comme un double diffuseur, réalise un doublé [[Jenson Button|Button]]/[[Rubens Barrichello|Barrichello]] dès la [[Grand Prix automobile d'Australie 2009|course d'ouverture à Melbourne]] puis s'adjuge les titres pilotes (avec Button) et constructeurs pour son unique année en compétition. Brawn GP est rachetée par [[Mercedes Grand Prix]] qui revient ainsi en F1 après 45 ans d'absence, Brawn restant à sa direction jusqu'à fin 2012 avant de se retirer. Il revient en 2017 à la suite du rachat de la F1 par [[Liberty Media]] en tant que directeur sportif et technique de la discipline<ref name="f1i.fr"/>.

[[Christian Horner]] et [[Toto Wolff]] sont deux anciens pilotes et hommes d'affaires, qui à la tête de leurs écuries respectives, remportent la totalité des titres pilotes et constructeurs à partir de la saison 2010. Le dirigeant britannique, ''[[Lexique de la Formule 1#T|Team Principal]]'' de [[Red Bull Racing]] dès son arrivée en Grand Prix en 2005, fête avec [[Sebastian Vettel]] quatre victoires consécutives dans les championnats, en 2010, 2011, 2012 et 2013, puis [[Championnat du monde de Formule 1 2021|remporte le titre pilotes 2021]] avec [[Max Verstappen]]. Le patron autrichien prend les commandes de [[Mercedes Grand Prix]] en 2013 aux côtés de [[Niki Lauda]]. L'ère des moteurs V6 turbo-hybrides qui commence en 2014 marque une période de domination implacable de l'écurie allemande et de son pilote [[Lewis Hamilton]], avec huit couronnes constructeurs consécutives (2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021) et sept pour ses pilotes (dont [[Nico Rosberg]] en 2016), permettant à Hamilton d'égaler [[Michael Schumacher]] (sept titres) et de s'adjuger la plupart des records.

=== Ingénieurs ===
==== Histoire ====
[[Fichier:ClarkJim-Lotus19620805.jpg|thumb|left|alt=Jim Clark pilotant une Lotus 25 au Grand Prix d'Allemagne 1962.|[[Jim Clark]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]] sur la [[Lotus 25]] monocoque.]]
[[Fichier:1965-07-30 Surtees u. Forghieri.JPG|thumb|upright|alt=John Surtees et l'ingénieur Mauro Forghiri marchant dans les stands.|[[John Surtees]] et [[Mauro Forghieri]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]].]]
[[Colin Chapman]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ddavid.com/formula1/chap_bio.htm|titre=Biographie de Colin Chapman|site=ddavid.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-chacol.html|titre=Biographie de Colin Chapman|site=grandprix.com}}.</ref> est un ancien ingénieur automobile britannique, créateur de la fabrique d'automobiles sportives [[Lotus Cars|Lotus]]. Diplômé en ingénierie des structures à l'université de [[Londres]], il a effectué son service militaire au sein de la [[Royal Air Force|RAF]]. Passionné de course automobile, il tente d'y appliquer les principes aéronautiques (principalement la recherche de la légèreté). En 1956, il crée sa première monoplace de Formule 1 (la [[Vanwall]] VW56), puis, en 1958, il dessine la première Lotus F1, la [[Lotus 16]], qui termine quatrième du [[Grand Prix automobile de Belgique 1958|Grand Prix de Belgique]]). [[Stirling Moss]] fait gagner pour la première fois une Lotus à l'occasion du prestigieux [[Grand Prix automobile de Monaco 1960|Grand Prix de Monaco]] (en 1960 avec une Lotus 18 du ''{{langue|en|Rob Walker Racing Team}}''). Par la suite [[Jim Clark]] entre autres, mène régulièrement les monoplaces conçues par Chapman à la victoire. Le succès commercial de ses modèles de route, en particulier l'[[Lotus Elan|Elan]], a fait de lui un milliardaire, et a financé ses rêves de compétition. Il s'est distingué par les multiples victoires et titres mondiaux de son écurie mais également par ses innovations technologiques qui ont à de nombreuses reprises révolutionné la discipline.

[[Mauro Forghieri]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-formau.html|titre=Biographie de Mauro Forghieri|site=grandprix.com}}.</ref>, ingénieur italien, est nommé en 1961 à la tête du département technique de Ferrari. En [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], [[John Surtees]] est sacré au volant de l'une de ses premières créations. Tout au long des [[années 1960]] et [[années 1970|1970]], Mauro Forghieri est, après [[Enzo Ferrari]], le personnage le plus influent de la Scuderia. L'apothéose de sa carrière a lieu dans les années 1970, avec la remarquable série des [[Ferrari 312 T|312 T]] qui remportent quatre titres des constructeurs ([[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]], [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]], [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]]) et trois titres des pilotes ([[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] avec [[Niki Lauda]] puis [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] avec [[Jody Scheckter]]).

[[Gordon Murray]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-murgor.html|titre=Biographie de Gordon Murray|site=grandprix.com}}.</ref>, ingénieur sud-africain, a conçu la [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] BT49 à moteur [[Cosworth]], qui permet au [[Brésil]]ien [[Nelson Piquet]] d'être vice-champion du monde en 1980, avant de décrocher le titre mondial en 1981. Avec le constructeur [[Bayerische Motoren Werke|BMW]], Nelson Piquet devient le premier pilote de l'histoire de la Formule 1 sacrée sur une voiture à moteur turbo.

[[John Barnard]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/gpe/cref-barjoh.html|titre=Biographie de John Barnard|site=grandprix.com}}.</ref>, ingénieur britannique spécialisé dans les sports mécaniques, a été l'un des techniciens les plus réputés du monde de la Formule 1 dans les [[années 1980]] et [[années 1990|1990]], il a conçu des monoplaces victorieuses pour le compte des écuries [[McLaren Racing|McLaren]], [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] et [[Benetton Formula|Benetton]]. Sous son impulsion, McLaren renoue avec le succès et décroche deux titres mondiaux des constructeurs (en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) et trois titres mondiaux des pilotes ([[Niki Lauda]] en 1984, [[Alain Prost]] en 1985 et [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]).

==== Période actuelle ====
[[Fichier:Williams27800x532.jpg|thumb|left|alt=Une Williams FW07B.|La [[Williams F1 Team|Williams]] FW07B d'[[Alan Jones]].]]
[[Fichier:AdrianNewey.JPG|thumb|upright|alt=Portrait d'Adrian Newey.|[[Adrian Newey]] le {{date|3 juillet 2004|en sport}}.]] 
[[Fichier:Ross Brawn 2003.jpg|thumb|left|upright|alt=Ross Brawn portant les couleurs de Ferrari au Grand Prix des États-Unis 2003.|[[Ross Brawn]] lors du [[Grand Prix automobile des États-Unis 2003|Grand Prix des États-Unis 2003]].]] 
[[Fichier:Rorybyrne.jpg|thumb|alt=Rory Byrnes dans le stand Ferrari.|[[Rory Byrne]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] dans le stand [[Scuderia Ferrari|Ferrari]].]]
Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], [[Patrick Head]] est le directeur technique de [[Williams F1 Team|Williams Grand Prix Engineering]] et est à l'origine d'un grand nombre d'innovations en Formule 1. Head a supervisé la conception et la construction des monoplaces Williams jusqu'en mai {{Year|2004|en sport}}. Diplômé d'ingénierie mécanique en [[1970]], il intègre les rangs du constructeur [[Lola Cars|Lola]] et est impliqué dans la construction automobile et dans l'ingénierie. En [[1977]], il fonde Williams Grand Prix avec Frank Williams. L'écurie débute avec des [[March Engineering|March]] mais, dès [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]], la FW06, première voiture conçue par Head, fait son apparition. La saison suivante, Williams marque onze points et se classe neuvième du championnat. En [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], [[Alan Jones]] remporte la première victoire de l'écurie. Les créations de Head permettent à Williams de se battre avec les meilleurs et Head commence à déléguer la conception des monoplaces, il occupe le poste de directeur technique. En [[1986]], Head assure la gestion de l'équipe quand Frank Williams est blessé lors d'un accident de la route. Sous son intérim, l'écurie conquiert le titre des constructeurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] ainsi que le doublé pilote-constructeur en [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]] avec [[Nelson Piquet]]. En [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] Williams engage [[Adrian Newey]] et les deux ingénieurs forment une association extraordinaire : entre [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]], Williams gagne quatre titres pilotes et quatre titres constructeurs avec cinquante-neuf victoires. En 2004, Patrick Head abandonne son poste de directeur technique au profit de [[Sam Michael]].

[[Adrian Newey]], diplômé en aéronautique en 1980 est immédiatement recruté par l'écurie [[Fittipaldi Automotive]] en tant qu'aérodynamicien. L'année suivante, il rejoint [[March Engineering]] comme ingénieur de course de [[Johnny Cecotto]] en [[Formule 2]], conçoit la March GTP IMSA et prend la direction technique de March en [[CART]]. En 1986, il vole au secours de l'écurie anglo-américaine FORCE mais l'expérience tourne court. Newey retourne chez March, en Formule 1, comme designer en chef. Dès 1988, les monoplaces de [[Mauricio Gugelmin]] et [[Ivan Capelli]] mettent en lumière celui qui devient l'un des ingénieurs les plus en vue du paddock bien que ses créations ne soient pas exemptes de reproches et que des observateurs estiment que ses idées en matière d'aérodynamisme se développent au détriment d'autres paramètres. Des résultats irréguliers provoquent son licenciement au cours de l'été 1990. [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault Sport|Renault]] s'empresse d'en faire son designer en chef : avec des ressources plus élevées et parfaitement encadré par [[Patrick Head]], Newey est à l'origine des Williams-Renault qui trusteront victoires et titres mondiaux entre 1991 et 1997. En 1997, il passe chez [[McLaren Racing|McLaren]] en tant que directeur technique. [[Mika Häkkinen|Häkkinen]] domine le championnat 1998 avant d'être sacré à nouveau en 1999. Newey est alors considéré comme un faiseur de victoires. À partir de 2000, les McLaren-Mercedes de Newey sont dominées par les [[Scuderia Ferrari|Ferrari]], l'image de l'ingénieur britannique est brouillée par son vrai-faux départ pour [[Jaguar Racing|Jaguar]] en 2001 et si la baisse de forme de McLaren est principalement imputable à [[Mercedes-Benz|Mercedes]], sa responsabilité est engagée dans le fiasco de la [[McLaren MP4-18]]. Newey, au cours de l'hiver 2005-2006, annonce son départ pour [[Red Bull Racing]]. Après plusieurs saisons d'apprentissage où l'écurie se classe entre les cinquième à septième place du championnat du monde, Newey conçoit en 2009 la [[Red Bull RB5]] qui permet à l'écurie de réaliser sa meilleure saison avec 6 victoires, 16 podiums, 5 pole positions, 6 meilleurs tours en course et 4 doublés, puis les modèles allant de la [[Red Bull RB6|RB6]] à la [[Red Bull RB9|RB9]] championnes du monde des constructeurs et des pilotes avec [[Sebastian Vettel]] quatre fois consécutivement de 2010 à 2013. Il est toujours présent en [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]], dirigeant la conception de la [[Red Bull RB16B|RB16B]], qui permet à [[Max Verstappen]] d'obtenir dix victoires, de mener 652 tours (50,3 % du total) et de devenir champion du monde.

[[Ross Brawn]] intègre le sport automobile en 1976 en tant que mécanicien chez [[March Engineering]] en Formule 3. En 1978, il est mécanicien chez [[Williams F1 Team|Williams]] avant de gravir progressivement les échelons pour devenir aérodynamicien. Brawn passe ensuite chez [[Arrows]] où les bons résultats des Arrows A10, A10B et A11 attirent l'attention sur lui. En 1989, [[Tom Walkinshaw]] lui demande de prendre la tête du programme technique TWR-Jaguar en championnat du monde des sports-prototypes : le titre de champion du monde est gagné en 1991. Il rejoint [[Benetton Formula|Benetton]] en Formule 1 en tant que directeur technique. Les Benetton remportent les titres mondiaux des pilotes en 1994 et 1995 et celui des constructeurs en 1995. Brawn prend ensuite la direction technique de Ferrari où il remplace [[John Barnard]]. Il est rejoint par Rory Byrne et remet la Scuderia sur la voie du succès. Après un titre de champion des constructeurs en 1999, Ferrari remporte les championnats pilotes et constructeurs de 2000 à 2004. À l'issue de la saison 2006, Brawn quitte ses fonctions au sein de la Scuderia et prend une année sabbatique. En 2007, il rejoint l'écurie [[Honda Racing F1 Team]] au sein de laquelle il occupe le poste de directeur technique mais également la direction sportive aux côtés de [[Nick Fry]]. En 2009, il reprend (avec [[Nick Fry]], Nigel Kerr, Caroline McGrory et John Marsden) l'écurie Honda (le constructeur japonais ayant décidé de cesser ses activités en F1 pour des raisons de coût) et la rebaptise [[Brawn GP Formula One Team|Brawn GP]]. En 2009, Brawn GP remporte le championnat du monde des constructeurs et [[Jenson Button]] devient champion du monde des pilotes au volant d'une Brawn. Pendant l'intersaison 2009-2010, [[Mercedes-Benz]] devient actionnaire majoritaire de l'écurie, rebaptisée [[Mercedes Grand Prix]]. Ross Brawn et Nick Fry sont nommés présidents de la nouvelle écurie.

[[Rory Byrne]] débute en sport automobile en concevant des monoplaces qu'il engage dans des épreuves en Afrique du Sud. Il devient directeur technique de [[Toleman]] en [[Formule 2]] puis en Formule 1 en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]. Malgré des moyens financiers limités, les Toleman de Byrne réalisent des coups d'éclat comme la deuxième place d'[[Ayrton Senna]] à Monaco en 1984. En 1985 [[Benetton]] rachète l'écurie et la B186 remporte le [[Grand Prix automobile du Mexique 1986|Grand Prix du Mexique 1986]], première victoire d'une monoplace conçue par Byrne. Quand Benetton éprouve des difficultés à se hisser au niveau des écuries de pointe, [[Flavio Briatore]] recrute [[John Barnard]] et Byrne part chez [[Reynard Motorsport|Reynard]]. Il retourne chez Benetton fin 1991 en tant que ''{{langue|en|chief designer}}'' lorsque Barnard est remplacé par [[Ross Brawn]]. Le duo technique Brawn-Byrne fait décoller l'écurie qui remporte plusieurs titres mondiaux. En [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]], Ferrari l'appelle pour reformer le duo technique gagnant des années Benetton. Bien que moins médiatisé que Brawn car sa fonction ne l'amène que rarement à se déplacer sur les Grands Prix, il devient un des principaux artisans de la formidable domination exercée par la Scuderia Ferrari entre 1999 et 2004. Fin 2004, il laisse sa place à Aldo Costa, pour devenir consultant technique de la Scuderia jusqu'en 2009.

