Voir la source de Georges Weiss

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| charte = médecine
}}

'''Jules Adolphe Georges Weiss''', né le {{date de naissance|26|mai|1859}} à [[Bischwiller]] ([[Bas-Rhin]]) et mort le {{date de décès|23|janvier|1931}} à [[Strasbourg]], est un médecin, ingénieur et physicien français. En 1919, il est l'organisateur et le premier doyen de la nouvelle [[faculté de médecine de Strasbourg]] suivant le retour de l'[[Alsace-Moselle]] à la France, après la [[Grande Guerre]].

== Aperçu biographique ==
=== Une jeunesse alsacienne puis lorraine ===
D'une famille originaire de [[La Petite-Pierre]]<ref>Le grand-père paternel Georg Adam Weiss (1790-1861) est né à La Petite-Pierre; il est boulanger ou brasseur (selon les sources).</ref>, il est fils de notaire<ref>Auguste Weiss , né à La Petite Pierre le 23 août 1831 et mort à Nancy le 28 juin 1885.</ref>. Il demeure à Strasbourg et assiste aux bombardements<ref>Voir Gustave Fischbach: ''Le siège et le bombardement de Strasbourg : guerre de 1870'', [{{5e}} édition revue et considérablement augmentée], Cherbuliez (Paris), 1871, un volume ({{XI}}-324{{Nb p.}}) : portr., plans ; in-16, {{gallica|n=bpt6k6472055p}}.</ref> de la [[guerre franco-allemande de 1870]] alors qu'il est âgé d'une dizaine d'années. Choisissant l'exil comme de très nombreux [[alsaciens]], la famille s'installe à Nancy<ref>Hélène Sicard-Lenattier, ''Les Alsaciens-Lorrains à Nancy 1870-1914: une ardente histoire'', Gérard Louis, 2002, 464{{Nb p.}}, {{ISBN|2914554060}}.</ref> lors de l'annexion de l'Alsace-Moselle au [[Empire allemand|Reich]]. Après une scolarité « médiocre »<ref>Selon le mot du {{Pr|Lucien-Marie Pautrier}}, cité en bibliographie.</ref>, il y passe son baccalauréat en 1878 et fréquente le [[lycée Condorcet]] avant d'être reçu à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]<ref name="Polytech.Fiche">[http://www.bibliotheque.polytechnique.fr Site de la bibliothèque de l'École polytechnique], onglet « ''Catalogues de la BCX → Famille polytechnicienne'' », recherche « Georges Weiss », résultat : « Weiss, Jules Adolphe Georges (X 1879 ; 1859-1931) » ; sa fiche mentionne notamment qu'il est entré classé {{71e}} et est sorti classé {{22e}}.</ref> en 1879. Il en sort dans un bon rang et intègre l'[[École nationale des ponts et chaussées|École des ponts et chaussées]] pour en sortir ingénieur du [[corps des ponts et chaussées]], licencié ès sciences physiques en 1884. Il est d'abord affecté à la construction de la ligne ferroviaire de Montauban à Brive achevée en 1889<ref>« Ligne de chemin de fer Brive - Montauban », [http://structurae.info/ouvrages/ligne-de-chemin-de-fer-brive-montauban Texte intégral en ligne] dans le site [http://structurae.info/ Structurae].</ref>.

