Voir la source de Rapport masse/luminosité

{{sources|date=février 2025}}
[[Fichier:Cosmological composition.jpg|vignette|Composition proposée de l'[[Univers observable]], constitué de :<br>&nbsp; &nbsp; - 70 % d'[[énergie noire]],<br>&nbsp; &nbsp; - 25 % de [[matière noire]]<br>&nbsp; &nbsp; - 4 % de [[milieu intergalactique]] et [[Milieu interstellaire|interstellaire]]<br>&nbsp; &nbsp; - le reste (~ 1 %) constituant la matière visible, car lumineuse.<br>Crédit [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]].]]

En [[astrophysique]] et en [[cosmologie physique]], le '''rapport masse/luminosité''', généralement écrit sous la forme ''M''/''L'' et parfois avec le symbole <math>\begin{smallmatrix}\Upsilon\end{smallmatrix}</math>, représente le [[Fraction (mathématiques)|rapport]] entre la [[masse]] d'un [[volume]] donné (typiquement une région de l'[[Univers observable]] telle qu'une [[galaxie]] ou un [[amas stellaire]]) et sa [[luminosité]]. Ce rapport est souvent exprimé par rapport à celui du [[Soleil]], qui vaut :

:<math>\begin{smallmatrix}\Upsilon_\odot\end{smallmatrix}</math> = [[Masse solaire|''M''<sub>☉</sub>]]/[[Luminosité solaire|''L''<sub>☉</sub>]] = {{unité/2|1.98892{{x10|30}}|kg}} / {{unité|3.839{{x10|26}}|W}} = {{unité|5180|[[Kilogramme|kg]]/[[Watt|W]]}}.

Les valeurs du rapport masse/luminosité des [[galaxie]]s et des [[amas stellaire]]s — qu'ils soient [[Amas ouvert|ouverts]] ou [[Amas globulaire|globulaires]] — sont toujours sensiblement supérieures à <math>\begin{smallmatrix}\Upsilon_\odot\end{smallmatrix}</math><ref name="10.1146/annurev.aa.17.090179.001031">
{{Article
 | langue      = en
 | nom1        = S. M. Faber et J. S. Gallagher
 | titre       = Masses and Mass-To-Light Ratios of Galaxies
 | périodique  = Annual Review of Astronomy and Astrophysics
 | volume      = 17
 | numéro      = 
 | jour        = 
 | mois        = septembre
 | année       = 1979
 | pages       = 135-187
 | url texte   = http://www.annualreviews.org/doi/abs/10.1146/annurev.aa.17.090179.001031
 | consulté le = 29 avril 2012
}} {{DOI|10.1146/annurev.aa.17.090179.001031}}</ref> car toute la [[matière baryonique]] ne s'y trouve pas sous forme d'[[étoile]]s mais également sous forme de [[Gaz interstellaire|gaz]] et de [[Poussière interstellaire|poussières]] formant leur [[milieu interstellaire]], l'analyse de leur [[champ gravitationnel]] suggérant par ailleurs que l'essentiel de leur masse y soit présente sous forme de [[matière noire]].

Le rapport masse/luminosité est calculé à partir de la [[magnitude bolométrique]] corrigée des effets d'[[Extinction (astronomie)|extinction]]. Dans la mesure où on n'obtient rarement le [[spectre électromagnétique]] complet d'un [[objet astronomique]], ce spectre doit être extrapolé à l'aide d'un modèle, typiquement par une [[loi de puissance]] ou par le rayonnement du [[corps noir]]. La masse est quant à elle déduite du [[théorème du viriel]] ou d'effets de [[lentille gravitationnelle]].

Le rapport masse/luminosité des [[amas stellaire]]s et des [[galaxie]]s varie typiquement de {{unité|2 à 10|fois}} le rapport solaire, tandis qu'il est de l'ordre de 100 fois cette valeur à l'échelle de l'[[Univers observable]], en accord avec les [[Modèle cosmologique|modèles cosmologiques]] les plus généralement acceptés, tels que le [[modèle ΛCDM]]. 

== Notes et références ==

{{Références}}

{{Portail|astronomie|cosmologie}}

[[Catégorie:Cosmologie physique]]
[[Catégorie:Astrophysique]]