== Palmarès, bilans et records ==
=== Records ===
{{Article détaillé|Liste des records en Formule 1}}

==== Victoires par pilote (1950-2024) ====
[[Fichier:FIA F1 Austria 2018 Hamilton after Qualifying 2 cropped 2.jpg|thumb|upright|alt=Lewis Hamilton|[[Lewis Hamilton]].]]
{{Article détaillé|Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix}}
* 105 victoires : {{GBR-d}} [[Lewis Hamilton]] ([[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]-…) en 347 courses (soit 30,26 %) (série en cours)
* 91 victoires : {{GER-d}} [[Michael Schumacher]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]-[[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]]-[[Championnat du monde de Formule 1 2012|2012]]) en 307 courses (soit 29,64 %)
* 61 victoires : {{NED-d}} [[Max Verstappen]] ([[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]]-...) en 197 courses (soit 30,96 %) (série en cours)
* 53 victoires : {{GER-d}} [[Sebastian Vettel]] ([[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]- [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]]) en 299 courses (soit 17,73 %)
* 51 victoires : {{FRA-d}} [[Alain Prost]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]) en 199 courses (soit 25,63 %)
* 41 victoires : {{BRA-d}} [[Ayrton Senna]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]) en 161 courses (soit 25,47 %)
* 32 victoires : {{ESP-d}} [[Fernando Alonso]] ([[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]]-...) en 390 courses (soit 8,21 %) (série en cours) 
* 31 victoires : {{GBR-d}} [[Nigel Mansell]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]]) en 187 courses (soit 16,58 %)
* 27 victoires : {{GBR-d}} [[Jackie Stewart]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]) en 99 courses (soit 27,27 %)
* 25 victoires : {{GBR-d}} [[Jim Clark]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]) en 72 courses (soit 34,72 %)
{{clr}}

==== Titres par pilote (1950-2023) ====

Depuis la création du championnat en [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]], 34 pilotes ont réussi à obtenir le titre de champion du monde.

[[Michael Schumacher]] a marqué durablement la Formule 1, en remportant à sept reprises le titre de champion du monde de Formule 1 : en [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]], [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]], [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]], [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]], [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/2141834.stm|titre={{langue|en|Schumacher makes history}}|éditeur=[[BBC News]]|jour=21|mois=juillet|année=2002}}.</ref>.

Le pilote britannique [[Lewis Hamilton]] l'a rejoint en remportant son septième titre mondial (un avec McLaren, en [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], et six en [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]], [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]], [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]], [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]], [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]] avec Mercedes).

[[Juan Manuel Fangio]], quintuple champion du monde de Formule 1 (en [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]], [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]], [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]]), a dominé la discipline reine du sport automobile dans les [[années 1950]]. Il demeure le seul pilote sacré champion du monde dans quatre écuries différentes. Il n'a disputé sa première saison qu'à trente-neuf ans et, compte tenu de son pourcentage de victoires sur Grands Prix disputés (vingt-quatre victoires en cinquante-et-un Grands Prix, record absolu), nombreux sont ceux qui le considèrent comme le plus grand pilote de l'histoire<ref name="Fangio Formula1">{{Lien web|langue=en|url=http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/268/|titre={{langue|en|FIA Formula One World Drivers Champions 1950 - 2010 : Juan Manuel Fangio}}|site=Formula1.com}}.</ref>.
{| class="wikitable alternance"
!Rang
!Pilote
!Nombre de titres
!Années
|-
|1
|{{GER-d}} [[Michael Schumacher]]
|'''7'''
|1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004
|-
|1
|{{GBR-d}} '''[[Lewis Hamilton]]'''
|'''7'''
|2008, 2014, 2015, 2017, 2018, 2019 et 2020
|-
|3
|{{ARG-d}} [[Juan Manuel Fangio]]
|'''5'''
|1951, 1954, 1955, 1956 et 1957
|-
|4
|{{FRA-d}} [[Alain Prost]]
|'''4'''
|1985, 1986, 1989 et 1993
|-
|4
|{{GER-d}} [[Sebastian Vettel]]
|'''4'''
|2010, 2011, 2012 et 2013
|-
|4
|{{NED-d}} '''[[Max Verstappen]]'''
|'''4'''
|2021, 2022, 2023 et 2024
|-
|7
|{{AUS-d}} [[Jack Brabham]]
|'''3'''
|1959, 1960 et 1966
|-
|7
|{{GBR-d}} [[Jackie Stewart]]
|'''3'''
|1969, 1971 et 1973
|-
|7
|{{AUT-d}} [[Niki Lauda]]
|'''3'''
|1975, 1977 et 1984
|-
|7
|{{BRA-d}} [[Nelson Piquet]]
|'''3'''
|1981, 1983 et 1987
|-
|7
|{{BRA-d}} [[Ayrton Senna]]
|'''3'''
|1988, 1990 et 1991
|-
|12
|{{ITA-d}} [[Alberto Ascari]]
|'''2'''
|1952 et 1953
|-
|12
|{{GBR-d}} [[Graham Hill]]
|'''2'''
|1962 et 1968
|-
|12
|{{GBR-d}} [[Jim Clark]]
|'''2'''
|1963 et 1965
|-
|12
|{{BRA-d}} [[Emerson Fittipaldi]]
|'''2'''
|1972 et 1974
|-
|12
|{{FIN-d}} [[Mika Häkkinen]]
|'''2'''
|1998 et 1999
|-
|12
|{{ESP-d}} '''[[Fernando Alonso]]'''
|'''2'''
|2005 et 2006
|-
|18
|{{ITA-d}} [[Giuseppe Farina]]
|'''1'''
|1950
|-
|18
|{{GBR-d}} [[Mike Hawthorn]]
|'''1'''
|1958
|-
|18
|{{USA-d}} [[Phil Hill]]
|'''1'''
|1961
|-
|18
|{{GBR-d}} [[John Surtees]]
|'''1'''
|1964
|-
|18
|{{NZL-d}} [[Denny Hulme]]
|'''1'''
|1967
|-
|18
|{{AUT-d}} [[Jochen Rindt]]
|'''1'''
|1970
|-
|18
|{{GBR-d}} [[James Hunt]]
|'''1'''
|1976
|-
|18
|{{USA-d}} [[Mario Andretti]]
|'''1'''
|1978
|-
|18
|{{RSA (1928-1994)-d}} [[Jody Scheckter]]
|'''1'''
|1979
|-
|18
|{{AUS-d}} [[Alan Jones]]
|'''1'''
|1980
|-
|18
|{{FIN-d}} [[Keke Rosberg]]
|'''1'''
|1982
|-
|18
|{{GBR-d}} [[Nigel Mansell]]
|'''1'''
|1992
|-
|18
|{{GBR-d}} [[Damon Hill]]
|'''1'''
|1996
|-
|18
|{{CAN-d}} [[Jacques Villeneuve]]
|'''1'''
|1997
|-
|18
|{{FIN-d}} [[Kimi Räikkönen]]
|'''1'''
|2007
|-
|18
|{{GBR-d}} [[Jenson Button]]
|'''1'''
|2009
|-
|18
|{{GER-d}} [[Nico Rosberg]]
|'''1'''
|2016
|}

==== Titres par constructeur (1958-2023) ====
[[Fichier:Schumacher (Ferrari) in practice at USGP 2005.jpg|thumb|alt=Michael Schumacher pilotant aux essais du Grand Prix des États-Unis 2005.|Michael Schumacher aux essais du [[Grand Prix automobile des États-Unis 2005|Grand Prix des États-Unis 2005]].]]
La [[Scuderia Ferrari]] est en tête du palmarès du Championnat du monde de Formule 1 des constructeurs avec seize titres obtenus en [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]], [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]], [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]], [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]], [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]], [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]], [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]], [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]], [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]], [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]]. Elle a particulièrement brillé pendant la période 1975-1983 et la période 1999-2008. Ferrari est la seule équipe encore présente des dix-huit engagées en [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] et la seule encore présente parmi les équipes engagées en [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]], première saison où est décerné le titre des constructeurs.
 
[[Williams F1 Team|Williams]], avec [[Alan Jones]], a remporté le titre pilote en [[championnat du monde de Formule 1 1980|1980]] et son premier titre constructeur. Les [[McLaren Racing|McLaren]] et les Williams dominent les [[années 1980]] et [[années 1990|1990]]. Motorisées par Porsche, Honda et Mercedes-Benz, McLaren remporte seize titres (sept constructeurs, neuf pilotes) pendant cette période, alors que Williams est équipée par Ford, Honda, et Renault pour un résultat équivalent (neuf constructeurs, sept pilotes).

[[Team Lotus|Lotus]] a connu son âge d'or pendant la période 1963-1973, grâce aux astuces technologiques de [[Colin Chapman]] conjuguées au talent de [[Jim Clark]] ou [[Emerson Fittipaldi]]. Ces quatre écuries ont à elles seules remporté trente-neuf titres sur cinquante, soit plus de trois sur quatre.

[[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] a rejoint Ferrari sur le podium des écuries les plus titrées à la suite, avec 7 victoires consécutives au championnat des constructeurs (2014 à 2020).
{| class="wikitable alternance"
!Rang
!Écurie
!Nombre de titres
!Années
|-
|1
|{{ITA-d}} '''[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]'''
|'''16'''
|1961, 1964, 1975, 1976, 1977, 1979, 1982, 1983, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008
|-
|2
|{{GBR-d}} '''[[Williams F1 Team|Williams]]'''
|'''9'''
|1980, 1981, 1986, 1987, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997
|-
|2
|{{GBR-d}} '''[[McLaren Racing|McLaren]]'''
|'''9'''
|1974, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990, 1991, 1998, 2024
|-
|4
|{{GER-d}} '''[[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]'''
|'''8'''
|2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021
|-
|5
|{{GBR-d}} [[Team Lotus|Lotus]]
|'''7'''
|1963, 1965, 1968, 1970, 1972, 1973, 1978
|-
|6
|{{AUT-d}} '''[[Red Bull Racing|Red Bull]]'''
|'''6'''
|2010, 2011, 2012, 2013, 2022, 2023
|-
|7
|{{GBR-d}} [[Cooper Car Company|Cooper]]
|'''2'''
|1959, 1960
|-
|7
|{{GBR-d}} [[Brabham Racing Organisation|Brabham]]
|'''2'''
|1966, 1967
|-
|7
|{{FRA-d}} '''[[Alpine F1 Team|Renault]]'''
|'''2'''
|2005, 2006
|-
|10
|{{GBR-d}} [[Vanwall]]
|'''1'''
|1958
|-
|10
|{{GBR-d}} [[British Racing Motors|BRM]]
|'''1'''
|1962
|-
|10
|{{FRA-d}} [[Matra Sports|Matra International]]
|'''1'''
|1969
|-
|10
|{{GBR-d}} [[Tyrrell Racing|Tyrrell]]
|'''1'''
|1971
|-
|10
|{{GBR-d}} [[Benetton Formula|Benetton]]
|'''1'''
|1995
|-
|10
|{{GBR-d}} [[Brawn GP Formula One Team|Brawn GP]]
|'''1'''
|2009
|}
Le record de victoires sur une saison pour une écurie est l'œuvre de [[Red Bull Racing]], 21 en [[Championnat du monde de Formule 1 2023|2023]], pour un ratio record de 95,45 % En termes de pourcentage courses disputées/courses gagnées, on obtient le classement suivant<ref>{{Lien web | titre = Victoires dans une année | année = 2023 | url = https://www.statsf1.com/fr/statistiques/constructeur/victoire/annee.aspx | site = statsf1.com | consulté le = 1er décembre 2023}}.</ref> :

* 95,4 % : [[Red Bull Racing]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2023|2023]] : 21 victoires en 22 Grand Prix 
* 93,8 % : [[McLaren Racing|McLaren]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]] : 15 victoires en 16 Grands Prix
* 90,5 % : [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]] : 19 victoires en 21 Grands Prix
* 88,2 % : [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] : 15 [[Lewis Hamilton|victoires]] en 17 Grands Prix
* 84,2 % : [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] en [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]] : 16 victoires en 19 Grands Prix

==== Motoristes associés aux titres mondiaux (1950-2023) ====
Il n'existe pas de championnat de motoristes, les motoristes peuvent uniquement être « associés » au titre remporté par le constructeur. Ainsi, Ferrari est le motoriste associé au plus de titres, avec 14 titres pilotes et 16 titres constructeurs. [[Ford]]-[[Cosworth]] a dominé les années 1970 en permettant à diverses équipes de remporter 13 titres durant cette période à l'aide du moteur DFV.

[[Renault Sport]] est associé aux titres de [[Williams F1 Team]] (pilote et constructeur) en 1992.

Avec le passage à l'ère hybride en 2014, [[Mercedes AMG High Performance Powertrains]] permet à [[mercedes Grand Prix]] de remporter 15 titres en 8 ans.

{| class="wikitable alternance"
!Rang
!Motoristes
!Titres associés
!Championnat des pilotes
!Championnat des constructeurs
|-
|1
|{{ITA-d}} '''[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]'''
|'''31'''
|15 (1952, 1953, 1956, 1958, 1961, 1964, 1975, 1977, 1979, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007)
|16 (1961, 1964, 1975, 1976, 1977, 1979, 1982, 1983, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008)
|-
|2
|{{GER-d}} '''[[Mercedes AMG High Performance Powertrains|Mercedes]]'''
|'''24'''
|13 (1954, 1955, 1998, 1999, 2008, 2009, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020)
|10 (1998, 2009, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2024)
|-
|3
|{{GBR-d}} [[Ford]]-[[Cosworth]]
|'''23'''
|13 (1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1976, 1978, 1980, 1981, 1982, 1994)
|10 (1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1978, 1980, 1981)
|-
|3
|{{FRA-d}} '''[[Renault Sport|Renault]]'''
|'''23'''
|11 (1992, 1993, 1995, 1996, 1997, 2005, 2006, 2010, 2011, 2012, 2013)
|12 (1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 2005, 2006, 2010, 2011, 2012, 2013)
|-
|5
|{{JPN-d}} [[Honda]]
|'''12'''
|6 (1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 2021)
|6 (1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991)
|-
|6
|{{GBR-d}} [[Coventry Climax|Climax]]
|'''8'''
|4 (1959, 1960, 1963, 1965)
|4 (1959, 1960, 1963, 1965)
|-
|7
|{{GBR-d}} [[Techniques d'avant garde|TAG]]
|'''5'''
|3 (1984, 1985, 1986)
|2 (1984, 1985)
|-
|7
|{{AUT-d}} '''[[Red Bull Powertrains]]'''
|'''5'''
|3 (2022, 2023, 2024)
|2 (2022, 2023)
|-
|9
|{{AUS-d}} [[Repco]]
|'''4'''
|2 (1966, 1967)
|2 (1966, 1967)
|-
|10
|{{ITA-d}} [[Alfa Romeo (Formule 1)|Alfa Romeo]]
|'''2'''
|2 (1950, 1951)
|0
|-
|10
|{{ITA-d}} [[Maserati]]
|'''2'''
|2 (1954, 1957)
|0
|-
|10
|{{GBR-d}} [[British Racing Motors|BRM]]
|'''2'''
|1 (1962)
|1 (1962)
|-
|13
|{{GBR-d}} [[Vanwall]]
|'''1'''
|0
|1 (1958)
|-
|13
|{{GER-d}} [[BMW Motorsport|BMW]]
|'''1'''
|1 (1983)
|0
|}

