Voir la source de Mètre

{{Voir homonymes}}
{{Infobox Unité
 | unité = Mètre
 | image = Metric seal.svg
 | légende = Sceau du [[Bureau international des poids et mesures]].
 | système = [[Unités de base du Système international]]
 | quantité = [[Longueur]]
 | symbole = m
 | en unités1 = {{nobr|[[Unités de mesure américaines|Unités US]]}}
 | unités1 = {{unité|≈3.28084|[[Pied (unité)|pieds]]}} (1 ft = 30,48 cm)
 | en unités2 = 
 | unités2 = {{unité|≈39.3701|[[Pouce (unité)|pouces]]}} (1 po = 2,54 cm)
}}
Le '''mètre''', de [[symbole]] m (sans point abréviatif), est l'[[unité de longueur]] du [[Système international d'unités|Système international]] (SI). C'est l'une de ses sept [[Unités de base du Système international|unités de base]], à partir desquelles sont construites les [[Unités dérivées du Système international|unités dérivées]] (les unités SI de toutes les autres [[grandeur physique|grandeurs physiques]]).

Première [[unité de mesure]] du [[Système international d'unités#Histoire et évolutions|système métrique initial]], le mètre (du [[grec ancien|grec]] {{grec ancien|μέτρον|métron}}, « [[Mesure physique|mesure]] »<ref name="CNRTL">{{CNRTL|mètre| Étymol. et Hist. - 2}}.</ref>) a d'abord été défini par l'[[Assemblée nationale constituante (1789)|Assemblée nationale]] française comme la {{formatnum:10000000}}{{e}} partie d'une moitié<!-- sic, lire la note (la moitié dans notre langue d'aujourd'hui, un quart à l'époque) --> de [[méridien]] terrestre<ref group=alpha name=quart>À l'époque un quart de méridien, car celui-ci était considéré comme faisant le tour de la Terre. Aujourd'hui un méridien va du [[pôle Nord]] au [[pôle Sud]], si bien que le mètre est approximativement égal à la {{formatnum:10000000}}{{e}} partie d'un demi-méridien.</ref>, puis comme la longueur d'un mètre [[Étalon (métrologie)|étalon]] international, puis comme un multiple d'une certaine [[longueur d'onde]] et enfin, depuis [[1983]], comme « la longueur du trajet parcouru par la [[lumière]] dans le [[Vide (physique)|vide]] pendant une durée d'un {{formatnum:299792458}}{{e}} de [[seconde (temps)|seconde]] »<ref name="bipm">[http://www.bipm.org/jsp/fr/ViewCGPMResolution.jsp?CGPM=17&RES=1 « Résolution 1 de la {{17e|réunion}} de la CGPM (1983) – Définition du mètre »], sur le site du [[Bureau international des poids et mesures]], bipm.org. ; [http://www.bipm.org/utils/common/pdf/CGPM/CGPM17.pdf#page=97 version {{pdf}}], {{p.|97}}.</ref>.

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire du mètre}}
L'[[histoire du mètre]] et du [[système métrique]] actuellement utilisés dans tous les échanges scientifiques internationaux constitue en quelque sorte une histoire dans l'histoire générale de la géodésie et de la détermination de la [[figure de la Terre]]. L'introduction du mètre et du système métrique fut assurément la conséquence des difficultés que connurent les géodésiens du {{S|XIX}} siècle à disposer en chaque lieu d'un [[Mètre étalon|étalon]] de longueur suffisamment précis et fiable, et facilement reproductible en principe. Le mètre et le système métrique décimal sont sans doute, avec la ''[[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des droits de l'homme]]'', un des plus importants héritages légués par la [[Révolution française]] à la postérité.

Au {{S|XVII}}, de nombreux scientifiques envisagent la longueur (entre la fixation et le bas du poids) d'un [[pendule simple|pendule]] dont la demi période d'oscillation est d'une [[seconde (temps)|seconde]] comme étalon de longueur. En effet, la [[métrologie]] connaît un tournant avec la [[révolution scientifique]]. Des mesures de plus en plus précises sont nécessaires et les scientifiques cherchent à s'affranchir des [[Étalon (métrologie)|étalons]] métalliques dont la longueur varie avec la température. Afin de faciliter leurs calculs, ils préfèrent également le système décimal aux différents systèmes complexes de subdivision en usage à l'époque.

Le mot ''mètre'' est né de ces premières tentatives de dématérialiser les étalons et vient de l'italien « ''{{langue|it|metro cattolico}}'' » signifiant en français « mesure universelle ». Il est renoncé au pendule lorsqu'il apparaît que la longueur du pendule change avec la [[pesanteur]], laquelle varie en fonction de la [[latitude]] du lieu, en raison de la [[rotation de la Terre]] sur elle-même, bien qu'il gardera toujours ce même ordre de grandeur par la suite. Il s'avère, en revanche, que l'étude des variations de la longueur du pendule constitue un moyen complémentaire aux mesures d'[[Arc de méridien|arcs de méridien]] pour déterminer la [[figure de la Terre]].

Avec la [[Révolution française]] de 1789 s'affirme le désir d'unifier les mesures et de s'affranchir de l'héritage de la [[féodalité]]. Le mètre est adopté et sa définition affinée comme étant la dix-millionième partie de la [[Méridienne (géodésie)|méridienne]] passant par [[Paris]] et reliant le [[pôle Nord]] à l'[[Équateur terrestre|Équateur]]. Cette distance est extrapolée à partir de la mesure de l'[[arc de méridien]] reliant [[Dunkerque]] à [[Barcelone]] sur la base d'un [[aplatissement]] de 1/334. Un étalon de [[platine]], le ''mètre des Archives'', est produit et conservé à Paris. En 1889, il est remplacé à l'initiative de l'[[Association internationale de géodésie|Association géodésique internationale]] par trente prototypes internationaux distribués à travers le monde. La comparaison de ces étalons de [[Alliage platine-iridium|platine iridié]] entre eux et avec le Mètre des Archives implique le développement d'instruments de mesure spéciaux et la définition d'une échelle de [[température]] reproductible.

Les progrès de la science permettent finalement de dématérialiser l'étalon du mètre. Ainsi en 1960, une nouvelle définition basée sur un multiple de la longueur d'onde de la radiation émise lors de la transition entre deux niveaux de l'atome de [[Isotopes du krypton|krypton 86]] permet de rendre l'étalon du mètre universellement disponible par des mesures de laboratoire. Cette définition est mise à jour en 1983 en se basant sur la [[vitesse de la lumière]]. Depuis, le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de {{frac|1|299792458}} de [[Seconde (temps)|seconde]].

