Voir la source de Saxtuba

{{Infobox Musique (instrument)
 | charte            = classique
 | nom               = Saxtuba
 | image             = Saxtuba.jpg
 | taille image      = 200
 | légende           = Saxtuba ancien
 | nom_autre         = [[Aérophone]]
 | variantes         = 
 | classification    = [[Instrument à vent]]
 | famille           = [[Cuivres (musique)|Cuivres]]
 | membres           = [[Trompette]], [[Cor d'harmonie|Cor]], [[Bugle]], [[Saxhorn]], [[Trombone (instrument)|Trombone]], [[Tuba (musique)|Tuba]]
 | tessiture         = [[Fichier:Saxtuba range.svg|200px]] <br />Tessiture (notes écrites)
 | œuvres            = 
 | instrumentiste    = 
 | facteur           = 
 | articles_connexes = 
}}

Le '''saxtuba''' est une famille d'anciens [[instrument à vent|instruments à vent]] de la famille des [[Cuivres (musique)|cuivres]] conçu et réalisée par le facteur d'instruments Belge [[Adolphe Sax]] vers [[1845]]<ref>Clifford Bevan (1990) nomme l'instrument ''Saxtuba''. D'autres sources l'orthographient ''Sax-tuba'' or ''saxo-tuba''.</ref>. Le terme ''saxtuba'' est parfois employé pour désigner le [[saxhorn]] basse<ref>[http://www.merriam-webster.com/dictionary/saxtuba Merriam-Webster: Saxtuba].</ref>, il se pourrait que le saxtuba ne désigne pas un instrument bien distinct mais seulement un saxhorn avec un enroulement (forme du corps de l'instrument) différent.

La conception de l'instrument a été inspirée par d'instruments romains, le [[Buccin (instrument)|buccin]] et la [[Musique de la Rome antique|tuba]] (trompette militaire).

Les saxtubas, qui représentent une famille complète d'instruments, ont d'abord été utilisés par [[Jacques-Fromental Halévy]] dans son opéra ''[[Le Juif errant (opéra)|Le Juif errant]]'' en [[1852]]. L'instrument était principalement employé dans les [[orchestre d'harmonie|orchestres d'harmonie]] pour les cérémonies militaires sur le [[Champ de Mars]] à [[Paris]].

== Brevet du 5 mai 1849 ==
Le brevet d'invention {{n°|8351}} sur une période de 15 ans est intitulé "Des dispositions applicables aux instruments à vent se rattachant particulièrement aux clairons des chasseurs d'infanterie". Il est déposé le {{date-|5 mai 1849}} par Adolphe Sax à la préfecture de la Seine (ancien département), l’arrêté est signé du {{date-|16 juillet 1849}}. Deux additions sont apportées au brevet datant du 20 aout 1849 et du {{date-|23 avril 1852}} - cette dernière concernant le saxtuba.

Le brevet originel porte sur un système permettant d'ajouter des pistons à un clairon par remplacement d'une partie du corps de l'instrument. La première addition concerne les trombones et trompettes à coulisse et consiste en l'ajout d'un piston afin de pouvoir réaliser les positions dans le registre grave (équivalent de la noix des trombones complets inventée par Sattler en 1839). La deuxième addition de 1852 concerne la famille qui sera appelé ensuite saxtuba.

=== Invention de la famille des saxtubas ===
Quand il a conçu ces instruments, ses intentions premières étaient acoustiques, il avait pour {{Citation|but de donner à tous les sons d'un orchestre militaire une même direction}} et que {{Citation|le son n'arrive à l'oreille que par une onde sonore directe}}<ref name=":0" />. C'est pourquoi il plaça le pavillon des basses au-dessus de la tête de l'instrumentiste et {{Citation|légèrement incliné de droite à gauche}}.

Adolphe Sax ne fait aucune mention au nom « saxtuba » {{incise|le nom n'étant inventé qu'après}} ni même au fait qu'il a inventé un nouvel instrument, contrairement aux brevets du saxophone, du saxhorn et du saxotromba.