=== Palmarès ===

{| class="wikitable alternance centre mw-collapsible mw-collapsed" style="font-size:95%;"
|+ style="background:#CCCCCC" width=100% | Championnat du monde des constructeurs (depuis 1958)
! scope="col" style="background:lightblue" align="center" | Année
! scope="col" style="background:lightblue" align="center" | Écurie
! scope="col" style="background:lightblue" align="center" | Pilotes
! scope="col" style="background:lightblue" align="center" | Points
! scope="col" style="background:lightblue" align="center" | Nombre de GP
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]
| [[Vanwall]]
| [[Stirling Moss]], [[Tony Brooks]], [[Stuart Lewis-Evans]]
|align="center"| 48
|align="center"| 11
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]]
| [[Cooper Car Company|Cooper]]-[[Coventry Climax|Climax]]
| [[Jack Brabham]], [[Stirling Moss]], [[Maurice Trintignant]]
|align="center"| 40
|align="center"| 9
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]
| [[Cooper Car Company|Cooper]]-[[Coventry Climax|Climax]]
| [[Jack Brabham]], [[Bruce McLaren]], [[Tony Brooks]]
|align="center"| 48
|align="center"| 10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Phil Hill]], [[Wolfgang von Trips]], [[Richie Ginther]], [[Willy Mairesse]], [[Giancarlo Baghetti]], [[Olivier Gendebien]], [[Ricardo Rodríguez (pilote automobile)|Ricardo Rodríguez]]
|align="center"| 40
|align="center"| 8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]]
| [[British Racing Motors|BRM]]
| [[Graham Hill]], [[Richie Ginther]]
|align="center"| 42
|align="center"| 9
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Coventry Climax|Climax]]
| [[Jim Clark]], [[Trevor Taylor]]
|align="center"| 54
|align="center"| 10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[John Surtees]], [[Lorenzo Bandini]]
|align="center"| 45
|align="center"| 10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Coventry Climax|Climax]]
| [[Jim Clark]], [[Mike Spence]]
|align="center"| 54
|align="center"| 10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]]
| [[Brabham Racing Organisation|Brabham]]-[[Repco]]
| [[Jack Brabham]], [[Denny Hulme]]
|align="center"| 42
|align="center"| 9
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]]
| [[Brabham Racing Organisation|Brabham]]-[[Repco]]
| [[Jack Brabham]], [[Denny Hulme]]
|align="center"| 67
|align="center"| 11
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Ford]]
| [[Graham Hill]], [[Jim Clark]], [[Jackie Oliver]]
|align="center"| 62
|align="center"| 12
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]]
| [[Matra Sports|Matra]]-[[Ford]]
| [[Jackie Stewart]], [[Jean-Pierre Beltoise]], [[Johnny Servoz-Gavin]]
|align="center"| 66
|align="center"| 11
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Ford]]
| [[Jochen Rindt]], [[Emerson Fittipaldi]], [[Reine Wisell]]
|align="center"| 59
|align="center"| 13
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]
| [[Tyrrell Racing|Tyrrell]]-[[Ford]]
| [[Jackie Stewart]], [[François Cevert]]
|align="center"| 73
|align="center"| 11
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Ford]]
| [[Emerson Fittipaldi]], [[David Walker (pilote automobile)|Dave Walker]], [[Reine Wisell]]
|align="center"| 61
|align="center"| 12
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Ford]]
| [[Emerson Fittipaldi]], [[Ronnie Peterson]]
|align="center"| 92
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Ford]]
| [[Emerson Fittipaldi]], [[Denny Hulme]]
|align="center"| 73
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Niki Lauda]], [[Clay Regazzoni]]
|align="center"| 72,5
|align="center"| 14
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Niki Lauda]], [[Clay Regazzoni]], [[Carlos Reutemann]]
|align="center"| 83
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Niki Lauda]], [[Carlos Reutemann]], [[Gilles Villeneuve]]
|align="center"| 95
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]]
| [[Team Lotus|Lotus]]-[[Ford]]
| [[Mario Andretti]], [[Ronnie Peterson]], [[Jean-Pierre Jarier]]
|align="center"| 86
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Jody Scheckter]], [[Gilles Villeneuve]]
|align="center"| 113
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Ford]]
| [[Alan Jones]], [[Carlos Reutemann]]
|align="center"| 120
|align="center"| 14
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Ford]]
| [[Alan Jones]], [[Carlos Reutemann]]
|align="center"| 95
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Didier Pironi]], [[Gilles Villeneuve]], [[Patrick Tambay]], [[Mario Andretti]]
|align="center"| 74
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[René Arnoux]], [[Patrick Tambay]]
|align="center"| 89
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[TAG Porsche|TAG]]
| [[Niki Lauda]], [[Alain Prost]]
|align="center"| 143,5
|align="center"| 15
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[TAG Porsche|TAG]]
| [[Alain Prost]], [[Niki Lauda]], [[John Marshall Watson|John Watson]]
|align="center"| 90
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Nelson Piquet]], [[Nigel Mansell]]
|align="center"| 141
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Nelson Piquet]], [[Nigel Mansell]], [[Riccardo Patrese]]
|align="center"| 137
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]]
| |[[McLaren Racing|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Ayrton Senna]], [[Alain Prost]]
|align="center"| 199
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Alain Prost]], [[Ayrton Senna]]
|align="center"| 141
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Ayrton Senna]], [[Gerhard Berger]]
|align="center"| 141
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
| [[Ayrton Senna]], [[Gerhard Berger]]
|align="center"| 139
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Nigel Mansell]], [[Riccardo Patrese]]
|align="center"| 164
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Alain Prost]], [[Damon Hill]]
|align="center"| 168
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Ayrton Senna]], [[Damon Hill]], [[Nigel Mansell]], [[David Coulthard]]
|align="center"| 118
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]]
| [[Benetton Formula|Benetton]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Michael Schumacher]], [[Johnny Herbert]]
|align="center"| 137
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Damon Hill]], [[Jacques Villeneuve]]
|align="center"| 175
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]]
| [[Williams F1 Team|Williams]]&#x2011;[[Renault Sport|Renault]]
| [[Jacques Villeneuve]], [[Heinz-Harald Frentzen]]
|align="center"| 123
|align="center"| 17
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]]
| [[McLaren Racing|McLaren]]&#x2011;[[Mercedes-Benz|Mercedes]]
| [[Mika Häkkinen]], [[David Coulthard]]
|align="center"| 156
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Eddie Irvine]], [[Mika Salo]]
|align="center"| 128
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|align="center"| 170
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|align="center"| 179
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|align="center"| 221
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|align="center"| 158
|align="center"| 16
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|align="center"| 262
|align="center"| 18
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| [[Renault F1 Team|Renault]]
| [[Fernando Alonso]], [[Giancarlo Fisichella]]
|align="center"| 191
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]
| [[Renault F1 Team|Renault]]
| [[Fernando Alonso]], [[Giancarlo Fisichella]]
|align="center"| 206
|align="center"| 18
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Kimi Räikkönen]], [[Felipe Massa]] 
|align="center"| 204
|align="center"| 17 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]]
| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Kimi Räikkönen]], [[Felipe Massa]] 
|align="center"| 172
|align="center"| 18
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]]
| [[Brawn GP Formula One Team|Brawn]]-[[Mercedes-Benz|Mercedes]]
| [[Jenson Button]], [[Rubens Barrichello]] 
|align="center"| 172
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]-[[Renault Sport|Renault]]
| [[Sebastian Vettel]], [[Mark Webber]] 
|align="center"| 498
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2011|2011]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]-[[Renault Sport|Renault]]
| [[Sebastian Vettel]], [[Mark Webber]] 
|align="center"| 558
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2012|2012]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]-[[Renault Sport|Renault]]
| [[Sebastian Vettel]], [[Mark Webber]] 
|align="center"| 460
|align="center"| 20
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2013|2013]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]-[[Renault Sport|Renault]]
| [[Sebastian Vettel]], [[Mark Webber]] 
|align="center"| 596
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Nico Rosberg]] 
|align="center"| 701
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Nico Rosberg]] 
|align="center"| 703
|align="center"| 19
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Nico Rosberg]] 
|align="center"| 765
|align="center"| 21
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Valtteri Bottas]] 
|align="center"| 668
|align="center"| 20
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Valtteri Bottas]] 
|align="center"| 655
|align="center"| 21
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Valtteri Bottas]] 
|align="center"| 739
|align="center"| 21
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Valtteri Bottas]], [[George Russell (pilote automobile)|George Russell]]
|align="center"| 573
|align="center"| 17
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]]
| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]]
| [[Lewis Hamilton]], [[Valtteri Bottas]]
|align="center"| 613,5
|align="center"| 22
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]
| [[Max Verstappen]], [[Sergio Pérez]]
|align="center"| 719
|align="center"| 22
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2023|2023]]
| [[Red Bull Racing|Red Bull]]
| [[Max Verstappen]], [[Sergio Pérez]]
|align="center"| 860
|align="center"| 22
|}
{| class="wikitable alternance centre mw-collapsible mw-collapsed" style="font-size:95%;"
|+ style="background:#CCCCCC" | Championnat du monde des pilotes (depuis 1950)
! scope="col" style="background:lightblue" | Année
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|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]
| [[Giuseppe Farina]] || {{ITA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Italie]] || [[Alfa Romeo]] || [[Alfa Romeo 158|Alfetta 158]] ||[[Alfa Romeo]] 8 en ligne 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || {{ARG-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Argentine]] || [[Alfa Romeo]] || [[Alfa Romeo 158|Alfetta 158]] ||[[Alfa Romeo]] 8 en ligne
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]]
| [[Alberto Ascari]] || {{ITA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Italie]]  || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 500]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V12
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]]
| [[Alberto Ascari]] || {{ITA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Italie]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 500]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V12
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || {{ARG-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Argentine]] || [[Maserati]] <br /> [[Mercedes-Benz|Mercedes]] || [[Maserati 250F]]<br /> [[Mercedes-Benz W196]]|| [[Maserati]] 6 en ligne<br />[[Mercedes-Benz|Mercedes]] 8 en ligne
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || {{ARG-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Argentine]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] || [[Mercedes-Benz W196]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] 8 en ligne
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || {{ARG-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Argentine]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari D50|Lancia-Ferrari D50]] || [[Scuderia Lancia|Lancia]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]] 
| [[Juan Manuel Fangio]] || {{ARG-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Argentine]] || [[Maserati]] || [[Maserati 250F]] ||[[Maserati]] 6 en ligne
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]] 
| [[Mike Hawthorn]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari D246]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V6
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]]
| [[Jack Brabham]] || {{AUS-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Australie]] || [[Cooper Car Company|Cooper]] || [[Cooper T51]] || [[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]
| [[Jack Brabham]] || {{AUS-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Australie]] || [[Cooper Car Company|Cooper]] || [[Cooper T53]] || [[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]]
| [[Phil Hill]] || {{USA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|États-Unis]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 156]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V6
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]]
| [[Graham Hill]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[British Racing Motors|BRM]] || [[BRM P578]]|| [[British Racing Motors|BRM]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]]
| [[Jim Clark]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 25]] || [[Coventry Climax|Climax]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]] 
| [[John Surtees]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 158]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]
| [[Jim Clark]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 33]] || [[Coventry Climax|Climax]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]]
| [[Jack Brabham]] || {{AUS-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Australie]] || [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] || [[Brabham BT19]]<br />[[Brabham BT20]] || [[Repco]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]]
| [[Denny Hulme]] || {{NZL-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Nouvelle-Zélande]] || [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] || [[Brabham BT20]] <br /> [[Brabham BT24]] || [[Repco]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]
| [[Graham Hill]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 49]]<br />[[Lotus 49B]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]]
| [[Jackie Stewart]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Matra Sports|Matra]] || [[Matra MS10]]<br />[[Matra MS80]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]]
| [[Jochen Rindt]] || {{AUT-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Autriche]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 49C]]/72 || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]
| [[Jackie Stewart]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Tyrrell Racing|Tyrrell]] || [[Tyrrell 001]]<br />[[Tyrrell 003]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]] 
| [[Emerson Fittipaldi]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 49C]]/72 || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]
| [[Jackie Stewart]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Tyrrell Racing|Tyrrell]] || [[Tyrrell 005]]<br />[[Tyrrell 006]]|| [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]]
| [[Emerson Fittipaldi]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren M23]] || [[Cosworth|Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]]
| [[Niki Lauda]] || {{AUT-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Autriche]]
|| [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|| [[Ferrari 312 B3|Ferrari 312B3]]<br />[[Ferrari 312 T]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] 
| [[James Hunt]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren M23]]B || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]]
| [[Niki Lauda]] || {{AUT-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Autriche]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 312 T2]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]] 
| [[Mario Andretti]] || {{USA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|États-Unis]] || [[Team Lotus|Lotus]] || [[Lotus 78]]<br />[[Lotus 79]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] 
| [[Jody Scheckter]] || {{RSA (1928-1994)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Afrique du Sud]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 312 T3]]<br />[[Ferrari 312 T4]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]
| [[Alan Jones]] || {{AUS-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Australie]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW07B]]|| [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]
| [[Nelson Piquet]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] || [[Brabham BT49]]C || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]] 
| [[Keke Rosberg]] || {{FIN-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Finlande]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW07C]]<br />[[Williams FW08]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]]
| [[Nelson Piquet]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] || [[Brabham BT52]]<br /> [[Brabham BT52]]B || [[BMW Motorsport|BMW]] 4 en ligne turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] 
| [[Niki Lauda]] || {{AUT-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Autriche]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/2]] || [[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] 
| [[Alain Prost]] || {{FRA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|France]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/2]] || [[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] 
| [[Alain Prost]] || {{FRA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|France]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/2C]] || [[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]
| [[Nelson Piquet]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW11B]] || [[Honda]] V6 turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]] 
| [[Ayrton Senna]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/4]] || [[Honda]] V6 turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]
| [[Alain Prost]] || {{FRA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|France]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/5]] || [[Honda]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]]
| [[Ayrton Senna]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/5B]] || [[Honda]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]
| [[Ayrton Senna]] || {{BRA (1968-1992)-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Brésil]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/6]] || [[Honda]] V12
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]] 
| [[Nigel Mansell]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW14B]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]
| [[Alain Prost]] || {{FRA-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|France]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW15C]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]] 
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Benetton Formula|Benetton]] || [[Benetton B194]] || [[Ford]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]] 
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Benetton Formula|Benetton]] || [[Benetton B195]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]] 
| [[Damon Hill]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW18]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]] 
| [[Jacques Villeneuve]] || {{CAN-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Canada]] || [[Williams F1 Team|Williams]] || [[Williams FW19]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]]
| [[Mika Häkkinen]] || {{FIN-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Finlande]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/13]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]]
| [[Mika Häkkinen]] || {{FIN-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Finlande]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4/14]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]]
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F1-2000]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]]
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F2001]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]]
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F2001]]<br />[[Ferrari F2002]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]]
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F2002]]<br />[[Ferrari F2003-GA]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]] 
| [[Michael Schumacher]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F2004]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10 
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] 
| [[Fernando Alonso]] || {{ESP-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Espagne]] || [[Renault F1 Team|Renault]] || [[Renault R25]] || [[Renault Sport|Renault]] V10
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]] 
| [[Fernando Alonso]] || {{ESP-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Espagne]] || [[Renault F1 Team|Renault]] || [[Renault R26]] || [[Renault Sport|Renault]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] 
| [[Kimi Räikkönen]] || {{FIN-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Finlande]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari F2007]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]] 
| [[Lewis Hamilton]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[McLaren Racing|McLaren]] || [[McLaren MP4-23]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2009|2009]] 
| [[Jenson Button]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Brawn GP Formula One Team|Brawn]] || [[Brawn BGP 001]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2010|2010]] 
| [[Sebastian Vettel]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB6]] || [[Renault Sport|Renault]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2011|2011]] 
| [[Sebastian Vettel]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB7]] || [[Renault Sport|Renault]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2012|2012]] 
| [[Sebastian Vettel]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB8]] || [[Renault Sport|Renault]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2013|2013]] 
| [[Sebastian Vettel]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB9]]|| [[Renault Sport|Renault]] V8
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2014|2014]] 
| [[Lewis Hamilton]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes AMG F1 W05|F1 W05 Hybrid]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]] 
| [[Lewis Hamilton]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes AMG F1 W06 Hybrid|F1 W06 Hybrid]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]] 
| [[Nico Rosberg]] || {{GER-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Allemagne]] || [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes AMG F1 W07 Hybrid|F1 W07 Hybrid]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]] 
| [[Lewis Hamilton]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes AMG F1 W08 EQ Power+|F1 W08 EQ Power+]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]] 
| [[Lewis Hamilton]] || {{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]] || [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes-AMG F1 W09 EQ Power+|F1 W09 EQ Power+]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2019|2019]] 
|[[Lewis Hamilton]]||{{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]]|| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes-AMG F1 W10 EQ Power+|F1 W10 EQ Power+]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2020|2020]] 
|[[Lewis Hamilton]]||{{GBR-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Royaume-Uni]]|| [[Mercedes Grand Prix|Mercedes]] || [[Mercedes-AMG F1 W11 EQ Performance|F1 W11 EQ Performance]] || [[Mercedes-Benz|Mercedes]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]] 
|[[Max Verstappen]]||{{NED-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Pays-Bas]]|| [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB16B]] || [[Honda Racing F1 Team|Honda]] V6 Turbo
|-
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|[[Max Verstappen]]||{{NED-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Pays-Bas]]|| [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB18]] || [[Red Bull Powertrains]] V6 Turbo
|-
| [[Championnat du monde de Formule 1 2023|2023]] 
|[[Max Verstappen]]||{{NED-d}} [[Liste des pilotes de Formule 1 ayant marqué des points en championnat du monde, classés par pays|Pays-Bas]]|| [[Red Bull Racing|Red Bull]] || [[Red Bull RB19]] || [[Red Bull Powertrains]] V6 Turbo
|}