Cette définition est reformulée en 2018<ref>{{lien web |titre=Résolution 1 de la {{26e|CGPM}} (2018) |sous-titre=Sur la révision du Système international d'unités (SI) |url=https://www.bipm.org/fr/committees/cg/cgpm/26-2018/resolution-1 |date=2018}}.</ref>. Ainsi, depuis le 20 mai 2019, le mètre :{{Citation bloc|[…] est défini en prenant la valeur numérique fixée de la vitesse de la lumière dans le vide, ''c'', égale à 299 792 458 lorsqu'elle est exprimée en m/s, la seconde étant définie en fonction de Δ''ν''<sub>Cs</sub>.}}

== La détermination de la longueur du mètre ==

Le {{date-|8 mai 1790}}, l'Assemblée nationale constituante se prononce pour la création d'un système de mesure stable, uniforme et simple. Le {{date-|19 mai 1790}}, Condorcet met sur pied une commission comprenant, outre lui-même, Jean-Charles de Borda, Coulomb, Joseph Louis de Lagrange, Laplace, Lavoisier et Tillet. La commission étudie trois possibilités de mesure :
* la longueur du pendule battant la seconde à la latitude de 45°,
* une fraction du quart du cercle équatorial,
* une fraction du quart du méridien terrestre.
Elle rend son rapport en {{date-|octobre 1790}}. La mesure au pendule est abandonnée d'une part à cause des variations de la gravitation terrestre, d'autre part à cause de l'interférence du facteur temps dans la détermination de l’unité de longueur avec le pendule.

Le {{date-|16 février 1791}}, sur la proposition de Borda {{incise|l'inventeur du pendule et du « cercle répétiteur » qui portent son nom}}, une commission chargée de fixer la base de l'unité des mesures est constituée. La commission est composée de Borda, Condorcet, Laplace, Lagrange et Monge. Des appareils de mesure géodésique précis et fiables sont nécessaires comme la règle pour les longueurs et le cercle répétiteur pour les angles, avec une précision d'une seconde d'arc, dont Borda est l'inventeur avec Étienne Lenoir.

La mesure du cercle équatorial n'est pas retenue. C'est la grandeur du quart du méridien terrestre qui servira de base au nouveau système de mesure. Le rapport final sur le choix d’une unité de mesure présenté le {{date-|19 mars 1791}} par Condorcet à l’Académie propose que l’unité de longueur, baptisée « mètre », soit égale à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre. Il propose que l’on ne mesure pas le quart de méridien tout entier, mais seulement sur le {{45e}} parallèle et au niveau de la mer, l'arc de neuf degrés et demi qui sépare Dunkerque de Barcelone.

== Les organismes internationaux ==
[[Fichier:Metric seal.svg|vignette|La devise « Conserver la mesure » figurant sur le sceau souligne le rôle de l'organisation dans la préservation des prototypes internationaux. Elle énonçe les principes de [[Neutralité (relations internationales)|neutralité]], d'équité et d'impartialité, qui sous-tendent encore aujourd'hui les principes du BIPM<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=History – The BIPM 150 |url=https://thebipm150.org/history/ |consulté le=2025-03-20}}</ref>.]]
Après que la seconde Conférence générale de l'[[Association internationale de géodésie|Association géodésique internationale]] se soit prononcée pour la création d'un bureau international européen des poids et mesures<ref>{{Ouvrage|titre=Procès-verbaux de la Conférence géodésique internationale pour la mesure des degrés en Europe, réunie à Berlin du 30 septembre au 7 octobre 1867.|éditeur=Neuchâtel,|date=1867.|lire en ligne=http://hdl.handle.net/2027/mdp.39015079998129|consulté le=2020-01-07}}. p. 22</ref>, [[Napoléon III]] crée par décret en 1869 une Commission internationale du mètre qui deviendra la [[Conférence générale des poids et mesures|Conférence générale des poids et mesure]] (CGPM) et lance des invitations aux pays étrangers. Vingt-quatre pays répondent favorablement. Cette Commission sera en effet convoquée en 1870 ; mais, forcée par la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre franco-allemande]] de suspendre ses séances, elle ne pourra les reprendre utilement qu'en 1872<ref name=":1">{{Article|prénom1=Suzanne|nom1=Débarbat|prénom2=Terry|nom2=Quinn|titre=Les origines du système métrique en France et la Convention du mètre de 1875, qui a ouvert la voie au Système international d'unités et à sa révision de 2018|périodique=Comptes Rendus Physique|série=The new International System of Units / Le nouveau Système international d’unités|volume=20|numéro=1|date=2019-01-01|issn=1631-0705|doi=10.1016/j.crhy.2018.12.002|lire en ligne=http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631070518301695|consulté le=2020-01-08|pages=6–21}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Adolphe Hirsch]]|prénom1=|nom1=|titre=Comptes-rendus des séances de la Commission permanente de l'Association géodésique internationale réunie à Florence du 8 au 17 octobre 1891|éditeur=De Gruyter, Incorporated|date=1892|passage=101-109|isbn=978-3-11-128691-4|lire en ligne=https://play.google.com/store/books/details?id=M1PnAAAAMAAJ|consulté le=2025-03-20}}</ref>.

Le {{date-|20 mai 1875}}, dix-sept états signent à Paris la Convention du Mètre dans le but d'établir une autorité mondiale dans le domaine de la [[métrologie]]<ref name=":0" />.

Dans ce but, trois structures sont créées. La Convention délègue ainsi à la [[Conférence générale des poids et mesures]] (CGPM), au [[Comité international des poids et mesures]] (CIPM) et au [[Bureau international des poids et mesures]] (BIPM) l'autorité pour agir dans le domaine de la métrologie, en assurant une harmonisation des définitions des différentes unités des grandeurs physiques. Ces travaux mènent à la création en 1960 du [[Système international d’unités]] (SI)<ref name=":2" />.

La Convention est modifiée en 1921<ref name=":2" />. En 2016, elle regroupait 58 États membres et 41 États associés à la conférence générale, comprenant la majorité des pays industrialisés.

Le Comité international des poids et mesures (CIPM) est composé de dix-huit personnes, chacune issue d'un État membre différent de la Convention. Sa fonction est de promouvoir l'usage d'unités de mesure uniformes et de soumettre des projets de résolution allant en ce sens à la CGPM. Pour ce faire, elle s'appuie sur les travaux de comités consultatifs<ref name=":2" />.

