Voir la source de Fritz Haber

{{Voir homonymes|Fritz Haber (bande dessinée)|Haber}}
{{Infobox Biographie2
 | légende           = Fritz Haber en 1918.
 | charte            = chimiste
}}

'''Fritz Haber''', né le {{Date de naissance|9|décembre|1868}} à [[Wrocław|Breslau]], [[Royaume de Prusse]]<ref>{{Lien web |langue=en
|url=http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/chemistry/laureates/1918/haber.html
|titre=The Nobel Prize in Chemistry 1918 : Fritz Haber
|auteur=Fondation Nobel
|année= 1918
|éditeur=Fondation Nobel
|consulté le= 29 avril 2013}}</ref> et mort le {{Date de décès|29 janvier 1934}} à [[Bâle]], [[Suisse]], est un [[Chimie|chimiste]] [[Allemands|allemand]] qui reçoit le [[prix Nobel de chimie]] en 1918 pour ses travaux sur la [[procédé Haber|synthèse de l'ammoniac]]<ref name=laureat_nobel_1918/>, importante pour la fabrication d'[[engrais]] et d'[[explosif]]s. Il est également considéré comme le « père de l'[[arme chimique]] » pour ses travaux sur le [[dichlore]] et d'autres gaz toxiques largement utilisés pendant la [[Première Guerre mondiale]]. D'origine juive, il est contraint à l'exil en 1933, en route depuis [[Londres]] pour la [[Palestine mandataire|Palestine]], il meurt à [[Bâle]] en [[Suisse]] durant son voyage.

== Biographie ==
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 183-S13651, Fritz Haber.jpg|right|thumb|Fritz Haber en [[1905]]]]
Fritz Haber est issu de la petite bourgeoisie [[Juifs|juive]] allemande. Son père, qui faisait le commerce de peintures et produits chimiques et avait perdu sa femme trois semaines après la naissance de Fritz, le tint pour « responsable » de cette mort, ce qui entraîna ultérieurement des tensions entre le père et le fils. Il poursuit ses études secondaires au [[lycée Sainte-Élisabeth de Breslau]].

Avant de commencer sa carrière universitaire, Fritz Haber fait une formation commerciale et travaille dans l'entreprise de son père ainsi qu'à l'[[École polytechnique fédérale de Zurich]] avec {{Lien|lang=de|Georg Lunge}}.

De 1886 à 1891, il étudie à l'[[université de Heidelberg]] sous la direction de [[Robert Wilhelm Bunsen|Robert Bunsen]], puis à l'[[université Frédéric-Guillaume de Berlin]] dans le groupe de [[August Wilhelm von Hofmann|A. W. Hoffmann]], et enfin à l'[[Université technique de Berlin|École technique de Charlottenburg]] avec [[Carl Liebermann]].

En 1893, il abjure le [[judaïsme]] pour devenir luthérien (protestant).

Il se marie au tournant du siècle avec [[Clara Immerwahr]], tout comme lui juive, allemande et brillante chimiste. De leur union naît un garçon, Hermann, en 1902, après une grossesse difficile. Clara abandonne ses travaux à l'université pour s'occuper de l'enfant, tandis que son mari part pour une mission de plusieurs mois aux États-Unis.

Après le suicide de Clara en 1915, Fritz Haber se remarie le 25 octobre 1917 avec Charlotte Nathan. Ils auront une fille, Eva Charlotte, et un fils, Ludwig Fritz (1921-2004). Fritz et Charlotte divorceront en 1927.

Fritz Haber est parfois crédité, à tort, d'avoir été le premier chimiste à synthétiser le [[MDMA]]. Aucun des travaux de Haber ne laisse apparaître en effet qu'il se soit intéressé à cette drogue synthétisée par Anton Köllisch qui travaillait alors pour la [[Merck KGaA|société Merk]]. Celle-ci prit un brevet pour cette méthode de synthèse en 1914<ref>Zur Frühgeschichte von „Ecstasy“. U. Benzenhöfer & T. Passie. https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00115-005-2001-y</ref>.