== Compétitions ==
=== Grands Prix et championnat du monde ===
[[Fichier:FIA Formula One World Championship Logo.svg|thumb|upright|alt=|Logo du championnat du monde de 1987 à 1993<ref>{{Lien web |titre=The Conservative Evolution of the F1 Logo: Four Changes in 68 Years |url=https://dyler.com/posts/165/the-conservative-evolution-of-the-f1-logo-four-changes-in-68-years |langue=en |date=2020-02-27 |site=dyler.com |consulté le=11 novembre 2021 |auteur=Paulius S.}}.</ref>.]]
{{article détaillé|Championnat du monde de Formule 1}}
De nos jours, les expressions « course de Formule 1 » et « course du championnat du monde » sont synonymes. En effet, depuis 1984, tous les Grands Prix de Formule 1 comptent pour le championnat du monde des pilotes. Et inversement, depuis 1961, le championnat du monde est constitué uniquement d'épreuves disputées par des monoplaces répondant à la réglementation « Formule 1 ».

[[Fichier:1970 Brands Hatch Race of Champions Jack Brabham BT33.jpg|thumb|left|alt=Jack Brabham pilotant une Brabham BT33 à la Race of Champions 1970, une course hors championnat.|[[Jack Brabham]] sur BT33 à la [[Race of Champions (Brands Hatch)|Race of Champions de Brands Hatch]] en 1970.]]
[[Fichier:F1 logo.svg|thumb|alt=|Le logo de 1994 à 2017 faisait apparaître un « 1 » blanc entre le « F » et le « peigne » rouge qui symbolise la vitesse.]]

Pourtant, jusqu'en 1984, se sont disputées de nombreuses courses de Formule 1 ne comptant pas pour le championnat du monde. En 1950 par exemple, vingt-trois courses de Formule 1 sont organisées, mais seulement six comptent pour le championnat du monde. La fréquence des courses dites « hors championnat » baisse avec le temps et à ce jour, la dernière course de Formule 1 hors championnat organisée est la [[Race of champions 1983]] disputée en avril [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] sur le tracé anglais de [[Brands Hatch]].

On distinguait jusqu'alors plusieurs types de courses hors-championnat : les courses faisant partie du championnat mais dont les points ne furent pas attribués, les courses ne faisant pas partie du calendrier mais avec la plupart des engagés du championnat du monde et enfin les courses n'ayant aucun lien avec le championnat du monde mis à part le fait de posséder un règlement technique identique à ce dernier.

Inversement, plusieurs manches du championnat du monde des pilotes (qui ne prend officiellement l'appellation « championnat du monde des pilotes de Formule 1 » qu'en 1981) n'ont pas été disputées par des Formule 1 ; c'est le cas des courses des championnats du monde [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]], qui se sont toutes déroulées sous la réglementation Formule 2. Lors de ces deux saisons, la catégorie Formule 1 a continué à exister mais n'a donné lieu qu'à des courses hors-championnat. Du fait de la confusion moderne entre Formule 1 et championnat du monde, et compte tenu de la continuité existant avec les saisons précédentes, toutes ces courses de Formule 2 sont assimilées à des courses de Formule 1. C'est également le cas des onze éditions des [[500 miles d'Indianapolis]] (de 1950 à 1960) intégrées au championnat, et disputées selon les règlements techniques et sportifs en vigueur aux États-Unis. Officiellement, tous les résultats enregistrés font partie des statistiques du championnat du monde et, ici encore, compte tenu de la confusion moderne entre championnat du monde et Formule 1, sont considérés comme des résultats de Formule 1.

=== Courses hors Europe de l'Ouest ===

[[Fichier:Formula 1 all over the world.svg|thumb|upright=2|alt=Mappemonde représenté les pays hébergeant un Grand Prix, ceux qui n'en organisent plus et ceux qui projettent de le faire.|Les pays qui ont hébergé au moins une fois un Grand Prix.]]
En [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]], la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) organise le premier championnat du monde de pilotes automobiles avec la participation à six Grands Prix basés en Europe de l'Ouest ([[Grand Prix automobile de Belgique 1950|Belgique]], [[Grand Prix automobile de France 1950|France]], [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grande-Bretagne]], [[Grand Prix automobile d'Italie 1950|Italie]], [[Grand Prix automobile de Monaco 1950|Monaco]], [[Grand Prix automobile de Suisse 1950|Suisse]]), plus la course des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]]. Indianapolis 500, qui fait partie du championnat, conserve ses propres règlements. La course reste marginale pour la Formule 1 et elle disparaîtra du calendrier après {{Year|1960|en sport}}. En [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], les 500 Miles d'Indianapolis sont organisés seulement trois jours après le [[Grand Prix automobile de Suisse 1951|Grand Prix de Suisse]].

En [[championnat du monde de Formule 1 1953|1953]], la saison débute le [[18 janvier en sport|18 janvier]] avec le [[Grand Prix automobile d'Argentine 1953|Grand Prix d'Argentine]]. C'est la première épreuve hors d'Europe si l'on excepte les 500 Miles d'Indianapolis. Par la suite, chaque saison aura une épreuve non-européenne. Le [[Grand Prix automobile du Maroc|Maroc]] accueille le premier Grand Prix [[Afrique|africain]] pour la saison [[championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]. L'[[Asie]] (avec le [[Grand Prix automobile du Japon|Japon]] à partir de [[championnat du monde de Formule 1 1976|1976]]) et l'[[Océanie]] ([[Grand Prix automobile d'Australie|Australie]] depuis [[championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) accueillent à leur tour le championnat. Les dix-sept épreuves organisées en [[championnat du monde de Formule 1 2008|2008]] couvrent tous les continents ou presque, avec l'Europe bien sûr, l'Asie, l'Océanie, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. L'Afrique est absente. Pourtant l'[[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud|Afrique du Sud]] a connu vingt-trois éditions intégrées au championnat du monde dont dix-huit en dix-neuf saisons entre [[championnat du monde de Formule 1 1967|1967]] et [[championnat du monde de Formule 1 1985|1985]].

L'[[Europe de l'Est]], par idéologie, a longtemps boudé la Formule 1. Elle est représentée par la [[Grand Prix automobile de Hongrie|Hongrie]] depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] puis par la [[Grand Prix automobile de Russie|Russie]] depuis 2014. L'[[Asie]], longtemps représentée par le seul [[Grand Prix automobile du Japon|Japon]], est de plus en plus à l'honneur au {{XXIe siècle}}. La [[Grand Prix automobile de Chine|Chine]] accueille ainsi un Grand Prix depuis [[championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], à l'instar de la péninsule arabe ([[Grand Prix automobile de Bahreïn|Bahreïn]], puis [[Grand Prix automobile d'Abou Dabi|Abou Dabi]], [[Grand Prix automobile d'Arabie saoudite|Djeddah]] et le [[Grand Prix automobile du Qatar|Qatar]]). À partir de [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]], deux courses auront lieu aux États-Unis, à [[Circuit des Amériques|Austin]] (qui accueille le GP des États-Unis depuis 2012), et à [[Autodrome international de Miami|Miami]].

Par ailleurs, le nombre d'épreuves augmente, avec des records de vingt-deux courses en [[Championnat du monde de Formule 1 2021|2021]], puis de vingt-trois en [[Championnat du monde de Formule 1 2022|2022]].

=== Championnats nationaux ===
{{Article détaillé|championnat d'Afrique du Sud de Formule 1|Formule Tasmane{{!}}Tasman Series|championnat de Grande-Bretagne de Formule 1|championnat soviétique de Formule 1}}
Le championnat national d'Afrique du Sud a eu lieu de 1960 à 1975. Les voitures avaient déjà roulé en Championnat du monde de Formule 1, certaines étaient de première main ou développées ou modifiées en Afrique du Sud. Les pilotes disputaient le championnat national et parfois s'alignaient en même temps en Europe au niveau supérieur. [[John Love (pilote automobile)|John Love]], qui n'a disputé que neuf Grands Prix de championnat du monde, a remporté à six reprises le championnat d'Afrique du Sud de Formule 1. [[Dave Charlton]] a, lui, couru onze Grands Prix dont trois en Europe et remporté six fois de suite le titre sud-africain, de 1970 à 1975.

Le championnat australien et néo-zélandais de Formule Tasmane, fut considéré comme le championnat d'Australasie de Formule 1 de 1964 à 1975. En effet, les monoplaces étaient similaires à celles de la Formule 1. Cette compétition profitait également de l'hiver dans l'hémisphère nord pour attirer de nombreux pilotes de haut niveau dans l'hémisphère sud. Des champions du monde comme [[Jim Clark]], [[Jack Brabham]] ou encore [[Phil Hill]] y participaient.

Le championnat de Grande-Bretagne de Formule 1 s'est disputé entre 1978 et 1980, et en 1982. Comme en Afrique du Sud une génération auparavant, des voitures de seconde main comme les [[Team Lotus|Lotus]] et les [[Fittipaldi Automotive|Fittipaldi]] étaient à l'honneur, cependant, des voitures comme les [[March Engineering|March]] 781, étaient développées spécialement pour ce championnat. En 1980, la Sud-Africaine [[Desiré Wilson]] est devenue la seule femme à remporter une course de Formule 1 en gagnant à Brands Hatch dans le baquet d'une [[Walter Wolf Racing|Wolf WR3]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://f1rejects.com/drivers/wilson/biography.html|titre=Desiré Wilson|site=f1rejects.com}}.</ref>.

Le championnat soviétique de Formule 1, un championnat de Formule libre, fut disputé entre 1960 et 1976<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.teamdan.com/archive/www2/soviet/sovietf1.html|titre={{langue|en|Soviet Formula 1 Championship}}|site=teamdan.com}}.</ref>. Bien que non reconnu par la [[Fédération internationale du sport automobile|CSI]], ce championnat (au même titre que ceux d'Afrique du Sud ou de Grande-Bretagne) obéissait au règlement fixé par les instances internationales de l'époque. Le but de l'URSS était de contester la suprématie du monde capitaliste dans le domaine de la course automobile.

== Culture populaire ==
La Formule 1 a connu nombre de déclinaisons de la [[littérature]] au [[cinéma]] en passant par les [[jeux vidéo]], notamment.
=== Cinéma ===
L'univers de la Formule 1 a été traité à au moins quatre reprises au cinéma. En [[1955 au cinéma|1955]] sort le film ''[[Le Cercle infernal (film, 1955)|Le Cercle infernal]]'' (''{{langue|en|The Racers}}'') d'[[Henry Hathaway]], avec [[Kirk Douglas]], qui narre l'histoire d'un conducteur de bus italien qui s'engage au Grand Prix de Naples persuadé d'avoir des talents de pilote<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40183.html|titre=Synopsis du film ''The Racers''|site=allocine.fr|consulté le=25 février 2010}}.</ref>. Le réalisateur américain [[John Frankenheimer]] sera le second à s'attaquer au sujet, en [[1966 au cinéma|1966]], avec le film ''[[Grand Prix (film, 1966)|Grand Prix]]''. Bénéficiant d'un budget élevé pour l'époque et d'une distribution internationale ([[James Garner]], [[Yves Montand]], [[Toshiro Mifune]]), ''Grand Prix'' décrit de manière romancée la vie des pilotes de Formule 1, entre rivalités sportives et amoureuses. La plupart des scènes de course furent reproduites à l'aide de monoplaces de [[Formule 3]], mais grâce à la technique encore expérimentale pour l'époque de la caméra embarquée, figurent dans le film d'authentiques scènes de course de la [[Championnat du monde de Formule 1 1966|saison 1966]], et notamment du [[Grand Prix automobile de Belgique 1966|Grand Prix de Belgique 1966]] disputé sous des trombes d'eau. Même si le scénario, les dialogues et l'interprétation n'ont guère résisté à l'outrage du temps, les amateurs de sport automobile voient dans ce film un bon témoignage de ce que fut la Formule 1 des [[années 1960]].