La Conférence générale des poids et mesures (CGPM) est formée de délégués des États membres de la convention et se réunit tous les quatre ans en moyenne pour réviser les définitions des unités de base du Système international d’unités (SI) dont le mètre<ref name=":2">{{Ouvrage|titre=Le Système international d'unités (SI)|lieu=Sèvres|éditeur=[[Bureau international des poids et mesures]]|année=2019|numéro d'édition=9|pages totales=216|format=pdf|isbn=978-92-822-2272-0|lire en ligne=https://www.bipm.org/utils/common/pdf/si-brochure/SI-Brochure-9.pdf}}.</ref>.

Le Bureau international des poids et mesures (BIPM), basé au [[Pavillon de Breteuil]] à [[Sèvres]] non loin de Paris, a pour mission, sous la surveillance du CIPM, d'assurer l'unification mondiale des mesures<ref name=":2" />.

De nos jours, la réalisation pratique du mètre est possible en tous lieux, grâce aux [[Horloge atomique|horloges atomiques]] embarquées dans les [[Système de positionnement par satellites|satellites GPS]]<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le mètre, l'aventure continue... |url=https://www.youtube.com/watch?v=INN9VYcVK90 |consulté le=2023-09-12}}.</ref>.

En 2025, le cent-cinquantième anniversaire de la [[Convention du Mètre|Convention du mètre]] coïncide avec le bicentenaire de la naissance, le 14 avril 1825, à Barcelone, du géodésien espagnol [[Carlos Ibáñez e Ibáñez de Ibero]], premier président du [[Comité international des poids et mesures]].

En 1920, [[Charles Édouard Guillaume|Charles-Édouard Guillaume]] reçoit le [[prix Nobel de physique]]<ref name=":0" />. Le 10 novembre 1934, l'[[Université de Paris (1896-1970)|Université de Paris]] décerne au physicien suisse un [[Doctorat honoris causa|doctorat ''honoris causa'']] pour son rôle d'ambassadeur du système métrique. En tant que directeur du Bureau international des poids et mesure, il aura la satisfaction d'assister à l'adhésion à la Convention du mètre de la [[Russie]], du [[Japon]], de la [[Turquie]], de l'[[Iran]], de l'[[Afghanistan|Afganistan]], de la [[Thaïlande]], de l'[[Irak]] et de la [[Chine]]<ref name=":4">{{Article|langue=en|titre=Dr. C. E. Guillaume|périodique=Nature|volume=134|numéro=3397|pages=874–874|date=1934-12-01|issn=1476-4687|doi=10.1038/134874b0|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/134874b0|consulté le=2025-03-02}}</ref>. En effet, en collaboration avec l'[[Association internationale de géodésie|Association géodésique internationale]] créée en vue de mesurer la Terre<ref>Guillaume, Charles-Édouard (1927). ''La Création du Bureau International des Poids et Mesures et son Œuvre'' [''The creation of the International Bureau of Weights and Measures and its work'']. Paris: Gauthier-Villars. p. 129-130.</ref>, le Bureau international des poids et mesure devient le centre de référence mondial pour la mesure des bases géodésiques grâce à la découverte de l'[[invar]], un alliage de nickel et de fer ayant un [[coefficient d'expansion thermique]] proche de zéro<ref name=":0" />.

Le prix Nobel de physique décerné au cinquième directeur du BIPM marque la fin d’une époque durant laquelle la métrologie devient une discipline autonome dotée des moyens nécessaires pour dématérialiser la définition du mètre grâce aux avancées technologiques de la [[physique quantique]]<ref>{{Article|prénom1=Robert P.|nom1=Crease|titre=Charles Sanders Peirce and the first absolute measurement standard|périodique=Physics Today|volume=62|numéro=12|pages=39–44|date=2009-12-01|issn=0031-9228|doi=10.1063/1.3273015|lire en ligne=https://pubs.aip.org/physicstoday/article/62/12/39/390647/Charles-Sanders-Peirce-and-the-first-absolute|consulté le=2025-03-20}}</ref>{{,}}<ref name=":0" />. L'autonomisation de la métrologie, qui a quitté le giron de la [[géodésie]] depuis plus d'un siècle, soulève la question du transfert du [[Bureau international des poids et mesures]] à [[Genève]], près du département de l'[[Ain (département)|Ain]], siège du [[Organisation européenne pour la recherche nucléaire|Centre européen de recherche nucléaire]]<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":0" />.

== Conversions et repères ==
=== Relation avec d'autres unités de mesure ===
Il existe une relation entre l'unité de mesure (mètre), l'unité de masse (kilogramme), les unités de surface (mètre carré) et les unités de volume (mètre cube et litre, souvent utilisés pour désigner des volumes ou des quantités de liquides) :
* un [[mètre carré]] ({{nb|m2}}) est, par exemple, la surface d'un carré dont chaque côté mesure un mètre ;
* un [[mètre cube]] ({{nb|m3}}) est, par exemple, le volume d'un cube dont chaque [[arête (géométrie)|arête]] mesure un mètre ;
* à l'origine, le [[kilogramme]] fut défini comme la masse d'un décimètre cube ({{nb|dm3}}) d'[[eau]] pure, avant d'être remplacé par un étalon en platine d’un kilogramme (voir : [[Kilogramme#Historique|Historique du kilogramme]]).

Dans certains métiers (archives, terrassement, de construction{{etc.}}), on parle de « '''mètre linéaire''' » (noté : « ml »). Il s'agit en apparence d'un [[pléonasme]], puisque le mètre désigne précisément une longueur de ligne et que la norme {{nobr|NF X 02-003}}<ref>{{Lien web|url=http://www.boutique.afnor.org/norme/fd-x02-003/normes-fondamentales-principes-de-l-ecriture-des-nombres-des-grandeurs-des-unites-et-des-symboles/article/810172/fa182578|titre=Afnor FD X 02-003, § 6.3, mai 2013 – ''Normes fondamentales – Principes de l'écriture des nombres, des grandeurs, des unités et des symboles''|éditeur=[[Association française de normalisation|Afnor]]|site=afnor.org|consulté le=16 novembre 2013}}.</ref> précise qu'on ne doit pas affecter les noms d'unités de qualificatifs qui devraient se rapporter à la grandeur correspondante. Par ailleurs, le symbole ml, mℓ ou mL correspond dans le SI à [[Litre#Conversion|millilitre]], ce qui n'a rien à voir avec une longueur et est une ''source de confusion''. Toutefois, dans ces métiers, l'adjectif « linéaire » est explicité pour signaler la longueur dans une direction utile, c'est-à-dire sans tenir compte des autres dimensions (largeur, hauteur, épaisseur, profondeur, etc.), neutralisées ou réputées connues ; servant à convertir des valeurs linéaires en nombre d'unités (d'une longueur fixe et connue). Par exemple, nombre de tubes, de rouleaux, de baguettes, de profilés, etc. Il permet aussi de préciser que ''mètre'' se réfère à une longueur et pas à une surface (voire à un volume) lorsque, dans le [[jargon]] de certains métiers, la répétition fait tomber le mot ''carrés''. (Pour les volumes, l'abréviation de ''mètre cube'' est généralement ''cube''. Voir ''[[Cubage du bois]]''.)

