Voir la source de Respiration

{{redirect5|Respirer|la série américaine|Respirer (série télévisée)|la série espagnole|Respira||Respiration (homonymie)}}
[[Fichier:Bubble_Blowing_15.jpg|vignette|Le souffle constitue chez les humains la phase externe d'évacuation des gaz issus du processus respiratoire.]]

La '''respiration''' est une [[fonction (biologie)#Fonction physiologique|fonction biologique]] qui permet aux êtres vivants d'utiliser leurs réserves [[énergie|énergétiques]] grâce à des échanges [[gaz]]eux avec le milieu extérieur. De très nombreux organismes respirent : [[bactérie]]s, [[végétaux]], [[champignons]], [[animaux]], etc. La respiration fait à la fois référence :
* au processus biochimique qui se déroule à l'intérieur de la [[Cellule (biologie)|cellule]], la [[respiration cellulaire]] ;
* au transfert des gaz de l'extérieur de l'[[organisme (physiologie)|organisme]] vers la cellule ou inversement.

Autant la respiration est une fonction qui accompagne la vie depuis ses [[origines de la vie|origines]], autant elle ne s'est pas exprimée dans les mêmes conditions au cours de l'[[histoire de la Terre]], connaissant ou induisant parfois de profonds bouleversements. Elle contribue de manière déterminante aux principaux [[cycle biogéochimique|cycles biogéochimiques]].

En [[physiologie]] humaine et en [[médecine]], la respiration concerne directement ou transversalement l'ensemble des [[Discipline (spécialité)|disciplines]], au premier rang desquelles la [[pneumologie]].

Historiquement, la respiration, un mot construit sur la racine latine ''spīro'', se confond avec le souffle, en latin ''spīrĭtŭs'', siège de l'énergie vitale, qui a également donné le mot « [[esprit]] ». De manière similaire, les traditions orientales accordent à la respiration une vertu centrale d'équilibre énergétique et d'harmonie, développant au travers du [[yoga]] ou d'autres disciplines des techniques de maîtrise de la respiration et ouvrant la voie à des formes modernes d'exercices respiratoires.

== Physiologie générale de la respiration ==
La respiration est un processus qui se déroule fondamentalement au niveau cellulaire. Les organes et les mécanismes respiratoires qui permettent de capter et de transporter les gaz vers ou depuis les cellules sont des adaptations à la complexification des organismes destinées à maintenir une continuité de communication avec le milieu extérieur<ref name="LAUNOIS" />{{,}}<ref name="BCPST" />.

Ainsi, la ventilation pulmonaire, qui apparaît chez les humains comme l'expression immédiatement visible de la respiration, ne constitue que la phase la plus externe du phénomène.

Le processus biochimique consiste en une succession de réactions qui aboutissent à synthétiser de l'[[adénosine triphosphate]] (ATP) en général grâce à la dégradation complète du [[glucose]]. La respiration aérobie avec absorption de [[dioxygène]] ({{O2}}) et rejet de [[dioxyde de carbone]] ({{CO2}}) est le modèle actuellement le plus répandu dans la [[biosphère]] mais il existe aussi des respirations anaérobies.

L'échange gazeux est assuré par divers mécanismes. Il se traduit chez les animaux pulmonés par une alternance d'inspirations et d'expirations : la ventilation pulmonaire, puis par un transport des gaz dans le [[sang]]. Il peut aussi s'effectuer grâce à des [[branchie]]s (comme chez les [[poisson]]s), des [[Trachée#Chez_les_arthropodes|trachées]] (comme chez les [[insecte]]s), des [[stomate]]s ou des [[lenticelle]]s (chez les [[plantes]] terrestres), par la peau ou directement au travers des membranes cellulaires. Les gaz peuvent se trouver à l'état libre ou dissous dans l'eau.

[[Fichier:Stratégies respiratoires.png|vignette|centre|upright=1.5|La respiration est une voie métabolique héritée des procaryotes ; les organismes complexes ont mis en place des stratégies d'accès diversifiées pouvant impliquer un mécanisme ventilatoire ou un mécanisme circulatoire ou les deux successivement.]]

== Respiration cellulaire ==
{{Article détaillé|Respiration cellulaire}}

Les cellules sont le siège de la chaîne de réactions qui permet de produire l'énergie dont l'organisme a besoin. Plus précisément, la respiration est l'une des [[voie métabolique|voies métaboliques]] qui assure la régénération de l'ATP, de petites [[molécule]]s non stockables dont le [[potentiel chimique]] est capable d'alimenter instantanément<ref name="INFIRMIERS" /> en énergie la plupart des réactions biologiques.

La respiration s'apparente chimiquement à une combustion des [[nutriment]]s, jouant le rôle de donneurs d'électrons (réducteur), en présence d'un accepteur d'électrons (oxydant).

En dehors de la respiration aérobie qui utilise l'oxygène moléculaire comme [[oxydant]] inorganique, il existe des respirations anaérobies qui utilisent une grande variété de substances comme accepteurs finaux d'[[électron]]s.

La [[fermentation]] constitue un autre type de voie métabolique avec un bilan positif de production d'ATP. Celle-ci ne se déroule pas au niveau des membranes mais directement dans le [[cytosol|liquide cytoplasmique]]. La fermentation a un rendement énergétique moindre que la respiration.

=== Respirations anaérobies ===
{{Article détaillé|Respiration anaérobie}}

Les respirations anaérobies manifestent la diversité des solutions mises en œuvre par les organismes vivants pour mobiliser leurs réserves énergétiques. Loin d'être marginales, elles ont été longtemps majoritaires au début de l'histoire de la vie sur Terre et elles demeurent indispensables de nos jours dans de nombreux [[Cycle biogéochimique|cycles biogéochimiques]].

Un grand nombre de bactéries et d'[[archée]]s fonctionnent sur un mode respiratoire anaérobie. Ce mode de respiration peut être facultatif, aérotolérant ou strict. Quelques organismes eucaryotes, parmi les [[ciliés]] et quelques autres groupes, respirent également sur un mode anaérobie.

Dans un sens général, on assimile à la respiration tout type de processus qui permet à un organisme vivant de libérer de l'énergie utile à son fonctionnement en [[catabolisme|catabolisant]] ses réserves organiques avec l'aide d'un accepteur d'électrons pris dans le milieu extérieur et en recourant à une [[chaîne de transport d'électrons]]. Cela peut ainsi inclure certains processus sans absorption ou sans rejet de gaz comme chez les bactéries réductrices du fer ou de l'uranium.

{{Article connexe|Type énergétique{{!}}Type énergétique des procaryotes|Micro-organisme à réduction dissimilatrice de métaux}}

=== Respiration aérobie ===
{{Article détaillé|Respiration aérobie}}
De nombreux [[Prokaryota|procaryotes]] (bactéries et archées) sont aérobies<ref name="CAIN" />. Parmi les [[Eukaryota|eucaryotes]], la respiration aérobie concerne l'immense majorité des unicellulaires et la quasi-totalité<ref group="alpha" name="HENNEGUYA" /> des pluricellulaires.

Grâce à la dégradation complète d'une substance organique et grâce au pouvoir oxydant du dioxygène qui joue le rôle d'[[Chaîne de transport d'électrons|accepteur final d'électrons]], la respiration réalise la régénération de l'[[adénosine triphosphate]], l'ATP, une molécule qui fournit l'énergie nécessaire au [[métabolisme]], au [[Mouvement (anatomie)|mouvement]], à la [[division cellulaire]] ou encore au transport des molécules à travers les membranes biologiques.

Le plus souvent, c'est la dégradation du [[glucose]] qui alimente la fonction respiratoire. D'autres mécanismes comme la dégradation des [[acide gras|acides gras]] par la [[Bêta-oxydation|β-oxydation]] peuvent également initier le processus.

La respiration cellulaire comporte quatre phases :
# la glycolyse ;
# la décarboxylation du pyruvate ;
# le cycle de Krebs ;
# la phosphorylation oxydative.

Chez les procaryotes, en général dépourvus d'[[organite]]s, les trois premières étapes se déroulent dans le cytoplasme de la bactérie ou de l'archée, et la phosphorylation oxydative au niveau de la [[membrane plasmique]].

[[Fichier:Fibroblastid.jpg|vignette|droite|Les mitochondries, siège principal de la production d'ATP chez les eucaryotes, apparaissent en rouge sur cette image de restitution (cellules de paroi artérielle de bovin scannées au laser).]]
[[Fichier:Animal mitochondrion diagram fr.svg|vignette|droite|Schéma de la structure interne d'une mitochondrie.]]

Chez les eucaryotes, la glycolyse se déroule dans la [[cytosol|composante liquide du cytoplasme]], les deux étapes suivantes dans la [[matrice mitochondriale|matrice des mitochondries]] et la dernière phase au niveau des [[crête mitochondriale|crêtes (ou « cristae »)]] de leur [[Membrane mitochondriale interne|membrane interne]].

Au cours de la glycolyse, la chaine à six atomes de carbone du glucose est cassée en deux sous-unités à trois atomes de carbone, qui sont converties en deux anions de pyruvate<ref name="COOPER" />.

Les deux pyruvates sont alors transportés par une navette dans la matrice d'une mitochondrie où ils subissent une [[décarboxylation]], la perte chacun d'une molécule de dioxyde de carbone. Chaque groupement hydroxyéthyle restant est finalement transformé en groupe [[acétyle]] qui, associé à la [[coenzyme A]], donne une [[acétyl-coenzyme A]]<ref name="MOUSSARD" />.

Le cycle de Krebs achève ensuite complètement la dégradation carbonée en libérant deux molécules de dioxyde de carbone par acétyl-coenzyme A, soit quatre par molécule du glucose originel<ref name="VOET" />.

Ces différentes réactions, comme toutes les réactions biologiques, sont assistées par des [[enzyme]]s et décomposées par étapes progressives, ce qui évite notamment une libération brutale d'énergie qui endommagerait gravement les cellules et qui permet de régénérer certaines molécules spécialisées dans le transfert d'énergie au lieu que celle-ci soit entièrement dissipée en chaleur. Ainsi, les trois premières étapes de la respiration cellulaire régénèrent la [[nicotinamide adénine dinucléotide]] et la [[coenzyme Q10|coenzyme Q<sub>10</sub>]] sous leurs formes à haut potentiel d'énergie, la NADH et l'ubiquinol (CoQ<sub>10</sub>H<sub>2</sub>).

Pour la dernière étape, la phosphorylation oxydative, la cellule dispose ainsi par unité de glucose dégradée de dix unités de NADH et deux de CoQ<sub>10</sub>H<sub>2</sub>. Ce n'est qu'au cours de cette phase qu'intervient le dioxygène qui oxyde indirectement la NADH en NAD<sup>+</sup> (ou l'ubiquinol en ubiquinone) via une [[chaîne de transport d'électrons]]. Celle-ci est constituée d'enzymes insérées dans la membrane qui se passent les électrons de l'une à l'autre par sauts successifs jusqu'à être en bout de chaîne captés par le dioxygène. À chaque saut, l'énergie de restitution d'un électron alimente l'activité de [[pompe à protons|pompage]] de l'enzyme qui expulse alors un proton (ion H<sup>+</sup>). L'accumulation de protons sur la face externe de la membrane crée un [[gradient de concentration]] électrochimique qui enclenche un circuit entre l'extérieur et l'intérieur de la membrane. Les protons refluent vers l'intérieur de la membrane via l'[[ATP synthase]], une grosse enzyme capable, grâce à cette énergie de reflux, d'actionner un rotor moléculaire qui permet d'assembler une ADP et un hydrogénophosphate en une molécule d'ATP. La réduction du dioxygène aboutit de son côté à former en dernier ressort des molécules d'eau.

L'oxydation d'une molécule de NADH permet théoriquement de produire trois molécules d'ATP (deux avec l'ubiquinol). Cependant, la maintenance et les aléas du processus réduisent le rendement réel par NADH plutôt à 2,5 ATP utiles (1,5 pour l'ubiquinol).

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|[[Décarboxylation du pyruvate|'''décarboxylation'''<br />'''du pyruvate''']]
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[[Matrice mitochondriale|mitochondriale]]
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|[[Phosphorylation oxydative|'''phosphorylation'''<br />'''oxydative''']]
|[[Crête mitochondriale|crête]]
[[Crête mitochondriale|mitochondriale]]
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 -->{{stexte|<big>'''6 {{Formule chimique|H||C||O|3<sup>−</sup>}}<sup>&nbsp;</sup>'''</big>|<small>''[[bicarbonate]]''</small>|texhtml=non}}<br /><!--
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|}

Les substances, qui [[inhibiteur compétitif|inhibent]] le fonctionnement de certaines [[enzyme]]s de la chaine respiratoire, par exemple les ions [[cyanure]] ou [[sulfure]] sur la [[cytochrome c oxydase|cytochrome ''c'' oxydase]], comptent parmi les [[poison]]s les plus violents et les plus rapides d'action.

== Transfert des gaz ==
Chez les organismes unicellulaires ou pluricellulaires de petite taille qui baignent dans le fluide oxygénant (eau ou air), ainsi que chez de nombreux organismes aquatiques ([[spongiaires]], [[cnidaires]], [[algues]]), les échanges gazeux peuvent se réaliser directement par diffusion au travers des parois cellulaires.