Un autre film ayant pour cadre l'univers des Grand Prix est ''[[Bobby Deerfield]]'', sort en [[1977 au cinéma|1977]], réalisé par [[Sydney Pollack]], avec [[Al Pacino]] dans le rôle-titre, celui d'un pilote de Formule 1 cynique qui s'éprend d'une leucémique. Contrairement à ''Grand Prix'' qui est un film sur la Formule 1, ''Bobby Deerfield'' est avant tout un mélodrame qui utilise la Formule 1 en toile de fond et où la course n'est que peu présente. Le tournage eut lieu pendant la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] et permet d'apercevoir plusieurs pilotes interprétant leur propre rôle, tels que [[James Hunt]], [[Emerson Fittipaldi]] ou encore [[Carlos Pace]]. Quant au personnage fictif de Bobby Deerfield, il apparaît sous les couleurs de l'écurie [[Brabham Racing Organisation|Brabham]]-[[Alfa Romeo]].

En 2013, le film ''[[Rush (film, 2013)|Rush]]'' de [[Ron Howard]] revient notamment sur la rivalité entre [[James Hunt]] et [[Niki Lauda]] durant le [[championnat du monde de Formule 1 1976]].

=== Bande dessinée ===
Le monde du sport automobile et de la Formule 1 en particulier est le thème principal de la [[bande-dessinée]] ''[[Michel Vaillant]]''. Le héros créé par [[Jean Graton]] fait son apparition en {{Year|1957|en sport}} dans ''[[Le Journal de Tintin|Tintin]]'', dans une histoire courte en quatre planches, quatre autres histoires au même format suivront avant la publication du premier album en {{Year|1959|en sport}}. Il sera publié dans ''Tintin'' jusqu'en [[1976]]. 70 tomes sont actuellement parus (série régulière), dont la majorité aborde la Formule 1. [[Jean Behra]] est le premier pilote « réel » apparaissant et parlant dans un album de Michel Vaillant (le pilote sans visage en 1960) tandis que [[Jacky Ickx]] sera le pilote le plus souvent mis en scène. De nombreuses personnalités de la Formule 1 avouent leur attachement pour le héros. Ainsi [[René Arnoux]] déclare : {{Citation|Je ne voulais pas être Michel Vaillant mais René Arnoux dans un album de Michel Vaillant}}, [[Alain Prost]] souhaitait baptiser son écurie de Formule 1 (après le rachat de [[Ligier]]) « Vaillante » et [[Jean Alesi]] évoque Vaillant en ces termes : {{Citation|Les Vaillant, ce sont les Alesi du Nord, Michel Vaillant m'a donné envie de devenir pilote}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Xavier |nom1=Chimits |titre=F1i Magazine |lien titre=F1i Magazine |éditeur= |numéro dans collection=50 |année=2008 |mois=mars/avril |isbn=}}</ref>.

Une série dérivée mêlant bande-dessinée, documents iconographiques et techniques, ''Les dossiers Michel Vaillant'', a vu le jour en 1995 et aborde la réalité de la course automobile. Sur les 13 tomes actuellement parus, 9 sont consacrés au monde de la Formule 1 (tome 2 consacré à [[Jacky Ickx]], tome 4 consacré à [[Honda Racing F1 Team|Honda]], tome 6 sur [[Ayrton Senna]], tome 7 sur [[Enzo Ferrari]], tome 8 sur [[Juan Manuel Fangio|Fangio]], tome 9 dédié à [[Henri Pescarolo|Pescarolo]], tome 10 consacré à [[Gilles Villeneuve]], tome 12 consacré à [[Alain Prost]] et tome 13 consacré à [[Michael Schumacher]]).

Scénarisée par [[André-Paul Duchâteau]] et dessinée par [[Christian Denayer]] (un ancien assistant de Jean Graton), la bande dessinée ''[[Alain Chevallier (bande dessinée)|Alain Chevallier]]'' a vu le jour en 1973. Également axée sur l'univers de la Formule 1, elle présentait à ses débuts de nombreuses similitudes avec ''Michel Vaillant'' (un pilote-héros qui court au sein de l'écurie familiale, un univers mêlant intrigues policières et compétition, avec apparitions des vrais concurrents de l'époque, dessin réaliste), avant de s'en éloigner progressivement. Alors que Michel Vaillant est un héros parfait, Alain Chevallier s'affirmait au fil des épisodes comme un personnage plus complexe et tourmenté. La série n'a eu qu'un succès mitigé avant de disparaître dans les [[années 1980]].

=== Littérature ===
L'histoire du roman ''[[Faites de beaux rêves]]'' de l'écrivain québécois [[Jacques Poulin]] se déroule pendant le week-end du [[Grand Prix automobile du Canada|Grand Prix du Canada]] au [[circuit Mont-Tremblant]] en 1970.

=== Séries télévisées ===
''[[Les Aventures de Michel Vaillant]]'' est un feuilleton réalisé par [[Charles Bretoneiche]] et Nicole Osso sur un scénario de [[Nicole Riche]] et Madeleine Wagon, adapté de la bande dessinée créée par [[Jean Graton]] et diffusé dès [[1967]] par l'[[Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]]. Toutefois, contrairement à la bande dessinée, il est plutôt centré sur la [[Formule 3]]. De nombreuses séquences se déroulent lors de véritables compétitions auxquelles participent des pilotes qui évoluent également en Formule 1 : [[Mauro Bianchi]], [[Johnny Servoz-Gavin]], [[Jo Schlesser]], [[Jacky Ickx]], [[Jean-Pierre Beltoise]], [[Jim Clark]], [[Jack Brabham]]. [[Henri Grandsire]], qui incarne Michel Vaillant, fut champion de France de [[Formule 3 1964|Formule 3 en 1964]].

En 1988, la série télévisée ''[[Formule 1 (série télévisée)|Formule 1]]'', coproduction franco-québécoise, relatait en treize épisodes de soixante minutes les aventures de l'écurie Sainclair, avec [[Manuel Gelin]] dans le rôle principal du pilote Luc Sainclair. Bénéficiant de l'accord de [[Bernie Ecclestone]], cette série a été tournée pendant le [[championnat du monde de Formule 1 1987]] ce qui permet de voir à l'écran de nombreux pilotes dans leur propre rôle et de vraies images de course intégrées au récit. L'écurie Sainclair apparaît ainsi sous les couleurs [[Benetton Formula]] et les images représentant Luc Sainclair en piste sont celles du pilote belge [[Thierry Boutsen]]. Cette série a vu le jour sur la base d'un projet avorté d'une nouvelle adaptation à l'écran des aventures de Michel Vaillant.

En 2019 sort la [[série documentaire]] ''[[Formula 1 : Pilotes de leur destin]]'' (titre original : ''Drive to survive'') produit d'une collaboration entre [[Netflix]] et [[Formula One Group|Formula One]]<ref>{{Lien web|auteur=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=La F1 en série documentaire sur Netflix pour une opération séduction|url=https://www.lepoint.fr/automobile/la-f1-en-serie-documentaire-sur-netflix-pour-une-operation-seduction-08-03-2019-2299156_646.php|site=lepoint.fr|en ligne le=8 mars 2019|consulté le=10 avril 2019}}.</ref>. La série de 10 épisodes d'environ 40 minutes donne un aperçu des coulisses du [[championnat du monde de Formule 1 2018]] en s'immergeant dans le quotidien des pilotes et des équipes et permet de voir d'un autre œil la F1 et ses acteurs<ref name="lequipenetflix">{{Lien web|auteur=Erik Bielderman|titre=La Formule 1 montrée sous un nouveau jour avec une série Netflix |url=https://lequipe.fr/Medias/Actualites/La-formule-1-montree-sous-un-nouveau-jour-avec-une-serie-netflix/996298|site=lequipe.fr|en ligne le=8 mars 2019|consulté le=10 avril 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Maxence Sorel|titre=“Formula 1 : Drive to survive” sur Netflix : en série, la F1, c’est vraiment captivant|url=https://www.telerama.fr/television/formula-1-drive-to-survive-sur-netflix-en-serie,-la-f1,-cest-vraiment-captivant,n6190054.php|site=telerama.fr|en ligne le=30 mars 2019|consulté le=10 avril 2019}}.</ref>. Les saisons suivantes sont également couvertes par la série de Netflix. En 2021, des études chiffrées montrent que ''Drive To Survive'' augmente la visibilité de la Formule 1 dans le monde, auprès de la population la plus jeune, des femmes, et plus généralement du grand public, notamment sur les réseaux sociaux<ref name="motorsport.nextgen-auto.com"/>.

=== Jeux vidéo ===
{{article détaillé|Jeu vidéo de Formule 1}}
[[Fichier:VProF1Experience 20061026-10.jpg|thumb|alt=Un simulateur de Formule 1.|Simulateurs de Formule 1.]]
Depuis l'avènement du [[jeu vidéo]], la Formule 1 figure parmi les thèmes les plus porteurs. Le [[jeu vidéo de Formule 1]] a connu une évolution du [[jeu d'arcade]] au développement complet de simulations de cette discipline [[sport]]ive. Le premier succès commercial pour la Formule 1 arrive en [[1982 en jeu vidéo|1982]] avec ''Pole Position'' de [[Namco]], qui confronte pour la première fois le joueur à des concurrents virtuels. C'est aussi le premier titre à s'inspirer des tracés de circuits réels. Parmi les jeux vidéo de Formule 1, on citera ''[[Grand Prix 4]]'' et ''[[rFactor]]''.

''[[Grand Prix Legends]]'', jeu développé par Papyrus et édité par [[Sierra On-Line|Sierra]], sorti en 1998, met en scène la [[championnat du monde de Formule 1 1967|saison 1967]] de Formule 1.

''[[Formula One (série)|Formula One]]'' est une série de [[jeu vidéo de course|jeux vidéo de course]] de Formule 1 sous licence officielle [[Formula One Administration|FOA]]. Apparue en [[1996 en jeu vidéo|1996]], la série a initialement été développée par [[Bizarre Creations]] puis, à partir de [[2001 en jeu vidéo|2001]], par [[Sony Studio Liverpool]]. Édité par [[Psygnosis]] puis [[Sony Computer Entertainment]], ''Formula One'' est devenu une franchise phare des consoles [[PlayStation]]. Certains épisodes ont été adaptés sur [[Windows]] et [[Game Boy Color]]. Chaque année, un nouveau volet est commercialisé incluant une actualisation du calendrier, des monoplaces, des circuits, des pilotes et du règlement selon la saison en cours. En 2003, après un nouveau contrat passé entre [[Sony]] et la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]], la série obtient l'exclusivité de la licence « Formula One » pendant quatre années<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://eu.scee.com/static/en_EU/sceefactsfigures.pdf|titre=Historique des évènements de SCEE|éditeur=SCEE|format=pdf}}.</ref>. L'exclusivité des droits par Sony a contribué à l'asphyxie de ce genre dans le paysage du jeu vidéo<ref>{{lien brisé|langue=fr|url=http://www.jdli.com/Codemasters-obtient-les-droits-de-la-Formule-1_a2810.html|titre=Codemasters obtient les droits de la Formule 1|site=jdli.com}}</ref>. [[Codemasters]] a acquis les droits de la Formule 1 et l'éditeur britannique va redynamiser ce créneau.

Le 23 septembre [[2010 en jeu vidéo|2010]] sort sur [[Ordinateur personnel|PC]], [[PS3]] et [[Xbox 360]], ''[[F1 2010 (jeu vidéo)|F1 2010]]'', édité et développé par [[Codemasters]], qui reprend le [[Championnat du monde de Formule 1 2010|championnat 2010]]. Le jeu inclut la totalité des dix-neuf Grands Prix de la saison 2010 dont la nouvelle épreuve sur le [[circuit international de Corée]]. Sa suite directe, ''[[F1 2011 (jeu vidéo)|F1 2011]]'', du même éditeur, sort sur les mêmes supports le 23 septembre [[2011 en jeu vidéo|2011]]. Des versions [[Nintendo 3DS|3DS]] et [[PS Vita]] sont prévues. Le [[Grand Prix automobile d'Inde|Grand Prix d'Inde]] fait son apparition. Suivent ''[[F1 2012 (jeu vidéo)|F1 2012]]'' le 21 septembre [[2012 en jeu vidéo|2012]] et ''[[F1 2013 (jeu vidéo)|F1 2013]]'' le 4 octobre [[2013 en jeu vidéo|2013]]. Ce dernier se distingue notamment par l'apparition d'un mode F1 Classics qui permet de piloter une dizaine de voitures célèbres dans l'histoire de la Formule 1 des années 1980 et 1990 sur des circuits tels que [[Circuit de Brands Hatch|Brands Hatch]] ou [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]]. ''[[F1 2014 (jeu vidéo)|F1 2014]]'' et ''[[F1 2015 (jeu vidéo)|F1 2015]]'' suivront les années suivantes ainsi que ''[[F1 2016 (jeu vidéo)|F1 2016]]'', ''[[F1 2017 (jeu vidéo)|F1 2017]]'',''[[F1 2018 (jeu vidéo)|F1 2018]]'', ''[[F1 2019 (jeu vidéo)|F1 2019]]'', ''[[F1 2020 (jeu vidéo)|F1 2020]]'' et ''[[F1 2021 (jeu vidéo)|F1 2021]]'', le plus récent de la série.

{{article détaillé|F1 Esports Series}}
En {{date-|août 2017}}, [[Liberty Media]] et la [[Formula One Management]] lancent les [[F1 Esports Series]], leur compétition officielle d'[[esport]] de Formule 1, sur le jeu officiel du championnat [[F1 2017 (jeu vidéo)|F1 2017]] pour atteindre un nouveau public, plus jeune<ref>{{lien web|titre=F1 - La F1 lance sa compétition d'eSport|url=https://news.sportauto.fr/news/1519301/sean-bratches-codemasters-f1-2017-esport-Mercedes|date=21 août 2017|site=sportauto.fr|consulté le=15 avril 2020|auteur=Vincent Lalanne-Sicaud}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|titre= F1 enters eSport arena with official championships to start in September |url=https://www.theguardian.com/sport/2017/aug/21/f1-esports-championships-abu-dhabi-grand-prix|date=21 août 2017|site=[[The Guardian|theguardian.com]]|consulté le=15 avril 2020|auteur=Giles Richards}}.</ref>. La quasi-totalité des écuries réelles du championnat du monde de Formule 1 s'impliquent officiellement dans ces F1 Esports Series dès 2018<ref>{{lien web|titre=La saison 2 des F1 Esports Series annoncée|url=https://fr.motorsport.com/jeux-video/news/esports-equipes-f1-pas-ferrari-1021599/1408114/|date=4 avril 2018|site=[[motorsport.com]]|consulté le=15 avril 2020|auteur=Michaël Duforest|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>, la [[Scuderia Ferrari]] rejoignant le championnat en 2019<ref>{{lien web|titre=Ferrari rejoint la Formula 1 Esports Series|url=https://franceracing.fr/gaming/ferrari-rejoint-la-formula-1-esports-series/|date=15 avril 2020|site=franceracing.fr|consulté le=15 avril 2020|auteur=Mickaël Guilmeau}}.</ref>. Comme prévu, l'audience des F1 Esports Series augmente chaque année, liée à la place grandissante de l'esport dans le monde, et la très grande majorité du public a moins de 34 ans<ref name="esport1">{{lien web|langue=en|titre=F1 Esports Records Greatest Ever Audience in 2019|url=https://f1esports.com/news/f1-esports-audience-2019/|date=18 décembre 2019|site=f1esports.com|consulté le=15 avril 2020|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>{{,}}<ref name="esport2">{{lien web|titre= Records d’audience pour les F1 Esports Series |url=https://f1i.auto-moto.com/infos/belle-perf/records-daudience-pour-les-f1-esports-series/|date=18 décembre 2019|site=[[F1i Magazine|f1i.com]]|consulté le=15 avril 2020|auteur=Guillaume Alvarez}}.</ref>.