On emploie usuellement pour les gaz le '''[[normo mètre cube]]''' (noté Nm{{3}}), anciennement « mètre cube normal » (noté m{{3}}(n)), qui correspond au volume mesuré en mètres cubes dans des [[conditions normales de température et de pression]]. Cette unité n'est pas reconnue par le BIPM. Sa définition varie selon les pays et selon les professions qui l'utilisent.

En fait, et de façon générale, {{Citation|le symbole de l’unité ne doit pas être utilisé pour fournir des informations spécifiques sur la grandeur en question et il ne doit jamais être la seule source d’information sur la grandeur. Les unités ne doivent jamais servir à fournir des informations complémentaires sur la nature de la grandeur ; ce type d’information doit être attaché au symbole de la grandeur et non à celui de l’unité<ref>{{Lien web|url=https://www.bipm.org/utils/common/pdf/si-brochure/SI-Brochure-9-FR.pdf|titre=Le Système international d'unités {{9e|édition}}, 2019 – § 5.4.2 Symboles des grandeurs et unités|éditeur=[[Bureau international des poids et mesures]]|page=37|site=bipm.org|consulté le=16 mars 2020}} {{pdf}}.</ref>.}} (ici le volume). On doit donc dire « volume mesuré en mètres cubes dans les conditions normales de température et de pression », abrégé en « volume normal en mètres cubes ». Tout comme : {{nobr|1=''U''<sub>eff</sub> = 500 V}} et non {{nobr|''U'' {{=}} 500 V<sub>eff</sub>}} (« tension efficace exprimée en volts » et non « volts efficaces »).

=== Correspondance avec d'autres unités de longueur ===
Le mètre correspond à :
* {{unité|5.399568|e=−4}} [[mille marin|milles marins]] ;
* {{unité|6.21504|e=−4}} [[mile terrestre|miles terrestres]] ;
* {{unité|1.05697|e=−16}} [[année lumière|années-lumière]] ;
* environ {{unité|1.0936|[[Verge (unité)#Verge anglaise ou yard|yard]]}} (par définition le yard est égal à {{unité|0.9144|m}}) ;
* environ {{Unité|3.281|[[pied (unité)|pieds]]}} (par définition le pied est égal à {{unité|30.48|cm}}) ;
* environ {{Unité|39.37|[[pouce (unité)|pouces]]}} (par définition le pouce est égal à {{unité|2.54|cm}}).

=== Quelques points de repères ===
* La taille d'un pied humain est d'environ {{unité|0.30|m}}.
* On parcourt environ {{unité|5000|m}} en une heure de marche rapide.
* Un grand pas fait environ un mètre.
* Un [[Pendule (physique)|pendule]] de {{nobr|1 mètre}} de long effectue une oscillation complète (un aller-retour) en environ {{nobr|2 secondes}}.

== Multiples et sous-multiples du mètre ==
{{Article détaillé|amorce=multiples actuels|Préfixes du Système international d'unités}}

{| class="wikitable alternance sortable"
|+Multiples et sous-multiples du mètre
|----- align="center" bgcolor="#e8e8ff" height="21"
! Facteur
! Nom préfixé
! Symbole
! Nombre en français<ref group=alpha>L'[[Échelles longue et courte|échelle longue]] utilisée ici est la référence dans les [[Liste des pays ayant le français pour langue officielle|pays francophones]], notamment en France, au [[Canada]], ainsi que généralement en [[Europe]] (sauf au [[Royaume-Uni]]). L'[[Échelles longue et courte|échelle courte]] est utilisée avant tout par les [[États-Unis]], le [[Brésil]], la Grande-Bretagne et les autres [[Monde anglo-saxon|pays de langue anglaise]] (sauf le Canada).</ref>
! Nombre en mètres
|-----
| 10{{exp|30}} || quettamètre ||align=center|Qm|| quintillion
|| {{formatnum:1000000000000000000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|27}} || ronnamètre ||align=center|Rm|| quadrilliard
|| {{formatnum:1000000000000000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|24}} || yottamètre ||align=center|Ym|| quadrillion
|| {{formatnum:1000000000000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|21}} || zettamètre ||align=center|Zm || trilliard || {{formatnum:1000000000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|18}} || examètre ||align=center|Em || trillion || {{formatnum:1000000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|15}} || pétamètre ||align=center|Pm || billiard || {{formatnum:1000000000000000}}
|-----
| 10{{exp|12}} || téramètre ||align=center|Tm || billion || {{formatnum:1000000000000}}
|-----
| 10{{exp|9}} || gigamètre ||align=center|Gm || milliard || {{formatnum:1000000000}}
|-----
| 10{{exp|6}} || mégamètre ||align=center|Mm || million || {{formatnum:1000000}}
|-----
| 10{{exp|3}} || kilomètre ||align=center|km || mille || {{formatnum:1000}}
|-----
| 10{{exp|2}} || hectomètre ||align=center|hm || cent || 100
|-----
| 10{{exp|1}} || décamètre ||align=center|dam|| dix || 10
|-----
| '''10{{exp|0}}'''|| '''mètre''' ||align=center|'''m'''|| '''un''' || '''1'''
|-----
| 10{{exp|-1}} || décimètre ||align=center|dm|| dixième || 0,1
|-----
| 10{{exp|-2}} || centimètre ||align=center|cm|| centième || 0,01
|-----
| 10{{exp|-3}} || millimètre ||align=center|mm|| millième || 0,001
|-----
| 10{{-6}} || micromètre ||align=center|μm|| millionième || {{nobr|0,000 001}}
|-----
| 10{{-9}} || nanomètre ||align=center|nm|| milliardième || {{nobr|0,000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-12}} || picomètre ||align=center|pm|| billionième || {{nobr|0,000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-15}} || femtomètre ||align=center|fm|| billiardième || {{nobr|0,000 000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-18}} || attomètre ||align=center|am|| trillionième || {{nobr|0,000 000 000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-21}} || zeptomètre ||align=center|zm|| trilliardième || {{nobr|0,000 000 000 000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-24}} || yoctomètre ||align=center|ym|| quadrillionième || {{nobr|0,000 000 000 000 000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-27}} || rontomètre ||align=center|rm|| quadrilliardième || {{nobr|0,000 000 000 000 000 000 000 000 001}}
|-----
| 10{{exp|-30}} || quectomètre ||align=center|qm|| quintillionième || {{nobr|0,000 000 000 000 000 000 000 000 000 001}}
|}