=== Les débuts parisiens d'une carrière scientifique prometteuse ===
Préparateur à la [[faculté de médecine de Paris]], sa rencontre avec [[Charles-Marie Gariel]] est déterminante et le pousse à entreprendre des études de médecine à l'âge de 30 ans ! De façon exceptionnelle, menant de front deux voies d'études, il est docteur en médecine en 1889 et agrégé de physique médicale en 1890. Le {{date-|17 juillet}} de cette même année, il se marie à Louise Courtois de Viçose (1868-1954), fille<ref>Paul Frank Courtois de Viçose (1840-1905) est banquier et conseiller municipal à Toulouse, membre du Consistoire de l'Église Réformée et de la commission administrative du Bureau de Bienfaisance. Par décret du 22 juillet 1863, il obtient le droit d'ajouter au nom de « Courtois », celui de « de Viçose de Lacourt »</ref> d'un banquier protestant de Toulouse. Du point de vue de sa carrière scientifique débutante, il s'attache, pour commencer, à l'étude de l'[[électrophysiologie]]. Il est alors sous-directeur de l'Institut [[Étienne-Jules Marey|Marey]] depuis sa création en 1898<ref>Liborio Dibattista, « L'Institut Marey : naissance et destin d'un rêve scientifique », {{Lang|la|in}}: ''Vesalius'', {{XI}}, 1, {{p.|4-10}}, 2005, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/chn/docpdf/battista.pdf Texte intégral].</ref>{{,}}<ref>Turbiaux Marcel, [http://www.cairn.info/revue-bulletin-de-psychologie-2008-4-page-341.htm « La résistible création d'un laboratoire du travail »] ''Bulletin de psychologie'' 4/2008, {{N°|496}}, {{p.}}341-356. {{Doi|10.3917/bupsy.496.0341}}</ref> avant d'en être un des administrateurs. Il participe à l'[[Exposition universelle de 1900]] occupant un poste de secrétaire pour cette manifestation internationale. Il tient cette même fonction de secrétaire à la [[Société française de physique]]<ref>Il ne faut pas le confondre avec un autre physicien alsacien de Mulhouse, [[Pierre Weiss (physicien)|Pierre Weiss]], membre éminent de la société savante à la même époque. Voir les [https://www.sfpnet.fr/uploads/tinymce/Informationsgeneralesau19sept2014.pdf ''Informations générales sur la Société Française de Physique''], (mises à jour le 19 septembre 2014).</ref> en 1900, tout en étant membre titulaire (1896-1930), trésorier (1900-1908) puis vice-président (1909) de la [[Société de biologie]]<ref>Voir sa lettre du 29 juin 1896 à [[Édouard Brissaud]], [http://www.rechercheisidore.fr/search/resource/?uri=10670/1.ylegs8 Texte intégral] dans le site [http://www.rechercheisidore.fr/ isidore].</ref>{{,}}<ref>Voir aussi la « Liste des membres de la Société de biologie de 1848 à 1940 » dans le site des [http://www.pasteur.fr/infosci/archives/f_sbi1.html Archives de l'Institut Pasteur].</ref>. Il est élu titulaire de la chaire de physique médicale à la faculté de médecine de Paris de 1911 à 1919. Jules Amar (1879-1935)<ref>Hugues Monod, Janine Monod, « Jules Amar (1879-1935). À propos d'un centenaire », {{Lang|la|in}}: '' Histoire des sciences médicales'', 1979, 13 (3), {{p.|227-236}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1979x013x003/HSMx1979x013x003x0227.pdf Texte intégral].</ref> y sera prépérateur sous sa direction. Il est l'un des principaux organisateurs du Congrès international d’Éducation Physique à Paris en 1913<ref>Mierzejewski Stéphan, El Boujjoufi Taïeb, [http://www.cairn.info/revue-staps-2007-1-page-9.htm « Le recrutement socio-professionnel du personnel enseignant des Instituts Régionaux d'Éducation physique (1927-1939) »] ''Staps'' 1/2007, {{N°|75}}, {{p.}}9-24. {{Doi|10.3917/sta.075.0009}}</ref>.

=== La refondation de la faculté de médecine de Strasbourg dans l'immédiate après-guerre ===
[[Fichier:Georges Weiss (caricature).jpg|vignette|« Le Professeur Weiss. Doyen de la faculté de médecine de Strasbourg » [Caricature de Georges Weiss et de ses deux fils Henri et Alfred)] par Henri Frantz, {{Lang|la|in}}: ''Chanteclair'', 1922, {{17e|année}}, {{p.}}3<ref>« Le Professeur Weiss. Doyen de la faculté de médecine de Strasbourg » par l'illustrateur Henri Frantz, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?chanteclx1922x12&p=27 Texte intégral]</ref>]]

[[Fichier:Université de Strasbourg 1919 (2).jpg|vignette|Défilé devant l'Université de Strasbourg le {{date-|22 novembre 1919}}, [photographie de presse: Agence Rol, négatif sur verre, 13 x {{unité|18|cm}}], Collection [https://gallica.bnf.fr/?lang=FR Bibliothèque nationale de France], {{gallica|n=btv1b53030878n}}.]]

En 1914, il s'engage volontairement à la Manufacture d'armes de [[Puteaux]] pour participer à l'élaboration du canon de [[Canon de 155mm GPF|{{Unité/2|155|mm}} Filloux]]. Son fils aîné Édouard<ref>Georges Weiss aura trois enfants : Édouard Auguste Frank Weiss (1891-1914), Henri Charles (1893-1978), qui s'orientera vers des études pétrolières, et Alfred Gustave (1898-1979) qui sera chirurgien à Strasbourg.</ref>, étudiant en médecine et engagé volontaire, sous-lieutenant au {{57e|bataillon}} de chasseurs à pied, meurt à Arras le {{date-|23 octobre 1914}}<ref>Voir la lettre émouvante qu'il lui adresse, alors qu'il combat sur les hauteurs de [[Schirmeck]] : [http://www.europeana1914-1918.fr/en/contributions/11807 Histoire de {{M.|Edouard Weiss}}] dans le site [http://www.europeana1914-1918.fr/en europeana 1914-1918.fr]</ref>.

Lors du retour à la paix, le président [[Raymond Poincaré]], qui est natif de Lorraine, veille personnellement au renouveau de l'université revenue dans la giron national. Dès le {{date-|9 janvier 1919}}, il nomme Georges Weiss « administrateur provisoire » de la nouvelle [[faculté de médecine de Strasbourg]] sur la proposition du professeur [[Édouard Quénu]] qui a refusé le poste. Le but est de recréer une université nationale de premier plan. L'Assemblée nationale repousse l'idée d'une « faculté bilingue », exigeant un enseignement dans la seule langue française<ref>Joseph Schmauch, ''Les services d’Alsace-Lorraine face à la réintégration des départements de l’Est (1914-1919)'', [thèse de l'École des Chartes, 2004], [http://theses.enc.sorbonne.fr/2004/schmauch Résumé en ligne].</ref>. Il préside alors à la refondation et à la réorganisation de la nouvelle institution : cela constituera la tâche majeure de sa vie. Il disposera de nombreux moyens et jouira d'une grande latitude pour mener à bien cette mission.