En revanche, les organismes plus complexes ont été contraints de développer des stratégies évolutives pour amener l'oxygène à chaque cellule et en évacuer le gaz carbonique. Dans tous les cas, comme l'a prouvé en 1914 le médecin danois [[Marie Krogh]] chez les humains<ref name="KROGH">{{Article|langue=da |auteur1=Lisbeth Haastrup |titre= Marie Krogh (1874-1943) |périodique= Dansk Kvindebiografisk Leksikon |année=2003 |lire en ligne=https://www.kvinfo.dk/side/597/bio/533/origin/170/ |consulté le=16 septembre 2021 }}.</ref>, l'entrée du dioxygène dans l'organisme se réalise par simple diffusion passive. Les évolutions ont donc conduit à accroître et éventuellement à protéger la surface propice à cette pénétration. À l'intérieur des tissus, la distribution peut alors se poursuivre de manière passive ou active selon les groupes d'espèces.

Les végétaux terrestres sont capables de réguler l'entrée et la sortie des flux ; l'air circule dans le réseau d'espaces intercellulaires jusqu'aux parties les plus internes. Chez les [[arthropodes]], un système de tubulures, les trachées, assure un fonctionnement comparable.

Beaucoup de groupes d'animaux ont mis en place un [[système circulatoire]] liquide dans lequel les gaz sont le plus souvent véhiculés par un pigment respiratoire fixant, l'[[hémoglobine]] ou l'[[hémocyanine]]. Le sang peut se ré-oxygéner au niveau du tégument (chez les [[annélides]] et certains [[amphibiens]]) mais il existe aussi des organes spécialisés d'échange, alimentés par un courant d'eau ou d'air, généralement entretenu par des mouvements musculaires ou ciliaires. Le flux peut être unidirectionnel ou bidirectionnel.

Certains animaux disposent de plusieurs organes pour les échanges gazeux, qu'ils peuvent utiliser préférentiellement selon les circonstances :
* respiration cutanée et pulmonée des [[amphibien]]s adultes ;
* respiration cutanée et branchiale des [[anguille]]s ;
* respiration branchiale et intestinale des poissons ''[[Callichthyidae]]''{{etc.}}

=== Respirations aquatiques ===
<!--pour mémoire: capacité de dissolution de l'{{O2}} dans l'eau généralement comprise entre 6 et 15 mg/l (salinité et chaleur abaissent la capacité de dissolution), concentration dans l'air entre 210 et 250 mg/l.--->

==== Respiration cutanée ====
{{Section vide ou incomplète|à faire=}}

==== Respiration branchiale ====
[[Fichier:2Axolotl.jpg|vignette|gauche|L'axolotl (''[[Ambystoma mexicanum]]'') est un amphibien qui conserve à l'état adulte des caractères larvaires, notamment les branchies.]]
[[Fichier:Nembrotha kubaryana (Nudibranch).jpg|vignette|gauche|Ce nudibranche (''[[Nembrotha kubaryana]]'') porte un panache de branchies colorées sur le dos.]]
Les [[branchie]]s sont des organes évaginés des animaux aquatiques, finement subdivisés et richement vascularisés, ce qui augmente la surface de contact avec le milieu et facilite les échanges avec le [[sang]] ou l'[[hémolymphe]] qui irrigue les tissus de l'animal.

Chez les [[Mollusca|mollusque]]s, les [[crustacés]], les [[Brachiopoda|brachiopodes]], les [[Annelida|annélide]]s, etc., les branchies, lorsque ces animaux [[invertébré]]s en possèdent, sont des extensions [[Système tégumentaire|tégumentaires]]<ref name="SANTOUL" />. Elles réalisent l'amplification d'une respiration de type cutané. Le même type d'origine [[ectoderme|ectodermique]] se rencontre dans quelques cas particuliers de vertébrés, à certains stades de croissance des [[têtard]]s et chez certains adultes comme les [[axolotl]]s<ref name="FAUNAFONDNESS" />.

Les branchies de [[larve]]s aquatiques d'[[insecte]]s, les trachéobranchies, sont également des formations tégumentaires mais elle communiquent avec un réseau interne de trachées où circulent des gaz<ref name="AGUIB" /> et non un liquide<ref group="alpha" name="CHIRONOME" />.

[[Fichier:Oyster(L).jpg|vignette|droite|alt=Intérieur d'une huître, la coquille contenant notamment un long organe gris bleuté formant un croissant, les branchies.|Huître (''[[Magallana gigas]]'') ouverte avec les branchies bien visibles, en bleu gris.]]
[[Fichier:Gills (esox).jpg|vignette|droite|Les branchies de ce brochet (''[[Esox lucius]]''), portées par les arcs branchiaux, sont disposées pour capter l'oxygène du flux d'eau qui entre par la bouche et sort derrière les opercules.]]

Les branchies des [[vertébré]]s, notamment des poissons, sont en revanche d'origine interne, dérivées du feuillet [[endoderme|endodermique]] de l'embryon<ref name="GILLIS" />. Elles sont formées par des [[arcs branchiaux]] sur lesquels s'insèrent des rangées de filaments, les lames branchiales<ref name="ASP" />.

Certains organismes se satisfont d'une immersion passive de leurs branchies. L'oxygénation et l'agitation naturelles du milieu leur suffisent pour établir un échange gazeux satisfaisant. De nombreux [[Nudibranchia|nudibranche]]s portent ainsi une garniture dorsale de branchies qui sert surtout à augmenter la surface de contact avec l'eau<ref name="MULLINS" />.

Beaucoup d'animaux aquatiques mettent cependant en œuvre des mécanismes d'entretien d'un courant qui permet de renouveler plus efficacement l'apport oxygéné et de mieux évacuer le rejet carbonique. Ces mécanismes, équivalents dans leur fonction à la ventilation aérienne, interviennent sur la circulation d'un fluide liquide externe, clairement différente de la circulation interne dans le système sanguin.

Les [[Bivalvia|mollusques Bivalves]] (également dénommés Lamellibranches) créent, par des mouvements ondulatoires des cils qui garnissent leurs branchies<ref name=IFREMER/> et par un contrôle de l'ouverture des [[siphon (anatomie)|siphons]] d'entrée et de sortie<ref name=MULLER/>, une circulation à l'intérieur de la coquille qui leur sert également à piéger les particules alimentaires et à guider celles-ci vers l'orifice buccal<ref name=UCLOUVAIN/>.

Les [[Céphalopode]]s, comme la [[pieuvre]], réalisent un courant grâce à des contractions musculaires qui aspirent l'eau par les fentes de la [[cavité palléale]] où sont logées les branchies avant de la refouler par leur unique siphon central (ou hyponome)<ref name=SANTOUL/> qui leur sert également d'organe de [[Moteur à réaction#Propulsion à réaction|propulsion à réaction]].

Chez les poissons, l'ouverture et la fermeture alternées de la bouche et des [[Opercule (poisson)|opercules]], créent un courant d'avant en arrière.

En raison de la [[viscosité]] de l'eau et pour un meilleur rendement énergétique, le flux dans la respiration aquatique est presque toujours unidirectionnel. Les exceptions sont rares, à l'exemple de la [[lamproie]] adulte dont les sacs branchiaux à une seule ouverture sont irrigués en va-et-vient<ref name=ROVAINEN/>.

==== Stratégies singulières ====
[[Fichier:Leptastrea_purpurea_coral_polyp.jpg|vignette|gauche|Vue par-dessus d'un jeune polype colonisateur du corail ''[[Leptastrea]] purpurea''. Les zooxanthelles sont déjà bien visibles dans les tissus (lentilles brun-verdâtre).]]
Les [[Scleractinia|coraux bâtisseurs de récifs]] ont ceci de particulier que leurs [[Polype (zoologie)|polypes]] hébergent en [[symbiose]] des algues unicellulaires du groupe des [[Dinophyta|Dinoflagellé]]s (les [[zooxanthelle]]s du genre ''Symbiodinium''). Cette association profite au corail qui respire pour partie grâce au dioxygène produit par l'activité photosynthétique de l'algue et qui se nourrit, aussi pour partie, avec des substances organiques que l'algue a synthétisées<ref name=RIBES/>. Cela permet surtout au dioxyde de carbone rejeté par la respiration du polype d'être absorbé par l'algue et cela évite qu'il s'accumule en libérant de l'[[acide carbonique]] qui dissoudrait le squelette [[calcaire]] de la colonie<ref name=FERRARI/>.

Les « poissons des glaces », représentants de la famille des [[Channichthyidae]], sont les seuls vertébrés dont le sang est dépourvu d'[[hémoglobine]]. Pour certains d'entre eux, les muscles ne contiennent pas non plus de [[myoglobine]]. Cette particularité semble une adaptation au froid, dans des eaux froides en général bien oxygénées. Cette absence de [[pigment respiratoire|pigments respiratoires]] est compensée par une amplification de la respiration cutanée et du fonctionnement cardiaque<ref name=FISHBASE/>.

Les « [[Siluriformes|poissons-chats]] » de la famille des [[Callichthyidae]] et les « loches » de la famille des [[Cobitidae]], qui vivent dans des eaux boueuses souvent pauvres en oxygène, peuvent passer d'une respiration aquatique à une respiration aérienne lorsque les conditions se dégradent. Pour maintenir leur approvisionnement en oxygène, ils avalent l'air par la bouche. La paroi d'une partie de leur intestin s'est transformée pour permettre les échanges gazeux, comme le ferait un poumon. L'exhalation s'effectue alors par l'anus. Chez quelques « poissons-chats » de familles voisines, c'est l'estomac qui est ainsi en partie transformé<ref name=WILSON/>.

=== Respiration végétale ===
{{Article détaillé|Respiration végétale}}
[[Fichier:Zebrina stomata.jpeg|vignette|gauche|Les stomates de cette misère (''[[Tradescantia zebrina]]'') permettent le passage des gaz impliqués dans la respiration, la photosynthèse et la transpiration, entre l'air extérieur et les tissus internes de la plante.]]

Chez les végétaux immergés, qu'il s'agisse d'algues ou de plantes aquatiques, la circulation du dioxygène et du dioxyde de carbone s'opère par simple [[diffusion]] entre le milieu extérieur et l'organisme, ainsi qu'à l'intérieur de l'organisme. Il en est de même chez les végétaux terrestres non vasculaires que sont les [[Bryophyta|mousse]]s dont les représentants sont souvent de petite taille et physiologiquement actifs en conditions humides.

Chez la plupart des plantes terrestres, qui doivent se prémunir de la dessiccation, une [[cuticule]]<ref name=LUTTGE/> ou une [[écorce]] imperméable protège en général leur surface. Le passage des gaz s'effectue surtout par des petites ouvertures dans les surfaces [[feuille|foliaires]] : les [[stomate]]s. À l'intérieur de la plante, l'air se répand dans les espaces intercellulaires et les lacunes [[parenchyme|parenchymateuses]]. Il pénètre dans l'intimité des tissus, y compris dans le bois des arbres, jusqu'aux cellules vivantes des rayons ligneux de l'[[aubier]]<ref name=LENNE/>, et dans les racines.

Les plantes ne disposent pas d'un moteur circulatoire comme le cœur des animaux mais elles peuvent contrôler l'entrée et la sortie des gaz en ouvrant ou fermant leurs stomates<ref name=LUTTGE/>. Elles limitent ainsi les échanges quand la déshydratation menace.

[[Fichier:Cypress knees (6845386236).jpg|vignette|droite|Les [[pneumatophore]]s des [[Taxodium distichum|cyprès chauves]], dans les marais du sud des [[États-Unis]], assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé.]]

Les [[lenticelle]]s constituent une autre voie de passage ; ce sont des canaux liégeux qui s'ouvrent à la surface des tiges en dessinant de petites aréoles. Les [[pneumatophore]]s sont aussi des dispositifs de prise d'air développés par des arbres qui vivent dans des sols asphyxiants de [[marais]] ou de [[mangrove]]s, comme les [[cyprès chauve]]s ou certains [[palétuvier]]s<ref name=RAYNAL/>.

La respiration cellulaire ordinaire des végétaux est identique à celle des autres organismes aérobies. Elle se déroule en continu. Pendant le jour, le bilan global est masqué par celui inverse de la [[photosynthèse]] : le végétal produit plus d'oxygène qu'il en consomme. La nuit, le rejet d'oxygène cesse et une émission de gaz carbonique peut être mise en évidence<ref name="INGENHOUSZ" />.

Parallèlement, de nombreux végétaux réalisent, à la lumière uniquement, un autre type de respiration : la [[photorespiration]]. Ils utilisent la double compétence de la [[Rubisco]], l'[[enzyme]]-clé impliquée dans la photosynthèse. La photorespiration concerne surtout les végétaux qui [[Fixation du carbone en C3|fixent le carbone en {{fchim|C|3}}]].

=== Respirations aériennes ===
Dans l'air, notamment quand l'ouverture respiratoire est unique, le flux est souvent bidirectionnel, comme chez les [[mammifère]]s ou les [[tortue]]s. L'anatomie spécifique des [[oiseau]]x et des [[Crocodilia|crocodiliens]], ainsi qu'un fonctionnement particulier chez les [[lézard]]s assure en revanche à ces animaux une circulation unidirectionnelle à l'intérieur des poumons, plus intéressante du point de vue de l'[[Efficacité énergétique (thermodynamique)|efficacité énergétique]]<ref name=CIERI/>.

