Voir la source de Interaction faible

{{Voir homonymes|Interaction}}
[[Fichier:Solar_prominence_from_STEREO_spacecraft_September_29,_2008.jpg|thumb|right|330px|L'interaction faible déclenche la [[nucléosynthèse]] dans les étoiles.]]
L''''interaction faible''' (aussi appelée '''force faible''' et parfois '''force nucléaire faible''') est l'une des quatre [[interaction élémentaire|interactions fondamentales]] de la nature, les trois autres étant les interactions [[électromagnétisme|électromagnétique]], [[interaction forte|forte]] et [[gravitation]]nelle. Elle est responsable de la [[décroissance radioactive|désintégration radioactive]] de [[particule subatomique|particules subatomiques]] et est à l'origine de la [[fusion nucléaire]] dans les étoiles. Elle affecte toutes les catégories de [[fermion]]s connues, à commencer par les [[électron]]s, les [[quark]]s et les [[neutrino]]s. 

Dans le [[modèle standard de la physique des particules]], l'interaction faible est causée par l'échange de [[boson W|bosons W<sup>+</sup>, W<sup>−</sup>]] et [[boson Z|Z{{exp|0}}]]. L'effet le plus connu en est la [[radioactivité β]]. La plupart des particules sont sujettes à la désintégration causée par l'interaction faible. Les [[bosons W et Z]] ont une [[masse]] très élevée, ce qui explique qu'elle a une portée très courte. Par ailleurs, son intensité ([[Constante de structure fine#Interprétation physique|constante de couplage]]) est généralement plus faible de plusieurs ordres de grandeur que celles des interactions électromagnétique et forte, ce qui explique son nom. L'interaction faible a plusieurs propriétés uniques, parmi lesquelles sa capacité à changer la [[saveur (physique)|saveur des quarks]] et à briser la [[parité (physique)|symétrie de parité]] et la [[symétrie CP]].

L'interaction faible a été décrite pour la première fois dans les années 1930 par [[Enrico Fermi]], qui en faisait une interaction de contact à quatre fermions. Nommée [[Théorie de Fermi de la désintégration β|interaction de Fermi]], Fermi s'en est servi pour expliquer la [[Radioactivité β#Désintégration β−|désintégration β]] du [[neutron]]. Elle fut aussi utilisée en 1947 lors de la découverte de la désintégration du [[muon]]. Par la suite, une description sous forme de champ à très faible portée a été préférée. En 1968, les interactions électromagnétique et faible ont été unifiées, et présentées comme deux aspects de l'[[interaction électrofaible]].

La radioactivité β est à l'origine de la [[nucléosynthèse]] dans les étoiles. C'est elle qui rend possible la [[datation au carbone 14|datation par le carbone 14]], en transformant le [[carbone 14]] en [[Isotopes de l'azote#Azote 14|azote 14]]. Elle est aussi à l'origine de la [[radioluminescence]], utilisée dans l'illumination au [[tritium]] et dans les [[générateur bêtavoltaïque|générateurs bêtavoltaïques]].

== Propriétés ==
[[Fichier:Diagramme de la désintégration des quarks par radioactivité beta.svg|thumb|upright=1.5|Diagramme décrivant la probabilité de désintégration d'un quark en un autre quark.]]
L'interaction faible est unique à plusieurs points de vue :
* c'est la seule interaction fondamentale capable de changer la [[Saveur (physique)|saveur des quarks]] ;
* c'est la seule qui viole la [[Parité (physique)|symétrie P]] (parité) ;
* c'est aussi la seule qui viole la [[symétrie CP]] ;
* elle est portée par des [[boson]]s munis d'une masse importante, cette caractéristique inhabituelle étant expliquée dans le modèle standard par le [[Mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble|mécanisme de Higgs]]<ref name="amsler-2008"/> ;
* c'est la seule qui ne produit aucun [[état lié]] connu entre corpuscules, qui serait comparable aux orbites des planètes autour des étoiles pour la [[gravitation]], à celles des électrons autour des noyaux pour l'[[électromagnétisme|interaction électromagnétique]], et aux liaisons entre quarks dans les nucléons pour l'[[interaction forte]]. 