== Synthèse de l'ammoniac ==
[[Fichier:Haber Ammonia.JPG|thumb|left|Photo de l'appareil de laboratoire utilisé par Haber pour synthétiser l'ammoniac en 1909. (Photo prise en juillet 2009 au [[Musée juif de Berlin]]).]]
Durant la période de 1894 à 1911 à [[Karlsruhe]], il développe un procédé de synthèse [[catalyse|catalytique]] de l'[[ammoniac]] à partir d'[[hydrogène]] et d'[[azote]] dans des conditions de haute température et haute pression, que [[BASF]] adoptera en 1909 sous l'impulsion de [[Carl Bosch]] (d'où son nom officiel de « [[procédé Haber|procédé ''Haber-Bosch'']] »<ref>{{Harvsp|Massoubre|2008}} {{epub}} emplacement 1030 et suiv. sur 1682 ainsi que {{Harvsp|Mouhot|2009}}</ref>). Il devient riche et influent. En 1914, il est l'un des signataires du [[Manifeste des 93]] : ce document, publié en Allemagne dans ''La Revue Scientifique'' le 4 octobre 1914 en réaction au repli allemand lors de la [[bataille de la Marne (1914)|bataille de la Marne]], soutenait la politique guerrière du Reich et de son [[Guillaume II (empereur allemand)|Kaiser]]. Il obtient la [[médaille Liebig]] en 1914.

[[Fichier:Nobel Prize Diploma Fritz Haber 1918.JPG|thumb|Diplôme accompagnant le [[prix Nobel de chimie]] de 1918 remis à Fritz Haber. Photographie prise au Musée d'histoire naturelle de l'[[Université de Wrocław]].]]
Il a reçu le prix Nobel de chimie de 1918 {{Citation|pour la synthèse de l'[[ammoniac]] à partir de ses éléments<ref name=laureat_nobel_1918>{{Lien web Nobel
|url=http://nobelprize.org/nobel_prizes/chemistry/laureates/1918/
|titre=The Nobel Prize in Chemistry 1918
|auteur=Personnel de rédaction
|année= 2010
|éditeur=[[Fondation Nobel]]
|citation=for the synthesis of ammonia from its elements
|consulté le= 8 août 2010}}</ref>}}. Le procédé ''Haber'' a été une étape importante dans la [[chimie industrielle]], car il a séparé la production de produits azotés, comme les engrais, les explosifs et les matières premières chimiques, des ressources naturelles terrestres, en particulier du [[nitrate de sodium]], dont le [[Chili]] était l'un des principaux (et presque unique) producteur dans les années 1920. La synthèse de l'ammoniac ouvrit la voie à la production massive et industrielle d'engrais pour l'agriculture.

Les prix Nobel des années de [[Première Guerre mondiale|guerre]] (1914 à 1919) furent décernés en juin 1920. Les Français, les Britanniques et les Américains boycottèrent la cérémonie en raison des activités d'Haber pendant les hostilités<ref>Mensuel ''La Recherche'', numéro spécial Nobel d'octobre 2008, {{p.}}67</ref>.

== Travaux militaires et premier mariage ==
[[Fichier:Poison gas attack.jpg|upright=2.0|thumb|Attaque aux gaz toxiques (probablement du [[chlore]] gazeux) pendant la [[Première Guerre mondiale]]. Les gaz se répandent depuis des cylindres dont une extrémité est ouverte lorsque le vent souffle dans une direction donnée. Photographie prise depuis un avion.]]
Pendant la [[Première Guerre mondiale]], il travaille activement à la mise au point d'armes chimiques et l'emploi du [[chlore]] comme [[Arme chimique|gaz de combat]] (« vagues dérivantes ») reçoit l'accord de l'état-major allemand. La première offensive allemande au chlore, sous sa supervision, lors de la [[Bataille d'Ypres (1915)|deuxième bataille d'Ypres]]<ref name="britannica">{{lien web|url=https://www.britannica.com/biography/Fritz-Haber|langue=en|titre=Fritz Haber|sous-titre=German chemist|auteur=William B. Jensen|site=[[Encyclopædia Britannica|Britannica.com]]}}</ref>, est réussie mais ne parvient pas à obtenir la percée décisive pour des raisons essentiellement stratégiques<ref>{{Harvsp|texte=|Michel Rival|1996|p=|loc=|id=2020215152}}</ref>. L'état-major allemand n'avait pas prévu une telle efficacité, même si les positions françaises étaient décimées, les troupes allemandes n'étaient pas prêtes à se déplacer.