Parmi les rares candidats locaux, il recrute alors de prestigieux professeurs « Français de l'intérieur » et étrangers (pour un nombre de chaires volontairement réduit) comme [[Lucien-Marie Pautrier|Pautrier]], [[Pol Bouin|Bouin]] (avec ses élèves Benoît, Courrier, Aron), [[Paul Ancel|Ancel]], [[Pierre Masson (médecin)|Masson]], [[Amédée Borrel|Borrel]], [[Maurice Nicloux|Nicloux]], [[Jean Alexandre Barré|Barré]], [[Léo Ambard|Ambard]], [[Paul Chavigny|Chavigny]], [[Camille Duverger|Duverger]], [[Philippe Bellocq|Bellocq]], [[Louis Bard|Bard]], [[Louis Sencert|Sencert]] et plus tard [[Fred Vlès]], [[René Leriche|Leriche]]… La faculté bénéficie de dons privés des frères [[André Michelin|André]] et [[Édouard Michelin (1859-1940)|Édouard Michelin]] et surtout de [[John Davison Rockefeller]]<ref>{{citation|[…] en 1922, la fondation [Rockfeller] invite six professeurs de la faculté de médecine de Strasbourg à visiter pendant trois semaines hôpitaux, facultés et centres de recherches des grands pôles universitaires américains (Harvard, Columbia, Johns Hopkins…)}} Tournès Ludovic, [http://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2007-2-page-173.htm « La fondation Rockefeller et la naissance de l'universalisme philanthropique américain »] ''Critique internationale'' 2/2007, {{n° |35}}, {{p.}}173-197. {{Doi|10.3917/crii.035.0173}}</ref>. Le premier cours en français y sera donné le {{date-|13 janvier 1919}} par le professeur [[Robert Debré]], spécialement dépêché de Paris. Georges Weiss sera élu (après avoir été nommé) premier doyen de la faculté réorganisée pendant dix années, plus précisément du quinze {{date-|octobre 1919}} au premier {{date-|octobre 1929}}, date de sa retraite. Durant ce long mandat, il mène sa mission couronnée de succès avec « fermeté » et de manière « paternaliste » (selon les mots du {{Pr|Pautrier}}), attentif aux requêtes de chacun. De multiples laboratoires et instituts de la Faculté formeront des chercheurs et cliniciens de renom.

{{Début citation}}Le {{date-|22 novembre 1918}}, les troupes françaises, conduites par le général Gouraud, faisaient leur entrée à Strasbourg. Enfant, je fus témoin de cet événement historique qui se déroula dans un enthousiasme indescriptible.

La renaissance de l'université française de Strasbourg fut un des premiers soucis du gouvernement. Raymond Poincaré, président de la République, était Lorrain et se préoccupa personnellement du renouveau et du rayonnement de l'Université dont Charléty fut le premier recteur. Le {{date-|22 novembre 1919}}, un an après la libération de la ville, Poincaré inaugura avec une grande solennité, au milieu d'un concours de professeurs français et étrangers, l'université de Strasbourg redevenue française. Elle comportait sept Facultés: lettres, sciences, droit, médecine, pharmacie et, particularité unique dans les Universités françaises, une Faculté de théologie catholique et une faculté de théologie protestante. La loi de séparation de l'Église et de l'État, votée en 1905, alors que l'Alsace-Lorraine était sous domination allemande, ne s'appliquait pas aux trois départements recouvrés qui vivent encore aujourd'hui sous le régime du Concordat.

Georges Weiss fut le premier doyen de la Faculté de médecine. Alsacien d'origine, ami personnel de Poincaré, il était professeur de physique médicale à la Faculté de Paris. Weiss eut la charge de recréer la Faculté de médecine française; il le fit avec autorité et clairvoyance; l'éclat que connut la faculté de Strasbourg entre les deux guerres doit beaucoup à Weiss. D'une part, il sut attirer et faire nommer à Strasbourg des patrons de grandes notoriété: Bard, venu de Genève, cardiologue de réputation internationale; Bouin et Ancel de Nancy, créateurs de l'endocrinologie; Borel, élève de Pasteur, à qui fut confié la chaire de bactériologie; Masson, un des grands maîtres de l'anatomie pathologique; Leriche, appelé de Lyon en 1924 comme professeur de clinique chirurgicale; d'autre part, il fit appel, avec un grand discernement, à de jeunes médecins encore inconnus, mais dont il pressentait à juste titre la valeur: c'est ainsi que furent nommés Barré en neurologie, Pautrier en dermatologie, Duverger en ophtalmologie, qui contribuèrent à illustrer l'école de Strasbourg; enfin, en politicien avisé, il comprit qu'il convenait de ne pas écarter les médecins alsaciens de cette Faculté renaissante; il fit nommer professeurs des praticiens alsaciens de notoriété régionale, Stolz en chirurgie, Pfersdorff en psychiatrie, Forster en anatomie<ref>Paul Marx, « Histoire de la chaire d'ophtalmologie de la Faculté de médecine de Strasbourg », {{Lang|la|in}}: ''Histoire des Sciences médicales'', 1987, 21 (3), {{p.|273-284}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1987x021x003/HSMx1987x021x003x0273.pdf Texte intégral].</ref>.{{Fin citation}}