Afin de donner à ses instruments l'aspect des instruments naturels de la Rome antique, Adolphe Sax dissimula habilement les pistons, permettant de jouer tous les [[Demi-ton chromatique|degrés chromatiques]].

Les ''cylindres'' décrits dans le brevet d'origine étaient des pistons permettant à l'instrumentiste de modifier les notes naturelles de l'instrument en les haussant ou en les baissant d'un [[demi-ton]] sans émettre d'intonations fausses.

Comme les saxhorns et saxotrombas de Sax, également couverts par ce brevet, les saxtubas étaient équipés de ''pavillons tournants'', c'est-à-dire que leur embouchure était orientée vers le haut et en avant — ce qui était considéré comme idéal pour les instruments destinés à être joués en marchant ou sur une estrade en plein air.

== Histoire ==
[[Fichier:Saxtuba1867.jpg|175px|thumb|left|Exemple de saxtuba (1867).]]

Le saxtuba aurait d'abord été conçu par Sax dans son atelier de la rue Saint-Georges à Paris vers 1845<ref>Haine (1980), p. 57. Sax établit son premier atelier au 10 Rue Neuve-Saint-Georges en juillet 1843.</ref>. Le {{date|5|mai|1849}}, Sax déposa un brevet pour une série d'instruments de cuivre équipés de cylindres<ref name=":0">''Brevet d'invention {{n°|8351}}.'' du {{date|16|juillet|1849}}, amendé le {{date|20|août|1849}} puis le {{date|23|avril|1852}}, ce dernier correspond d'ailleurs à la date de création du ''[[Le Juif errant (opéra)|Juif errant]]''.</ref>. En [[1859]], Sax appliqua un système de six pistons indépendants au saxtuba<ref>Haine (1980), {{p.|76}}.</ref>.

Adolphe Sax s'est inspiré en partie de la forme des instruments de la Rome antique. En effet, peu de temps avant la [[Révolution française]], le peintre [[Jacques-Louis David]] avait effectué des recherches approfondies sur les anciens instruments romains tels qu'ils apparaissent sur la [[colonne de Trajan]] à [[Rome]]. Deux de ces instruments furent remis en usage sous la France révolutionnaire, le [[Buccin (instrument)|buccin]] et la [[Musique de la Rome antique|tuba]] (trompette militaire)<ref>Bevan (1990), p. 136. The ''buccin'' of 1791 should not be confused with a slightly later instrument of the same name (buccin), which was a species of trombone.</ref>.

Les saxtubas furent employés pour la création de l'opéra de [[Jacques-Fromental Halévy]], ''[[Le Juif errant (opéra)|Le Juif errant]]'' à l'[[Opéra de Paris]], le {{date|23|avril|1852|23}}. Sax était alors chargé de la direction des fanfares pour la musique de scène.

Dans l'opéra d'Halévy, les saxtubas sont d'abord entendus sur scène dans la ''Marche triomphale'' ({{n°|17}}) à la fin de l'acte III. Un total de huit tailles différentes de saxtubas est nécessaire pour jouer les dix parties individuelles<ref>A contemporary account mentions fifteen players in all, as some of the individual parts were played by two, three or four instrumentalists. See Bevan (1990), pp. 138 and 142; and Carter (1999), p. 144.</ref>. Curieusement, les saxtubas ne sont pas désignés par ce nom dans la seule copie survivante de la partition<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Fromental|nom1=Halévy|lien auteur1=Fromental Halévy|titre=Le Juif errant|lieu=Bibliothèque-Musée de l'Opéra National de Paris|éditeur=|année=1852|id=A 576 a I–V}}</ref>, où ils sont répertoriés comme ''saxhorns'', ce qui suggère que la décision d'utiliser des saxtubas intervint en ajout de la partition initiale. Dans la partition, les instruments sont désignés comme suit :