Certains insectes, comme la [[blatte de Madagascar]]<ref name=HEINRICH/>, bénéficient aussi d'un flux unidirectionnel grâce à des entrées et des sorties distinctes.

==== Respiration cutanée ====
{{...}}

==== Respiration trachéenne ====
{{Article détaillé|Appareil respiratoire (anatomie des insectes){{!}}Appareil respiratoire des insectes}}
{{...}}
Les trachées sont des invaginations du tégument des [[Insecte|insectes]] et forment des conduits tubulaires qui amènent directement l'air à chaque cellule. Ces trachées sont souvent maintenues par des anneaux de cténidies.

==== Respiration pulmonée ====
[[Fichier:Lymnaea stagnalis Arboretum de Paris.jpg|vignette|La [[grande limnée]] doit venir régulièrement respirer à la surface de l'eau par l'orifice qui communique avec son [[poumon]].]]
Les [[poumon]]s sont des surfaces d'échanges invaginées d'organismes vivant en milieu aérien :
* [[Tétrapode|tétrapodes]] (dont certains amphibiens adultes comme la [[grenouille]]) ;
* [[Gastéropode]]s pulmonés ([[escargot]]) ;
* [[Crustacé]]s pulmonés ([[Gecarcinidae]]).

Les [[Arachnida|Arachnides]] comme les [[araignée]]s combinent, pour la majorité d'entre elles, les [[Anatomie des araignées#Appareil respiratoire et circulatoire|deux systèmes respiratoires]], trachéen et pulmonaire. Des poumons en feuillets, analogues aux branchies feuilletées des [[Limulidae|limules]], permettent de transférer le dioxygène au pigment respiratoire, une [[hémocyanine]] qui contient deux atomes de cuivre et teinte l'hémolymphe d'une légère couleur bleue<ref name=RADIOCANADA/>.

{{Section vide ou incomplète|à faire= : résumé, décrire respiration type tétrapodes, type oiseaux (flux d'air permanent), type invertébrés pulmonés}}

{{Article connexe|Appareil respiratoire des oiseaux}}

===== Chez les humains =====
Chez l'humain, la [[ventilation pulmonaire]], ou respiration, est le renouvellement de l'air contenu dans les poumons par l'action des muscles respiratoires dont le principal est le diaphragme.

Elle contribue aussi à la régulation thermique : quand il fait froid l'air inhalé est réchauffé dans la cavité nasale. L'air exhalé par la bouche ou le nez ressort à une température variant autour de {{tmp|34|°C}}<ref name=ANGHEL/>.

La respiration est la plupart du temps inconsciente, régulée par le [[système nerveux autonome]] qui assure une synthèse entre l'action du [[système sympathique]] (réduction de l'amplitude et accélération du rythme respiratoire) et l'action du [[système parasympathique]] (augmentation de l'amplitude et ralentissement du rythme respiratoire). Chacun peut exercer, jusqu'à certaines limites, un contrôle conscient du rythme et de l'amplitude de sa respiration.

Chez un adulte, le [[cœur]] pompe au repos environ {{unité|4.5|l}} de [[sang]] par minute, ce qui représente une consommation d'oxygène d'environ {{unité|1.5|g}} d'oxygène<ref group="alpha" name="SANG" /> et nécessite de ventiler 6 à {{unité|8|litres}} d'air.

=== Respirations fœtales ===
==== Chez les ovipares ====
Le développement de l'embryon nécessite qu'il puisse respirer dans l'œuf. L'enveloppe ou la coquille est ainsi perméable au dioxygène entrant et au dioxyde de carbone sortant.

Chez les oiseaux, un réseau capillaire sanguin capte et transporte les gaz. Quelques jours avant l'éclosion, l'oisillon commence à respirer avec ses poumons grâce une poche d'air qui s'est constituée à l'intérieur de l'œuf.

==== Chez les vivipares ====
{{...}}

== Origine évolutive ==
{{Section vide ou incomplète|à faire=les débuts de la vie, sans oxygène / endosymbiose des mitochondries/ production par les premières [[cyanobactérie]]s / enrichissement de l'atmosphère en oxygène (oxydant dommageable à la vie) puis intégration comme apporteur d'énergie}}

== Écologie ==
{{...}}
{{Article connexe|Anoxie (eau)|Eutrophisation}}

== Santé ==
=== Pathologies ===
{{Article détaillé|Maladie respiratoire}}
Les [[maladie]]s ou les évènements préjudiciables qui peuvent affecter la respiration sont nombreux. La médecine définit les [[maladie respiratoire|maladies respiratoires]] comme celles qui endommagent ou perturbent le fonctionnement des organes de la ventilation (l'[[appareil respiratoire]] au sens [[anatomie|anatomique]]). La [[pneumologie]] traite ainsi de tous les troubles qui concernent les [[poumon]]s, la [[plèvre]], les [[bronche]]s ou la [[trachée]].

Le processus respiratoire peut également être altéré à un niveau plus intime, même si par [[rétroaction]] cela entraîne aussi souvent des symptômes ventilatoires. Les [[Hémopathie|maladies du sang]] qui touchent les [[hématie]]s ([[anémie]]s et [[polycythémie]]s) ou l'[[hémoglobine]] ([[hémoglobinopathie]]s) modifient les capacités respiratoires. Certains dysfonctionnements cellulaires et les [[maladie mitochondriale|maladies mitochondriales]] ont généralement des conséquences très invalidantes.

==== Syndromes spécifiques des problèmes respiratoires ====
[[Fichier:Pneumothorax CT.jpg|vignette|droite|Coupe [[tomographie|tomographique]] axiale d'un pneumothorax gauche (à droite de l'image). L'atélectasie laisse dans la cavité thoracique un espace vide (en noir, indiqué par la flèche). Pendant qu'il est décollé, le poumon n'est plus fonctionnel.]]
Les [[dyspnée]]s sont des gênes à l'inspiration ou à l'expiration, aux causes multiples. Les dyspnées aigües peuvent être l'expression d'une [[détresse respiratoire]].

Les [[polypnée]]s sont des augmentations de la fréquence respiratoire, elles signalent généralement une [[insuffisance respiratoire]] dont les crises peuvent également conduire à un état de détresse. La [[respiration paradoxale]] traduit alors un épuisement du diaphragme.

Les [[apnée]]s sont des arrêts respiratoires, le plus souvent causés par une obstruction intermittente des [[voies respiratoires]] ([[Syndrome d'apnées du sommeil|syndrome obstructif d'apnées du sommeil]]).

Les troubles multiples de la ventilation peuvent révéler une cause génétique, comme c'est le cas avec le [[syndrome d'Ondine]].

Les [[œdème]]s du poumon résultent d'une accumulation de liquide dans les alvéoles ou les espaces interstitiels. Ils peuvent être d'origine cardiaque ([[Œdème aigu du poumon|œdème aigu pulmonaire cardiogénique]]), lésionnelle ([[Syndrome de détresse respiratoire aiguë|œdème pulmonaire lésionnel]]) ou causés par l'altitude ([[œdème pulmonaire de haute altitude]]).

Les [[pneumonie]]s sont des [[inflammation]]s infectieuses des poumons, avec accumulation de pus ou de sécrétions. Elles sont causées par des bactéries (''[[Streptococcus pneumoniae]], [[Haemophilus influenzae]], [[Legionella pneumophila]], [[Mycoplasma pneumoniae]], etc.'') ou par des virus (''[[virus de la grippe A|de la grippe A]], [[virus de la rougeole|de la rougeole]], [[SARS-CoV-2|de la Covid-19]], etc.'').

Une [[atélectasie]] désigne la rétraction d'alvéoles pulmonaires, voire l'effondrement d'un lobe ou du poumon entier. Dans le premier cas, c'est le blocage d'une bronche qui produit l'affaissement de la partie privée d'air. Dans le second cas, c'est l'entrée d'air dans la [[plèvre|cavité pleurale]] qui provoque un [[pneumothorax]] : le poumon se décolle de la cage thoracique.

Les [[bronchospasme]]s sont des contractions brusques des muscles bronchiaux. Ils sont le plus souvent la manifestation d'un [[asthme]] ou d'une réaction à une substance [[allergie|allergène]] ou irritante.

Les [[anémie]]s sont le fait d'un déficit en hémoglobine. Elle diminuent la capacité de transport du dioxygène dans le sang. Une pâleur anormale de la peau en est fréquemment un [[signe clinique]] visible. Outre les conséquences respiratoires, les anémies dégradent le fonctionnement cardiovasculaire. Elles peuvent être liées à une [[carence nutritionnelle]] en fer ou à un dysfonctionnement de la production des hématies ou de la fabrication de l'hémoglobine (comme dans la [[thalassémie]]).

Les [[acidose respiratoire|acidoses respiratoires]] sont un type d'[[acidose]] d'origine respiratoire. Une concentration anormale de dioxyde de carbone dans le sang abaisse le [[potentiel hydrogène|pH]] au-dessous de 7,38 (ou le maintient de manière chronique juste au-dessus de cette valeur).

==== Accidents ====
L'[[asphyxie]] est un arrêt de l'oxygénation de l'organisme<ref name=OQLF/> qui conduit en quelques minutes à l'inconscience puis à la mort. Elle peut être la conséquence accidentelle ou criminelle d'une [[suffocation]] par obstruction, par [[strangulation]] ou par compression. Elle peut également résulter d'un confinement dans un espace clos restreint, d'une exposition à des gaz toxiques ou à une atmosphère appauvrie en oxygène, d'une [[noyade]], etc.<ref name=COLIN/>

Certaines types d'accidents respiratoires sont spécifiques de la plongée subaquatique, comme les [[Accident de décompression|accidents de décompression]], les [[barotraumatisme]]s ou le [[syndrome nerveux des hautes pressions]]<ref name=COULANGE/>.

==== Intoxications ====
[[Fichier:Marée verte - Ulva armoricana - 011.JPG|vignette|gauche|La prolifération puis l'accumulation d'ulves (''[[Ulva armoricana]]'') poussées par la marée peut engendrer une fermentation anaérobie avec dégagement de sulfure d'hydrogène à des concentrations parfois mortelles.]]
L'inhalation d'un mélange gazeux qui n'est pas celui ordinairement présent dans l'atmosphère ou qui n'est pas aux conditions de pression habituelles conduit l'organisme soit à s'adapter avec une certaine marge de tolérance, soit à défaillir, le cas échéant jusqu'à la mort. Dans tous les cas, l'absence ou l'insuffisance grave d'oxygène conduit rapidement à une asphyxie fatale, même si le gaz respiré est normalement en soi inoffensif. On peut ainsi décéder d'inhaler de l'[[hélium]] pur bien que celui-ci soit inerte et sans effet physiologique direct<ref name=AFGC/>.

L'excès de dioxyde de carbone dans l'air inspiré est une cause exogène d'[[hypercapnie]]. Les effets néfastes se font ressentir de manière mesurable à partir d'une concentration d'environ {{unité|3|%}} de l'air inspiré (le taux atmosphérique au début du {{s|XXI}} est de l'ordre de {{unité|0,04|%}}). Au delà de {{unité|7|%}}, la survie est rapidement mise en jeu.

L'[[intoxication au monoxyde de carbone]], issu en général d'une combustion incomplète de produits carbonés, se traduit entre autres par une augmentation importante du taux de [[carboxyhémoglobine]] dans le sang. L'hémoglobine, ainsi bloquée dans cette association avec le monoxyde de carbone, n'est plus en mesure de transporter l'oxygène ou le dioxyde de carbone. Les effets peuvent apparaître à partir d'une concentration dans l'air de quelques dizaines de parties par million<ref group="alpha" name="CO" />. L'[[Organisation mondiale de la santé]] considère qu'une exposition de 8 heures à moins de 9 ppm est inoffensive même pour des personnes fragiles et les législations belge et française fixent à 20 ppm le plafond tolérable en atmosphère de travail (8 heures par jour / 40 heures par semaine). À {{unité|100|ppm}}, le danger est avéré même si l'exposition est brève<ref name=ANTIPOISONS/>. Au delà de {{unité|800|ppm}} ({{unité|0,08|%}}), le pronostic vital peut être engagé plus ou moins rapidement<ref name=INCHEM/>.

Le [[sulfure d'hydrogène]] est un gaz qui agit comme poison à plusieurs niveaux métaboliques. Il altère notamment le processus respiratoire en s'alliant au fer dans les [[cytochrome]]s de la [[chaîne respiratoire]] et en bloquant le fonctionnement de celle-ci. La toxicité apparaît vers {{unité|12|ppm}} et le caractère potentiellement morbide au-delà de {{unité|100|ppm}}. Alors que l'odeur désagréable est perçue à de très faibles concentrations, les concentrations supérieures à {{unité|100|ppm}} neutralisent le nerf olfactif et ne sont plus perceptibles. À partir de {{unité|1000|ppm}} ({{unité|0,1|%}}), le diaphragme se bloque dès la première inspiration<ref name=INERIS/>. Ce type d'intoxication était redouté des [[vidange des latrines|ouvriers vidangeurs]] en intervention dans des fosses d'aisance où des fermentations anaérobies libèrent du sulfure d'hydrogène. Des accidents mortels sont aussi survenus à cause de la décomposition de tas d'algues échouées.