{{clr}}
{{multiple image
 | width = 500
 | footer = « Quelques Professeurs de la Faculté de médecine de Strasbourg », caricature par Carb, Librairie de la Mésange (Strasbourg), 1931. Coll. de la [[BNUS]]
 | image1 = Professeurs médecine Strasbourg 1931 (caricature 1).jpg
 | alt1 = 
 | caption1 = De gauche à droite, et de haut en bas, sont représentés les professeurs (ou chargés de cours) : [[Léo Ambard]], [[Charles Kayser (physiologiste)|Charles Kayser]], Auguste Gunstett, Raymond Keller, [[Jean Alexandre Barré]], Alfred Weiss, [[Prosper Merklen]], Jean Rœderer, André Forster, [[René Leriche]], [[Fred Vlès]], Paul Blum, Paul Rohmer, Alfred Hanns, Philippe Bellocq, [[Maurice Nicloux]].
 | image2 = Professeurs médecine Strasbourg 1931 (caricature 2).jpg
 | alt2 = 
 | caption2 = De gauche à droite, et de haut en bas: Jules Kreis, Georges Canuyt, Maurice Reeb, Paul Reiss, Georges Weill, [[Paul Chavigny]], André Bœckel, [[Amédée Borrel]], Georges Fontès, [[Lucien-Marie Pautrier]], René Simon, Louis Géry, Eugène Guelma, Albert Stolz, [[Max Aron]], Charles Pfersdorff .
}}
{{clr}}

{{Début citation}}En 1918, la Faculté de médecine redevient française. Le doyen Georges Weiss, doté de pouvoirs exceptionnels a toute liberté pour le recrutement des professeurs; il sait tirer parti des côtés favorables de l’université allemande en les combinant avec les avantages de l'université française. Le corps professoral qu'il réunit en 1919 est composé de maîtres réputés. Certains avaient été recrutés sur place parmi des maîtres alsaciens, auxquels le titulariat était inaccessible avant 1914. Ne rappelons ici que quelques noms qui ont dépassé la renommée locale: Forster (anatomie), Léon Blum (interniste de physiopathologiste), Pfersdorff (psychiatrie), Schickelé (gynécologue et obstétricien). Un nombre égal de maîtres viennent d'institutions françaises fort différentes. Sans vouloir faire de palmarès, nous ne pouvons, faute de place, citer que quelques noms illustres: Borrel, dernier élève direct de Pasteur et inventeur de la théorie virale du cancer; Masson, histopathologiste mondialement réputé; Nicloux, illustre biochimiste; Ambard, physiopathologiste dont une constante porte le nom en éponyme; Leriche, protagoniste de la pathologie tissulaire et de la chirurgie fonctionnelle; Pautrier, dermatologiste, créateur d'un foyer florissant d'enseignement dermatologique; Bouin et Ancel, venant de la Faculté de médecine de Nancy, dont les laboratoires à Strasbourg allaient devenir des centres mondialement réputés de l'endocrinologie sexuelle expérimentale et aussi une pépinière de biologistes qui allaient illustrer la recherche et l'enseignement à Strasbourg et à Paris et dont nous ne rappelons que certains nom: Max Aron, Courrier, Benoit, Étienne Wolff. Combien d'autres que nous aurions voulu citer avec des sentiments de fidèle reconnaissance<ref>Marc Klein, « Histoire de l'enseignement médical à Strasbourg », {{Lang|la|in}}: ''Regards d'un biologiste'', [introduction de [[Georges Canguilhem]]], Hermann, Paris, 1980, {{p.|.286-287}}.</ref> !{{Fin citation}}

À la fin de sa vie, partageant son temps entre sa propriété de [[Mittelbergheim]] et Strasbourg, Georges Weiss retrouve sa passion première dans un petit laboratoire de la faculté aménagé par [[Maurice Nicloux]], pour des recherches sur les échanges gazeux chez les batraciens et les abeilles. Malade depuis le mois de {{date-|septembre 1930}}, il meurt à Strasbourg le {{Date de décès|23|janvier|1931}}. Il est enterré avec simplicité, selon ses dernières volontés, dans le cimetière de [[Barr (Bas-Rhin)|Barr]].