La première épouse de Fritz Haber, [[Clara Immerwahr]], également chimiste de formation, réprouve ce dévoiement de la science et se donne la mort quelques jours après cette première attaque.

Haber avait connu Clara à l’âge de dix-huit ans (elle en avait alors quinze) et il avait voulu la demander en mariage. Mais leurs parents respectifs s’étaient opposés au projet, jugeant Haber trop jeune. Les deux jeunes gens avaient pu se fiancer quand Haber s’était mis à travailler pour le compte de son père, mais les fiançailles avaient été rompues à la suite de la malheureuse affaire du chlorure de chaux. Sous l’influence de Haber, Clara s’était entre-temps mise à étudier la chimie et elle avait été la première femme à recevoir un doctorat de l’université de Breslau. À Fribourg, Fritz et Clara renouent leur ancienne idylle et se marient trois mois plus tard, au cours de l’été 1901<ref>{{Harvsp|texte=|Michel Rival|1996|p=35|loc=|id=2020215152}}</ref>.

Cette surenchère dans la barbarie surpasse ce que l'épouse de Fritz Haber peut supporter. Dès le début, Clara Haber fait l’impossible pour dissuader son mari d’entreprendre des recherches qu’elle juge criminelles et contraires à l’éthique scientifique la plus élémentaire et tente en vain de faire comprendre à celui-ci à quel point son travail sur les gaz toxiques corrompt et pervertit l’essence même de la chimie. Elle fait cela au nom des principes humanitaires et, finalement, elle exige qu’il abandonne immédiatement ses recherches.

Mais au nom des intérêts supérieurs de son pays, Haber refuse de l’écouter. Un savant, lui répond-il, appartient au monde en temps de paix et à son pays en temps de guerre. Les gaz peuvent permettre à l’Allemagne de gagner la guerre<ref>Fritz Haber: Die Chemie im Kriege – Fünf Vorträge (1920–1923) über Giftgas, Sprengstoff und Kunstdünger im Ersten Weltkrieg. Comino, Berlin 2020, p. 41- 56, {{ISBN|978-3-945831-26-7}}</ref> et lui-même lutte pour une Allemagne triomphante, pilier de justice et d’ordre, soutien de la culture et de la science.

L’obstination de son mari révoltera Clara. {{citation|''Elle aurait pu décider la séparation ou le divorce'', note Morris Goran<ref name="M Goran">{{article|auteur=Morris Goran |titre=The Present-Day Significance of Fritz Haber|périodique= American Scientist| volume= 35| numéro= 3|année= 1947|pages= 306–403}}</ref>. ''Elle aurait alors tenté d’être à nouveau reconnue en tant que Clara Immerwahr, savante et militante humanitaire. Elle aurait aussi pu effacer la tache que le nom de Haber associé aux gaz empoisonnés, lui avait infligée. Mais elle ne réfléchissait pas de manière logique et elle agit dans le feu de la dispute''.}} Désespérée par l’attitude de son mari, Clara se suicide d’un coup de revolver, un soir du printemps 1915, alors que Haber dirige une attaque aux gaz sur le front Est<ref>{{Harvsp|texte=|Michel Rival|1996|p=58|loc=|id=2020215152}}</ref>. En fait, il semblerait que la situation sentimentale du couple ait joué un rôle non négligeable dans son suicide (Fritz Haber entretenait une liaison avec sa secrétaire Charlotte Nathan, ce qui a beaucoup affecté Clara Immerwahr <ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Olivier Lepick |titre=La grande guerre chimique |éditeur=PUF |année=1998 |isbn=}}</ref>).
Ce conflit inspira à  Claude Cohen, médecin anesthésiste devenu à cette occasion auteur de théâtre sa pièce '' Le nuage vert ''<ref>''Le nuage vert'', Éditions Ovadia.</ref>, représentée au Festival off d'Avignon en 2013, sous le titre ''Qui êtes-vous, Fritz Haber ?'', pièce qui rend compte de la confrontation  des époux.