Des intoxications gazeuses peuvent également survenir en plongée quand les conditions de pression ne sont pas naturelles pour l'organisme. L'[[Toxicité de l'oxygène|oxygène]] ou l'[[Narcose à l'azote|azote]] deviennent toxiques au delà de certains seuils de [[pression partielle]].

==== Infections, parasitisme ====
{{...}}

==== Pathologies génétiques, congénitales ou dégénératives ====
{{...}}

=== Disciplines médicales et pratiques de soins ===
{{Article détaillé|Pneumologie|Kinésithérapie respiratoire}}
{{Section vide ou incomplète|à faire=Tracer les grandes lignes de la pneumologie. Citer quelles autres disciplines sont concernées. Soins et recommandations. Evoquer aussi les aspects vétérinaires}}

<!--rappel des moyens d'intervention médicale cités dans l'article initial :
[[Anti-asthmatique]]s
[[Bronchodilatateur]]
[[Cardiopulmonary resuscitation|CPR]]
[[Bronchoscopie]]
[[ECMO]]
[[Hyperoxie]]
[[Intubation trachéale]]
[[Laryngoscope]]
[[Poumon d'acier]]
[[Ventilation mécanique (médecine)|Ventilation mécanique]]
[[Ventilation liquidienne]]
[[Medical ventilator]]
[[General anaesthesia]]
[[Respiratory therapy]]
[[Hyperbaric oxygen therapy]]<br />à évoquer et organiser brièvement puis à développer dans l'article spécialisé--->
=== Bien-être ===
{{Article détaillé|Respiration humaine (pratiques)}}

La [[respiration consciente]] a des influences bénéfiques sur le mental.
{{Section vide ou incomplète|à faire=[[Respiration circulaire]] / "Respiration et [[pranayama]]" avec un lien vers l'article détaillé, "Respiration Wim Hof" avec lien, "Respiration Buteyko" avec lien et "[[Cohérence cardiaque]]" / Sport, apnée, etc.}}

== Représentations et connaissances ==
=== Étymologie ===
La racine latine ''spīrō'' (« je souffle ») a donné les variations ''respīrō'' (« je reprends souffle ») et ''respiratio'' pour la respiration elle-même<ref name=GAFFIOT1353/>.

Le mot grec ancien ''πνεῦμα''&nbsp;[pneûma], qui désigne aussi le souffle, a lui donné la pneumologie et indirectement, via le latin ''pulmo'', le poumon.

Quant au mot [[sanscrit]] ''आत्मन्''&nbsp;[ātman] (le principe de vie, le vrai Soi, le souffle vital), il a imprégné les langues indo-européennes pour donner par exemple en [[néerlandais]] ''adem'' (l'haleine) et ademhaling (la respiration), en [[allemand]] ''Atmen'' et ''Atmung'' pour les mêmes significations<ref name=HARPER/>.

=== Représentations anciennes et traditionnelles ===
Pour les Grecs anciens, ensuite les Romains, d'un point de vue philosophique et même théologique, le souffle (le « pneuma » puis le « spiritus ») symbolise la vie.

[[Empédocle]], comme ensuite [[Platon]], pense que l'air sert à refroidir le feu intérieur dont le cœur est le siège, qu'il est absorbé et relâché alternativement par le nez et la bouche et par les pores de la peau. [[Aristote]], par l'observation des animaux, réfutera la part cutanée du cycle, ne retenant que l'inspiration et l'expiration pulmonaires<ref name=FITTING>{{Article|langue=en |prénom1=Jean-William |nom1=Fitting |titre=From breathing to respiration |périodique= Respiration |éditeur=S. Karger |volume=89 |année=2015 |pages=82-87 |lire en ligne=https://www.karger.com/Article/Pdf/369474 |consulté le=23 septembre 2021|doi=10.1159/000369474 }}.</ref>.

Pourtant ce sont les humeurs, à savoir les masses liquides de l'organisme, qui tiennent la place centrale dans les représentations intriquées du corps et de l'esprit et servent à expliquer leurs dysfonctionnements ; la respiration présente un intérêt secondaire. La [[théorie des humeurs]] influence et imprègne la médecine européenne jusqu'à la fin du {{s-|XVIII}}<ref name=THIVEL/>.

{{Section vide ou incomplète|à faire=Représentations des Anciens, des Orientaux, du Moyen Âge et de l'époque classique}}

=== Découvertes scientifiques ===
[[Fichier:Lavoisier humanexp.jpg|vignette|gauche|[[Antoine Lavoisier]], assisté de [[Marie-Anne Pierrette Paulze|Marie-Anne Paulze]], son épouse, expérimente sur [[Armand Seguin (chimiste)|Armand Seguin]] la respiration humaine à l'aide d'un [[spiromètre]].]]

En 1779, s'appuyant sur les travaux préalables mais incomplets de [[Joseph Priestley]]<ref name=ALBIREO/>, [[Jan Ingenhousz]] découvre, en même temps que la [[photosynthèse]], la [[respiration végétale|respiration des plantes]]<ref name="INGENHOUSZ" />.

À la même époque, grâce à des expériences<ref name=INSERM/> sur les animaux (avec un [[moineau domestique]] en 1777, un [[Cavia porcellus|cochon d'Inde]] en 1780) puis sur l'homme, [[Antoine Lavoisier]], avec le concours de [[Marie-Anne Pierrette Paulze|Marie-Anne Paulze]] et d'[[Armand Seguin (chimiste)|Armand Seguin]], met en évidence que la respiration consomme la « portion d'air éminemment respirable » (le [[dioxygène]]) et opère une formation de « gaz acide carbonique » (le [[dioxyde de carbone]]) et d'eau<ref name=LAVOISIER/>. Ces travaux expérimentaux sont confirmés de manière empirique par des médecins confrontés à des populations d'individus vivants nombreux dans des lieux mal ventilés, comme {{Lien|langue=en|trad = Thomas Trotter (physician)|Thomas Trotter}} étudiant les esclaves enfermés dans les cales des [[Navire négrier|négrier]]s<ref name=Downs2022>{{Article| titre=Les origines troubles de l'épidémiologie| auteur1=Jim Downs| périodique=[[Pour la science]]| numéro=539| date=septembre 2022| pages=74-79| présentation en ligne=https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/les-origines-troubles-de-l-epidemiologie-24151.php| consulté le=7 septembre 2022}}.</ref>.

En 1937, [[Hans Adolf Krebs]] précise le rôle de l'[[adénosine triphosphate]] (ATP) dans le [[métabolisme]] respiratoire<ref name=MATCH/>.

En 1961 [[Peter Mitchell]] localise le transfert d'énergie dans les [[membrane (biologie)|membranes]] des [[mitochondrie]]s<ref name=MONDE/>. Tous deux obtiennent un [[prix Nobel]] ([[prix Nobel de physiologie ou médecine|médecine]]<ref name=NOBEL1/> et [[prix Nobel de chimie|chimie]]<ref name=NOBEL2/>).

En 1967, [[Lynn Margulis]] publie sa [[théorie endosymbiotique|théorie de l'origine endosymbiotique]] des [[organite]]s<ref group="alpha" name="SCHIMPER" /> et du rôle-clé des [[endosymbiose]]s dans l'[[évolution du vivant]]<ref name=SAGAN/>. Les mitochondries sont ainsi d'anciennes [[bactérie]]s qui ont conféré aux [[eucaryote]]s<ref name=JOLY/> de nombreuses propriétés biologiques dont celles de la respiration.

== Implications diverses ==
=== Sport ===
[[Fichier:Floria Gueï French Athletics Championships 2013 .jpg|vignette|droite|upright=0.7|[[Floria Gueï]], [[Championnats de France d'athlétisme 2013|championne de France 2013]] du [[400 mètres]], une discipline qui court-circuite la respiration aérobie.]]
L'intérêt porté au lien entre respiration et performances physiques croît en même temps que la [[médecine du sport|médecine]] s'introduit dans les milieux sportifs. En 1913, le [[Marc Bellin du Côteau|Dr Bellin du Côteau]], à la fois champion et médecin, propose une première classification des disciplines en fonction du type d'effort et de la manière dont la respiration est sollicitée<ref name=BELLIN/>.

Son approche, encore ignorante des mécanismes précis de la respiration cellulaire, n'en demeure pas moins pertinente. À la lumière des connaissances actuelles, la préoccupation respiratoire principale des sportifs se résume essentiellement à procurer aux [[myocyte|cellules musculaires]] une quantité suffisante d'[[Adénosine triphosphate|ATP]] pendant l'effort physique<ref name=ACNANTES/> sans que cela nuise au corps dans la durée.

Lorsque l'effort est intense et bref (en général moins de dix secondes), le muscle fonctionne en [[Métabolisme anaérobie alactique|anaérobiose de manière alactique]] par consommation de la [[phosphocréatine]]. Au delà de cette phase initiale, l'anaérobiose devient [[Métabolisme anaérobie lactique|lactique]] et conduit à une fabrication d'ATP par fermentation à partir du glucose ou du [[glycogène]] avec production de [[lactate]], ce qui provoque une [[acidose lactique|acidose]], facilement réversible pour des efforts de durée moyenne mais dommageable à l'organisme si elle se prolonge au-delà de quelques minutes<ref name=AMORETTI/>.

Il devient dès lors indispensable d'assurer un approvisionnement suffisant et régulier des mitochondries en dioxygène. Cela implique dans l'immédiat un accroissement de la ventilation et une adaptation du [[rythme cardiaque]]. L'[[Entraînement sportif|entraînement]] permet par ailleurs de préparer durablement l'organisme en induisant des modifications physiologiques, en particulier au niveau musculaire.

Certaines préparations visent également à augmenter la capacité de transport de l'oxygène dans le sang par une habituation à l'[[hypoxie]] (par un séjour en [[altitude]]<ref name=FFS/> ou en chambre à atmosphère modifiée<ref name=LHTL/>) qui stimule une fabrication supplémentaire d'[[hématie]]s et d'[[hémoglobine]]. Le dopage à l'[[érythropoïétine]] (l'EPO) produit le même effet<ref name=BACQUAERT/>.

Le sport n'ayant pas seulement vocation à la [[Performance sportive|performance]] et à la [[Compétition sportive|compétition]], la simple motivation d'entretenir sa forme physique, incidemment psychique, amène à développer des pratiques favorables au bon fonctionnement de l'organisme, notamment celles qui visent à synchroniser le mouvement, la respiration et le rythme cardiaque, comme la [[marche afghane]]<ref name=ROYER/>, réputée améliorer l'[[endurance]].

==== Arts martiaux ====
Alors que le rôle de la respiration dans l'activité motrice ne commence à intéresser les Occidentaux qu'à partir du {{s|XIX}}, les arts martiaux extrême-orientaux, qu'il s'agisse du [[Arts martiaux chinois|''wǔshù'' chinois]] ou des [[Arts martiaux japonais|techniques de combat japonaises]], ont, depuis les origines, considéré la respiration comme une clé majeure de leurs disciplines.

=== Déplacements hors atmosphère ===
En cherchant à se déplacer dans des environnements inhabituels pour eux, les humains ont été amenés à appareiller leur respiration, à défaut de pouvoir adapter leur organisme.

==== Plongée ====
[[Fichier:Diver with JJ rebreather P5230636.jpg|vignette|droite|Le plongeur subaquatique respire uniquement par la bouche, ici avec un [[recycleur]] JJ-CCR, à circuit fermé et à gestion électronique, qui permet d'économiser l'oxygène et évite l'émission de bulles.]]
Pour évoluer sous l'eau, les animaux qui respirent habituellement dans l'air n'ont pas d'autre solution que de suspendre la ventilation pendant la plongée.

Les humains sont capables d'[[apnée]]s de quelques minutes au plus<ref name=MIFSUD/>. Ils n'ont pas les mêmes capacités que les [[éléphant de mer|éléphants de mer]] ou les [[Cetacea|cétacés]] qui peuvent stocker dans la [[myoglobine]] des muscles beaucoup d'oxygène et effectuer de longues plongées de plusieurs dizaines de minutes, voire de quelques heures<ref name=QUICK/>.

La [[plongée en apnée]] est principalement pratiquée pour l'[[Snorkeling|exploration]] ou la [[pêche sous-marine|pêche]] sous-marines. Elle constitue aussi une discipline de compétition. Dès l'immersion, le corps réagit par un [[bradycardie|ralentisement du rythme cardiaque]] et une [[vasoconstriction]] périphérique. La rétention respiratoire et l'augmentation de pression ont des effets physiologiques que les apnéistes apprennent à contrôler progressivement pour éviter des accidents graves de [[noyade]] après [[syncope (médecine)|perte de connaissance]] ou d'[[œdème aigu du poumon]]<ref name=MOON/>.

Bien que la [[Ventilation liquidienne|respiration liquidienne]] fasse toujours l'objet de recherches, elle vise surtout des applications médicales et nécessite l'emploi de [[Perfluorocarbure|fluides halogénés spéciaux]]. Pour rester sous l'eau au delà des capacités de la simple apnée, l'assistance d'appareils respiratoires devient donc indispensable.