== Travaux scientifiques ==
=== Électrophysiologie ===
La « loi d'excitation électrique des nerfs » (ou loi fondamentale de l'électrostimulation)<ref>Fredericq Léon, « Revue de physiologie du système nerveux », ''L'année psychologique'', 1905 {{vol. |12}}. {{p. |337-360}}. {{Doi|10.3406/psy.1905.3720}} [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1905_num_12_1_3720 Texte intégral].</ref> émise en 1901 porte le nom de '''loi de Weiss'''<ref>« Modalité  de stimulation », {{Lang|la|in}}: François Tubez, ''Analyse comparative de différentes modalités d’électrostimulation du quadriceps fémoral'' [mémoire présenté en vue de l’obtention du grade de Master en Kinésithérapie et Réadaptation], Liège, {{p.|8-9}}, [http://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/152103/1/1MKR_Tubez_Francois_M%C3%A9moire_Kin%C3%A9.pdf Texte intégral].</ref> en son hommage. Grâce à un procédé très ingénieux, il constate qu'il existe une relation linéaire entre la quantité d’électricité nécessaire, au-delà d'un certain seuil, pour obtenir une stimulation neuromusculaire et la durée de la stimulation. Cette loi sera reprise et modifiée par [[Louis Lapicque]].

{| class="wikitable"
|-
!<math>Q = q + i\cdot t</math>
|-
| 
* Q = quantité de courant pour atteindre le seuil de stimulation représentant la quantité de charge électrique.
* q = coefficient déterminé expérimentalement dont la dimension est celle d’une quantité de charge électrique.
* i = coefficient déterminé expérimentalement et dont la grandeur est celle d’un courant électrique (intensité).
* t = la durée d’application du courant c'est-à-dire la durée d’impulsion.
|}

{{Début citation}}Rendons hommage en passant au génie expérimental de Weiss, qui sans oscilloscope ni électronique, réussit à produire avec une extrême précision ces courants très brefs au moyen d'un circuit électrique ouvert et fermé par le passage d'une balle de fusil de vitesse connue au travers de papiers conducteurs placés à différentes distances les uns des autres. De ces expériences, Weiss trouva qu'il existe une relation linéaire entre la quantité de charge nécessaire pour atteindre le seuil de stimulation et la durée d'application du courant<ref>''Guide pratique Compex 3'', Compex Medical SA, {{p.}}12, [http://storage.djoglobal.eu/fr_FR/Compex/DPF/Manuals/841300_Guide_Pratique_papier_FR_23-02-07_Valide.pdf Texte intégral].</ref>.{{Fin citation}}

=== Optique ===
{{...}}
==== Puissance d'un système optique ====
==== Skiascopie ==== 
==== Pouvoir séparateur de l’œil ====
==== Inexistence des [[rayons N]] ====

=== Physique médicale ===
{{...}}
==== Électrolyse ====
==== Résistance électrique du corps humain ====
==== Travail musculaire ====
[[Fichier:Doyen Weiss fac médecine Strasbourg.jpg|vignette|269x269px|Le doyen Georges Weiss. Tableau de Nils Forsberg junior, [[Faculté de médecine de Strasbourg]], salle des Actes.]]

== Hommages et distinctions ==
Il est élu membre titulaire de l'[[Académie nationale de médecine]] le {{date-|18 juin 1907}}<ref>[http://bibliotheque.academie-medecine.fr/membres/membre/?mbreid=3706 «  Weiss (Jules Adolphe Georges) »] dans le site de la [http://bibliotheque.academie-medecine.fr/ Bibliothèque de l’Académie de médecine].</ref>; il en sera le secrétaire annuel de 1919 à 1911 et assure les fonctions de directeur du ''Bulletin de l'Académie nationale de médecine''.
Il est fait [[commandeur de la Légion d'honneur]] le {{date-|23 novembre 1923}}.

Une toile figurant le doyen Weiss en tenue d'apparat universitaire, signée par le peintre suédois Nils Forsberg junior (1870-1961), est accrochée à la place d'honneur de la Salle des Actes de la Faculté de médecine de Strasbourg.

== Œuvres et publications ==
[[Fichier:Université Strasbourg mission insuline extractive 1922.jpg|vignette|Mission d'étude aux États-Unis [concernant la fabrication de manière semi-industrielle de l'insuline d'origine extractive], avec, de gauche à droite : Georges Weiss, [[Lucien-Marie Pautrier]], [[Maurice Nicloux]], [[Camille Duverger]], [[Pol Bouin]], Léon Blum, Pierre Dumont et [[Pierre Masson (médecin)|Pierre Masson]]. Collection de la [[Bibliothèque nationale de France]]<ref>« Mission d'étude aux États-Unis », {{gallica|n=btv1b530946371}}</ref>]]