{| class="wikitable"
|+Anciens multiples et sous-multiples du mètre
|----- align="center" bgcolor="#e8e8ff" height="21"
! Facteur
! Nom préfixé
! Symbole
! Nombre en français
! Nombre en mètres
|-----
| 10{{exp|4}} || [[myria]]mètre<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2208973/f2400.image Décret {{n°|14608}} du 26 juillet 1919], portant règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi du 2 avril 1919 sur les unités de mesure.</ref> ||align=center|mam || dix mille || {{formatnum:10000}}
|-
| 10{{exp|-4}} || [[décimilli]]mètre<ref>Louis François Thomassin, ''[https://books.google.com/books?id=8gVBAAAAcAAJ&pg=PA14 Instructions sur les nouvelles mesures]'', Latour, 1801.</ref> ||align=center|dmm || dix millième || {{unité|0.000 1}}
|}

=== Description de multiples ===
{{Article détaillé|Ordres de grandeur de longueur}}
De fait, au-delà du milliard de kilomètres on utilise rarement l'unité standard : on lui préfère l'[[unité astronomique]] (ua), d'où est déduite l'unité dérivée, le [[parsec]] : ceci était nécessaire pour ne pas dénaturer les mesures précises de distance de parallaxe par une réévaluation de l'ua, liée à la valeur de la [[constante gravitationnelle]] (G). Cette situation peu œcuménique a été levée par les mesures directes par [[écho radar]] sur les planètes.

; {{Ancre|Décamètre}}Décamètre
: {{unité|1|dam}} = {{unité|10|m}}.
: Cette unité est adaptée au calcul de la superficie d'un terrain, par le biais de l'[[are]], superficie, par exemple, d'un [[carré]] d'un décamètre de côté.

; Hectomètre
: {{unité|1|hm}} = {{unité|100|m}}.
: Cette unité est adaptée au calcul de la superficie d'une terre agricole, par le biais de l'[[hectare]], superficie, par exemple, d'un carré d'un hectomètre de côté.

; Kilomètre
: {{unité|1|km}} = {{unité|1000|m}}.
: C'est le multiple du mètre le plus fréquemment utilisé pour mesurer les distances [[terre]]stres (comme entre les villes). Le long des routes, les bornes kilométriques sont placées tous les kilomètres.

; Myriamètre
: {{unité|1|mam}} = {{unité|10000|m}}.
: Il équivaut à {{unité|10|km}}. Cette unité est obsolète.

; Mégamètre
: {{unité|1|Mm}} = {{unité|1|e=6|m}} = {{unité|1000000|m}}.
: C'est une unité de mesure adaptée pour le diamètre des [[planète]]s. La [[Terre]] mesure par exemple environ {{unité|12.8|mégamètres}} de diamètre.
: Il équivaut à {{unité|1000|km}}, soit {{unité|1|e=3|km}}.

; Gigamètre
: {{unité|1|Gm}} = {{unité|1|e=9|m}} = {{unité|1000000000|m}}.
: C'est un multiple du mètre utilisé pour mesurer les distances interplanétaires courtes, par exemple entre une [[planète]] et ses [[satellite naturel|satellites naturels]]. La [[Lune]] orbite à {{unité|0.384|gigamètre}} de la Terre (environ {{unité|1.3|seconde-lumière}}).
: On peut également s'en servir pour exprimer le diamètre des étoiles (environ {{unité|1.39|gigamètres}} pour le [[Soleil]]).
: Une [[unité astronomique]] représente approximativement {{unité|150|gigamètres}}.
: Il équivaut à {{nobr|1 million}} de kilomètres, soit {{unité|1|e=6|km}}.

; Téramètre
: {{unité|1|Tm}} = {{unité|1|e=12|m}} = {{unité|1000000000000|m}}.
: C'est un multiple du mètre utilisé pour mesurer les grandes distances [[planète|interplanétaires]]. Par exemple la planète naine [[Pluton (planète naine)|Pluton]] orbite à une moyenne de {{unité|5.9|téramètres}} du Soleil.
: Il équivaut à {{nobr|1 milliard}} de kilomètres, soit {{unité|1|e=9|km}}.

; {{Ancre|Pétamètre}}Pétamètre
: {{unité|1|Pm}} = {{unité|1|e=15|m}} = {{unité|1000000000000000|m}}.
: Une [[année-lumière]] vaut environ {{unité|9.47|Pm}}
: [[Proxima Centauri]], l'étoile la plus proche, est située à environ {{unité|40|pétamètres}} du Soleil.
: C'est une bonne [[unité de mesure]] de la taille des [[nébuleuse]]s.

; {{Ancre|Examètre}}Examètre
: {{unité|1|Em}} = {{unité|1|e=18|m}} = {{unité|1000000000000000000|m}}.
: Un examètre représente environ {{unité|106|[[année-lumière|années-lumière]]}}.
: Un [[amas globulaire]] mesure environ un examètre de diamètre.
: C'est une distance [[étoile|interstellaire]] typique dans la périphérie [[galaxie|galactique]].

; Zettamètre
: {{unité|1|Zm}} = {{unité|1|e=21|m}} = {{unité|1000000000000000000000|m}}.
: Un zettamètre représente environ {{unité|105700|années-lumière}}.
: La [[Voie lactée]] (notre galaxie) mesure à peu près cette taille, une vingtaine de zettamètres la sépare de la [[galaxie d'Andromède]].