L'interaction faible permet à tous les [[lepton]]s et à tous les quarks d'échanger de l'[[énergie (physique)|énergie]], de la masse et de la [[charge électrique]], leur permettant de changer de famille et de saveur.

L'interaction faible a une portée très courte, et son influence est limitée au [[noyau atomique]]. On peut l'expliquer par la masse des [[Boson W|bosons W]]<ref name="pourlascience"/> et [[Boson Z|Z]]<ref name="nakamura-2010"/>, qui est d'environ {{unité|90 [[giga|G]][[Électronvolt|eV]]/''[[Vitesse de la lumière|c]]''{{2}}}}, ce qui leur donne une durée de vie inférieure à {{unité|e-24 s}} et confère à l'interaction faible une portée théorique d'environ {{unité|e-17 m}}, soit cent fois moins que l'[[interaction forte]] (les autres interactions fondamentales – électromagnétique et gravitationnelle – ont une portée infinie)<ref name="schopper-2008"/>.

Cette force fondamentale est la plus faible des interactions non gravitationnelles. Aux énergies habituellement considérées en [[physique nucléaire]], on la modélise par une interaction effective simplifiée (force de Fermi) dont la constante de couplage est environ {{unité|10000|fois}} moindre que celle de l'interaction électromagnétique et {{unité|1000000|fois}} moindre que celle de l'interaction nucléaire forte. Cela s'explique entre autres par le fait que son champ d'action est très limité. Cependant, son intensité croît rapidement avec l'énergie des particules en présence, ce qui fait qu'elle rattrape l'interaction électromagnétique vers quelques dizaines de {{unité|GeV}}. C'est à ce niveau qu'elle se mélange avec elle pour donner l'[[interaction électrofaible]]. Seule la force gravitationnelle est encore plus faible, mais elle croît encore plus vite avec l'énergie que l'interaction faible, ce qui laisse ouverte la possibilité d'une [[Grande unification|unification]] de toutes les interactions élémentaires.

== Mécanismes ==

=== Charge ===
{{redirect confusion| Charge faible| Hypercharge faible| position=section}}
{| style="float:right; margin: 0em 0em .5em 1em" class="wikitable"
|+'''[[Fermion]]s du [[modèle standard de la physique des particules|modèle standard]]'''
|-
!scope="col" colspan="3" style="background:#ffdead"|génération 1
!scope="col" colspan="3" style="background:#ffdead"|génération 2
!scope="col" colspan="3" style="background:#ffdead"|génération 3
|- style="background:#fdd;"
!scope="col"| fermion
!scope="col"| symbole
!scope="col"| isospin<br />faible
!scope="col"| fermion
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!scope="col"| isospin<br />faible
!scope="col"| fermion
!scope="col"| symbole
!scope="col"| isospin<br />faible
|-
|style="background:#efefef"|[[électron]]
|<math>e^-\,</math>
|<math>-1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[muon]]
|<math>\mu^-\,</math>
|<math>-1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[tau (particule)|tau]]
|<math>\tau^-\,</math>
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|-
|style="background:#efefef"|[[neutrino-électron]]
|<math>\nu_e\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[neutrino muonique]]
|<math>\nu_\mu\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
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|<math>\nu_\tau\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
|-
|style="background:#efefef"|[[quark up]]
|<math>u\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[quark charme]]
|<math>c\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[quark top]]
|<math>t\,</math>
|<math>+1/2\,</math>
|-
|style="background:#efefef"|[[quark down]]
|<math>d\,</math>
|<math>-1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[quark étrange]]
|<math>s\,</math>
|<math>-1/2\,</math>
|style="background:#efefef"|[[quark bottom]]
|<math>b\,</math>
|<math>-1/2\,</math>
|-
|}