Les premières plongées assistées utilisent des [[cloche de plongée|cloches de plongée]] puis des [[scaphandre à casque|scaphandres à casque]]. Dans les deux cas, les dispositifs sont reliés à la surface par un tuyau qui pourvoit les plongeurs en air.

Pour pouvoir se déplacer librement, il faut adopter la stratégie du [[dytique]] qui emporte une réserve d'air sous ses [[élytre]]s. La [[Plongée_en_scaphandre_autonome|plongée autonome]] devient possible avec des bouteilles d'[[air comprimé]]. Un [[détendeur]] délivre l'air à chaque inspiration de la bouche, à la pression ambiante<ref name="FFESSM1" />. Grâce au système de [[clapet]]s, l'air expiré, également par la bouche, est en général<ref group="alpha" name="RECYCLEUR" /> évacué à l'extérieur et forme une colonne de bulles.

Avec cette technique, la [[pression partielle]] des gaz dissous dans le sang augmente cependant à des taux auxquels le corps n'est pas accoutumé et qui peuvent être à l'origine d'accidents comme des [[embolie gazeuse|embolies gazeuses]] (des bulles se forment dans le sang) ou des intoxications gazeuses (si l'on respire de l'air comprimé, la [[narcose à l'azote]] peut débuter à partir d'une profondeur de {{unité|30|mètres}}, l'[[hyperoxie|intoxication par l'oxygène]] vers {{unité|57|mètres}})<ref name="MOON" />.

L'embolie est évitable par une remontée progressive et le respect si nécessaire de [[palier de décompression|paliers de décompression]]<ref name="FFESSM2" />.<br />La [[pression partielle]] des gaz peut être ramenée en dessous des seuils de [[toxicité]] en remplaçant l'air par d'autres combinaisons. Les mélanges respiratoires suroxygénés de type [[Nitrox]] servent à améliorer le confort et la sécurité des plongées jusqu'à {{unité|40|mètres}} ; le remplacement du diazote par de l'[[hélium]], voire par du [[dihydrogène]] permet d'évoluer à de plus grandes profondeurs<ref name="COMEX" />.

Dans les [[sous-marin]]s, grâce à la résistance de la coque, l'air intérieur est maintenu au niveau de la [[pression atmosphérique]] courante<ref name=BRADU/>. Lorsque les équipages doivent vivre en immersion pendant d'assez longues durées, comme dans les submersibles militaires, l'oxygène est fabriqué par [[électrolyse de l'eau]] prélevée dans la mer<ref name=SORCIER/>.

==== Exploration spatiale ====
[[Fichier:Iss011e12405.jpg|vignette|droite|Le cosmonaute [[Sergueï Krikaliov]] déplace l'ancien système générateur d'oxygène Elektron dans la [[Station spatiale internationale]] en 2005 lors de la {{11e}} expédition.]]
Les [[mission spatiale|missions spatiales]] habitées de courte durée disposent de réservoirs d'oxygène liquide qui servent autant à alimenter en [[comburant]] certains moteurs qu'à respirer. Les [[Programme Apollo|missions Apollo]] utilisaient ainsi dans l'habitacle de l'oxygène pur à pression réduite de {{conversion|5|psi|atm|2}}. Le dioxyde de carbone rejeté par la respiration était capté par des cartouches d'[[hydroxyde de lithium]]<ref name=APPOLO/>.

La vie en [[station spatiale]], compte tenu de la durée des séjours, exige en revanche de fabriquer sur place l'oxygène nécessaire à la respiration des [[astronaute|spationautes]] et de le régénérer par [[recyclage]]. En l'absence de végétaux qui sur Terre assurent cette régénération grâce à l'[[énergie solaire]], c'est un système électrochimique fonctionnant également à l'énergie solaire délivrée par les [[panneau solaire photovoltaïques|panneaux photovoltaïques extérieurs]] qui assure cette fonction. Dans la [[station spatiale internationale]], le dioxyde de carbone et l'eau sont récupérés. Un électrolyseur permet de séparer l'eau en oxygène et hydrogène. Ce dernier et le dioxyde de carbone alimentent un [[réaction de Sabatier|réacteur de Sabatier]] qui fixe le carbone dans une molécule de [[méthane]], lequel est finalement rejeté dans l'espace<ref name=ESA/>. Le dispositif nécessite néanmoins que des missions cargos réapprovisionnent régulièrement la station en eau.

=== Musique et chant ===
[[Fichier:Alphorns Grindelwald.jpg|vignette|droite|Joueurs suisses de [[cor des Alpes]], un « [[cuivre (musique)|cuivre]] en bois » dont le son est activé par le souffle humain.]]
La [[Voix (instrument)|voix]], le [[Sifflement#Sifflement humain|sifflement]], les [[bois (musique)|bois]] et les [[cuivre (musique)|cuivres]] sont les moyens de produire de la [[musique]] qui mettent l'air directement en vibration à partir du souffle respiratoire. La source vibratoire est constituée par :
* les [[corde vocale|cordes vocales]] pour le [[chant]] ;
* le [[Biseau (musique)|biseau d'embouchure]] pour les [[instrument de musique|instruments]] de la famille des [[flûte]]s ;
* l'[[anche]] pour ceux comme le [[hautbois]] ou la [[clarinette]] ;
* les [[lèvre]]s pour le sifflement et pour les instruments comme la [[trompette]].

Le privilège du chant n'est pas réservé aux humains puisque de nombreux animaux en sont capables, principalement les [[vocalisation des oiseaux|oiseaux]] grâce à leur [[Syrinx (anatomie)|syrinx]].

La respiration est essentielle pour maîtriser l'art du chant ou la technique des [[instrument à vent|instruments à vent]], aussi bien pour l'émission du son que pour la modulation du phrasé musical<ref name="LAROUSSE" />.

L'utilisation du souffle à l'expiration pour produire les sons impose de ménager des pauses inspiratoires pendant l'exécution musicale<ref group="alpha" name="DIDGERIDOO" />. Celles-ci doivent s'intégrer à la [[mélodie|ligne mélodique]] sans la dénaturer. Elles peuvent être indiquées sur les [[partition musicale|partitions]] par un [[notation musicale|signe]] placé entre deux [[note de musique|notes]] au-dessus de la [[portée musicale|portée]], la « virgule de respiration », qui prend l'aspect d'une virgule ou d'une apostrophe ou d'un V cursif ('''''ν'''''), souvent annoté pour l'apprentissage, rarement reproduit sur les partitions éditées<ref name="LAROUSSE" />. Le temps d'inspiration se prend au détriment de la fin de la dernière note, jamais en empiétant sur le début d'une note. Les [[Legato|notes liées]] doivent quant à elles toujours être exécutées d'un même souffle.

<center><score vorbis="1">
\new Score {
<<
  \new Staff {
    \relative c''' {
      \key g \minor
      \time 4/4
      \set Staff.midiInstrument = #"piccolo"
      d2~ d8 \breathe f16 g16 a16 g16 f16 c16 d8 d16 c16 d4~ d8 \breathe f16 g16 a16 g16 f16 c16 d2.(~ d8. f16 d1)
    }
  }
>>
}
</score><br /><small>portée musicale avec des [[legato|légatos]], annotée de virgules de respiration<br />''Introduction au [[Piccolo (instrument)|piccolo]] de la [[Jacky (chanson)|chanson de Jacky]].''</small></center>

La puissance du chant ou du jeu, la capacité à tenir les notes, sans essoufflement et sans sollicitation excessive des cordes vocales pour les chanteurs, reposent sur l'usage privilégié de la respiration abdominale et le bon exercice du [[Diaphragme (organe)|diaphragme]] comme muscle moteur principal.

=== Spiritualité ===
L'évidence (du moins pour les humains et autres vertébrés terrestres) du besoin vital de respirer et l'intuition d'un rapport avec l'énergie trouvent un écho dans la plupart des [[religion]]s. Au sein ou en marge de celles-ci, divers courants [[mysticisme|mystiques]] accordent à la respiration un intérêt majeur et ritualisé.

Dans l'Égypte antique, [[Amon]] symbolise le souffle vital, comme rapporté par les [[Papyrus (papier)|papyrus]] des hymnes laudatifs à son nom : « Forme unique, produisant toutes choses, le Un qui est seul, produisant toutes choses (…) Qui donne le souffle à ce qui est dans l'œuf »<ref name=GREBAUT/>.

La [[Livre de la Genèse|Genèse]] formule l'acte de Dieu créateur dans des termes comparables<ref name=GENESE/> : « Yahweh Dieu forma l'homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant » mais en destinant spécialement à l'homme l'intention divine, c'est aussi l'[[Saint-Esprit|esprit de Dieu]] qui est transmis par le souffle<ref name=SKLERIJENN/>, rendant indissociables les dimensions mentale et physique. Pourtant, la référence à la respiration apparaît peu dans les [[liturgie]]s ou les pratiques des [[religion du Livre|religions du Livre]].

Faisant exception, certaines [[Tariqa|confréries soufistes]] considèrent que le contrôle et la rétention du souffle permettent d'accomplir le "voyage spirituel" qui rapproche de la "connaissance inspirée par Dieu". Manifestement influencées par les méthodes des [[yogi]]s [[hindouisme|hindouistes]], ces pratiques s'en démarquent délibérément car elles ont pour objectif d'invoquer et de réciter répétitivement le nom de Dieu le plus souvent possible<ref name=SPEZIALE/>.

Dans la tradition [[Taoïsme|taoïste]], l'air ([[Ch'i (spiritualité)|ch'i]]) est considéré comme la [[substance]] de tous les corps. L'adepte, en respirant, ''régénère'' sa matière, à la recherche d'une [[transmutation]] de son corps, d'une alimentation de l'« embryon de l'immortalité » par le ch'i. Le but est de réaliser la [[Taoïsme#Respiration|respiration de l'embryon]]<ref name=MASPERO/> afin que celui-ci, après une longue gestation, puisse grandir jusqu'au moment où il pourra se dissocier du corps mortel et rejoindre ainsi les régions paradisiaques.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|taille=24|groupe=alpha|références=
<ref name=HENNEGUYA>
'''''Des animaux sans mitochondries ?''''' ''Parmi les organismes pluricellulaires, on connait un parasite des [[Salmonidae|saumons]], [[Henneguya zschokkei]], apparemment dépourvu de fonction respiratoire à la suite d'une évolution régressive et on a découvert que certaines espèces de [[Loricifera]] qui vivent dans les sédiments sont dépourvues de mitochondries, remplacées par des [[hydrogénosome]]s.''</ref>
<ref name=FAD>
'''''FAD ou Q<sub>10</sub> ?''''' ''En toute rigueur, le cycle de Krebs régénère une molécule de [[Flavine adénine dinucléotide|FAD]] (oxydée) en FADH2 (réduite), mais l'énergie captée est transférée à la coenzyme Q<sub>10</sub> réduite (ou ubiquinol) avant le passage à l'étape suivante de la respiration cellulaire.</ref>
<ref name=NAVETTE>
'''''38 ou 36 ATP ?''''' ''Le bilan peut se limiter à une production de 36 ATP selon le type de cellule concernée. Habituellement le NADH produit dans le cytosol lors de la glycolyse est transféré dans la mitochondrie par une [[navette malate-aspartate]] qui ne consomme pas d'énergie, modalité économe mais lente. Dans les cellules comme celles des muscles ou du cerveau qui ont besoin d'un transfert rapide, la navette activée est celle du [[Navette du glycérol-3-phosphate|glycérol-3-phosphate]], plus rapide mais qui consomme 2ATP par NADH transféré. Ces 2 ATP sont alors à retrancher du bilan global.''</ref>
<ref name=CHIRONOME>
'''''Des insectes avec du sang ?''''' ''Les larves de [[Chironomidae|chironomes]] font exception. Leur système trachéal est rempli d'une hémolymphe pigmentée à [[érythrocruorine]] et leurs branchies transformées en branchies sanguines.''</ref>
<ref name=SANG>
'''''Quelle quantité d'{{O2}} par minute ?''''' ''Le sang contient environ 35 % d'[[hémoglobine]] en poids et la densité du sang est proche de 1. Le taux d'[[oxyhémoglobine]] est d'environ 95 %, et enfin {{unité|1|g}} d'hémoglobine est capable de transporter environ {{unité|1.36|ml}} d'oxygène, soit environ {{unité|1.8|mg}} (1.36*32/24 car une mole de [[dioxygène]] fait {{unité|32|g}} et occupe environ {{unité|24|l}}). Ainsi, ces {{unité|4.5|l}} de sang pompés par minute contiennent {{unité|1.5|kg}} d'hémoglobine - soit {{unité|1.45|kg}} d'oxyhémoglobine - qui transporte {{unité|2.6|g}} d'oxygène soit {{unité|2|l}} par minute.''</ref>
<ref name=CO>
'''''Quels taux naturels de CO ?''''' ''Le taux atmosphérique normal est de l'ordre de {{unité|0,1 ou 0,2|ppm}}, et à proximité d'un réchaud à gaz bien réglé au maximum de {{unité|15|ppm}}''.</ref>
<ref name=SCHIMPER>
'''''Lynn Margulis, pas la première ?''''' ''L'hypothèse d'une origine endosymbiotique des organites avait déjà été émise par [[Andreas Franz Wilhelm Schimper|Andreas Schimper]] dès 1883, puis soutenue par [[Constantin Merejkovski]] et [[Paul Portier]] au {{XXe siècle}} mais les démonstrations de Lynn Margulis ''(ex-Sagan)'' ont été déterminantes pour que cette théorie soit admise.''</ref>
<ref name=RECYCLEUR>
'''''Peut-on plonger sans faire de bulles ?''''' ''La plongée au [[recycleur]] permet de limiter ou d'empêcher l'expulsion des gaz et la formation de bulles.''</ref>
<ref name=DIDGERIDOO>'''''Souffler en continu ?''''' ''Il est possible de produire un souffle continu par la technique de la [[respiration circulaire]] grâce à une réserve d'air buccale, par exemple pour jouer du [[didgeridoo]].''</ref>
}}

