Suite de Kolakoski

De testwiki
Version datée du 21 mai 2024 à 17:04 par imported>Robert FERREOL (Définition : essis de clarification dans la def et ajout cas de la m^me suite avec 1 et 3)
(diff) ← Version précédente | Version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Modèle:Ébauche

Visualisation sous forme de spirale des termes 3 à 50 de la suite de Kolakoski.

En mathématiques, la suite de Kolakoski, proposée et étudiée par Modèle:Lien en 1965[1]Modèle:,[2], est une suite autoréférente infinie de symboles 1 et 2 qui est son propre codage par plages[3].

Définition

Les premiers termes de la suite sont :

1,2,2,1,1,2,1,2,2,1,2,2,1,1,2,1,1,2,2,1,2,1,1,2,1,2,2,1,1, ... (Modèle:OEIS)

Chaque symbole apparaît dans une « plage » d'un ou deux termes consécutifs et si l'on regroupe les termes par plages de 1 et de 2 :

(1),(2,2),(1,1),(2),(1),(2,2),(1),...,

la suite formée des longueurs successives de ces plages redonne la suite de départ : 1,2,2,1,1,2,1,... ; c'est la seule suite à deux symboles 1 et 2 ayant cette propriété et commençant par un 1[3]Modèle:,[4].

Propriétés

Il est raisonnable de penser que la densité asymptotique de chaque symbole est 1/2, mais cette conjecture reste non démontrée[5]. Václav Chvátal a montré que la densité supérieure des 1 est inférieure à 0,50084 en 1993[6] et le meilleur résultat dans cette direction est une borne de 0,50008[7].

Il est remarquable que pour l'unique suite infinie de symboles 1 et 3 débutant à 1 et qui est son propre codage par plages, qui a pour premiers termes :  1, 3, 3, 3, 1, 1, 1, 3, 3, 3, 1, 3, 1, 3, 3, 3,... , on sait calculer exactement la fréquence du chiffre 3 (égale environ à 0,6) ; voir la Modèle:OEIS.

La suite de Kolakoski a également été remarquée par des informaticiens. Ainsi, Stephen Wolfram la décrit en relation avec l'étude des systèmes de tague cycliques[8]Modèle:,[9].

Remplaçant les 1 par des 0, les 2 par des 1, on peut interpréter la suite comme le développement d'un réel en base 2 ; ce réel est parfois encore appelé constante de Kolakoski[10].

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Modèle:Article ; pour une solution partielle, voir Modèle:Article.
  2. Cependant, cette suite était déjà apparue dès 1939 dans Modèle:Article.
  3. 3,0 et 3,1 Modèle:Ouvrage.
  4. Plus précisément, on associe à la suite un (formée de 1 et de 2) la suite vn qui compte la longueur des plages de un (autrement dit, si vn=1 correspond à la plage uN=2, mettons, c'est que uN1=uN+1=1, de même, si vn=2 correspond à la plage uN=uN+1=2, c'est que uN1=uN+2=1, et dans tous les cas, vn+1 correspondra à la plage suivante, débutant à uN+1 ou uN+2 respectivement. La suite de Kolakoski est la seule suite pour laquelle les deux suites un et vn sont identiques.
  5. Integer Sequences and Arrays.
  6. Modèle:Ouvrage.
  7. Modèle:Lien web.
  8. Ainsi nommés en référence au jeu du loup, tag game en anglais.
  9. A New Kind of Science, Modèle:P..
  10. Voir la Modèle:OEIS.