Théorème de Sokhotski–Plemelj

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Le théorème de Sokhotski–Plemelj en analyse complexe permet l'évaluation d'intégrales de Cauchy. Il a été démontré par Julian Sokhotski en 1873[1] et redécouvert par Joseph Plemelj[2] en 1908 dans sa résolution du Modèle:Lien[3].

Le théorème

Soit C un contour fermé régulier du plan et f une fonction analytique sur C. L'intégrale de Cauchy

12πiCf(ξ)ξzdξ

définit deux fonctions analytiques[4]Modèle:,[3] :

- à l'intérieur du domaine défini par C   Φ+(z)=12πiv.p.Cf(ξ)ξzdξ+12f(z)
- hors de ce domaine   Φ(z)=12πiv.p.Cf(ξ)ξzdξ12f(z)

On peut ainsi résoudre les problèmes où l'on impose sur C :

- un saut   f+f=ϕ
- une valeur   f=ϕ
- une relation du type   f+=gf

Ce dernier cas constitue le problème de Riemann-Hilbert.

Cas particulier

Modèle:Voir aussi Soit f une fonction à valeurs complexes définie et continue sur l'axe réel, et soient Modèle:Mvar et Modèle:Mvar deux valeurs réelles telles que Modèle:Mvar < 0 <  Modèle:Mvar. Alors

limε0+12πiabf(x)x±iεdx=12πiv.p.abf(x)xdx12f(0)

Modèle:Démonstration

Un exemple en physique

En mécanique quantique et théorie quantique des champs on doit évaluer des intégrales du type[5] :

I=0f(E)eiEtdtdE

E est une énergie et t le temps. Cette intégrale en temps ne converge pas et on la remplace par :

I=limε0+0f(E)eiEtεtdtdE

Par application du cas particulier ci-dessus du théorème

I=ilimε0+f(E)EiεdE=πf(0)iv.p.f(E)EdE,

Références

Modèle:Traduction/Référence

Voir aussi

Modèle:Portail