=== Références ===
{{Références|références=

...........................................PHYSIOLOGIE GENERALE...........................................
<ref name=LAUNOIS>
{{Lien web |prénom1=Dr Sandrine |nom1=Launois |titre=Physiologie respiratoire |description=Institut de Formation en soins infirmiers (Grenoble), cours de 1{{e}} année|nature document= pdf |url=http://umvf.cerimes.fr/media/ressIfsi/Grenoble-20122013/pdf/launois_sandrine_p01.pdf |éditeur=Université numérique francophone des sciences de la santé et du sport (UNF3S), [[Université médicale virtuelle francophone]] |date=2012-2013 |consulté le=20 août 2021}}.</ref>
<ref name=BCPST>
{{Lien web |auteur institutionnel=Université catholique de Lille|titre=Une fonction en interaction avec l'environnement : la respiration |description= Cours de biologie 2{{e}} année BCPST |url=https://www.studocu.com/fr/document/universite-catholique-de-lille/biologie/chapitre-prepa-bcpst-respiration/2748133 |date=2017/2018 |consulté le=20 août 2021}}.</ref>

...........................................RESPIRATION CELLULAIRE...........................................
<ref name=INFIRMIERS>
{{Lien web |titre=Biologie fondamentale - le métabolisme énergétique cellulaire |description= cours d'[[Institut de formation en soins infirmiers]] |url=https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-ifsi-biologie-fondamentale-le-metabolisme-energetique-cellulaire.html |site=infirmiers.com |éditeur= [[Groupe Profession Santé]] |jour=29 |mois=07 |année=2013 |consulté le=25 août 2021 }}.</ref>

...........................................RESPIRATION AEROBIE...........................................
<ref name=CAIN>
{{Ouvrage |langue originale=en |auteur1=Michael L. Cain |auteur2=Hans Damman |auteur3=Robert A. Lue |auteur4=Carol Kaeseuk Yoon |titre=Découvrir la biologie |titre original=Discover biology |lieu=Bruxelles |éditeur=[[De Boeck]] Supérieur |année=2006 |mois=7 |jour=14 |numéro édition=2 |pages totales=812 |isbn=9782804146276 |lire en ligne=https://www.google.fr/books/edition/D%C3%A9couvrir_la_biologie/0YS9Hyp4gXsC?hl=fr&gbpv=1&&pg=PA42 |consulté le=8 septembre 2021 |partie=1 |titre chapitre=La diversité de la vie |passage=42 }}.</ref>
<ref name=SORBONNE>
{{Lien web |titre=6.18 - Bilan de la glycolyse aérobie (glucose)|url=http://www.chups.jussieu.fr/polys/biochimie/OCbioch/POLY.Chp.6.18.html |éditeur=Médecine Sorbonne université |consulté le=4 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=COOPER>
{{Ouvrage |langue originale=en |prénom1=Geoffrey M. |nom1=Cooper |traducteur=Camille François |titre=La cellule |sous-titre=une approche moléculaire |titre original=The cell : a molecular approach |lieu=Paris, Bruxelles |éditeur=De Boeck Université|année=1999 |année première édition=1997 |isbn=2744500569 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=yLrVPS2PxJAC&pg=PA65 |consulté le=6 septembre 2021 |numéro chapitre=2 |titre chapitre=La cellule en tant que laboratoire de chimie |passage=62 }}.</ref>
<ref name=MOUSSARD>
{{Ouvrage |prénom1=Christian |nom1=Moussard |titre=Biochimie structurale et métabolique |lieu=Bruxelles |éditeur=De Boeck & Larcier |année=2006 |isbn=2804152367 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=buW9hamIYTAC&pg=PA111 |consulté le=6 septembre 2021 |titre chapitre=Planche 8-2 Les destinées du NADH,H<sup>+</sup> et du pyruvate |passage=111 }}.</ref>
<ref name=VOET>
{{Ouvrage |langue originale=en |auteur1=Donald |prénom2=Judith G. |nom2=Voet |traducteur=Lionel Domenjoud |titre=Biochimie |titre original=Biochemical |lieu=Paris, Bruxelles |éditeur=De Boeck supérieur |année=2016 |numéro édition=3 |année première édition=1990 |isbn=9782804171018 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=BvNFDgAAQBAJ&pg=PA789 |consulté le=6 septembre 2021 |numéro chapitre=21 |titre chapitre=Le cycle de l'acide citrique |passage=789 }}.</ref>

...........................................RESPIRATION AQUATIQUE...........................................

...........................................RESPIRATION BRANCHIALE...........................................
<ref name=SANTOUL>
{{Ouvrage |prénom1=Frédéric |nom1=Santoul |prénom2=Loïc |nom2=Ten Hage |champ libre=cours de licence L3|titre=Anatomie fonctionnelle animale |lieu=[[Toulouse]] |éditeur=[[Université Toulouse-III-Paul-Sabatier]] |année=2017/2018 |lire en ligne=https://www.studocu.com/fr/document/universite-toulouse-iii-paul-sabatier/anatomie-fonctionnelle-animale/respiration-des-invertebres/1934726 |consulté le=28 août 2021 |numéro chapitre=2 |titre chapitre=La respiration chez les invertébrés}}.</ref>
<ref name=FAUNAFONDNESS>
{{Lien web |langue=en |titre=Comparative study of respiratory system of Vertebrate |url=https://www.faunafondness.com/comparative-study-of-respiratory-system-of-vertebrate/#External_or_larval_gills |site=faunafondness.com |consulté le=28 août 2021}}.</ref>
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{{Ouvrage |auteur1=Dr Sihem Aguib |champ libre=cours de licence L3 Entomologie |titre=Physiologie des insectes |lieu=[[Constantine (Algérie)|Constantine]] |éditeur=Université des Frères Mentouri |nature ouvrage=pdf |collection=Catalogue des cours en ligne de l'UFMC 1 |année=2019 |lire en ligne=https://fac.umc.edu.dz/snv/faculte/BA/2019/06.%20CHAPITRE%20VI.pdf |consulté le=28 août 2021 |numéro chapitre=VI |titre chapitre=La respiration |passage=50 }}.</ref>
<ref name=GILLIS>
{{Article|langue=en |prénom1=J. Andrew |nom1=Gillis |prénom2=Olivia R.A. |nom2=Tidswell |postnom2=[[Université de Cambridge]] |titre= Origin of vertebrate gills |périodique=Current biology |volume=27 |numéro=5 |jour=6 |mois=3 |année=2017 |pages=729-732 |résumé=https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(17)30023-4 |lire en ligne=https://www.cell.com/action/showPdf?pii=S0960-9822%2817%2930023-4 |consulté le=27 août 2021|doi=10.1016/j.cub.2017.01.022 }}.</ref>
<ref name=ASP>
{{Lien web |titre=L'arc branchial d'un poisson |url=https://www.assistancescolaire.com/enseignant/elementaire/ressources/base-documentaire-en-sciences/l-arc-branchial-d-un-poisson-5srm0108 |série=Assistance scolaire personnalisée |éditeur=[[Rue des écoles (éditions)|Rue des écoles]] |consulté le=28 août 2021}}.</ref>
<ref name=MULLINS>
{{Ouvrage |langue=en |prénom1=David A. |nom1=Mullins |titre=Understanding Nudibranchs and other sea-slugs |sous-titre=Respiration |année=2020 |lire en ligne=https://nudibranchdomain.org/wp-content/uploads/RESPIRATION-WebsiteReady-3.pdf |consulté le=30 août 2021 |titre chapitre=Gills and other respiratory structures and methods }}.</ref>
<ref name=IFREMER>
{{Lien web |titre=Pour une pêche durable |sous-titre=Comment respirent-ils ? |url=https://wwz.ifremer.fr/peche/Le-monde-de-la-peche/Les-ressources/comment/Respiration |éditeur=[[Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer|Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)]] |consulté le=30 août 2021}}.</ref>
<ref name=MULLER>
{{Article|prénom1=Yves |nom1=Müller |titre= Reconnaître les principaux bivalves fouisseurs ou foreurs au moyen de leurs siphons |sous-titre=clé de détermination des 20 taxons les plus gros |périodique= Ministère de l'éducation nationale |mois=05 |année=2016 |pages=2 |lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/303371163_Reconnaitre_les_principaux_bivalves_fouisseurs_ou_foreurs_au_moyen_de_leurs_siphons |consulté le=30 août 2021 }}.</ref>
<ref name=UCLOUVAIN>
{{Lien web |auteur institutionnel=[[UCLouvain|Université catholique de Louvain]] |titre=Les mollusques |url=https://www.zoologie-uclouvain.be/docs/multimedia/mollusques.pdf |format=pdf |consulté le=30 août 2021 |page=53 }}.</ref>
<ref name=ROVAINEN>
{{Article|langue=en |prénom1=Carl M. |nom1=Rovainen |titre= Feeding and breathing in lampreys |périodique=Brain, Behavior and Evolution |éditeur=Karger International |volume=48 |numéro=5 |année=1996 |pages=297-305 |résumé=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8932870/ |consulté le=17 août 2021 |pmid=8932870 |doi=10.1159/000113208}}.</ref>

...........................................STRATEGIES SINGULIERES...........................................
<ref name=RIBES>
{{Ouvrage |prénom1=Sonia |nom1=Ribes-Beaudemoulin |lien auteur1=Sonia Ribes-Beaudemoulin |titre=Les animaux des récifs coralliens |lieu=[[Saint-André (La Réunion)]] |éditeur=Océan éditions |collection=Animaux des Mascareignes |année=2008 |pages totales=88 |isbn=9782916533445 |présentation en ligne=https://ocean-editions.fr/pages/livre.php?TypeArborescence=titres&Parametre=a&LivreId=409 |consulté le=29 août 2021 |titre chapitre=Coraux-zooxanthelles, des partenaires intimes |passage=52 }}.</ref>
<ref name=FERRARI>
{{Ouvrage |langue originale=it |auteur1=Andrea |auteur2=Antonella Ferrari |traducteur=Dominique Le Bouteiller Johnson |titre=Guide des récifs coralliens |sous-titre=la faune sous-marine des coraux |titre original=Barriere coralline |lieu=Paris |éditeur=[[Delachaux et Niestlé]] |collection=Les compagnons du naturaliste |année=2000 |année première édition=1999 |pages totales=288 |isbn=2603011936 |présentation en ligne=https://www.delachauxetniestle.com/livre/recifs-coralliens-2 |lire en ligne= |consulté le=29 août 2021 |titre chapitre=Introduction |passage=12 }}.</ref>
<ref name=FISHBASE>
{{Lien web |langue=en, fr |titre=Famille Channichthyidae - Crocodile icefishes |url=https://www.fishbase.de/summary/FamilySummary.php?ID=384 |éditeur=FishBase |consulté le=29 août 2021 }}.</ref>
<ref name=WILSON>{{Article|langue=en |auteur1=J.M. Wilson |auteur2=L.F.C. Castro|titre= Morphological Diversity of the gastrointestinal tract in fishes |sous-titre=5. Physiology of gut air breathing |périodique= Fish Physiology |éditeur=Anthony P. Farrell and Colin J. Brauner |volume=30 |titre numéro=The multifunctional gut of fish |année=2011 |pages=414-424 |lire en ligne=https://www.towson.edu/fcsm/departments/biology/facultystaff/documents/nelson-dehn-fish-phys-ch10.pdf |isbn=9780123749826 |issn= 1546-5098 |consulté le=29 août 2021 }}.</ref>