== Dernières applications industrielles et exil ==
[[Fichier:KWI f Chemie einweihung.jpg|vignette|Le kaiser [[Guillaume II (empereur allemand)|Guillaume II]] (en avant) visite l'Institut Kaiser-Wilhelm de chimie (KWI) en présence de notables, dont le chimiste Fritz Haber (en arrière du trio), directeur du département de physique, chimie et électrochimie, le chimiste [[Emil Fischer]] (au milieu du trio), président du comité de gestion du KWI et le théologien [[Adolf von Harnack]] (en avant du trio), président de la société Kaiser Wilhelm (KWG).]]
Membre du conseil de surveillance du groupe militaro-industriel [[IG Farben]] dès sa création en [[1925]], Haber fut aussi actif dans les recherches sur les réactions de [[combustion]], sur la séparation de l'[[or]] de l’[[eau de mer]], sur le mécanisme d’[[adsorption]] et l’[[électrochimie]].

En 1925, à bord du ''Meteor'', il conçoit l'idée de chercher de l'or dans l'océan pour payer les dettes de la Première Guerre mondiale. Des études dans le laboratoire spéciale du ''Meteor'', il ressort que la quantité d'or est minime et inférieure à ce qui jusqu'alors était cru<ref>[[Jules Rouch]], ''Époque contemporaine'', tome IV de ''Histoire Universelle des Explorations'' publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, {{p.|68}}</ref>.

La plus grande partie de son travail eut lieu de 1911 à 1933 à l’[[Institut Fritz-Haber de la Société Max-Planck|Institut de physique et d’électrochimie]] de [[Berlin-Dahlem]]. Il s’intéressa également aux [[pesticide]]s et ses recherches permirent à [[Leonid Andrussow]] de mettre au point le [[procédé Andrussow]] servant à fabriquer industriellement le [[Zyklon B]], produit initialement conçu comme insecticide pour désinfecter les cales de bateau et qui sera employé par les nazis, des années plus tard, dans les [[chambre à gaz|chambres à gaz]] des [[camps d'extermination nazis|camps d'extermination]].

En 1932, il est lauréat de la [[Médaille Rumford]].

Peu après son arrivée au pouvoir le 30 janvier 1933, [[Adolf Hitler]] fait [[Juifs d'Allemagne sous le Troisième Reich|écarter les juifs de la fonction publique allemande]]. À cette époque, les scientifiques et les universitaires sont presque tous des fonctionnaires. Même si Hitler sait que Fritz Haber est un savant de premier plan qui adhère aux valeurs allemandes et qui [[Histoire du procédé Haber-Bosch#Une nouvelle approche|par ses travaux]] a permis à l’Allemagne de prolonger la [[Première Guerre mondiale]] d'une année, il refuse de le laisser continuer à occuper le poste de directeur du ''[[Société Kaiser-Wilhelm|Kaiser-Wilhelm Institut]]'' de physico-chimie à Berlin. [[Max Planck]] tente de faire fléchir le ''Führer'' lors d'une rencontre en tête-à-tête, mais ce dernier réplique : {{citation|Si la science ne peut se passer des Juifs, nous nous passerons de la science l'espace de quelques années}}<ref>{{Ouvrage
| langue=fr
| langue originale=en
| prénom1=John
| nom1=Cornwell
| titre=Les Savants d'Hitler
| sous-titre=Histoire dun pacte avec le diable
| titre original=Hitler's Scientists. Science, War and the Devil's Pact
| éditeur=Albin Michel
| lieu=Paris
| année=2008
| pages totales=525
| passage=44
| isbn=978-2-226-18974-5
| présentation en ligne=https://www.google.fr/books/edition/Les_savants_d_Hitler/awH8PAAACAAJ?hl=fr
| consulté le=22 avril 2012
}}</ref>.

Il se rend en Angleterre auprès de Chaïm Weizmann qui lui propose un poste de scientifique à l’Institut Daniel-Sieff (Institut Weizmann), en Palestine mandataire britannique. Haber accepte le poste, mais il meurt d’une crise cardiaque au cours de son voyage dans l'hôtel Euler à [[Bâle]] le 29 janvier 1934<ref>{{Harvsp|Dietrich Stolzenberg|2004|p=299-300|id=Stolzenberg}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Max von Laue|1934|id=vLaue}}.</ref>. {{citation|Il ne verra jamais l’utilisation faite par les nazis de son produit destiné à désinsectiser les cales de bateaux et qui s’appelait le Zyklon B<ref>{{Article |auteur=Claude Cohen |titre= La face sombre du patriotisme : le cas Fritz Haber|url=https://www.cairn.info/revue-inflexions-2014-2-page-121.htm |périodique= Inflexions 2014/2 |année=2014 |numéro=26 |page= 121 à 129
}}.</ref>}}.