=== Supporters ===

Le sport automobile et la Formule 1 en particulier créent un vaste mouvement de soutien populaire, parfois inconditionnel : les supporters. Les fans d'un même pilote ou d'une même écurie s'organisent en groupes ou associations de supporters. Les dérives connues dans le [[football]] d'[[hooligan]]isme, de débordements violents, n'existent pas en Formule 1. Si les rivalités sont parfois spectaculaires entre pilotes, voire entre équipiers, cela se passe généralement dans la bonne humeur dans les tribunes. Signalons toutefois les insultes à caractère raciste émanant de spectateurs présentés comme étant des supporters de [[Fernando Alonso]] dont a été victime [[Lewis Hamilton]] en février 2008 lors d'essais privés sur le [[circuit de Catalogne]] à Barcelone<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.rds.ca/f1/chroniques/245065.html|titre=Insultes racistes contre Hamilton|site=rds.ca|jour=3|mois=février|année=2008}}.</ref>.

Les supporters les plus passionnés se regroupent au sein de fan-clubs. Depuis la création du championnat du monde, les ''tifosi'' pro-Ferrari ont dépassé le simple cadre de l'[[Italie]] pour essaimer dans tous les pays. Chaque Grand Prix connaît une assistance de {{formatnum:60000}} à plus de {{nombre|100000|spectateurs}}, présents pendant trois jours. Les boutiques par correspondance ou sur la toile, proposent une gamme très large de produits dérivés, qui constitue une source de revenus non négligeable<ref name="produits dérivés">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/6445-Comment-lire-le-budget-d-une.html|titre=Comment lire le budget d’une équipe de Formule 1 ?|site=fanaticf1.com}}.</ref>.

<gallery caption="La passion des supporters" perrow="3">
Image:Tifosi GP Monza 1996.jpg|alt=Supporters de la Scuderia Ferrari au Grand Prix d'Italie 1996.|''Tifosi'' à [[Grand Prix automobile d'Italie 1996|Monza en 1996.]]
Image:Fan USA Raikkonen DSC00042 Crazy Finland Fans.jpg|alt=Supporters de Kimi Räikkönen au Grand Prix des États-Unis 2007.|''Fans'' de [[Kimi Räikkönen]] aux [[Grand Prix automobile des États-Unis 2007|États-Unis en 2007.]]
Image:Rome Ferrari Store.jpg|alt=Devanture de la boutique Ferrari à Rome.|Boutique [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] à [[Rome]].
Image:25 September 2005 BrazilGP.jpg|alt=Supporters de Fernando Alonso au Grand Prix du Brésil 2005.|''Fans'' de [[Fernando Alonso]] au [[Grand Prix automobile du Brésil 2005|Brésil en 2005]].
Image:Ferrari supporters (Magny-Cours 2006).JPG|alt=Supporters de la Scuderia Ferrari au Grand Prix de France 2006.|''Tifosi'' à [[Grand Prix automobile de France 2006|Magny-Cours en 2006]].
Image:Formula One Tifosi Ferrari Sepang 2007.jpg|alt=Supporters de la Scuderia Ferrari au Grand Prix de Malaisie 2007.|La passion de père en fils à [[Grand Prix automobile de Malaisie 2007|Sepang en 2007]].
</gallery>

== Médias ==
[[Fichier:Formula One Photographers.jpg|vignette|droite|alt=Alignement de photographes lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 2007|Photographes au [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2007|Grand Prix de Grande-Bretagne 2007]].]]
=== Presse écrite ===
La Formule 1 entre dans la presse généraliste puis la presse omnisports dès le début du championnat. Cette presse enregistre toujours de solides tirages au début du {{XXIe siècle}} avec des périodicités quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. Parmi les grands titres de la presse omnisports quotidienne, citons ''[[A Bola (journal)|A Bola]]'', ''[[O Jogo (journal)|O Jogo]]'' et ''[[Record (journal)|Record]]'' au [[Portugal]], ''[[La Gazzetta dello Sport]]'', ''[[Tuttosport]]'' et ''[[Corriere dello Sport - Stadio]]'' en [[Italie]], ''[[Marca (journal)|Marca]]'' et ''[[As (journal)|As]]'' en [[Espagne]], ''[[Olé (quotidien argentin)|Olé]]'' en [[Argentine]] et ''[[L'Équipe]]'' en [[France]]. S'il existe une presse spécialisée sur l'automobile, la presse uniquement focalisée sur la Formule 1 est plus rare. ''[[F1 Racing]]'' peut être considéré comme un magazine mensuel de référence dans le monde sur la Formule 1. Lancé en {{Year|1996|en sport}} en Grande-Bretagne par l'éditeur Matt Bishop (qui écrit aussi des chroniques sur le site web de l'hebdomadaire ''[[Autosport]]''), et en {{Year|1999|en sport}} en France, ce magazine qui compte vingt-et-une éditions internationales et est vendu dans plus de cent pays, a publié son centième numéro en juillet {{Year|2005|en sport}} et prétend au titre de {{Citation|Magazine le plus vendu de Grand Prix}}. Il compte en effet près de {{formatnum:29000}} abonnés et {{formatnum:440000}} lecteurs<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.f1racing.co.uk/|titre=Chiffres de vente de F1Racing|site=f1racing.co.uk}}.</ref>. ''[[F1i Magazine]]'' est un magazine consacré à la Formule 1 lancé en mars {{Year|2001|en sport}} par [[Gérard Crombac]] et dirigé par le journaliste sportif [[Pierre Van Vliet]]. Ce magazine haut de gamme, qui paraît six fois par an, s'intéresse à l'actualité de la F1 (compte-rendu des épreuves, dossiers techniques, interviews de pilotes, vie des écuries…) et consacre un dossier à l'histoire des Grands Prix (épreuves et circuits « mythiques », faits de course, portraits d'anciens pilotes, images d'archives). Le tirage est de {{nombre|15000|exemplaires}} pour environ {{formatnum:10000}} ventes moyennes et 27 % d'abonnés<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.mm.be/fr/mediaplan.php?id=24486&abc=f&page=1|titre=F1i MAGAZINE|site=Média Marketing|brisé le = 2023-10-31}}.</ref>.

=== Médias audiovisuels ===
{{Article détaillé|Liste des diffuseurs de Formule 1}}

[[Fichier:FlavioBriatoreCarolinaGynning.jpg|thumb|alt=Interview de Flavio Briatore par une journaliste de la télévision suédoise.|[[Flavio Briatore]] au [[Grand Prix automobile de Monaco|Grand Prix de Monaco]] de [[2006]] est interviewé par [[Carolina Gynning]], [[présentatrice]] de [[télévision]] sur TV4 (Suède).]]

La Formule 1 est actuellement au niveau mondial le troisième événement le plus suivi derrière la [[Coupe du monde de football]] et les [[Jeux olympiques]] pour l'audience télévisée. La Formule 1 peut être suivie par le téléspectateur en direct ou avec un décalage dans à peu près tous les pays et les territoires de la planète et obtient une audience élevée. En 2005, le [[Grand Prix automobile du Canada 2005|Grand Prix du Canada]] à [[Montréal]] est la course la plus suivie, et le troisième événement sportif le plus regardé au niveau planétaire<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.exchange4media.com/e4m/media_matter/matter_010406.asp|titre={{langue|en|Most watched TV sporting events of 2005}}|éditeur=Exchange4media.com|date=}} (voir archive).</ref>. Le [[Grand Prix automobile du Brésil 2006|Grand Prix du Brésil 2006]] a obtenu une audience moyenne télévisuelle en direct de quatre-vingt-trois millions de téléspectateurs, avec un total de {{unité|154|millions}} de téléspectateurs qui ont vu une partie de cet événement. Pour la France, cette dernière manche de la saison de Formule 1 2006 au Brésil a attiré plus de {{unité|8.70|millions}} de téléspectateurs en moyenne entre {{heure|19|}} et {{heure|20|45}} soit 36,9 % de part de marché. Pour les tout derniers tours de la course, [[TF1]] a connu un pic à {{unité|13.62|millions}} de téléspectateurs pour 48,9 % de part de marché<ref>{{lien brisé|langue=fr|url=http://www.f1-action.net/infos/article4822.html|titre=Record d'audience pour la F1 !|éditeur=F1-action.net|jour=23|mois=octobre|année=2006}}.</ref>. La présence au sommet d'Alonso a accru l'intérêt en Espagne<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.elpais.com/articulo/Pantallas/Tele/logra/audiencia/formula/TVE/motos/Tour/elpepirtv/20050727elpepirtv_1/|titre=Tes Tele 5 logra más audiencia con la fórmula 1 que TVE con las motos y el Tour|périodique=[[El País]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|langue=es|url=http://www2.noticiasdot.com/publicaciones/2004/0304/3103/noticias310304/noticias310304-12.htm|titre={{langue|es|Crece la Audiencia de la Fórmula 1 en televisión}}|éditeur=Noticiasdot.com|date=31 mars 2004}}.</ref> alors que l'absence de pilote [[suisse]] a fait réfléchir la [[Société suisse de radiodiffusion et télévision|SSR]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800001&sid=8523970|titre=F1: la SSR à nouveau en course|éditeur=[[Télévision suisse romande|TSR]]|date=12 décembre 2007}} (voir archive).</ref>. L'étude Eurodata TV Worldwide, créée par Médiamétrie, montre qu'en [[Allemagne]], sur toute la saison de Formule 1, le [[Grand Prix automobile du Brésil 2007|Grand Prix du Brésil 2007]] a été suivi par le plus grand nombre de téléspectateurs, {{unité|11.1|millions}} sur [[RTL Television|RTL]]. Au [[Royaume-Uni]], ce sont {{unité|7.4|millions}} de personnes qui ont regardé [[ITV1]], en [[Espagne]], {{unité|8.4|millions}} de téléspectateurs ont suivi le Grand Prix sur le programme de [[Telecinco]] et en France seulement {{unité|5.3|millions}} sur TF1<ref name="la formule 1 veut ralentir ses coûts">{{Lien web|langue=fr|auteur=Alain Echegut|url=https://www.lesechos.fr/14/03/2008/LesEchos/20131-057-ECH_la-formule-1-veut-ralentir-ses-couts.htm|titre=La Formule 1 veut ralentir ses coûts|périodique=[[Les Échos]]|date=14 mars 2008}}.</ref>. En 1996, près de quarante milliards de téléspectateurs cumulés sur la saison ont regardé au moins une fois le spectacle offert par la Formule 1. En 1999, le nombre est de cinquante et un milliards et enfin en 2002, cinquante-quatre milliards dans près de deux cent pays<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/formula_one/1842217.stm |titre=F1 viewing figures drop|éditeur=[[BBC News]]|date=26 février 2002|consulté le=20 juillet 2014}}.</ref>. Dans chaque nation majeure, au côté d'un journaliste sportif, un ancien pilote de haut niveau apporte des informations techniques au téléspectateur comme [[Jacques Laffite]], [[Martin Brundle]], [[Ivan Capelli]]. De grands moyens techniques (caméras en grand nombre, caméra embarquée) sont mis en œuvre pour proposer le meilleur spectacle.

Depuis le rachat de la Formule 1 par Liberty Media, une vaste campagne a été menée pour développer la marque sur les médias sociaux et sur les canaux digitaux. La Formule 1 a misé sur des vidéos de type « meilleurs moments » ainsi que sur de courts reportages publiés sur sa chaîne [[YouTube]] et sur les réseaux sociaux pour se rapprocher des jeunes en leur montrant les moments spectaculaires et les plus intéressants de chaque course<ref>{{Lien web|titre=Formule 1 : Entre sport, business et média|url=https://businessmodele.fr/article/3/formule_1_entre_sport_business_et_media/|éditeur=Business Modèle|date=25/11/2018|consulté le=26 février 2019}}.</ref>. Cette stratégie semble fonctionner puisque la F1 était le sport avec la plus forte croissance sur les médias sociaux en 2017 (+54 %), suivie par la [[Formule E]]<ref>{{Lien web|langue=anglais|titre=Strong growth for F1’s TV and digital audiences in 2017|url=https://www.formula1.com/en/latest/article.strong-growth-for-f1s-tv-and-digital-audiences-in-2017.6Cted4V292gQ420AeoSO2e.html|éditeur=Site officiel de la Formule 1|date=5 janvier 2018|consulté le=26 février 2019}}.</ref>. Le {{date-|8|mars|2019}}, [[Netflix]] sort ''[[Formula 1 : Pilotes de leur destin]]'', une [[série documentaire]] retraçant la [[championnat du monde de Formule 1 2018|saison 2018]] en s'immergeant dans le quotidien des pilotes et des équipes et de voir d'un autre œil la Formule 1 et ses acteurs<ref name="lequipenetflix"/>. L'arrivée des [[F1 Esports Series]], championnat d'[[esport]] de la Formule 1, se développe très essentiellement sur les réseaux sociaux, drainant un nouveau public, plus jeune<ref name="esport1"/>{{,}}<ref name="esport2"/>.

== Aspects économiques ==
{{Article détaillé|Économie de la Formule 1}}
=== Budget d'une écurie, salaires ===
[[Fichier:F1 team budget split-fr.svg|thumb|left|alt=Graphique camembert représentant le budget d'une écurie, la moitié est consacrée aux moteurs.|Budget d'une écurie.]]
[[Fichier:HillGraham19690801Lotus-Nordkehre.jpg|thumb|alt=Photo de Graham Hill pilotant au Grand Prix d'Allemagne 1969.|[[Graham Hill]] sur la [[Lotus 49]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]].]]
Le budget cumulé des onze écuries de Formule 1 pour la saison 2007 était de {{unité|2.3|milliards}} d'euros selon le journal ''[[Les Échos]]''<ref>{{lien brisé|langue=fr|url=http://www.myfreesport.fr/sports/formule1/1/f1-2-3-milliards-budget-pour-2007-17535.html|titre=F1 : 2.3 milliards de budget pour 2007|site=myfreesport.fr}}</ref>{{,}}<ref name="la formule 1 veut ralentir ses coûts"/>. En 2007, le budget de McLaren-Mercedes se composait ainsi : {{unité|300|millions}} de [[Dollar américain|dollars]] fournis par Mercedes (dont {{unité|60|millions}} pour la mise à niveau de la soufflerie, des simulateurs et l'entretien du site de Woking), {{unité|75|millions}} apportés par [[Vodafone]], {{unité|32|millions}} de la part d'[[ExxonMobil|Esso]] et {{unité|60|millions}} des autres commanditaires<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Phillip |nom1=van Osten |titre=F1i Magazine |lien titre=F1i Magazine |éditeur= |numéro dans collection=51 |année=2008 |mois=mai/juin |isbn=}}</ref>. Honda émargeait à {{unité|316|millions}}, Ferrari suivait avec {{unité|301|millions}} et Toyota était quatrième avec {{unité|295|millions}}. Renault, champion du monde en 2006, ne pointait qu'au sixième rang avec {{unité|255|millions}} d'euros (auxquels s'ajoutent toutefois les primes de la FOM, soit un budget total de {{unité|395|millions}} de dollars). Le plus petit budget est celui de l'écurie néerlandaise [[Spyker F1 Team|Spyker]] avec 53,5 millions d'euros.