La charge associée à l'interaction faible est l'[[isospin faible]] (T<sub>3</sub> ou T<sub>z</sub>). C'est l'équivalent de la [[masse]] pour la gravitation, de la [[charge électrique]] pour l'interaction électromagnétique et de la [[charge de couleur]] pour l'interaction forte<ref name="baez-2010"/>. Elle gouverne la manière dont deux particules interagissent. Les fermions élémentaires ont un isospin faible de ±1/2. Par exemple, les quarks de type up (u, c et t) ont T<sub>3</sub> = +1/2. Ils se transforment en quarks de type down (d, s ou b) qui ont  T<sub>3</sub> = −1/2, et vice-versa. Les [[boson]]s ont un isospin faible de 0 ou ±1. En particulier, le W<sup>+</sup> a T<sub>3</sub> = 1 et le W<sup>−</sup> a T<sub>3</sub> = -1, ce qui permet des auto-interactions du champ d'interaction faible appelées couplages trilinéaires et quadratiques<ref name="bilenky-1993"/>.

L'isospin faible est conservé lors des désintégrations : la somme des isospins faibles est identique avant et après la réaction. Par exemple un [[pion (particule)|pion]] π<sup>+</sup>, qui a un isospin faible de +1, se désintègre en un [[antimuon]] μ<sup>+</sup> d'isospin faible +1/2 et un [[neutrino muonique]] ν<sub>μ</sub> d'isospin faible +1/2.

Depuis l'introduction de la [[Interaction électrofaible|théorie électrofaible]], une nouvelle charge nommée [[hypercharge faible]] a été proposée. C'est une combinaison de la charge électrique et de l'isospin faible<ref name="baez-2010"/> : <math>\qquad Y_W = 2(Q - T_3)</math>. L'hypercharge faible est le générateur de la composante U(1) du [[groupe de jauge]] électrofaible SU(2)xU(1).

=== Courant chargé ===
[[Fichier:Beta Negative Decay.svg|thumb|upright|[[Diagramme de Feynman]] d'une désintégration β d'un  [[neutron]] en un [[proton]], un électron et un  anti-neutrino électronique, via un boson W<sup>−</sup>.]]

L'interaction de Fermi a été mise en évidence la première<ref name="fermi-1934"/>. Au début du {{s-|XXI|e}}, elle est considérée comme une interaction effective à basse énergie représentant l'échange du W{{exp|±}}, qui, étant électriquement chargé, se couple à un courant lui-même électriquement chargé : la partie la plus couramment utilisée de ce courant est constituée d'une partie qui annihile un [[neutrino électronique]] et crée un électron, ou l'inverse, ou encore crée/annihile une paire neutrino-positron, ou les mêmes processus avec les antiparticules. Elle joue le même rôle avec la paire neutron-proton. C'est cette interaction qui est à la base de la désintégration β du neutron, que l'on peut schématiser par la réaction :
:<math> \mathrm{n}~ \to~ \mathrm{p}\, +\, \mathrm{W}^-~ \to~ \mathrm{p} \,+ \,\mathrm{e}^- \,+ \, \mathrm{\bar\nu_e}</math>

Comme le W a une masse élevée, la durée de la réaction pendant laquelle le W est virtuel est très brève, et l'interaction se produit pratiquement sur place, se résumant à l'interaction ponctuelle de Fermi :
:<math> \mathrm{n}~ \to~ \mathrm{p} \,+ \,\mathrm{e}^- \,+ \, \mathrm{\bar\nu_e}</math>
Comme les particules présentes avant la réaction et celles présentes après sont différentes, il a été très facile de mettre en évidence les désintégrations β, et ainsi indirectement les courants électriquement chargés.