{| style="margin: 1em auto 1em auto"
|
:''Petit Sax-horn aigu en Si<math>\flat</math>''
:''Sax-horn soprano en Mi<math>\flat</math>''
:''Cornet à pistons en Si<math>\flat</math>'' [''Saxhorn en Si<math>\flat</math>'', acte V]
:''Sax-horn contralto en Si<math>\flat</math>''
:''{{1er}} Saxhorn alto en Mi<math>\flat</math>''
:''{{2e}} Saxhorn alto en Mi<math>\flat</math>''
:''Sax horn baryton en Si<math>\flat</math>''
:''Sax horn basse en Si<math>\flat</math>''
:''Sax horn contrebasse en Mi<math>\flat</math>''
:''Sax horn contrebasse en Si<math>\flat</math>''
|
:[[Fichier:SaxhornMarziale.svg|190px|thumb|right|Marche triomphale, acte III du ''Juif errant'']]
|
|}

La seule autre apparition de cet ensemble dans la musique de scène de l'opéra est dans le ''jugement dernier'' de l'acte V, qui comprend également des pièces pour quatre saxophones, dont l'un était tenu par Adolphe Sax lui-même à la création<ref>Selon Carter (1999), {{p.|145}} et Bevan (1990) {{p.|138-139}}, la ''marche triomphale'' constitue le « {{n°|12}} » de l'acte III, et ils identifient une autre musique de scène pour saxtubas au {{n°|17}} de l'acte IV.</ref>. Dans les deux cas, les interprètes sont chargés d'effectuer une marche sur scène. Cette musique a été comparée à l'''Apothéose'' de la ''[[symphonie funèbre et triomphale]]'' de [[Hector Berlioz|Berlioz]] en 1840. Dans son compte-rendu de la première de l'opéra, [[François-Joseph Fétis]] indiquait que la sonorité des saxtubas était hors de toute proportion avec celle de l'orchestre dans la fosse. Aux représentations suivantes, les instruments furent joués en sourdine, ce qui semble avoir donné lieu à un meilleur équilibre entre les deux ensembles<ref>Carter (1999), {{p.|144}}.</ref>.

''Le Juif errant'' ne remporta pas un grand succès, malgré cinquante représentations sur plus de deux saisons à l'[[Opéra de Paris]]<ref>Carter (1999), {{p.|145}}.</ref>, et le saxtuba disparut lorsque l'œuvre fut retirée du répertoire. La seule autre apparition publique notable de saxtubas eut lieu moins d'un mois après la première de l'opéra, le {{date|10|mai|1852}} lorsque douze saxtubas participèrent à une cérémonie militaire sur le Champ-de-Mars, dans laquelle le président de la République française [[Napoleon III|Louis-Napoléon Bonaparte]] devait distribuer les couleurs de son armée. Bien qu'un total de 1500 musiciens de trente régiments étaient employés dans la cérémonie, les douze saxtubas dépassaient tous les autres instruments en volume sonore. Selon un témoin oculaire, des saxtubas ont été joués par les mêmes musiciens en civil qui avaient joué eux à l'Opéra le mois précédent<ref>Bevan (1990), p. 137; {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Wally|nom1=Horwood|titre=Adolphe Sax|sous-titre=1814–1894 : His life and legacy|éditeur=Egon|année=1922|pages totales=604|passage=113|isbn=978-1-4179-0200-2}}.</ref>.

L'existence de quelques saxtubas de la fin du {{s-|XIX}} ou du début du {{s-|XX}} — dont six exemplaires fabriqués par le fils de Adolphe Sax-Edouard — suggère que l'instrument n'est pas devenu complètement obsolète après la disparition du ''juif errant'' dans le répertoire. Les archives conservées dans la Bibliothèque-Musée de l'Opéra National de Paris font mention d'apparitions sporadiques de saxtubas de différentes tailles dans des productions d'opéras à la fin du {{s-|XX}}, à la fois comme instrument soliste dans la fosse et comme instruments de théâtre sur scène. [[Jules Massenet]] emploie ainsi un saxtuba dans son orchestre pour ''[[Le Roi de Lahore]]'' en [[1877]]<ref>Carter (1999), {{p.|137}}. Haine (1980), {{p.|98}}, identifie l'instrument comme un « saxhorn contrebasse en B<math>\flat</math> ».</ref>, [[Charles Gounod]] utilise également l'instrument dans ''[[Le Tribut de Zamora]]'' en [[1881]]<ref>Haine (1980), {{p.|98}}.</ref>. Massenet écrivit aussi un solo de saxtuba contrebasse en Ut dans ''[[Esclarmonde]]'' en [[1889]]<ref>Carter (1999), {{p.|137-138}}.</ref>