Les trouvailles des ingénieurs de Formule 1 font progresser l'automobile de série<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/automobile/20070405.WWW000000369_renault_et_honda_en_f_d_agreables_effets_secondaires.html|titre=Renault et Honda en F1 : d'agréables effets secondaires|site=lefigaro.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.liberation.fr/economie/2012/10/21/automobile-f1-l-innovation-acceleree_854822|titre=F1, l'innovation accélérée|éditeur=''[[Libération (journal)|Libération]]''|jour=21|mois=octobre|année=2012}}.</ref>, de plus, une victoire est sans nul doute profitable à l'image de marque d'un constructeur. Elle délivre {{Citation|un message de fiabilité et de performance autour du produit}} avait déclaré [[Carlos Ghosn]] sur l'antenne de [[France Inter]]. C'est pourquoi les constructeurs n'hésitent pas à verser des centaines de millions d'euros pour devenir partenaire d'une écurie. Pour s'afficher clairement avec une grande équipe, le ticket principal a un coût de cinquante millions d'euros<ref name="50 millions">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.journaldunet.com/economie/les-dix/sponsoring-sportif/10-formule-1.shtml|titre=Formule 1 : 50 millions d'euros pour s'afficher sur une voiture|site=journaldunet.com}}.</ref>. Les partenaires secondaires versent entre dix et quinze millions par saison. Les droits de télévision reversés au mérite des résultats et les produits dérivés constituent d'autres sources de revenus importantes<ref name="produits dérivés"/>.

Presque toutes les écuries sont européennes, basées en majorité en Angleterre dans la « ''{{langue|en|Motorsport Valley}}'' », un triangle [[Northampton]]-[[Oxford]]-[[Milton Keynes]]<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://mappemonde.mgm.fr/num10/articles/art06203.html|titre=Angleterre-Italie: les districts industriels de la Formule 1|auteur=Raymond Wœssner|site=mappemonde.mgm.fr}}.</ref>. L'Angleterre compte aujourd'hui {{nombre|2200|entreprises}} et {{nombre|38500|salariés}} impliqués dans la voiture de sport, quelques écuries sont installées dans le Nord de l'Italie et en Allemagne.

Les revenus des meilleurs pilotes sont parmi les plus élevés dans le monde sportif, toutes disciplines confondues. [[Michael Schumacher]] était en 2005 le sportif aux gains les plus élevés au monde<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/article627.html|titre=Dossier business: le business Michael Schumacher|site=fanaticf1.com|jour=25|mois=avril|année=2006}}.</ref>. Son salaire chez Ferrari était de {{unité|35|millions}} d'euros en 2008 mais d'autres revenus s'y ajoutaient, comme les sommes payées par les sponsors ([[Puma (équipementier)|Puma]], [[L'Oréal]], [[Vodafone]]) et l'intéressement sur la vente de produits dérivés à l'image du champion<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/6158-Michael-Schumacher-35-Millions-d.html|titre=Michael Schumacher: 24 millions d'euros jusqu'en 2014|site=fanaticf1.com|jour=6|mois=mars|année=2008}}.</ref>. En 2008, [[Lewis Hamilton]], après une seule saison, certes pleine de promesses et de résultats, avait un contrat doré<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.mirror.co.uk/sport/motorsport/2008/01/19/lewis-hamilton-becomes-the-highest-paid-british-driver-of-all-time-89520-20290625/|titre={{langue|en|Lewis Hamilton becomes the highest-paid British driver of all-time}}|site=mirror.co.uk}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/6477-Lewis-Hamilton-18-Millions-d-Euros.html|titre=Lewis Hamilton 18 millions d'euros de revenus en 2008|site=fanaticf1.com}}.</ref>. Les salaires des pilotes de Formule 1 varient<ref name="Espagne, une économie de la formule 1">{{Lien web|langue=fr|url=http://www.fanaticf1.com/formule1/6390-Espagne-Une-economie-de-la-F1.html|titre=Espagne, une économie de la formule 1|site=fanaticf1.com}}.</ref>. Toujours en 2008, [[Fernando Alonso]] aurait perçu un salaire brut annuel de près de {{unité|30|millions}} d'euros alors que [[Sébastien Bourdais]] se serait « contenté » de {{unité|1.5|million}} d'euros. Ces salaires comprennent les revenus des agents et autres employés de ces sportifs, ainsi, [[Kimi Räikkönen]] aurait touché {{unité|34|millions}} d'euros de salaire brut annuel en 2008 mais n'aurait encaissé pour lui-même que {{unité|17|millions}} d'euros de salaire réel. En 2008, selon l'enquête du bi-hebdomadaire français ''[[France Football]]'', Kimi Räikkönen et Fernando Alonso occupaient respectivement les cinquième et sixième rangs du Top-10 des sportifs les plus rémunérés, derrière [[Tiger Woods]] ([[golf]]), [[Oscar de la Hoya]] ([[boxe]]), [[Phil Mickelson]] (golf), [[David Beckham]] ([[football]]) et devant deux autres joueurs de football et deux joueurs américains de [[basket-ball]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les salaires des stars|périodique=France Football|lien périodique=France Football|numéro=3235|jour=8|mois=avril|année=2008|pages=11}}</ref>.

=== Mécénat, sponsors ===
[[Fichier:ProstAlain McLarenMP4-2B 1985.jpg|thumb|alt=Photo d'Alain Prost au Grand Prix d'Allemagne 1985.|La McLaren MP4/2B (1985) et sa fameuse robe, associées à une image de dynamique de victoires.]]
[[Fichier:AyrtonSennasFullFaceHelmet.jpg|thumb|upright|left|alt=Le casque d'Ayrton Senna.|Casque d'[[Ayrton Senna]] avec ses sponsors.]]
La Formule 1 a pris, au fil des années, une dimension mondiale. C'est une discipline très pointue, technique, qui nécessite ingénieurs, pilotes talentueux, voitures perfectionnées. Depuis le début de la compétition automobile, l'industrie a compris l'intérêt de l'exposition d'une marque lors d'un événement populaire, à la pointe de la technologie<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.f1-legend.fr/histoire/technique/tec_sponsors.htm|titre=Technique, Dossiers : La naissance des sponsors|site=f1-legend.com}}.</ref>. Si les voitures sont alors vierges de publicité, des mécènes apportent leurs soutiens, en premier lieu, les fournisseurs en carburant et les compagnies pétrolières, ''{{langue|en|Shell-Mex and BP Ltd}}'', [[Exxon Mobil|Esso]], [[Castrol]]. [[Stirling Moss]] est ainsi en étroite relation avec [[BP (compagnie pétrolière)|BP]]. À la vision de la discipline comme un sport de « {{langue|en|gentlemen}} », s'oppose la dure réalité économique de la gestion d'une écurie consommatrice croissante de capitaux.

Consciente des coûts de plus en plus élevés de la compétition, la [[Commission sportive internationale]] de la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA) autorise les équipes à avoir recours au [[sponsoring]] extra-sportif en {{Year|1968|en sport}}. Visionnaire dans le domaine technique, [[Colin Chapman]] est également un précurseur dans le domaine commercial, et il profite de la récente autorisation de la CSI pour signer un partenariat avec le groupe de tabac [[Imperial Tobacco]]. Les [[Team Lotus|Lotus]] quittent donc leur traditionnelle livrée « ''{{langue|en|[[British Racing Green]]}}'' » pour les couleurs rouge et or du cigarettier Gold Leaf<ref name="GP.com_Gold_Leaf"/>. C'est le début de la fin pour le vieux code des couleurs, même si Ferrari ne renoncera jamais au rouge italien. McLaren et [[Team Lotus|Lotus]] ont connu des robes de nombreuses couleurs, au gré de leurs partenariats, les cigarettiers ont longtemps été les principaux bailleurs de fonds. Ce n'est plus le cas dans les [[années 2000]], principalement pour des raisons législatives comme la [[loi Évin]] en France<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://edition.cnn.com/2007/SPORT/09/18/behind.sponsorship/index.html|titre={{langue|en|Sponsorship, the big business behind F1}}|site=cnn.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://edition.cnn.com/2007/SPORT/06/01/sponsors.united/index.html?eref|titre={{langue|en|Branded, 40 years of F1 sponsorship}}|site=cnn.com}}.</ref>.

Le ticket d'entrée pour un investisseur peut paraître élevé et le rendement aléatoire<ref name="50 millions"/>{{,}}<ref name="Espagne, une économie de la formule 1"/>. Pourtant, l'investissement en Formule 1 peut être un bon placement. Selon une étude interne, la banque [[Internationale Nederlanden Groep|ING]], après sa première année comme sponsor de l'équipe [[Renault F1 Team]], a vu sa clientèle augmenter de 30 % dans certains pays. La banque [[Banco Santander Central Hispano|Santander]] est le sponsor principal de [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]. Pour ''{{langue|en|[[The Economist]]}}'', son image est suffisamment bonne pour verser 12 millions d'euros en 2008 et être associée à l'écurie [[Renault F1 Team]] par son programme Universia. Renault, avec les victoires de Fernando Alonso, a vendu des véhicules dans des pays comme la [[République populaire de Chine|Chine]] où la marque est considérée comme sportive, populaire et jeune<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070626.FIG000000174_l_ecurie_de_f_filiale_de_prestige_pour_renault.html|titre=L'écurie de F1, filiale de prestige pour Renault|site=lefigaro.fr}}.</ref>.

De la même manière, [[Red Bull]] a investi plus de 100 millions de dollars pour obtenir une écurie en Formule 1 et accroître sa visibilité dans le monde. L'exposition médiatique de la compagnie autrichienne est passée de 158 millions d'euros en 2009 à 253 millions d'euros en 2010<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=3,2 millions d'euros de bénéfices pour Red Bull Racing en 2010|url=http://www.motorsinside.com/f1/2011/actualite/11507-F1-32-millions-deuros-de-benefices-pour-Red-Bull-Racing-en-2010.html|site=motorsinside.com|date=27 septembre 2011}}.</ref>.

=== Organisation d'un Grand Prix ===
Une ville comme [[Valence (Espagne)|Valence]] ([[Espagne]]) a réalisé un investissement de quarante et un millions d'euros pour avoir un Grand Prix en 2008<ref name="Espagne, une économie de la formule 1"/>. De plus, il faut verser, chaque année, des millions d'euros aux sociétés dirigées par [[Bernie Ecclestone]]. Selon les estimations, l'impact économique pour la ville avoisinera les quarante-huit millions d'euros par saison.

=== Revenus de la Formule 1 ===
Les journalistes Christian Sylt et Caroline Reid ont établi un rapport portant sur les finances de la Formule 1 pour le magazine spécialisé ''{{langue|en|Formula Money}}''. En 2009, les recettes totales ont atteint {{unité|4.6|milliards}} de [[Dollar américain|dollars]] (soit {{unité|3.2|milliards}} d'[[euro]]s), soit un recul de {{unité|200|millions}} de dollars ({{unité|140|millions}} d'euros) par rapport à l'exercice précédent.

Les dépenses des équipes, à la suite de la mise en place des réglementations de la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] visant à réduire les coûts, ont diminué, passant de 1,6 à {{unité|1.1|milliard}} de dollars. Le seul retrait de [[Honda Racing F1 Team]] à l'issue de la saison 2008 a contribué à une baisse de {{unité|350|millions}} de dollars d'investissement. La crise économique mondiale a également joué un grand rôle dans la chute des recettes puisque les revenus provenant des commanditaires ont diminué de 8 %, passant de {{unité|771|millions}} de dollars en 2009 contre {{unité|837|millions}} en 2008<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/5486.html?CMP=OTC-RSS|titre=Les revenus de la Formule 1|site=espnf1.com|consulté le=22 décembre 2009}}.</ref>.

Entre 2008 et 2009, les coûts du plateau (somme payée à la FIA par l'organisateur d'un Grand prix pour que l'événement puisse se tenir) ont augmenté de 11 % alors que le calendrier ne comptait que 17 courses au lieu de 18. ''{{langue|en|Formula Money}}'' considère que cette augmentation est liée à l'organisation du nouveau [[Grand Prix automobile d'Abou Dabi|Grand Prix d'Abou Dabi]] qui draine des ressources financières très importantes. Les recettes liées aux droits d'organisation se montent à {{unité|448|millions}} de dollars en 2009 et devraient encore augmenter avec les inscriptions au calendrier des Grand Prix de Corée et du Canada<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/5486.html?CMP=OTC-RSS|titre=Les revenus des coûts du plateau|site=espnf1.com|consulté le=22 décembre 2009}}.</ref>.

Les droits liés à la retransmission télévisée des courses ont produit des recettes en augmentation de 18 % avec un total de {{unité|450|millions}} de dollars<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/5486.html?CMP=OTC-RSS|titre=Les revenus des droits de retransmission audiovisuels|site=espnf1.com|consulté le=22 décembre 2009}}.</ref>.

== Évolutions ==
=== Vers de nouveaux marchés ===
Depuis plusieurs années, la Formule 1 tend à déserter ses terres traditionnelles (en Europe où elle est née) pour se tourner vers de nouveaux pays, notamment en Asie. Des Grands Prix comme celui de la France (1954 à 2008), de Saint-Marin (1981 à 2006) ou d'Autriche (1970 à 1987 et de 1997 à 2003) ont été remplacés par ceux de Singapour (depuis 2008), d'[[Abou Dabi (émirat)|Abou Dabi]] (depuis 2009) et de l'Inde (de 2011 à 2013). Cependant, depuis le début de la décennie, on note la disparition de certains Grands Prix asiatiques comme la Corée du Sud<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://auto.lapresse.ca/course-automobile/f1/201307/30/01-4675321-deux-pays-perdraient-leur-grand-prix-de-formule-1.php|titre=Deux pays perdraient leur Grand Prix de Formule 1|site=lapresse.ca}}.</ref>, et le retour de courses dans des marchés traditionnels américains et européens. Le retour du Grand Prix des États-Unis (2012) et ceux de l'Autriche et de la Russie en 2014<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://auto.lapresse.ca/course-automobile/f1/201307/23/01-4673446-f1-retour-du-grand-prix-dautriche-en-2014.php|titre=F1: retour du Grand Prix d'Autriche en 2014|site=lapresse.ca}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://auto.lapresse.ca/course-automobile/f1/201307/24/01-4673749-f1-le-premier-grand-prix-de-russie-prevu-pour-le-14-octobre-2014.php|titre=F1: le premier Grand Prix de Russie prévu pour le 14 octobre 2014|site=lapresse.ca}}.</ref> et d'une deuxième étape aux États-Unis<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://auto.lapresse.ca/course-automobile/f1/201306/13/01-4660870-f1-le-gp-damerique-en-voie-detre-pret-pour-2014.php|titre=F1: le GP d'Amérique en voie d'être prêt pour 2014|site=lapresse.ca}}.</ref> illustrent ce relatif retour aux sources.