== Postérité et hommages ==
La [[constante de Haber]] désigne  la dose minimale de [[gaz]] fatale à l'homme. La « constante de Haber » s’applique selon la formule <math>P = C/T</math>, où C est la constante, P le poids de gaz en milligrammes par mètre cube et T le temps d’exposition en minutes. On peut, grâce à elle, calculer la dose mortelle d’un gaz en fonction du temps d’exposition<ref>{{Harvsp|texte=|Michel Rival|1996|p=65|loc=|id=2020215152}}</ref>.

Un institut berlinois porte toujours son nom (Fritz-Haber-Institut der Max-Planck-Gesellschaft) ainsi qu'un autre à [[Karlsruhe]] et le centre de recherches en dynamique moléculaire de l'[[Université hébraïque de Jérusalem]], le Fritz Haber Center for Molecular Dynamics Research<ref>[http://www.fh.huji.ac.il Site du Fritz Haber Center for Molecular Dynamics Research]</ref>.

Le groupe de [[Power metal|power métal]] suédois [[Sabaton]] parle de ses travaux dans leur musique ''Father''.

== Publications ==

* ''Grundriss der technischen Elektrochemie auf theoretischer Grundlage.'' R. Oldenburg, München 1898.
* ''Thermodynamik technischer Gasreaktionen.'' R. Oldenburg, München 1905.
* mit E. Ramm, N. Caro: ''Aus Luft durch Kohle zum Stickstoffdünger, zu Brot und reichlicher Nahrung.'' R. Oldenburg, München 1920.
* ''Fünf Vorträge aus den Jahren 1920–1923.'' J. Springer, Berlin 1924. Nouvelle édition sous le titre:  ''Die Chemie im Kriege – Fünf Vorträge (1920–1923) über Giftgas, Sprengstoff und Kunstdünger im Ersten Weltkrieg.'' Comino, Berlin 2020, {{ISBN|978-3-945831-26-7}}.
* ''Aus Leben und Beruf. Aufsätze, Reden, Vorträge.'' J. Springer, Berlin 1927.

== Notes et références ==
<references />

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|commons=category:Fritz Haber
|commons titre=Fritz Haber
}}