=== Courant neutre ===
Le Z{{exp|0}} donne lieu au même genre de réactions que les W, mais il se fait durement concurrencer par des interactions électromagnétique et forte. On n'a donc réussi à mettre en évidence le courant électriquement neutre qui se couple au Z qu'en mettant en évidence des réactions où le neutrino présent au début se retrouve à la fin. Ceci exigeait évidemment de faire une expérience avec un faisceau de neutrinos suffisamment intense, et à une énergie suffisante pour avoir une probabilité d'observer des événements. Ce tour de force ne fut réalisé, après la formulation de la théorie, qu'en 1973 (voir [[Interaction électrofaible#Découverte des courants neutres|découverte des courants neutres]]).

== Historique des découvertes ==

=== Radioactivité  β ===
La radioactivité est connue depuis 1896, la distinction entre [[radioactivité α]] et β faite depuis 1899, la [[transmutation]] entre atomes établie depuis 1901, et les indices d'une perte d'énergie dans le processus s'accumulèrent entre 1911 et 1927. C'est en 1930 que [[Wolfgang Pauli]] a suggéré qu'une particule neutre très légère était émise mais pas encore observée<ref name="pauli-1930"/>{{,}}<ref name="brown-1978"/>, et en 1934 que Fermi proposa une théorie de la radioactivité  β dans laquelle des neutrinos sont émis<ref name="fermi-1934"/>. Cette théorie prévoit des interactions à 4 fermions (neutron, proton, électron et neutrino), qui constituent la première version de l'interaction faible.

=== Violations de symétrie ===
On a longtemps cru que les lois de la nature étaient identiques entre deux situations qui sont le reflet l'une de l'autre dans un miroir. Cette loi de parité était respectée par la gravitation classique, l'électromagnétisme et l'interaction forte, et on la supposait universelle. Mais dans les années 1950, [[Chen Ning Yang]] et [[Tsung-Dao Lee]] suggérèrent que l'interaction faible violait cette symétrie<ref name="lee-1956"/>. [[Chien Shiung Wu]] et ses collaborateurs démontrèrent la violation de la [[Symétrie P|symétrie de parité]] en 1957<ref name="wu-1957"/>, et Yang et Lee reçurent le [[Prix Nobel de physique]] la même année<ref name="lhuilier"> « La violation de parité dans les interactions faibles - Un miroir brisé qui fait le bonheur des physiciens », CEA, David Lhuillier, 8 décembre 2006 [http://www.cea.fr/content/download/4292/22061/file/28_32_lhuillier_54fr.pdf télécharger le PDF]</ref>.

La découverte de la violation de symétrie et l'apparition des théories de [[renormalisation]] suggérèrent à [[Robert Marshak]] et [[George Sudarshan]] en 1957<ref name="sudarshan-1957" /> puis à [[Richard Feynman]] et [[Murray Gell-Mann]]<ref name="feynman-1958"/> de modifier la théorie de Fermi en introduisant une caractéristique des particules nommée [[chiralité]]. Dans cette théorie, l'interaction faible agit seulement sur les particules de chiralité gauche, celles de chiralité droite n'y étant pas sensibles. Dans la situation miroir, la chiralité change et donc l'interaction n'agit pas sur les mêmes particules. À cette époque, le [[boson Z]] n'était pas connu et la théorie n'incluait pas les champs de chiralité droite qui interviennent dans les courants neutres.

La nouvelle théorie introduisait une nouvelle symétrie [[Symétrie CP|nommée CP]], qui combine ''la parité'' (permutation gauche droite) et ''la conjugaison'' (permutation entre particules et antiparticules). Mais en 1964, James Christenson, [[James Watson Cronin]], [[Val Fitch]] et René Turlay montrèrent expérimentalement que cette symétrie était violée elle aussi dans la désintégration des [[kaon]]s<ref name="christenson-1964"/> ; Cronin et Fitch obtinrent le Prix Nobel de physique en 1980 pour ce résultat. En 1973, [[Makoto Kobayashi (physicien)|Makoto Kobayashi]] et [[Toshihide Maskawa]] montrèrent que la violation de symétrie CP requiert une troisième [[Génération (physique des particules)|génération de particules]] dans les modèles théoriques<ref name="kobayashi-1973"/>.