...........................................RESPIRATION VEGETALE...........................................
<ref name=LENNE>
{{Ouvrage |prénom1=Catherine |nom1=Lenne |préface=[[Francis Hallé]] |titre=Dans la peau d'un arbre |sous-titre=secrets et mystères des géants qui vous entourent |lieu=Paris |éditeur=[[Belin éditeur]] |année=2021 |mois=03 |jour=30 |pages totales=492 |isbn=9782410018189 |présentation en ligne=https://www.belin-editeur.com/dans-la-peau-dun-arbre |consulté le=26 août 2021 |titre chapitre=L'arbre, un filtre à air ; respirer à pleins poumons |passage=184}}.</ref>
<ref name=LUTTGE>
{{Ouvrage |langue originale=de |prénom1=Ulrich |nom1=Lüttge |prénom2=Manfred |nom2=Kluge |prénom3=Gabriela |nom3=Bauer |traducteur=Véronique Adam-Sieffert et André Sieffert |titre=Botanique |titre original=Botanik |lieu=Paris |éditeur=Éditions Tec & Doc ([[Éditions Lavoisier|Lavoisier]]) |année=2002 |numéro édition=3 |année première édition=1992 |pages totales=604 |isbn=2743004126 |présentation en ligne=https://www.unitheque.com/botanique/lavoisier-tec-et-doc/Livre/6589 |consulté le=27 août 2021 |numéro chapitre=23 |titre chapitre=Feuille : structure et fonctions |passage=431}}.</ref>
<ref name=RAYNAL>
{{Ouvrage |auteur1= |prénom1=Aline |nom1=Raynal-Roques |postnom1=''professeur au [[Muséum national d'histoire naturelle]] de Paris'' |lien auteur1=Aline Raynal-Roques |préface=Raymond Schnell |titre=La botanique redécouverte |éditeur=[[Éditions Belin]], [[Institut national de la recherche agronomique|INRA]] Éditions |année=1994 |pages totales=512 |isbn=2701116104 |issn=0768-2743 |présentation en ligne=https://www.belin-editeur.com/la-botanique-redecouverte |consulté le=27 août 2021 |partie=La diversité des formes |numéro chapitre=10 |titre chapitre=Décrire les plantes |passage=346}}.</ref>

...........................................RESPIRATION AERIENNE...........................................
<ref name=CIERI>{{Article|langue=en |prénom1=L. |nom1=Cieri |prénom2=Brent A. |nom2=Craven |prénom3=Emma R. |nom3=Schachner |prénom4=C.G. |nom4=Farmer |titre= Evolution of unidirectional flow in Diapsida |périodique= Proceedings of the National Academy of Sciences |volume=111 |numéro=48 |mois=12 |année=2014 |pages=17218-17223 |lire en ligne=https://www.pnas.org/content/111/48/17218.full |consulté le=17 août 2021 |doi=10.1073/pnas.1405088111 }}.</ref>
<ref name=HEINRICH>
{{Article|langue=en |prénom1=Erica C |nom1=Heinrich |prénom2=Matthew J |nom2=McHenry |prénom3=Timothy J |nom3=Bradley |titre= Coordinated ventilation and spiracle activity produce unidirectional airflow in the hissing cockroach (Gromphadorhina portentosa) |périodique=Journal of Experimental Biology |éditeur=The Company of Biologists (United Kingdom) |volume= 216 |numéro=23 |jour=1 |mois=12 |année=2013 |pages=4473-4482 |résumé=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24031063/ |lire en ligne= |consulté le=19 août 2021 |pmid=24031063 |doi=10.1242/jeb.088450}}.</ref>

...........................................RESPIRATION PULMONEE...........................................
<ref name=RADIOCANADA>{{Lien vidéo |langue=fr|people=Emma Despland |date=29/03/2021 |titre=Comment les araignées respirent-elles? Le singulier et fascinant système respiratoire des araignées|émission=Moteur de recherche (présenté par Matthieu Dugal) |chaine=[[ICI Radio-Canada Première|Radio-Canada]] |durée=11 |url=https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/moteur-de-recherche/segments/entrevue/349233/arachnides-poumons-trachees-fonctionnement-respiration |format= |medium=radio |consulté le=01/09/2021 }}</ref>

...........................................RESPIRATION HUMAINE...........................................
<ref name=ANGHEL>
{{Article|auteur1= |prénom1=Mirela-Adelaida |nom1=Anghel|prénom2=Pr. Fănel |nom2=Iacobescu |titre= L'influence de la température et de {{CO2}} dans l'air expiré|périodique= {{16e}} Congrès international de métrologie |lieu=Paris |éditeur=EDP Sciences |jour=7 |mois=10 |année=2013 |lire en ligne=https://cfmetrologie.edpsciences.org/articles/metrology/pdf/2013/01/metrology_metr2013_10012.pdf |consulté le=25 août 2021 |doi=10.1051/metrology/201310012}}.</ref>

...........................................SANTE.................................................................

...........................................ACCIDENTS.................................................................
<ref name=OQLF>
{{Lien web |auteur institutionnel=[[Office québécois de la langue française]] |titre=Asphyxie |url=http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8398809 |série=Le grand dictionnaire terminologique (GDT) |site=gdt.oqlf.gouv.qc.ca|année=1994 |consulté le=16 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=COLIN>
{{Ouvrage |prénom1=Casimir |nom1=Colin |titre=Essai sur l'asphyxie en général |sous-titre=sur ses causes, sur ses effets et sur les moyens d'y remédier |lieu=Paris |éditeur=Faculté de médecine (imprimerie de Didot jeune) |année=1816 |mois=12 |jour=12 |pages totales=21 |lire en ligne=https://www.google.com/books/edition/Essai_sur_l_asphyxie_en_g%C3%A9n%C3%A9ral_sur_se/fJL0p8ONpHkC?gbpv=1 |consulté le=16 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=COULANGE>
{{Article |prénom1=Dr Mathieu |nom1=Coulange |et al.=oui |titre=Accidents en plongée subaquatique et en milieu hyperbare |périodique=Revue des maladies respiratoires |éditeur=Société de pneumologie de langue française |jour=29 |mois=11 |année=2016 |issn=1241-8234 |résumé=https://www.rev-mal-respir.com/article/1096260/auto_evaluation/accidents-en-plongee-subaquatique-et-en-milieu-hyp |consulté le=16 septembre 2021 |doi=10.1016/S1241-8234(16)82882-5}}.</ref>

...........................................INTOXICATIONS.................................................................
<ref name=AFGC>
{{Lien web |auteur institutionnel=Association française des gaz comprimés (AFGC) |champ libre=Information de sécurité |titre=Les dangers de l’usage abusif des gaz industriels |url=http://www.afgc.fr/data/_AFGC%20IS%2010-13%20Les%20dangers%20de%20l_usage%20abusif%20des%20gaz%20industriels%20-%20BCGA%20L7.pdf |format=pdf |site=afgc.fr |lieu=Puteaux |année=2012 |consulté le=15 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=ANTIPOISONS>
{{Lien web |auteur institutionnel=[[Centre antipoisons|Centre antipoisons belge]] |titre=Quelles sont les concentrations toxiques de CO ? |url=https://www.centreantipoisons.be/monoxyde-de-carbone/le-monoxyde-de-carbone-co-en-d-tail/quelles-sont-les-concentrations-toxiques-de |lieu=Bruxelles |année=2021 |site=centreantipoisons.be |consulté le=15 septembre 2021 }}.</ref>
<ref name=INCHEM>
{{Ouvrage |langue=en |auteur institutionnel=IPCS INCHEM |titre=Carbon monoxide |traduction titre=Monoxyde de carbone |éditeur=[[Organisation mondiale de la santé]] |année=1999 |lire en ligne=https://inchem.org/documents/ehc/ehc/ehc213.htm |consulté le=15 septembre 2021 |numéro chapitre=8.3 |titre chapitre=Carbon monoxide poisoning |passage=table 18 Symptoms associated with varying levels of carbon monoxide poisoning }}.</ref>
<ref name=INERIS>
{{Ouvrage |auteur institutionnel=[[Institut national de l'environnement industriel et des risques|INERIS]] |champ libre=Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques |titre=Sulfure d'hydrogène |année= 2011|mois=9|jour=29 |lire en ligne=http://substances.ineris.fr/fr/substance/getDocument/2848 |consulté le=15 septembre 2021 |passage=28 }}.</ref>

...........................................ETYMOLOGIE...........................................
<ref name=GAFFIOT1353>
{{Ouvrage |prénom1=Félix |nom1=Gaffiot |lien auteur1=Félix Gaffiot |titre=Dictionnaire latin-français |lieu=Paris |éditeur=Hachette |année=1934 |lire en ligne=https://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?q=respiratio Dictionnaire Gaffiot |consulté le=25 août 2021<respirabilis-restio> |passage=1353 }}.</ref>
<ref name=HARPER>
{{Lien web |langue=en |auteur=Douglas Harper |titre=atman (n.) |url=https://www.etymonline.com/search?q=atman Harper etymology |série=[[Online Etymology Dictionary]] |site=etymonline.com|consulté le=25 août 2021}}.</ref>

...........................................REPRESENTATIONS ANCIENNES...........................................
<ref name=THIVEL>
{{Article|prénom1=Antoine |nom1=Thivel |titre= Hippocrate et la théorie des humeurs |périodique= Noesis |numéro=1 |année=1997 |pages=85-108 |lire en ligne=https://journals.openedition.org/noesis/1419?file=1 |éditeur= Centre de recherche d'histoire des idées, [[Université Nice-Sophia-Antipolis]] |consulté le=25 août 2021 }}.</ref>

...........................................HISTOIRE SCIENCES...........................................
<ref name=ALBIREO>
{{Lien web |auteur1=Albireo |titre=L'air et la lumière |url=https://laforetdessciences.wordpress.com/2018/12/20/lair-et-la-lumiere/ |site=La forêt des sciences (petites histoires des sciences) |jour=20 |mois=12 |année=2018 |consulté le=21 août 2021}}.</ref>
<ref name=INGENHOUSZ>
{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Jan |nom1=Ingen-Housz |lien auteur1=Jan Ingenhousz |titre=Experiments upon vegetables, discovering their great power of purifying the common air in the sun-shine, and of injuring it in the shade and at night |lieu=Londres |éditeur=P. Helmsly & H. Payne |année=1779 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=JUMZAAAAYAAJ&pg=PA47 |consulté le=18 août 2021 |numéro chapitre= section XII|titre chapitre=The plants evaporate by night bad air, and foul the common air which surrounds them ; yet this is far over-balanced by their beneficial operation in the day |passage=47 }}.</ref>
<ref name=INSERM>
{{Lien vidéo |people=David Ernaux (auteur-réalisateur) |date=18/01/2019 |titre=Expériences historiques : 1780, Lavoisier et la respiration |émission= |chaine= |durée=2'56 |url=https://www.youtube.com/watch?v=K9VbHp7IpbU |format= |medium=vidéo |éditeur=[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)]] |consulté le= 21/08/2021}}</ref>
<ref name=LAVOISIER>
{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Antoine |nom1=Lavoisier |lien auteur1=Antoine Lavoisier |illustrateur=[[Marie-Anne Pierrette Paulze|Marie-Anne Paulze]] |titre=Traité élémentaire de chimie, présenté dans un ordre nouveau, et d'après les découvertes modernes |tome=second|lieu=Paris |éditeur=chez Deterville, libraire |année=1801 |numéro édition=troisième |année première édition=1789 |lire en ligne=https://books.google.com/books?newbks=1&id=S7NsVBbnAeAC&pg=PA173 |consulté le=18 août 2021 |titre chapitre=Expériences sur la respiration des animaux, et sur les changemens qui arrive à l'air en passant par leurs poumons. |passage=173-188 }}.</ref>
<ref name=NOBEL1>
{{Lien web |langue=en |auteur institutionnel=The Nobel Prize |titre=The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1953 |champ libre= ''The Nobel Prize in physiology or medicine 1953 was divided equally between Hans Adolf Krebs "for his discovery of the citric acid cycle" and Fritz Albert Lipmann "for his discovery of co-enzyme A and its importance for intermediary metabolism."'' |url=https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/1953/summary/ |site=nobelprize.org |consulté le=21 août 2021}}.</ref>
<ref name=NOBEL2>
{{Lien web |langue=en|titre=The Nobel Prize in chemistry 1978 |champ libre=The Nobel Prize in chemistry 1978 was awarded to Peter D. Mitchell "for his contribution to the understanding of biological energy transfer through the formulation of the chemiosmotic theory."|url=https://www.nobelprize.org/prizes/chemistry/1978/summary/ |site=nobelprize.org |consulté le=21 août 2021}}.</ref>
<ref name=MATCH>
{{Article|prénom1=Dr Philippe |nom1=Gorny |titre= La force vitale provient d'une petite molécule|périodique= [[Paris Match]] |série=Santé (Histoires de la médecine)|jour=20 |mois=08 |année=2019 |lire en ligne=https://www.parismatch.com/Actu/Sante/La-force-vitale-provient-d-une-petite-molecule-1642665 |consulté le=21 août 2021}}.</ref>
<ref name=MONDE>
{{Article|prénom1=Xavier |nom1=Weeger |titre= Peter Mitchell, un pionnier de la bioénergétique |périodique= [[Le Monde]] |jour=19 |mois=10 |année=1978 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1978/10/19/chimie-m-peter-mitchell-un-pionnier-de-la-bioenergetique_3129217_1819218.html |consulté le=21 août 2021}}.</ref>
<ref name=SAGAN>
{{Article|langue=en |prénom1=Lynn |nom1=Sagan |lien auteur1=Lynn Margulis |titre= On the origin of mitosing cells |périodique= Journal of Theoretical Biology |titre volume=14 |numéro=3 |mois=3 |année=1967 |pages=225-274 |résumé=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0022519367900793 |consulté le=20 août 2021 |doi=10.1016/0022-5193(67)90079-3 }}.</ref>
<ref name=JOLY>
{{Ouvrage |prénom1=Dominique |nom1=Joly |prénom2=Céline |nom2=Brochier-Armanet |titre=101 secrets de l’ADN |lieu=Paris |éditeur=CNRS Éditions |année=2019 |lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02397696/document |consulté le=21 août 2021|titre chapitre=L’émergence des eucaryotes : une mosaïque d’ADN |passage=39-41}}.</ref>