=== Bibliographie ===
* {{Article|langue=de|auteur1={{lien|lang=de|trad=Jörg Albrecht (Journalist)|fr=Jörg Albrecht (journaliste)|texte=Jörg Albrecht}}|titre=Brot und Kriege aus der Luft|périodique=[[Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung]]|volume=41|pages=77|date=2008}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Eric |nom1=Brown |titre=Des chimistes de A à Z |éditeur=Ellipses |lieu=Paris |année=2002 |pages totales=400 |isbn=2-7298-0932-5}} .
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Paul |nom1=Depovere |titre=La Fabuleuse Histoire des bâtisseurs de la chimie moderne |éditeur=de Boeck |lieu=Bruxelles |année=2008 |pages totales=137 |isbn=978-2-8041-5877-4}} .
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=Thomas |nom1=Hager |lien auteur1=Thomas Hager |titre=The Alchemy of Air : A Jewish Genius, a Doomed Tycoon, and the Scientific Discovery That Fed the World but Fueled the Rise of Hitler |éditeur=Harmony Books |lieu=New York |année=2008 |pages totales=336 |isbn=978-0-307-35178-4 |plume=oui}}
* {{Article|langue=de|auteur2=Joachim Zepelin|titre=Die Tragik der verschmähten Liebe|périodique={{lien|langue=de|trad=Mannheimer Forum}}|lieu=Munich|éditeur=Adolf-Henning Frucht Piper|date=1995}}.
* {{Article|langue=de|auteur1=Gerhard Kaiser|titre=Wie die Kultur einbrach. Giftgas und Wissenschaftsethos im Ersten Weltkrieg|périodique={{lien|langue=de|trad=Merkur (Zeitschrift)|fr=Merkur (revue)|texte=Merkur}}|volume=56|numéro=635|pages=210-220|date=2002}}.
* {{Article | langue = de | auteur1 = Max von Laue | lien auteur1 = Max von Laue | titre = Fritz Haber | périodique = [[ Naturwissenschaften]] | éditeur = [[Springer Science+Business Media|Springer Verlag]] | mois = février | année = 1934 | doi = 10.1007/BF01495380 | id = vLaue | plume = oui}}.
* {{Chapitre|langue=de|auteur1=Hans-Erhard Lessing|titre chapitre=Brot für die Welt, Tod dem Feind|auteurs ouvrage=Stephan Leibfried ''et al.''|titre ouvrage=Berlins Wilde Energien – Porträts aus der Geschichte der Leibnizschen Wissenschaftsakademie|lieu=Berlin|éditeur=[[Walter de Gruyter|de Gruyter]]|année=2015|isbn=978-3-110-37598-5}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean-Philippe |nom1=Massoubre |titre=Histoire de l'IG-Farben (1905-1952) |éditeur=L'Harmattan |lieu=Paris |année=2008 |pages totales=114 |isbn=978-2-296-06254-2 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=dTCdGJGvnk4C&printsec=frontcover}} .
* {{article|langue=fr|prénom1=Jean-François|nom1=Mouhot|titre=La belle idée de Fritz Haber|périodique=L'Histoire|numéro=348|mois=décembre|année=2009|pages=32|url texte=http://www.histoire.presse.fr/actualite/infos/la-belle-idee-de-fritz-haber-01-12-2009-5650}}.
* {{Article|auteur1=[[Arkan Simaan]]|titre=Le paradoxe de la science : Fritz Haber|périodique=[[Les Cahiers rationalistes]]|numéro=579|date=novembre-décembre 2005|lire en ligne=http://arkan-simaan.blogspot.com/2009/05/le-paradoxe-de-la-science-fritz-haber.html}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Michel |nom1=Rival |titre=Les apprentis sorciers |sous-titre=Haber, von Braun, Teller |éditeur=Seuil |collection=Science ouverte |lieu=Paris |année=1996 |pages totales=234 |isbn=978-2-02-021515-2 |isbn2=2-020-21515-2 |oclc=35713705 |id=2020215152}}.
* {{Article|auteur1=Arkan Simaan|titre=Fritz Haber, chimiste à double visage|périodique=Science et pseudo-sciences|numéro=269|date=octobre 2005|lire en ligne=https://www.afis.org/Fritz-Haber-chimiste-a-double-visage}}.
* {{Ouvrage | langue = en | auteur1 = Dietrich Stolzenberg | titre = Fritz Haber: Chemist, Nobel Laureate, German, Jew | sous-titre = A Biography | éditeur = Chemical Heritage Foundation | lieu = Philadelphia | année = 2004 | pages totales = 336 | isbn = 0941901246
 | id = Stolzenberg | plume = oui}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Fritz Stern]]|titre=Fünf Deutschland und ein Leben: Erinnerungen|lieu=[[Munich]]|éditeur=Beck|année=2007|isbn=978-3-406-55811-5}}.

=== Articles connexes ===
* [[Constante de Haber]]
* [[Fritz Haber (bande dessinée)|''Fritz Haber'' (bande dessinée)]]
* [[Clara Immerwahr]]
* [[Arme chimique|Gaz de combat]]

=== Liens externes ===
* {{Site Fondation Nobel |https://www.nobelprize.org/prizes/chemistry/1918/haber/biographical/ |titre=Biographie}}
* {{YouTube|langue=|id=PMhqLQRpjhw|titre=Fritz Haber - Sauver l'humanité en cherchant à la détruire|chaîne=[[Bruce Benamran|e-penser]]|date=7-9-2014}}
{{liens}}

{{Palette|Lauréats du prix Nobel de chimie}}
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{{DEFAULTSORT:Haber, Fritz}}
[[Catégorie:Fritz Haber|*]]
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[[Catégorie:Récipiendaire de la médaille Wilhelm-Exner]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1868]]
[[Catégorie:Naissance à Breslau]]
[[Catégorie:Naissance dans la province de Silésie]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1934]]
[[Catégorie:Décès à Bâle]]
[[Catégorie:Décès à 65 ans]]
[[Catégorie:Mort d'une crise cardiaque]]