; Yottamètre
: {{unité|1|Ym}} = {{unité|1|e=24|m}} = {{unité|1000000000000000000000000|m}}.
: Un yottamètre représente environ {{nobr|105,7 millions}} d'années-lumière.
: C'est une bonne [[unité de mesure]] des distances entre galaxies lointaines ou pour la taille des [[superamas]].
: Les objets les plus lointains de l'[[Univers]] sont situés à environ {{unité|130|yottamètres}}. [[Z8 GND 5296]], découverte en [[2013 en astronomie|2013]], serait la [[galaxie]] la plus éloignée de la nôtre<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.sci-news.com/astronomy/science-most-distant-galaxy-01488.html|titre=Z8-GND-5296: Most Distant Galaxy Yet Discovered|date=24 octobre 2013|site=Sci-News.com|consulté le=7 avril 2014}}.</ref> et la plus vieille actuellement connue. En effet, elle se situe à {{nobr|13,1 milliards}} d'années-lumière soit environ {{unité|124|yottamètres}}.

; Ronnamètre
: {{unité|1|Rm}} = {{unité|1|e=27|m}} = {{unité|1000000000000000000000000000|m}}.
: Un ronnamètre représente environ {{nobr|105,7 milliards}} d'années-lumière.
: Le diamètre de l'[[Univers observable]] est estimé à {{unité|0,88|Rm}}.

; Quettamètre
: {{unité|1|Qm}} = {{unité|1|e=30|m}} = {{unité|1000000000000000000000000000000|m}}.
: Un quettamètre représente environ {{nombre|105700|milliards}} d'années-lumière, soit {{nombre|1,1|millier}} de fois le diamètre de l'[[Univers observable]] ({{unité|0,00088|Qm}}).

=== Description des sous-multiples ===
{{Article détaillé|Ordres de grandeur de longueur}}

; [[Décimètre]]
: {{unité|1|dm}} = {{unité|0.1|m}}.
: Au cours du {{s-|XX}}, la règle graduée standard des écoliers était le ''double-décimètre'' ({{unité|2|dm}} = {{unité|20|cm}}) et les programmes scolaires se référaient à cette appellation.

; [[Centimètre]]
: {{unité|1|cm}} = {{unité|0.01|m}}.
: Le [[centimètre]] est une des unités de base du [[système CGS]].

; [[Millimètre]]
: {{unité|1|mm}} = {{unité|1|e=-3|m}} = {{unité|0.001|m}}.
: Une représentation graphique manuelle précise nécessite l'utilisation de [[papier millimétré]].

; Décimillimètre
: {{unité|1|dmm}} = {{unité|1|e=-4|m}} = {{unité|0.0001|m}}.
: Cette unité est obsolète.

; [[Micromètre]]
: {{unité|1|µm}} = {{unité|1|e=-6|m}} = {{unité|0.000001|m}}.
: Le [[micromètre]] était autrefois appelé « micron » (symbole : µ). L'utilisation du terme « micron » a été bannie par la {{13e|CGPM}} en 1968.
: Cette unité est utilisée pour exprimer la taille des [[Cellule (biologie)|cellules]].

; [[Nanomètre]]
: {{unité|1|nm}} = {{unité|1|e=-9|m}} = {{unité|0.000000001|m}}.
: Le nanomètre est utilisé pour mesurer les [[longueurs d'onde]] plus courtes que celle de l'[[infrarouge]] ([[spectre visible|visible]], [[ultraviolet]] et [[rayon X|rayons X]]) et la finesse de gravure d'un [[microprocesseur]]. La limite théorique qui fait la frontière entre la [[micro-électronique]] et la [[nanoélectronique]] est une finesse de gravure de {{unité|100|nm}}. Les [[rayon atomique|rayons atomiques]] varient entre {{unité/2|0.025|et=0.2|nm}}.
:Le nanomètre est aussi l'unité de mesure traditionnelle de la rugosité, contrôle de l'état de surface (métrologie dimensionnelle)
: Les [[virus]] mesurent quelques dizaines ou centaines de nanomètres.

; [[Picomètre]]
: {{unité|1|pm}} = {{unité|1|e=-12|m}} = {{unité|0.000000000001|m}}.
: Cette unité est de plus en plus utilisée pour mesurer les longueurs des liaisons atomiques à la place de l'[[ångström]]. {{unité|1|Å}} = {{unité|100|pm}}.

; [[Femtomètre]]
: {{unité|1|fm}} = {{unité|1|e=-15|m}} = {{unité|0.000000000000001|m}}.
: Le femtomètre fut d'abord nommé « fermi » en l'honneur du [[physicien]] [[italie]]n [[Enrico Fermi]] (le fermi comme tel ne fait pas partie du [[Système international d'unités|Système international]]).
: Le femtomètre est fréquemment utilisé pour mesurer le [[diamètre]] d'un noyau [[atome|atomique]]. Le diamètre d'un noyau atomique peut aller jusqu'à {{unité|15|fm}}.

; Attomètre
: {{unité|1|am}} = {{unité|1|e=-18|m}} = {{unité|0.000000000000000001|m}}.
: La taille maximale d'un [[quark]] est estimée à un attomètre.

; Zeptomètre
: {{unité|1|zm}} = {{unité|1|e=-21|m}} = {{unité|0.000000000000000000001|m}}.
: Cette unité a un intérêt croissant au sein de la communauté scientifique. En effet, le domaine de l'infiniment petit étant en plein essor, des unités de plus en plus petites sont utilisées, par exemple dans le cadre de l'étude des particules.

; Yoctomètre
: {{unité|1|ym}} = {{unité|1|e=-24|m}} = {{unité|0.000000000000 000 000 000 001|m}}.
: Un yoctomètre est {{nobr|62 milliards}} de fois supérieur à la [[longueur de Planck]] <math>\ell_P</math> = {{unité|1.616252|e=-35|m}} = {{unité|0.000000000000 000 000 000 000 000 000 000 016|m}}.

; Rontomètre
: {{unité|1|rm}} = {{unité|1|e=-27|m}} = {{unité|0.000000000000 000 000 000 000 001|m}}.
: Un rontomètre est {{nobr|62 millions}} de fois supérieur à la [[longueur de Planck]] ({{unité|1.616252|e=-35|m}}).

; Quectomètre
: {{unité|1|qm}} = {{unité|1|e=-30|m}} = {{unité|0.000000000000 000 000 000 000 000 001|m}}.
: Un quectomètre est {{nombre|62000|fois}} supérieur à la [[longueur de Planck]] ({{unité|1.616252|e=-35|m}}).

=== Multiples sans préfixes ===
; [[Ångström]]
: {{unité|1|Å}} = {{unité|1|e=-10|m}} = {{unité|0.0000000001|m}}.
: Cette unité de mesure, qui ne fait pas partie du Système international, est anciennement utilisée pour mesurer les rayons atomiques.