* ''Contribution à l'étude de l'électrophysiologie'', [Thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le {{date-|13 mars 1889}}, faculté de médecine de Paris], F. Pichon (Paris), 1889, in-8°, 83{{Nb p.}}, fig., {{gallica|n=bpt6k5727612p#}}.
* ''Du choix de la méthode à employer dans la mesure de la résistance des tissus organisés'', [Gauthier Villars (Paris), 1889], un volume (3{{Nb p.}}), in-8°.
* ''Du Pouvoir séparateur de l'œil'', F. Pichon (Paris), 1889, in-8°, 13{{Nb p.}}, fig., {{gallica|n=bpt6k6319490s}}.
* ''Technique d'électrophysiologie'', [avant-propos de {{M.}} le professeur [[Charles-Marie Gariel|Gariel]]], Gauthier-Villars et fils (Paris), 1892, [https://archive.org/stream/techniquedlect00weis#page/n9/mode/2up Texte intégral]. Texte disponible en ligne sur [https://lillonum.univ-lille.fr/s/lillonum/ark:/72505/biWGRY LillOnum]
* « La résistance électrique du corps humain », {{Lang|la|in}}: ''Archives d'électricité médicale''Hamel (Bordeaux), 1893, {{p.|273-281}}, {{gallica|n=bpt6k6358456j/f283}}.
* « Sur la possibilité de rendre comparables entre eux les appareils servant à l'excitation électrique », {{Lang|la|in}}: ''Archives italiennes de biologie'', 35-1 (1900): 413-445.
* « Sur l’aberration de sphéricité de l’œil  » [Note de {{M.}} Georges Weiss, présentée par {{M.}} A. Cornu, {{Lang|la|in}}: ''Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences'', tome 134, 1902, {{p.|98-100}}, [http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-3090&M=pagination Texte intégral].
* « La Conductibilité et l'excitabilité des nerfs », {{Lang|la|in}}: ''J. de physiol. et de path. gén.'', 5 (1903): 238.
* ''Précis de physique biologique'', Masson (Paris), 1905, 1 {{vol.}} ({{VIII}}-526{{Nb p.}} et 32{{Nb p.}} de catalogue de l'éditeur) : fig. ; in-16, {{gallica|n=bpt6k5839330q}}; édition de 1910 {{gallica|n=bpt6k5790863f}}; édition de 1913 {{gallica|n=bpt6k6103127c}}; édition de 1919 {{gallica|n=bpt6k5836260k}}; 
* ''Leçons d'ophtalmométrie'', [cours de perfectionnement de l'Hôtel-Dieu, avec une préface de {{M.}} le professeur  [[Félix de  Lapersonne]]], Masson (Paris), 1906, 1 {{vol.}} ({{VIII}}-224-32{{Nb p.}}) : ill. ; in-8°, {{gallica|n=bpt6k55775587}}.
* ''Notice sur les titres et travaux scientifiques de Georges Weiss'', Masson et {{Cie}} (Paris), 1907, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?110133x074x10&p=1 Texte intégral].
* ''Physiologie générale du travail musculaire et de la chaleur animale'', Masson (Paris), 1909, in-8°, {{XII}}-267{{Nb p.}} et 32{{Nb p.}} de catalogue de l'éditeur, {{gallica|n=bpt6k6342143r}}.
* « L'épreuve de titres du concours d'agrégation », {{Lang|la|in}}: ''La Presse Médicale'', {{date-|26 mai 1909}}, {{N°}}42, {{p.|409-10}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?annee190930&p=1 Texte intégral].
* ''Notice sur les titres et travaux scientifiques de Georges Weiss'', Masson et {{Cie}} (Paris), 1911, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?110133x094x07&p=1 Texte intégral].
* ''Leçon d'ouverture. Cours de physique médicale à la Faculté de Médecine de Paris : {{date-|17 novembre 1911}}'', [s.n.], Paris, 1911, 1 {{vol.}} (43{{Nb p.}}), in-8°.
* « Les recherches calorimétriques et la fixation de la ration alimentaire » {{Lang|la|in}}: ''Comptes rendus et communications du {{IIIe}} Congrès international de physiothérapie ({{date-|20 mars}}-{{date-|2 avril 1910}})'', 1911, {{p.|1026-31}}, Masson (Paris), [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111548x01&p=1030 Texte intégral].
* « Les cérémonies scientifiques. Centenaire de [[Henri Victor Regnault]] (1818-1878) », {{Lang|la|in}}: ''Paris médical'', [partie paramédicale], 1911, {{n°|02}}, {{p.}}{{IX}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111502x1911x02&p=99 Texte intégral].
* ''Sur les effets physiologiques des courants électriques'', Gauthier-Villars (Paris), 1912, 86{{Nb p.}}
* ''Rapport sur la situation de l'éducation physique dans les établissements d'enseignement secondaire en France'', [Congrès international de l'éducation physique, 17-{{date-|20 mars 1913}}, Paris], Chaix (Paris), 1913, {{p.|109-52}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111620x01&p=113 Texte intégral].
* ''Discours prononcé à la distribution des prix le {{date-|13 juillet 1914}} au Lycée Janson-de-Sailly'', Malun : [s.n.], 1914, 9{{Nb p.}} ; in-8°.
* ''Lettre aux médecins de France'', Masson (Paris), 1921.
* « Rapport sur la visite aux États-Unis », 1-{{date-|21 octobre 1922}}, {{Lang|la|in}}: ''Journal officiel de la République française. Lois et décrets'', 1.1/500/9/89.
* ''La Médecine et les médecins'', [discours d'usage prononcé par le professeur Georges Weiss, à la séance solennelle de rentrée des facultés de l'université de Strasbourg le {{date-|22 novembre 1924}}], Société des amis de l'Université (Strasbourg), 1924.
* ''Opinions étrangères sur la médecine et la formation du praticien'', [Extrait de "La Presse médicale", {{n°}}46, {{date-|8 juin 1927}}], Masson (Paris), 1927, in-8°, 20{{Nb p.}}
* ''L'Alsace : problèmes actuels'', Les Presses universitaires de France (Paris), [1929].
* ''Sur les échanges gazeux des ''Rana tempoaria'' dans l'air et dans l'hydrogène'', [s. l.], [s.n.] , [1930].
* ''Sur les échanges gazeuse des abeilles'', [S. l.] , [s.n.] , [1930].
* ''Sur certaines conditions de mort et de survie chez les abeilles et chez d'autres insectes en captivité'', 3{{Nb p.}}, [s. l.], [s.n.], [1930].
* ''Appareil pour la détermination des échanges gazeux chez les petits animaux'', [s. l.], [s. n.], [1930].