== Musicologie ==
[[Fichier:Saxtuba Drawings.PNG|400px|thumb|right|Esquisses de Sax pour le brevet de 1849 sur les saxtubas.]]
En [[1855]], dans la version revue et augmentée de son ''[[Traité d'instrumentation et d'orchestration]]'', [[Hector Berlioz|Berlioz]] donne une description des instruments de Sax, dont les saxtubas :

{{citation|Instruments à bocal avec un mécanisme de trois cylindres, d'une sonorité énorme, qui portent loin, et produisent un effet extraordinaire dans les orchestres militaires destinés à être entendus en plein air. […] La forme élégamment arrondie rappelle celle des trompettes antiques de grand format<ref>''[[Traité d'instrumentation et d'orchestration]]'', éd. Lemoine, Paris, {{p.|286}}.</ref>.}}

Le saxtuba est souvent simplement considéré comme l'instrument le plus grave de la famille des [[saxhorn]]s. En [[1908]], W.L. Hubbard définit le ''saxtuba'' comme {{citation|saxhorn basse, instrument de cuivre comparable au saxotromba, inventé par Adolphe Sax. Il dispose d'un système de trois pistons, pour modifier son intonation, et une grande embouchure. Sa sonorité est grave et profonde<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=W. L.|nom1=Hubbard|titre=The American History and Encyclopedia of Music Dictionary|lieu=Tolède|éditeur=The Squire Cooley Co|année=1910|pages totales=604|passage=454|isbn=978-1-4179-0200-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Wu7Ddye-ZTUC}}</ref>.}}

Le saxtuba n'apparaît pas dans le ''{{lang|en|[[Grove Dictionary of Music and Musicians]]}}'', mais le ''{{lang|en|New Grove Dictionary}}'' le décrit comme « un instrument de cuivre de forme circulaire inspiré du ''buccin'' des anciens Romains », ajoutant qu'il a {{citation|un système de trois pistons, la famille des saxtubas est déclinée en sept modèles du piccolo en Si<math>\flat</math> à la contrebasse en Si<math>\flat</math><ref>''The New Grove Dictionary of Musical Instruments'', éd.1984, vol.3, ''Saxtuba'', {{ISBN|978-0-943818-05-4}}</ref>}}.

== Famille des saxtubas ==
Entre les saxtubas employés pour ''le Juif errant'' (1852), les neuf modèles répertoriés par Berlioz (1855) et ceux considérés par Forsyth (1914), il apparaît que l'instrument a progressé notablement :

{| style="margin: 1em auto 1em auto"
|
:'''Halévy'''
:-
:''Aigu'' en Si<math>\flat</math>
:Soprano en Mi<math>\flat</math>
:Contralto en Si<math>\flat</math>
:Alto en Mi<math>\flat</math>
:Baryton en Si<math>\flat</math>
:Basse en Si<math>\flat</math>
:Contrebasse en Mi<math>\flat</math>
:Contrebasse en Si<math>\flat</math>
|
:'''Berlioz'''
:''Suraigu'' en Ut
:''Suraigu'' en Si<math>\flat</math>
:Soprano en Mi<math>\flat</math>
:Alto en Si<math>\flat</math>
:Ténor en Mi<math>\flat</math>
:Baryton en Si<math>\flat</math>
:Basse en Si<math>\flat</math>
:Contrebasse en Mi<math>\flat</math>
:Bourdon en Si<math>\flat</math>
|
:'''Forsyth'''
:-
:-
:Sopranino en Mi<math>\flat</math>
:Soprano en Si<math>\flat</math>
:Alto en Mi<math>\flat</math>
:Ténor en Si<math>\flat</math>
:Basse en Si<math>\flat</math>
:Basse en Mi<math>\flat</math>
:Contrebasse en Si<math>\flat</math>
|
:'''Modernes'''
:Sopranino en Ut
:Sopranino in Si<math>\flat</math>
:Soprano en Mi<math>\flat</math>
:Alto en Si<math>\flat</math>
:Ténor en Mi<math>\flat</math>
:Baryton en Si<math>\flat</math>
:Basse en Si<math>\flat</math>
:Basse en Mi<math>\flat</math>
:Contrebasse en Si<math>\flat</math>
|
|}