=== Unification ===
{{Article détaillé|Interaction électrofaible}}
En 1979, [[Abdus Salam]], [[Sheldon Glashow]] et [[Steven Weinberg (physicien)|Steven Weinberg]] reçurent le prix Nobel de physique pour leurs contributions à l'unification théorique entre l'interaction faible et l'[[interaction électromagnétique]], créant ainsi le modèle standard de l'[[interaction électrofaible]]<ref name="weinberg-1967"/>{{,}}<ref name="salam-1968"/>{{,}}<ref name="glashow-1961"/>{{,}}<ref name="lhuilier"/>. Son existence fut prouvée expérimentalement en deux étapes. Tout d'abord, la collaboration [[Gargamelle (détecteur)|Gargamelle]] en 1973 permit de découvrir les courants neutres<ref name="hasert-1973"/>. Puis en 1983 les collaborations UA1 et UA2 démontrèrent l'existence des bosons W et Z<ref name="arnison-1983a"/>{{,}}<ref name="arnison-1983b"/>{{,}}<ref name="bagnaia-1983"/> ; en 1984, [[Carlo Rubbia]] et [[Simon van der Meer]] obtinrent le prix Nobel de physique pour leur contribution à ces expériences.

== Notes et références ==
<references>

<ref name="amsler-2008">
{{article|langue=en
 |auteur=C. Amsler ''et al.'' ([[Particle Data Group]])
 |année=2008
 |titre=Review of Particle Physics – Higgs Bosons: Theory and Searches
 |url=http://pdg.lbl.gov/2008/reviews/higgs_s055.pdf
 |journal=[[Physics Letters B]]
 |volume=667 |numéro= |pages=1
 |doi= 10.1016/j.physletb.2008.07.018
 |bibcode = 2008PhLB..667....1P }}
</ref>

<ref name="nakamura-2010">
{{article|langue=en
 |auteur=K. Nakamura ''et al''. ([[Particle Data Group]])
 |année=2010
 |titre=Gauge and Higgs Bosons
 |url=http://pdg.lbl.gov/2010/tables/rpp2010-sum-gauge-higgs-bosons.pdf
 |journal=Journal of Physics G
 |volume=37}}
</ref>

<ref name="schopper-2008">{{Ouvrage
 |auteur1=H. Schopper
 |titre=Elementary particles
 |éditeur=Springer
 |collection=Landolt-Börnstein: Numerical Data and Functional Relationships in Science and Technology - New Series / Elementary Particles, Nuclei and Atoms
 |année=2008
 |pages totales=597
 |passage=2-4
 |isbn=978-3-540-74202-9
}}
</ref>

<ref name="baez-2010">
{{article|langue=en
 |auteur=J. Baez, J. Huerta
 |année=2010
 |journal=Bulletin (new series) of the American Mathematical Society
 |titre=The algebra of grand unified theories
 |url=http://www.ams.org/journals/bull/2010-47-03/S0273-0979-10-01294-2/S0273-0979-10-01294-2.pdf
 |volume=47
 |numéro=2
 |pages=483-552}}
</ref>

<ref name="bilenky-1993">
{{article|langue=en
 |auteur=M. Bilenky, J.L. Kneur, F.M. Renard, D. Schildknecht
 |année=1993
 |titre=Trilinear couplings among the electroweak vector bosons and their determination at LEP2
 |journal=Nuclear Physics B
 |volume=409
 |numéro=1
 |doi=10.1016/0550-3213(93)90445-U
 |pages=22-68}}
</ref>