== Notes et références ==

=== Notes ===
{{Références|groupe=alpha}}
{{Références|groupe=N}}

=== Références ===
{{Références}}

== Annexes ==
{{Autres projets
 | wiktionary = mètre
 | wiktionary2 = m
 | wikiquote = Mètre
 | wikiversity = Mètre et ses multiples
 | wikiversity titre = Mètre et ses multiples
}}

=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|1=
* [[Géodésie]]
* {{page h'|Géomètre}}
* [[Nanomatériaux]]
* [[Nanométrologie]]
* [[Nanoparticule]],
* [[Ordres de grandeur de longueur]]
}}

=== Bibliographie ===

* Suzanne Débarbat, Terry Quinn, ''[https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631070518301695 Les Origines du système métrique en France et la Convention du mètre de 1875, qui a ouvert la voie au Système international d'unités et à sa révision de 2018]'', Elsevier, Comptes Rendus Physique, Volume 20, {{N°|1–2}}, Janv. Fév. 2019, p. 6-21.
* Michel Toulmonde, ''[http://clea-astro.eu/archives/cahiers-clairaut/CLEA_CahiersClairaut_046_03.pdf Les Origines du système métrique décimal]'', Cahiers Clairaut, CLEA, Bulletin du Comité de Liaison Enseignants et Astronomes, {{N°|46}}, 1989, p. 6-9.
* Léon Chauvin, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9800344z/f9 Histoire du mètre d'après les travaux et rapports de Delambre, Méchain, Van Swinden']', E. Ardant, Limoges, 1901.
* Fernand Gerbaux, ''[http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/2d67f6acdc8337617bcbbb99888e1dde.pdf Le Mètre de marbre de la rue Vaugirard]'', 1904, Tiré à part, Bibliothèque numérique de l'École nationale des chartes.
* Jean Dhombres, ''[https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1993_num_100_4_3492 Résistances et Adaptation du monde paysan au système métrique issu de la Révolution : les indices d'évolution d'une culture de la quantification]'', Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest Année 1993 100-4 pp. 427-439.
* Jacques Blamont, ''[https://www.cairn.info/revue-dix-septieme-siecle-2001-4-page-579.htm La Mesure du temps et de l'espace au {{s-|XVII}}]'', Dix-septième siècle, vol. 213, no. 4, 2001, pp. 579–611.
* [[Denis Guedj]], ''Le Mètre du monde'', [[Éditions du Seuil]], 2000, 330{{nb p.}} {{ISBN|978-2-02-040718-2}}.
* ''L'Aventure du mètre'', Musée national des techniques, [[Conservatoire national des arts et métiers]], 1989, 103{{nb p.}}
* Ken Alder, ''Mesurer le monde : 1792-1799 : l'incroyable histoire de l'invention du mètre'' (traduit de l'anglais par Martine Devillers-Argouarc'h), Paris, Flammarion, 2008, 654{{nb p.}} {{ISBN|978-2-08-121311-1}}.
* Charles Wolf, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9807509c.r=borda%20m%C3%A8tre?rk=128756;0 Recherches historiques sur les étalons de poids et mesures de l'Observatoire et les appareils qui ont servi à les construire]'', Gauthier-Villars, Paris, 1882.
* Jean-Baptiste Delambre, Pierre  Méchain, ''Base du système métrique décimal, ou Mesure de l'arc du méridien compris entre les parallèles de Dunkerque et Barcelone'', Paris, 1806-1810, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110604s.r=delambre%20m%C3%A9chain?rk=85837;2 T. 1], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110606j.r=delambre%20m%C3%A9chain?rk=64378;0 T. 2], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1106055.r=delambre%20m%C3%A9chain?rk=42918;4 T. 3].
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom=Michel | nom=Capderou | préface=d'[[Hervé Le Treut]] | titre=Satellites | sous-titre=de Kepler au GPS | lieu=Paris | éditeur=[[Springer Science+Business Media|Springer]], hors {{coll.}} | mois={{date-|octobre|compact=oui}} | année=2011 | numéro d'édition=2 | année première édition={{date-|octobre 2002|compact=oui}} | pages totales={{unité|1|{{abréviation discrète|vol.|volume(s)}}}}, {{XXII}}-844 | format livre={{abréviation discrète|ill.|illustration(s)}} et {{abréviation discrète|fig.|figure(s)}}, {{dunité|15,5|24|cm}} | isbn10=2-287-99049-6 | isbn1=978-2-287-99049-6 | ean=9782287990496 | oclc=780308456 | bnf=42541514r | doi=10.1007/978-2-287-99050-2 | sudoc=156644711 | lire en ligne={{Google Livres|id=jRQXQhRSrz4C}} | consulté le=20 décembre 2020 | libellé=Capderou 2011}}.
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Louis | nom1=Marquet | prénom2=Albert | nom2=Le Bouch | prénom3=Yves | nom3=Roussel | préface=Pierre Giacomo | titre=Le Système métrique, hier et aujourd'hui | lieu=Amiens | éditeur=Association pour le développement de la culture scientifique | année=1996 | numéro d'édition=1 | pages totales={{unité|1|{{abréviation discrète|vol.|volume(s)}}}}, 131-[8] | format livre={{abréviation discrète|ill.|illustration(s)}}, {{dunité|15|21|cm}} | isbn=2-911590-02-3 | ean=9782911590023 | oclc=490158332 | bnf=36995466v | sudoc=010605002 | présentation en ligne=http://adcs.asso.ac-amiens.fr/biblio/sm.htm | lire en ligne={{Google Livres|id=_9vaAAAAMAAJ}} | consulté le=21 décembre 2020 | libellé=Marquet, Le Bouch et Roussel 1996}}.
* {{Chapitre | langue=fr | prénom1=Antonio E. | nom1=Ten | prénom2=Joaquín | nom2=Castro | titre=La Jonction géodésique des îles Baléares au continent et le système métrique décimal | auteurs ouvrage=Suzanne Débarbat et Antonio E. Ten ({{abréviation discrète|éd.|éditeur(s) et/ou éditrice(s) scientifique(s)}} et {{abréviation discrète|introd.|introduction}}) | titre ouvrage=Mètre et système métrique | lieu=Paris et Valence | éditeur=Observatoire de Paris et Institut d'études historiques et documentaires sur la science de l'université de Valence | année=1993 | numéro d'édition=1 | pages totales={{unité|1|{{abréviation discrète|vol.|volume(s)}}}}, 194 | format livre={{abréviation discrète|ill.|illustration(s)}} et {{abréviation discrète|fig.|figure(s)}}, {{unité|21|cm}} | isbn1=84-370-1174-4 | ean=9788437011745 | oclc=36565805 | bnf=40576966n | sudoc=028699483 | lire en ligne={{Google Livres|id=3wnS_wYH4k4C}} | consulté le=20 décembre 2020 | partie={{2e|{{abréviation discrète|part.|partie(s)}}}}, {{chap.|4}} | passage=147-160 | libellé=Ten et Castro 1993}}.