== Tessiture ==
Comme le saxhorn, le saxtuba est un [[instrument transpositeur]]. Selon la table de transpositions établie par Forsyth en 1914, l'instrument est écrit et sonne comme suit :

{| class="wikitable" width="55%" style="margin: 1em auto 1em auto"
! style="width:10%" | Nom || style="width:5%" | Clef || style="width:10%" | Fondamentale <br /> note réelle || style="width:20%" | Transposition || style="width:10%" | Tessiture <br /> notes réelles
|-
| align="center" | Sopranino || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:B3 flat.svg]] || align="center" | à la [[Septième (musique)|septième diminuée]] supérieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxotromba Sopranino B flat.svg]]
|-
| align="center" | Soprano || align="center" | Mi<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:E3 flat.svg]] || align="center" | à la [[Tierce (musique)|tierce mineure]] supérieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxotromba Soprano E flat.svg]]
|-
| align="center" | Alto || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:B2 flat.svg]] || align="center" | à la [[Seconde (musique)|seconde majeure]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxotromba Alto B flat.svg]]
|-
| align="center" | Ténor || align="center" | Mi<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:E2 flat.svg]] || align="center" | à la [[Sixte (musique)|sixte]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxotromba Tenor E flat.svg]]
|-
| align="center" | Baryton || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:B1 flat.svg]] || align="center" | à la [[Neuvième (musique)|neuvième majeure]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxotromba Bass B flat.svg]]
|-
| align="center" | Basse || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:B1 flat.svg]] || align="center" | à la [[Neuvième (musique)|neuvième majeure]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxtuba Bass B flat.svg]]
|-
| align="center" | Basse || align="center" | Mi<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:E1 flat.svg]] || align="center" | à la [[Treizième (musique)|treizième]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxtuba Bass E flat.svg]]
|-
| align="center" | Contrebasse || align="center" | Ut || align="center" | [[Fichier:C1.svg]] || align="center" | à la double [[octave (musique)|octave]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxtuba Contrabass C.svg]]
|-
| align="center" | Contrebasse || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="center" | [[Fichier:B0 flat.svg]] || align="center" | à l'[[octave (musique)|octave]] et la [[Neuvième (musique)|neuvième majeure]] inférieure || align="center" | [[Fichier:Range Saxtuba Contrabass B flat.svg]]
|}

== Instruments d'origine ==
Une demi-douzaine de saxtubas réalisés par la maison ''Adolphe Sax'' sont conservés dans des musées<ref>{{lien web |nom=Mitroulia |prénom=Eugenia |nom2=Myers |prénom2=Arnold |titre=List of Adolphe Sax Instruments |année=2008 |url=http://www.galpinsociety.org/gdsl.html |consulté le=18 novembre 2008}}. According to Bevan (1990), p. 137, the first item in the table is the only saxtuba still in existence.</ref>:

{| class="wikitable" width="57%" style="margin: 1em auto 1em auto"
! style="width:5%" | Année || style="width:5%" | Clef || style="width:12%" | Pistons || style="width:21%" | Musée || style="width:13%" | Commentaires
|-
| align="center" | 1855 || align="center" | Mi<math>\flat</math> || align="left" | 3 pistons || align="left" | [http://www.metmuseum.org/collections/department.asp?dep=18 Metropolitan Museum of Art, New York] ||
|-
| align="center" | 1855 || align="center" | Si<math>\flat</math> || align="left" |  || align="left" | [http://www.sim.spk-berlin.de/ Musikinstrumenten-Museum, Berlin] || perdu durant la [[Seconde Guerre mondiale]]
|-
| align="center" | 1855 || align="center" | Mi<math>\flat</math> || align="left" | 3 pistons || align="left" | [http://www.trompetenmuseum.de/site.htm Trompetenmuseum, Bad Säckingen] || 
|-
| align="center" | 1895–1907 || align="center" | || align="left" | 4 pistons || align="left" | {{lien brisé|url=http://www.cite-musique.fr/francais/accueil.html |titre=Musée de la Musique, Paris }} || ''pavillon pivotant''
|-
| align="center" | 1895–1907 || align="center" | || align="left" |  || align="left" | {{lien brisé|url=http://www.cite-musique.fr/francais/accueil.html |titre=Musée de la Musique, Paris }} || Adolphe-Edouard Sax
|-
| align="center" | ''c.'' 1900 || align="center" | || align="left" | 4 pistons || align="left" | {{lien brisé|url=http://www.cite-musique.fr/francais/accueil.html |titre=Musée de la Musique, Paris }} || Adolphe-Edouard Sax<br/>''pavillon pivotant''
|-
| align="center" | ''c.'' 1900 || align="center" | || align="left" |  || align="left" | {{lien brisé|url=http://www.cite-musique.fr/francais/accueil.html |titre=Musée de la Musique, Paris }} || 
|-
| align="center" | 1907–28 || align="center" |  || align="left" | 3 pistons || align="left" | Paris || Adolphe-Edouard Sax<br/>''pavillon pivotant''
|-
| align="center" | ''c.'' 1900 || align="center" |  || align="left" | 4 pistons || align="left" | {{lien brisé|url=http://www.cite-musique.fr/francais/accueil.html |titre=Musée de la Musique, Paris }} || Adolphe-Edouard Sax<br/>''pavillon tournant''
|}

== Références ==
=== Bibliographie ===
*{{article
  | nom = Bevan
  | prénom = Clifford
  | titre = The Saxtuba and Organological Vituperation
  | journal = The Galpin Society Journal
  | volume = 43
  | pages = pp. 135–146
  | éditeur = Galpin Society
  | année = 1990
  | oclc = 52966757
  | issn = 0072-0127
  | jstor = 842482| doi = 10.2307/842482}}
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Stewart|nom1=Carter|titre=Brass Scholarship in Review|lieu=Paris|éditeur=Pendragon Press|année=1999|pages totales=306|isbn=978-1-57647-105-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=qR04bU5NVZIC}}
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Cecil|nom1=Forsyth|lien auteur1=Cecil Forsyth|titre=Orchestration|lieu=Londres|éditeur=[[Macmillan Publishers|Macmillan]]|année=1914|pages totales=530|isbn=978-0-486-24383-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=15eYJgi9kXsC}}
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Malou|nom1=Haine|titre=Adolphe Sax (1814–1894), sa vie, son œuvre et ses instruments de musique|lieu=Bruxelle|éditeur=[[Éditions de l'Université de Bruxelles]]|année=1980|isbn=978-2-8004-0711-1|lire en ligne=http://digitheque.ulb.ac.be/fr/digitheque-des-editions-de-luniversite-de-bruxelles/ouvrages-numerises/classement-alphabetique-des-auteurs/index.html#c7269}}

=== Notes ===
{{références}}

== Source de la traduction ==
{{Traduction/Référence|en|Saxtuba|553363180}}

== Liens externes ==
*{{de}} [http://www.trompetenmuseum.de/site.htm Trompetenmuseum, Bad Säckingen]

{{Palette|Cuivres|Instruments de la musique classique}}
{{Portail|musique|musique classique}}

[[Catégorie:Instrument de musique classique]]
[[Catégorie:Instrument à vent de la famille des cuivres]]
[[Catégorie:Instrument transpositeur]]