...........................................SPORT...........................................
<ref name=BELLIN>
{{Article|prénom1=Marc |nom1=Bellin du Côteau |lien auteur1=Marc Bellin du Côteau |champ libre=communication faite au Congrès international de l'éducation physique (mars 1913) |titre= La respiration dans les sports |périodique= [[La Culture physique]] : revue bimensuelle illustrée |lieu=Paris |numéro=207 |jour=15 |mois=08 |année=1913 |pages=4-7 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5422776p/f8 |consulté le=7 septembre 2021 }}.</ref>
<ref name=ACNANTES>
{{Lien web |prénom1=Olivier|nom1=Feigean |titre=Principes physiologiques à l'effort |sous-titre=activités d entretien et de développement transversales : musculation, step, course en durée |nature document=pdf |url=https://www.pedagogie.ac-nantes.fr/medias/fichier/principes_physiologiques_a_l_effort_1388143606351.pdf |lieu=[[La Flèche]] |éditeur=[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale]], [[Académie de Nantes]] |année=2013 |consulté le=7 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=AMORETTI>
{{Ouvrage |auteur1=Richard Amoretti |auteur2=Xavier Bigard |auteur3=Hugues Monod |auteur4=Daniel Rivière |auteur5=Pierre Rochcongar |auteur6=Jacques Rodineau |illustrateur=Carole Fumat| titre=Médecine du sport |sous-titre=pour le praticien |éditeur=Elsevier Health Sciences |année=2020 |mois=3 |jour=3 |pages totales=744 |isbn=9782294762987 |présentation en ligne=https://www.google.fr/books/edition/M%C3%A9decine_du_sport/lYLQDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PA31 |consulté le=8 septembre 2021 |numéro chapitre=4 |titre chapitre=Dépense énergétique au cours de l'exercice physique |passage=31}}.</ref>
<ref name=FFS>
{{Lien web | auteur1=Nicolas Coulmy |auteur2=Paul Robach |auteur3=Marie-Philippe Rousseau-Blanchi |auteur4=Laurent Schmitt |auteur5=Samuel Vergès |titre=Altitude et entraînement en ski… |nature document=pdf |url=http://www.ffs.fr/pdf/dss/FFSdtninfo-physio-hypoxie.pdf |éditeur=Département sportif et scientifique de la [[Fédération française de ski|F.F.S]]|mois=04 |année=2003 |consulté le=7 septembre 2021|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>
<ref name=LHTL>
{{Lien web |titre=La méthode LHTL |sous-titre=vivre en haute altitude et s'entraîner en basse altitude |url=https://www.lamedecinedusport.com/dossiers/entrainement-en-hypoxie-le-point-sur-la-methode-vivre-en-haute-altitude-sentrainer-en-basse-altitude-partie-3-la-methode-lhtl/ |série=dossier : l'entraînement en hypoxie |site=lamedecinedusport.com |jour=25 |mois=11 |année=2013 |consulté le=7 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=BACQUAERT>
{{Lien web |prénom1=Dr Patrick |nom1=Bacquaert |titre=EPO ou Erythropoïétine |url=https://www.irbms.com/epo-erythropoietine/ |site=irbms.com |lieu=[[Villeneuve-d'Ascq]] |éditeur=Institut de recherche du bien-être, de la médecine et du sport santé |jour=29 |mois=08 |année=2020 |consulté le=7 septembre 2021}}.</ref>
<ref name=ROYER>
{{Ouvrage |prénom1=Sylvie Alice |nom1=Royer |titre=La marche afghane pour tous |sous-titre=régénérer le corps, apaiser l'esprit et vivre l'instant présent |éditeur=Thierry Souccar |année=2018 |mois=5 |jour=3 |pages totales=129|isbn=9782365492850 |présentation en ligne=https://www.marcheafghanequebec.com/livre |consulté le=8 septembre 2021}}.</ref>

...........................................PLONGÉE...........................................
<ref name=MIFSUD>
{{Lien web |prénom1=Sophie |nom1=Greuil |titre=Apnée: Stéphane Mifsud établit un nouveau record du monde|url=https://www.reuters.com/article/sportsNews/idFRPAE5570K220090608 |site=reuters.com |éditeur=Reuters |jour=8 |mois=6 |année=2009 |consulté le=24 août 2021}} ''(Le record du monde sans apport préalable d'oxygène est détenu depuis le {{date|8|6|2009}} par le Français [[Stéphane Mifsud]] en apnée statique avec une durée de {{Heure||11|35}})''.</ref>
<ref name=QUICK>
{{Article|langue=en |prénom1=Nicola J. |nom1=Quick|prénom2=William R. |nom2=Cioffi |prénom3=Jeanne M. |nom3=Shearer |prénom4=Andreas|nom4=Fahlman |prénom5=Andrew J. |nom5=Read |titre= Extreme diving in mammals: first estimates of behavioural aerobic dive limits in Cuvier's beaked whales|périodique= Journal of Experimental Biology |volume=223 |numéro=18 |jour=23 |mois=09 |année=2020 |lire en ligne=https://journals.biologists.com/jeb/article/223/18/jeb222109/225819/Extreme-diving-in-mammals-first-estimates-of |consulté le=23 août 2021|doi=10.1242/jeb.222109 }}.</ref>
<ref name=MOON>
{{Lien web |prénom1=Richard E. |nom1=Moon |postnom1=, MD, Duke University Medical Center |titre=Lésions causées par les accidents de plongée et de décompression |url=https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/l%C3%A9sions-et-intoxications/l%C3%A9sions-caus%C3%A9es-par-les-accidents-de-plong%C3%A9e-et-de-d%C3%A9compression |site=msdmanuals.com |éditeur=Le manuel MSD. Version pour le grand public. |mois=08 |année=2019 |consulté le=24 août 2021}}.</ref>
<ref name=FFESSM1>
{{Ouvrage |prénom1=Sylvie |nom1=Bouilly|champ libre=préparant N4 |titre=La respiration du plongeur |éditeur=[[Fédération française d'études et de sports sous-marins]] |année=2010 |mois=02 |jour=14 |lire en ligne=http://codep01.ffessm.fr/IMG/pdf/La_respiration_du_plongeur.pdf |consulté le=24 août 2021 }}.</ref>
<ref name=FFESSM2>
{{Ouvrage |champ libre=Guide de palanquée - Niveau 4 |titre=La décompression|sous-titre=les tables de plongée MN90-FFESSM |éditeur=[[Fédération française d'études et de sports sous-marins]] |année=2020 |lire en ligne=http://www.codep93.fr/wp-content/uploads/2020/04/2020_GPN4_DECOMPRESSION_MN90.pdf |consulté le=24 août 2021 }}.</ref>
<ref name=COMEX>
{{Article|prénom1=Bernard |nom1=Gardette |prénom2=Claude |nom2=Gortan |prénom3=Henri-Germain |nom3=Delauze |lien auteur3=Henri Delauze |titre= De l'hélium à l'hydrogène, l'intervention à grande profondeur |sous-titre=(expérience COMEX) |périodique= BGA/sc |éditeur=[[Compagnie maritime d'expertises|Compagnie maritime d'expertises (COMEX)]] |mois=02 |année=2004 |lire en ligne=http://www.330m.fr/wp-content/uploads/2012/04/de_l_helium_a_hydrogene.pdf |consulté le=25 août 2021}}.</ref>
<ref name=BRADU>
{{Lien web |prénom1=Benjamin |nom1=Bradu |champ libre=illustrations: Noémiedepain |titre=Les sous-marins |url=https://lasciencepourtous.cafe-sciences.org/articles/lessous-marins/ |série=La science pour tous |site=lasciencepourtous.cafe-sciences.org |éditeur=Café des sciences |jour=31 |mois=05 |année=2010 |consulté le=25 août 2021}}.</ref>
<ref name=SORCIER>
{{Lien vidéo |people=[[Jamy Gourmaud]] |date=07/09/2015 |titre=Comment respirer dans un sous-marin ?|émission=[[C'est Pas Sorcier]] |durée=0'51 |url=https://www.youtube.com/watch?v=7lN5a9I9SBg |medium=vidéo |consulté le= 25/08/2021}}</ref>

...........................................ESPACE...........................................
<ref name=APPOLO>
{{Lien web |langue=en |titre=Apollo to the Moon, astronaut life |sous-titre=breathing and drinking |url=https://airandspace.si.edu/exhibitions/apollo-to-the-moon/online/astronaut-life/breathing-drinking.cfm |lieu=[[Washington (district de Columbia)|Washington]] |éditeur=[[National Air and Space Museum]] |consulté le=25 août 2021}}.</ref>
<ref name=ESA>
{{Lien web |langue=en |auteur institutionnel=[[Agence spatiale européenne]] |titre=Advanced Closed Loop System |url=https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Research/Advanced_Closed_Loop_System |consulté le=25 août 2021 }}.</ref>
...........................................MUSIQUE ET CHANT...........................................
<ref name=LAROUSSE>
Larousse, Dictionnaire de la musique, « [https://www.larousse.fr/encyclopedie/musdico/respiration/169838 respiration] ».</ref>

...........................................SPIRITUALITÉ...........................................
<ref name=GREBAUT>
{{Ouvrage |traducteur=[[Eugène Grébaut]] |titre=Hymne à Ammon-Ra : des papyrus du musée de Boulaq |lieu=Paris |éditeur=Librairie A. Franck |collection=Recueil de travaux originaux ou traduits relatifs à la philolologie et à l'histoire littéraire |série=12{{e}} fascicule |année=1874 |pages totales=304 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k330458/f56.item.texteImage.zoom?pg=PA17 |consulté le=22 août 2021 |titre chapitre=planche VI |passage=16-17 }}.</ref>
<ref name=GENESE>
{{Ouvrage |traducteur=chanoine [[Augustin Crampon]] |champ libre=texte établi par la [[Société de Saint-Jean pour le développement de l'art chrétien|Société de Saint-Jean l’Évangéliste]] |titre=La Sainte Bible |éditeur=[[Éditions Desclée de Brouwer|Desclée]] |année=1923 |wikisource=Bible Crampon 1923/Genèse |consulté le=22 août 2021 |titre chapitre=Genèse, chapitre&nbsp;2, verset&nbsp;7 }}.</ref>
<ref name=SKLERIJENN>
{{Lien web |auteur institutionnel=Enseignement catholique de Bretagne |titre=Souffle, vent et esprit viennent du Dieu de vie |nature document=pdf |url=http://www.sklerijenn.org/IMG/pdf/Souffle_vent_et_esprit_viennent_du_Dieu_de_vie.pdf |consulté le=22 août 2021 | site=sklerijenn.org }}.</ref>
<ref name=SPEZIALE>
{{Ouvrage|nom1=Fabrizio |postnom1=Speziale |collection=Le renouveau doctrinal de l’islam en Iran et en Inde (1750-1900)|titre= Le contrôle du souffle dans les traités soufis indiens en ourdou de l’époque coloniale |lieu=Téhéran |éditeur=Institut Français de Recherche en Iran |mois=07 |année=2006 |lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/584754/filename/MA_thode_contrA_le_souffle.pdf |consulté le=22 août 2021 }}.</ref>
<ref name=MASPERO>
{{Ouvrage |prénom1=Henri |nom1=Maspero |lien auteur1=Henri Maspero |champ libre=édition posthume |titre=Le taoïsme (Essais) |titre original=d'après ''Le taoïsme et les religions chinoises'', par Henri Maspero (1882-1945), Gallimard, [[Collection Blanche (Gallimard)|NRF]], 1971 |éditeur=Université du Québec à Chicoutimi |année première édition=1950 |lire en ligne=http://classiques.uqac.ca/classiques/maspero_henri/C29_taoisme_religions_chinoises/hm_taoisme.pdf |consulté le=23 août 2021 |partie=Première partie |titre chapitre=Les techniques du souffle / I.La respiration embryonnaire |passage=167 }}.</ref>
}}

== Liens externes ==
* [https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/respiration-la-science-a-pleins-poumons-9472643 « Respiration : la science à pleins poumons »], ''La Science, CQFD'', France Culture, 4 février 2025.
* {{Lien vidéo |langue=fr,de |people=Sandra Klösges (réalisatrice) |date=2021 |titre=La respiration, une savante mécanique |émission=Documentaires et reportages |chaine=[[Arte]] |durée=52' |url=https://www.arte.tv/fr/videos/099619-000-A/la-respiration-une-savante-mecanique/ |medium=Production de télévision |consulté le=18/09/2021}}
* [https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-jeudi-14-janvier-2021 « Respiration : inspirez, expirez »], ''La Méthode scientifique'', France Culture, {{date-|14 janvier 2021}}.
* [http://www.arpealtitude.org/ Association pour la Recherche en Physiologie de l'Environnement (ARPE)]
* [https://www.youtube.com/watch?v=tYTbbPSGIHk Au cœur des organes : la respiration] (diffusé par l'[[INSERM]])

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{{Portail|biologie|médecine}}

[[Catégorie:Respiration| ]]
[[Catégorie:Bioénergétique]]