=== Maîtrise des budgets ===
La maîtrise des dépenses budgétaires en Formule 1 est un des principaux combats de [[Max Mosley]]. Après avoir limité les essais privés, obtenu le gel du développement des moteurs et imposé des moteurs devant tenir deux week-ends de [[Grand Prix de Formule 1|Grand Prix]], des boîtes de vitesses pour quatre courses et un boîtier standard électronique, il réfléchit actuellement à un règlement qui devrait limiter l'usage par les écuries de leurs souffleries. Cette proposition est loin de faire l'unanimité : Mario Theissen, patron de [[BMW Sauber F1 Team]] et Nick Fry, son homologue chez [[Honda Racing F1 Team]] trouvent injuste la limitation d'usage d'un outil pour lequel de lourds investissements ont été consentis et dont toutes les écuries disposent. Ils évoquent plutôt l'idée de définir une enveloppe budgétaire maximale, que les différentes équipes pourraient répartir à leur guise dans tel ou tel domaine<ref>{{Article|langue=fr|titre=Nick Fry et Mario Theissen|périodique=F1i Magazine|lien périodique=F1i Magazine|numéro=51|mois=avril-mai|année=2008}}</ref>. Certains patrons d'écurie, avec l'appui de la FIA, ont également émis le souhait de voir instauré un ''{{langue|en|salary cap}}'' (fixé à seulement 150 millions de dollars) à l'image de ce qui se pratique dans certains sports américains<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le salary cap proposé par la FIA|périodique=F1i Magazine|lien périodique=F1i Magazine|numéro=51|mois=avril-mai|année=2008}}</ref>{{,}}<ref>{{lien brisé|langue=fr|url=http://www.f1-action.net/infos/article7779.html|titre=Max Mosley veut plafonner les budgets|site=f1-action.net}}</ref>. Ce ''{{langue|en|salary cap}}'' pose un problème crucial : son contenu. Doit-il en effet inclure le prix des moteurs (certaines écuries payant leur moteur, d'autres pas), les salaires des pilotes et des ingénieurs, les coûts des locaux, les dépenses marketing? Enfin, certaines écuries pourraient éventuellement bénéficier, de manière déguisée, d'un apport d'argent extérieur (Renault pourrait, par exemple, développer une technologie précise qui serait ensuite discrètement transférée vers son écurie de Formule 1)<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Phillip |nom1=van Osten |titre=F1i Magazine |lien titre=F1i Magazine |éditeur= |année=2008 |mois=avril-mai |isbn= |numéro chapitre=51}}</ref>.

Afin de permettre à de nouvelles écuries d'intégrer le championnat du monde (il y a actuellement douze licences délivrées) sans avoir à consentir de lourds investissements, Max Mosley avait proposé d'autoriser les équipes à acquérir leurs châssis auprès d'autres constructeurs, ce que faisait déjà de manière détournée l'équipe [[Scuderia Toro Rosso|Toro Rosso]] (qui partageait les châssis de [[Red Bull Racing]]) et ce que faisait [[Super Aguri F1]], qui a utilisé en 2006 et 2007 des châssis [[Honda Racing F1 Team|Honda]] de l'année écoulée avant de se retirer du championnat du monde en raison de graves difficultés financières<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.grandprix.com/ns/ns19066.html|titre={{langue|en|Mosley pushes customer car concept}}|site=grandprix.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.autosport.com/news/report.php/id/67170|titre={{langue|en|Super Aguri withdraw from Formula One}}|site=Autosport.com|jour=6|mois=mai|année=2008}}.</ref>. Mais le principe d'une telle réforme a rencontré l'opposition de plusieurs concurrents et n'a pas été accepté, ce qui a conduit l'écurie [[Prodrive F1 Team|Prodrive]] à renoncer à son entrée en Formule 1 et a compliqué un éventuel rachat de Super Aguri.

=== Objectifs de la réglementation ===
{{Article détaillé|Groupe Stratégie de la Formule 1}}

Traditionnellement, l'évolution de la réglementation technique obéit à un objectif : la recherche d'une plus grande sécurité des pilotes, ce qui passe par la limitation des performances des voitures ainsi que par le renforcement des normes de sécurité des monoplaces.

==== Aspect spectaculaire ====
Le manque de spectacle et notamment de dépassements en piste étant montré du doigt tant par la presse que par les amateurs, la FIA cherche désormais également des solutions pour améliorer l'attrait des courses. La suppression en [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]] de certaines aides électroniques, comme l'antipatinage, participe à la volonté de redonner une plus grande importance au pilotage. La difficulté des dépassements tenant en grande partie aux turbulences aérodynamiques produites par les monoplaces dans les virages rapides, le législateur réfléchit aux manières de permettre aux voitures de se suivre de près dans les courbes. Une de ces méthodes est de réduire l'appui aérodynamique (moins de turbulences pour la voiture qui suit) et d'augmenter le grip (l'adhérence) mécanique pour compenser la perte d'appui. C'est pourquoi la [[Réglementation de la Formule 1 2009|réglementation 2009]] a évolué pour imposer le retour des pneus slicks (pneus avec une bande de roulement non rainurée, garants d'une meilleure adhérence) après douze années d'interdiction, de pair avec des modifications aérodynamiques importantes telles qu'un aileron avant plus large et plus bas et un nouvel aileron arrière plus étroit et plus haut.

==== Aspect écologique ====
Outre l'amélioration de la sécurité et du spectacle, la FIA travaille actuellement sur un troisième axe : donner une image plus écologique à la Formule 1. Depuis 2008, le règlement impose que l'essence doit être composée à 5,75 % de biomatériaux<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.eurosport.fr/formule1/saison/2008/sport_sto1498715.shtml|titre=Formule 1 : ce qui change en 2008|site=eurosport.fr}}.</ref>. Cette disposition vise en fait surtout à anticiper sur le caractère obligatoire de ce taux dans l'[[Union européenne]] : [[Max Mosley]] ne cache pas sa méfiance envers les biocarburants et n'entend pas aller plus loin dans ce domaine.

La FIA cherche plutôt à limiter la consommation des monoplaces en introduisant en 2009 dans la discipline un dispositif capable d'emmagasiner l'énergie produite lors du freinage afin de la réutiliser à l'accélération, le [[Système de récupération de l'énergie cinétique|SREC]] (''{{langue|en|Kinetic Energy Recovery Systems}}'' ou ''KERS'' en anglais)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.autosport.com/news/report.php/id/65624|titre={{langue|en|KERS to revolutionise F1}}|site=autosport.com}}.</ref>. Un tel système pourrait se combiner avec la volonté de favoriser les dépassements en offrant aux pilotes un surplus de puissance ponctuel, à la manière du « ''{{langue|en|push to pass}}'' » du [[Champ Car]] et de la Formule Audi. Les constructeurs sont assez sceptiques sur l'opportunité d'introduire un tel dispositif, les délais impartis étant très courts, et le dispositif risquant d'être dangereux s'il n'est pas parfaitement au point. Ils se plaignent d'un coup médiatique alors que l'effet réel est assez faible.

En effet, les détracteurs de Mosley, y compris parmi les partisans de la Formule 1 indiquent :
* d'une part, que les voitures elles-mêmes jouent un rôle très faible dans la pollution produite par l'événement sportif — {{refnec|qui finalement produit moins de pollution que des événements de sport non mécanique}} ; il apparaît donc que les modifications sur les voitures ne peuvent relever que de la recherche d'image, pas avoir un effet réel sur l'environnement — sauf si les Formule 1 servent de test à des améliorations des voitures de série ;
* d'autre part, que la présence du SREC ne peut faire des Formule 1 des exemples d'efficacité d'utilisation de l'essence quand les moteurs sont bridés, d'une part par l'interdiction de développement pendant deux ans (dans un but de réduction des coûts) et par l'interdiction de l'électronique (dans le but de diminuer les aides au pilotage)<ref>{{Article|langue=fr|titre=Et si la F1 passait au vert ?|périodique=Auto Hebdo|lien périodique=Auto Hebdo (France)|numéro=1659|jour=30|mois=juillet|année=2008}}</ref> ;
* enfin, il apparaît paradoxal de tenter de donner une image écologique à la Formule 1 au moment où apparaissent des Grands Prix de nuit ; le ministre australien {{lien|trad=Tim Holding|fr=Tim Holding}} indique qu'il préfère qu'il n'y ait plus de Grand Prix d'Australie que d'accepter la consommation d'énergie que représente l'éclairage d'une telle épreuve<ref>{{Ouvrage |langue=fr |titre=Auto Hebdo |lien titre=Auto Hebdo (France) |éditeur= |numéro dans collection=1640 |année=2008 |mois=mars |jour=19 |passage=27 |isbn=}}</ref>.

== Oppositions à la Formule 1 ==
Le sport automobile en général, et la Formule 1 en particulier, suscitent des mouvements d'opposition. Aux [[24 Heures du Mans 1955]], la Mercedes de [[Pierre Levegh]], en s'écrasant sur le talus qui séparait la piste des tribunes faisant face aux stands, a semé la mort : plus de quatre-vingts spectateurs furent tués par des éléments de la voiture projetés dans le public<ref name="news.bbc.co.uk"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://chbastin.free.fr/dossiers/1955_accident/1955_accident.htm|titre=Accident : 24 Heures du Mans 1955|éditeur=chbastin.free.fr}}.</ref>. À la suite du drame manceau, des gouvernements nationaux interdisent les compétitions automobiles pour raison de sécurité. En [[Suisse]], l'interdiction d'organiser des courses sur circuit persiste toujours<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://zdb.ch/00021_autosport/dateien/2009_06_10_Circuit_CH_F.pdf|titre=L'interdiction des courses en circuit en Suisse est maintenue|éditeur=Information aux médias, Auto Sport Suisse|jour=10|mois=juin|année=2009|format=pdf}}.</ref>{{,}}<ref name="F1 Mercedes">{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Pierre|nom1=Ménard|titre chapitre=Mercedes et Fangio “über alles”|titre ouvrage=La grande encyclopédie de la formule 1|éditeur=Chronosport|lieu=Saint-Sulpice|année=2006|passage=24}}</ref>. La Formule 1 n'a pas toujours traité en priorité la sécurité des pilotes et du public. Pour ses opposants, en mettant en valeur la performance de la vitesse automobile et en glorifiant les pilotes, {{Citation|elle contribue à l'[[insécurité routière]] et à la demande de véhicules inutilement rapides et dangereux}}<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=campagnes&sousmenu=2004f1_lyon_comm|titre=Non à la F1 dimanche à Lyon !|éditeur=Casseurs de pub|date=3 septembre 2004}}.</ref>. Cependant, aucune étude ne permet de quantifier l'impact des [[course automobile|courses automobiles]] sur la sécurité routière<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.admin.ch/ch/f/ff/2006/1829.pdf|titre=Suisse, Initiative parlementaire pour lever l’interdiction des courses de Formule 1, Rapport de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil national du 22 novembre 2005|site=admin.ch|format=pdf}}.</ref>.

Les opposants reprochent surtout à la Formule 1 son [[impact environnemental]]<ref name=consoglobe1>{{Lien web |url=https://www.consoglobe.com/formule-1-limpact-environnemental-dun-grand-prix-cg |titre=Formule 1 – l’impact environnemental d’un Grand Prix |site=consoglobe.com |en ligne le=10 Janvier 2014 |consulté le=4 septembre 2024}}.</ref>. Les courses automobiles ont un impact direct à différents niveaux<ref>{{Lien web |auteur=Séverine Alibeu|url=http://ecologie.caradisiac.com/FIA-la-Formule-1-un-sport-auto-ecolo-255|titre=FIA : la Formule 1, un sport auto écolo !|éditeur=[[Caradisiac]]|date=18 avril 2007 |consulté le=4 septembre 2024}}.</ref> : une consommation importante de carburant, de gommes et de pièces techniques, des émissions de polluants ([[gaz à effet de serre]], particules de frein, huiles, etc.), une pollution sonore<ref name=consoglobe1 />, etc. Cependant, ce sont les déplacements des spectateurs qui sont la première source d’émission de [[gaz à effet de serre]]<ref name="CO2-RTBF">{{Lien web |url=https://www.rtbf.be/article/l-empreinte-carbone-du-circuit-de-spa-francorchamps-est-de-28-000-tonnes-de-co2-les-deplacements-des-spectateurs-sont-la-premiere-source-d-emission-11223866 |titre=L’empreinte carbone du circuit de Spa-Francorchamps est de 28.000 tonnes de CO2, les déplacements des spectateurs sont la première source d’émission |éditeur=[[RTBF]] |en ligne le=06 juillet 2023 |consulté le=4 septembre 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=consoglobe2>{{Lien web |url=https://www.consoglobe.com/formule-1-limpact-environnemental-dun-grand-prix-cg/2 |titre=Formule 1 – l’impact environnemental d’un Grand Prix (suite) |site=consoglobe.com |en ligne le=10 Janvier 2014 |consulté le=4 septembre 2024}}.</ref> : à titre d'exemple, l'empreinte carbone totale du [[Grand Prix automobile de Belgique|Grand Prix de Belgique]] à [[Circuit de Spa-Francorchamps|Spa-Francorchamps]] équivaut à plus de {{unité|28000|tonnes de CO<sub>2</sub>}} par an, soit l'[[empreinte carbone]] annuelle d'environ {{nobr|2800 Belges}} uniquement pour ce grand prix<ref name="CO2-RTBF" />.

Comme d'autres sports mécaniques, la Formule 1 a profité de [[sponsor]]s de l'industrie du [[tabac]] de 1968 (écurie [[Team Lotus|Lotus]] et la marque [[John Player|John Player's Gold Leaf]]) à 2005, date de l'interdiction par l'[[Union européenne]] de la publicité et du parrainage des manifestations sportives par les marques de tabac<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Jean-Jacques Larrochelle et Elise Vincent|url=https://www.lemonde.fr/sports/article/2005/09/03/la-formule-1-sommee-de-rompre-avec-les-cigarettiers_685249_3242.html|titre=La Formule 1 sommée de rompre avec les cigarettiers|éditeur=''[[Le Monde]]''|jour=3|mois=septembre|année=2005}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|lang1=en|art1=Formula One|id1=196100773|lang2=es|art2=Fórmula 1|id2=16713668|lang3=it|art3=Formula 1|id3=14288499|type=note}}
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== Voir aussi ==
{{autres projets
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}}
=== Bibliographie ===
{{Bibliographie de la Formule 1}}

=== Articles connexes ===
* [[Formule E]]
* [[Formule 2]]
* [[Formule 3]]
* [[Formule 4]]

=== Liens externes ===
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* {{mul|fr|en|es}} [https://www.fia.com Site de la Fédération internationale de l'automobile - FIA]

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