=== Contributions et édition scientifique ===
*  ''Traité de physique biologique'', [publié sous la direction de MM. [[Arsène d'Arsonval|d'Arsonval]], [[Auguste Chauveau|Chauveau]], [[Charles-Marie Gariel|Gariel]], [[Étienne-Jules Marey|Marey]], secrétaire de la rédaction : {{M.}} Weiss], Masson (Paris), 1901-1903, deux volumes ; in-8° :
# Tome premier, {{gallica|n=bpt6k5844522k}} : « Des erreurs dans les mesures », « Principes généraux de mécanique », « Architecture des muscles », « Principes généraux de méthode graphique », « La contraction musculaire », « Principes généraux d'hydrostatique et d'hydrodynamique ».
# Tome deuxième, {{gallica|n=bpt6k6114653}}, « Principes généraux d'optique géométrique », « Constitution des radiations », « Images entoptiques ».

=== Collaboration ===
* avec [[André Strohl]], ''La conductibilité électrique du corps humain'', Masson et {{Cie}}, 1925.

=== Préfaces ===
* {{Dr |Henri Spindler}}, ''Les Amétropies et leur correction par les lunettes'' [avec préface de {{M.}} le {{Dr|G. Weiss}}], Masson et {{Cie}} (Paris), [1908].
* L. de Sévy, ''Saut d'obstacles et galop de course : étude cinématographique'', [{{3e}} édition, préface de {{M.}} le {{Dr|Weiss}}], Legoupy (Paris), Chapelot (Paris), 1920, un volume (248{{Nb p.}}) : fig. ; in-8°, {{gallica|n=bpt6k6527947n}}.
* E. Liek, ''Les méfaits des assurances sociales en Allemagne et les moyens d'y remédier'', [Traduction française par Raoul et Edgar Lantzenberg, préface de {{M.}} le professeur Georges Weiss], Payot (Paris), 1929.
* [[Fred Vlès]], ''Précis de chimie-physique à l'usage des étudiants en médecine'', [avec préface de G. Weiss], , Vigot (Paris), 1929, 1 {{vol.}} ({{VII}}-414{{Nb p.}}) : ill. ; {{Unité/2|20|cm}}.

== Bibliographie ==
[[Fichier:Georges Weiss (2).jpg|vignette|Le doyen Georges Weiss]]
* Jacques Chambron, « La physique médicale est de nouveau une discipline à part entière », {{Lang|la|in}}: ''Histoire de la médecine à Strasbourg'', Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 ({{2e}} {{éd.}} rév.), {{p.|501-502}}.
* Georges Hauptmann, « Le doyen Georges Weiss, 1859-1931. Première partie, Les origines alsaciennes du doyen Weiss et les liens de parenté entre les familles Weiss et Erckmann », {{Lang|la|in}}: ''Histoire & patrimoine hospitalier'', [Strasbourg], 2005,15.
* Georges Hauptmann, « Le doyen Georges Weiss, 1859-1931. Deuxième partie, Personnalités médicales de la famille Weiss et familles associées », {{Lang|la|in}}: ''Histoire & patrimoine hospitalier'', [Strasbourg], 2006,16.
* Jacques Héran, « La très nouvelle Faculté de médecine de Strasbourg », {{Lang|la|in}}: ''Histoire de la médecine à Strasbourg'', Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 ({{2e}} {{éd.}} rév.), {{p.|473-486}}.
* Françoise Huguet, «  Weiss, Jules-Adolphe-Georges », {{Lang|la|in}}: ''Les professeurs de la faculté de médecine de Paris. Dictionnaire biographique, 1794-1939'', IRNP/Édition du CNRS (Paris), 1991.
* {{en}} Werner Irnich, {{Lang|en|« Georges Weiss' Fundamental Law of Electrostimulation Is 100 Years Old », ''Pacing and Clinical Electrophysiology''}} 2002;25(2):245–248.
* François Isch, « Jules Adolphe Georges Weiss », {{Lang|la|in}}: ''[[Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne]]'', 39/4150.
* Marc Klein, ''Regards d'un biologiste'', [introduction de [[Georges Canguilhem]]], Hermann, Paris, 1980.
* Jean-Marie Le Minor, Henri Sick, « Autour du {{350e}} anniversaire de la création de la chaire d'anatomie de la Faculté de Médecine de Strasbourg (1652-2002) », {{Lang|la|in}}: ''Histoire des Sciences médicales'', 2003, 37 (1), {{p.|31-42}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2003x037x001/HSMx2003x037x001x0031.pdf Texte intégral].
* G. Linossier, « Le premier cours du Professeur Weiss », ''Paris médical'', [partie paramédicale], 1911, {{n°}}04, {{XIII}}, {{p.|715}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111502x1911x04&p=719 Texte intégral].
* Paul Marx, « Histoire de la chaire d'ophtalmologie de la Faculté de médecine de Strasbourg », {{Lang|la|in}}: ''Histoire des Sciences médicales'', 1987, 21 (3), {{p.|273-284}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx1987x021x003/HSMx1987x021x003x0273.pdf Texte intégral].
* Françoise Olivier-Utard, « L’université de Strasbourg de 1919 à 1939 : s’ouvrir à l’international mais ignorer l’Allemagne », ''Les Cahiers de Framespa'' [En ligne], 6 | 2010, mis en ligne le {{date-|01 décembre 2010}}, consulté le {{date-|10 mai 2015}}. [http://framespa.revues.org/515 Texte intégral en ligne].
* L.M. Pautrier, « Georges Weiss (1859-1931) », ''La Presse médicale'', 1931, 20, {{p.|364-366}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?100000x1931xartorig&p=364 Texte intégral].
* Germaine Puech-Wanderer, « Georges Weiss (1859-1931), le créateur de la nouvelle Faculté française », {{Lang|la|in}}: ''Histoire de la médecine à Strasbourg'', Jacques Héran (coord.), La Nuée Bleue (Strasbourg), 1997 ({{2e}} {{éd.}} rév.), {{p.|487}}.
* Martin Schaller, ''Georges Weiss (1859-1931) doyen de la faculté de médecine de Strasbourg : sa vie et son œuvre'', [thèse d'exercice, faculté de médecine de Strasbourg], 1978, un volume (72-[3] f., [6] f. de pl.) : ill. ; {{Unité/2|30|cm}}.
* [[André Strohl]], « L'œuvre scientifique de Georges Weiss (1859-1931) », {{Lang|la|in}}: ''La Presse médicale'', 1931, 20, {{p.|364-366}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?100000x1931xartorig&p=366 Texte intégral].