<ref name="fermi-1934">{{de}}
{{article|langue=en
 |auteur=E. Fermi.
 |année=1934
 |titre=Versuch einer Theorie der β-Strahlen.
 |url=http://www.springerlink.com/content/wq2r06j058382226/
 |journal=ZEITSCHRIFT FÜR PHYSIK A HADRONS AND NUCLEI
 |volume=88
 |pages=161–177
 |doi=10.1007/BF01351864
 |bibcode = 1934ZPhy...88..161F}}
</ref>

<ref name="pauli-1930">{{de}}
 W. Pauli, Offener Brief an die Gruppe der Radioaktiven bei der Gau-Vereinigung zu Tübingen, 4 décembre 1930, 
 {{lien web |url= http://www.library.ethz.ch/exhibit/pauli/neutrino_e.html |titre=[document original]}}
</ref>

<ref name="brown-1978">
{{article|langue=en
 |auteur=L.M. Brown
 |année=1978
 |titre=The idea of the neutrino
 |journal=[[Physics Today]]
 |volume=31
 |numéro=9
 |page=23
 |doi=10.1063/1.2995181}}
</ref>

<ref name="lee-1956">
{{article|langue=en
 |auteur=T. D. Lee, C. N. Yang
 |année=1956
 |titre=Question of  Parity Conservation in Weak Interactions
 |journal=[[Physical Review]]
 |volume=104
 |numéro=1
 |pages=254-258
 |doi=10.1103/PhysRev.104.254}}
</ref>

<ref name="wu-1957">
{{article|langue=en
 |auteur=C.S. Wu, E. Ambler, R.W. Hayward, D.D. Hoppes, R.P. Hudson
 |année=1957
 |titre=Experimental Test of Parity Conservation in Beta Decay
 |journal=[[Physical Review]]
 |volume=105
 |pages=1413-1415
 |doi=10.1103/PhysRev.105.1413}}
</ref>

<ref name="sudarshan-1957">
{{article|langue=en
 |auteur=E. C. G. Sudarshan, R. E. Marshak
 |année=1957
 |titre=The Nature of the Four Fermion Interaction
 |journal=Proceedings of the Padua-Venice Conference on Mesons and Recently Discovered Particles}}
</ref>

<ref name="feynman-1958">
{{article|langue=en
 |auteur=R. P. Feynman, M. Gell-Mann
 |année=1958
 |titre=Theory of the Fermi Interaction
 |journal=[[Physical Review]]
 |volume=109
 |doi=10.1103/PhysRev.109.193
 |pages=193-198}}
</ref>

<ref name="christenson-1964">
{{article|langue=en
 |auteur=J. H. Christenson ''et al''
 |année=1964
 |titre=Evidence for the 2π Decay of the K20 Meson
 |journal=[[Physical Review Letters]]
 |volume=13
 |numéro=4
 |doi=10.1103/PhysRevLett.13.138
 |pages=138-140}}
</ref>


<ref name="kobayashi-1973">
{{article|langue=en
 |auteur=M. Kobayashi, T. Maskawa
 |année=1973
 |titre=CP-Violation in the Renormalizable Theory of Weak Interaction
 |journal=Progress of Theoretical Physics
 |volume=49 |numéro=2 |pages=652–657
 |doi=10.1143/PTP.49.652
 |bibcode = 1973PThPh..49..652K }}
</ref>

<ref name="weinberg-1967">
{{article|langue=en
 |auteur=S. Weinberg
 |titre=A Model of Leptons
 |journal=Phys. Rev. Lett.
 |volume=19
 |année=1967
 |pages=1264-1266
 |doi=10.1103/PhysRevLett.19.1264}}
</ref>

<ref name="salam-1968">
{{article|langue=en
 |titre=Weak and electromagnetic interactions
 |auteur=A. Salam|année=1969
 |journal=Proc. of the 8th Nobel Symposium on Elementary Particle Theory, Relativistic Groups and Analyticity, Stockholm, Sweden, 1968
 |pages=367-377}}
</ref>