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Jérôme | nom1=Mavidal | prénom2=Émile | nom2=Laurent | responsabilité2={{abréviation discrète|dir.|directeur(s) et/ou directrice(s) de publication}} | titre=[[Archives parlementaires de 1787 à 1860|Archives parlementaires de {{date-|1787}} à {{date-|1860}}]]'', {{1re|{{abréviation discrète|sér.|série(s)}}}} :'' de {{date-|1787}} à {{date-|1799}} | tome={{XV}} | titre tome=Assemblée nationale constituante : du {{date-|21 avril 1790-}} au {{date-|30 mai 1790}} | lieu=Paris | éditeur=[[Paul Dupont|P. Dupont]] | année=1883 | numéro d'édition=1 | pages totales={{unité|1|{{abréviation discrète|vol.|volume(s)}}}}, 798 | format livre={{unité|28|cm}} | oclc=492327210 | bnf=34057622 | sudoc=093012802 | lire en ligne=https://www.persee.fr/issue/arcpa_0000-0000_1883_num_15_1 | consulté le=21 décembre 2020 | libellé=Mavidal et Laurent 1883}} :
** {{Chapitre | langue=fr | nom=Talleyrand | lien auteur=Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord | titre=Discours non lu sur les poids et mesures | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=21 décembre 2020 | partie={{date-|9 mars 1790}} | passage=104-108 <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1881_num_12_1_5995_t1_0104_0000_6}})</small> | libellé=Talleyrand 1790}} ;
** {{Chapitre | langue=fr | nom=Bonnay | lien auteur=Charles-François de Bonnay | titre=Rapport sur l'uniformité à établir dans les poids et mesures | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=21 décembre 2020 | partie={{date-|8 mai 1790}} | passage=438-439 <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1883_num_15_1_6815_t1_0438_0000_2}})</small> | id=Bonnay_170a | libellé=Bonnay 1790a}} ;
** {{Chapitre | langue=fr | nom=Bonnay | lien auteur=Charles-François de Bonnay | titre=Projet de décret | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=21 décembre 2020 | partie={{date-|8 mai 1790}} | passage=439, {{col.|2}} <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1883_num_15_1_6815_t1_0439_0000_3}})</small> | id=Bonnay_1790b | libellé=Bonnay 1790b}}.
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Jérôme | nom1=Mavidal | prénom2=Émile | nom2=Laurent | responsabilité2={{abréviation discrète|dir.|directeur(s) et/ou directrice(s) de publication}} | titre=[[Archives parlementaires de 1787 à 1860|Archives parlementaires de {{date-|1787}} à {{date-|1860}}]]'', {{1re|{{abréviation discrète|sér.|série(s)}}}} :'' de {{date-|1787}} à {{date-|1799}} | tome={{XXIV}} | titre tome=Assemblée nationale constituante : du 10 {{date-|mars 1791-}} au {{date-|12 avril 1791}} | lieu=Paris | éditeur=[[Paul Dupont|P. Dupont]] | année=1886 | numéro d'édition=1 | pages totales={{unité|1|{{abréviation discrète|vol.|volume(s)}}}}, 769 | format livre={{unité|28|cm}} | oclc=492332776 | bnf=34057622 | sudoc=093014619 | lire en ligne=https://www.persee.fr/issue/arcpa_0000-0000_1886_num_24_1 | consulté le=20 décembre 2020 | libellé=Mavidal et Laurent 1886}} :
** {{Chapitre | langue=fr | nom1=Borda | lien auteur1=Jean-Charles de Borda | nom2=Lagrange | lien auteur2=Joseph-Louis Lagrange | nom3=Laplace | lien auteur3=Pierre-Simon de Laplace | nom4=Monge | lien auteur4=Gaspard Monge | nom5=Condorcet | lien auteur5=Nicolas de Condorcet | titre=Rapport sur le choix d'une unité de mesure | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=20 décembre 2020 | passage=394-397 <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1886_num_24_1_13098_t1_0394_0000_6}})</small> | id=Borda_1791 | libellé=Borda {{et al.}} 1791}} ;
** {{Chapitre | langue=fr | nom=Condorcet | lien auteur=Nicolas de Condorcet | titre=Lettre | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=20 décembre 2020 | passage=379, {{col.|1}} <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1886_num_24_1_13089_t1_0379_0000_4}})</small> | id=Condorcet_1791 | libellé=Condorcet 1791}} ;
** {{Chapitre | langue=fr | nom=Talleyrand | lien auteur=Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord | titre=Projet de décret | titre ouvrage={{op. cit.}} | consulté le=20 décembre 2020 | partie={{date-|26 mars 1791}} | passage=379, {{col.|2}} <small>({{lien web | langue=fr | description=lire en ligne | url=https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1886_num_24_1_13089_t1_0379_0000_4}})</small> | id=Talleyrand_1791 | libellé=Talleyrand 1791}}.

=== Liens externes ===
* [https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sciences-chrono/invention-du-metre-une-aventure-demesuree-7018934 « Invention du mètre : une aventure démesurée »], ''Sciences chrono'', France Culture, 27 septembre 2024.
* [http://www.entreprises.gouv.fr/metrologie/histoire-metre « Histoire du mètre »], [[Direction générale des entreprises]] (DGE).
* [http://www.metrologie-francaise.fr/fr/histoire/epopee-mesure.asp « Épopée du mètre »], sur le site ''metrologie-francaise.fr''.
* [http://histoire.du.metre.free.fr/ « L'Histoire du Mètre »], site sur l'histoire du mètre, de la Révolution à nos jours.
* [https://bibnum.obspm.fr/ark:/11287/2pfR5 Une mesure révolutionnaire: le mètre], sur la bibliothèque numérique de l'[[Observatoire de Paris]]
==== Bases de données et dictionnaires ====
{{liens}}


{{Palette|Système international|Grandeurs et unités}}
{{Portail|mathématiques|géométrie|physique}}

[[Catégorie:Histoire des sciences]]
[[Catégorie:Unité de longueur|! 1]]
[[Catégorie:Unité SI de base]]