=== Anonymes ===
* « Nouvelles. Le {{Dr| G. Weiss}} a été élu professeur de physique médicale à la Faculté de médecine de Paris », {{Lang|la|in}}: ''Paris médical'', 1911, {{n° |04}}, {{XXIII}}, [partie paramédicale], [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?111502x1911x04&p=173 Texte intégral].
* « Le Professeur Weiss. Doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg », {{Lang|la|in}}: ''Chanteclair'', 1922, {{17e}} année, {{p.|7}}, [http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/medica/page?chanteclx1922x12&p=31 Texte intégral].
* ''Portraits de professeurs de la faculté de médecine de Strasbourg : Louis Bard (1857-1930) ; Georges Weiss (1859-1931) ; Amédée Borrel (1867-1936) ; Pol Bouin (1870-…)''[La faculté dans sa ville Strasbourg], Document graphique, {{Éd.}} Sandoz, 1972.
* « Georges Weiss : 1859-1931 », {{Lang|la|in}}: ''Les Échos de Bischwiller'', [journal municipal], 2000.
* « Hommage à deux Bischwillerois : Eugène Lambling et Georges Weiss », {{Lang|la|in}}: ''Les Échos de Bischwiller'', [journal municipal], 2000.

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Alsace-Moselle]]
* [[Faculté de médecine de Strasbourg]]
* [[Université de Strasbourg]]

=== Liens externes ===
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}}
* {{Média externe|image1=[http://www2.biusante.parisdescartes.fr/img/?refbiogr=9031&mod=s Georges Weiss] ''BIU Santé ''}}
* [http://www2.biusante.parisdescartes.fr/bio/?cle=9031 Georges Weiss] notice bio-bibliographique dans le site de la [http://www.biusante.parisdescartes.fr/debut.htm ''Biu Santé''].
* [https://www.europeana.eu/portal/search.html?query=who%3a(Georges%20Weiss%201859-1931)&rows=24 Œuvres numérisées de Georges Weiss] dans le site [https://www.europeana.eu/portal/ Europeana].
* [http://data.bnf.fr/12990564/georges_weiss/ Œuvres et publications de Georges Weiss] dans le site [http://data.bnf.fr/ data.bnf.fr] de la [http://www.bnf.fr/fr/acc/x.accueil.html BnF].
* [http://docteurchassaing.blogspot.fr/2013/04/il-y-100-ans-lettre-du-dr-weiss-31-mars.html Lettre du {{Dr| Weiss}} du 31 mars 1913 au {{Dr|Eugène Chassaing}}] dans le site personnel du [http://docteurchassaing.blogspot.fr/ Docteur Chassaing].
{{Liens}}

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{{DEFAULTSORT:Weiss, Georges}}
[[Catégorie:Médecin français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Médecin français du XIXe siècle]]
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[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1923]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1859]]
[[Catégorie:Naissance à Bischwiller]]
[[Catégorie:Naissance dans le Bas-Rhin de 1790 à 1871]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1931]]
[[Catégorie:Décès à Strasbourg]]
[[Catégorie:Décès à 71 ans]]