<ref name="glashow-1961">
{{article|langue=en
 |titre=Partial symmetries of weak interactions
 |auteur=S. L. Glashow
 |journal=Nucl. Phys.
 |volume=22
 |année=1961
 |pages=579-588
 |doi=10.1016/0029-5582(61)90469-2 }}
</ref>

<ref name="hasert-1973">
{{article|langue=en
 |titre=Observation of neutrino-like interactions without muon or electron in the gargamelle neutrino experiment
 |auteur=F.R. Hasert ''et al''
 |journal=Phys. Lett. B.
 |volume=46
 |année=1973
 |pages=138-140
 |doi=10.1016/0370-2693(73)90499-1}}
</ref>

<ref name="arnison-1983a">
{{article|langue=en
 |auteur=G. Arnison ''et al''
 |titre=Experimental observation of isolated large transverse energy electrons with associated missing energy at 540 GeV
 |journal=Phys. Lett. B.
 |volume=122
 |pages=103-116
 |année=1983
 |doi=10.1016/0370-2693(83)91177-2}}
</ref>

<ref name="arnison-1983b">
{{article|langue=en
 |auteur=G. Arnison ''et al''
 |titre=Experimental observation of lepton pairs of invariant mass around 95 GeV/c2 at the CERN SPS collider
 |journal=Phys. Lett. B.
 |volume=126
 |pages=398-410
 |année=1983
 |doi=10.1016/0370-2693(83)90188-0 }}
</ref>

<ref name="bagnaia-1983">
{{article|langue=en
 |auteur=P. Bagnaia ''et al''
 |titre=Evidence for Z0→e+e− at the CERN proton-antiproton collider
 |journal=Phys. Lett. B.
 |volume=129
 |pages=130-140
 |année=1983
 |doi=10.1016/0370-2693(83)90744-X}}
</ref>

<ref name="pourlascience">
{{article|langue=fr
 |auteur=Sean Bailly
 |titre=Qui a commandé un boson W trop lourd ?
 |url=https://www.pourlascience.fr/sd/physique-particules/qui-a-commande-un-boson-w-trop-lourd-23696.php
 |année=2022
 |journal=Pour la science}}
</ref>

</references>

== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* '''Ouvrages de vulgarisation'''
** {{Ouvrage
 |auteur1=Luc Valentin
 |titre=Le monde subatomique
 |sous-titre=des quarks aux centrales nucléaires
 |éditeur=[[Hermann (éditions)|Hermann]]
 |année=1997
 |pages totales=309
 |isbn=978-2-7056-6043-7
}}
** {{Ouvrage
 |langue=fr
 |auteur1=Michel Le Bellac
 |titre=Le monde quantique
 |lieu=Les Ulis
 |éditeur=EDP sciences
 |année=2010
 |pages totales=227
 |isbn=978-2-7598-0443-6
}}
* '''Ouvrages techniques francophones'''
** {{Ouvrage
 |auteur1=Claude Cohen-Tannoudji, Bernard Diu, Franck Laloë
 |titre=Mécanique quantique
 |éditeur=[[Hermann (éditions)|Hermann]]
 |année=1997
 |pages totales=890
 |isbn=978-2-7056-6074-1
}}
** {{Ouvrage
 |auteur1=André Rougé
 |titre=Introduction à la physique subatomique
 |éditeur=École Polytechnique
 |année=2005
 |pages totales=442
 |isbn=978-2-7302-1231-1
 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=68wtbbFssGcC&printsec=frontcover
}}

=== Articles connexes ===
* [[Loi universelle de la gravitation]]
* [[Force de Lorentz]]
* [[Interaction électrofaible]]
* [[Interaction forte]]

=== Liens externes ===
{{Liens}}

{{Palette|Forces fondamentales}}
{{Portail|physique}}

[[Catégorie:Neutrino]]
[[Catégorie:Théorie électrofaible]]
[[Catégorie:Théorie quantique des champs]]