Conjecture de Selberg sur la fonction zêta

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En mathématiques, la conjecture de Selberg, du nom d'Atle Selberg, est un théorème sur la densité de zéros de la fonction zêta de Riemann ζ(1/2 + it). On sait que la fonction a une infinité de zéros sur cette ligne dans le plan complexe : le problème est de connaître leur répartition. Les résultats sur cela peuvent être formulés en fonction de N(T), la fonction de comptage des zéros sur la droite avec 0 ≤ tT.

Enoncé

En 1942, Atle Selberg étudie la deuxième conjecture de Hardy–Littlewood sur la fonction zêta; et il prouve que pour tout ε>0, il existe T0=T0(ε)>0 et c=c(ε)>0, tel que pour TT0 et H=T0.5+ε, l'inégalité

N(T+H)N(T)cHlogT

est vrai.

À son tour, Selberg énonce une conjecture relative à des intervalles plus courts[1], à savoir qu'il est possible de diminuer la valeur de l'exposant a = 0,5 dans

H=T0.5+ε.

Preuve de la conjecture

En 1984, Anatolii Karatsuba a prouvé[2]Modèle:,[3]Modèle:,[4] que pour un ε fixé satisfaisant

0<ε<0.001,

un T suffisamment grand et

H=Ta+ε, a=2782=131246,

l'intervalle en ordonnée t(T , T + H) contient au moins cH ln(T) zéros de la fonction zêta de Riemann

ζ(12+it);

et a ainsi confirmé la conjecture de Selberg.

Travaux postérieurs

En 1992, Karatsuba a prouvé[5] qu'un analogue de la conjecture de Selberg est valable pour "presque tous" les intervalles ]T , T + H], H = Tε où ε est un nombre positif fixe arbitrairement petit. La méthode de Karatsuba permet d'étudier les zéros de la fonction zêta de Riemann sur des intervalles "supercourts" de la droite critique, c'est-à-dire sur les intervalles ]T , T + H], dont la longueur H croît plus lentement que n'importe quel puissance de T.

En particulier, il a démontrer que pour tout nombre donné ε, ε1 satisfaisant les conditions 0 < ε,ε1 < 1 presque tous les intervalles ]T , T + H ] pour H ≥ exp[(ln T )ε] contiennent au moins H (ln T )1−ε1 zéros de la fonction ζ(1/2 + it). Cette estimation est assez proche du résultat qui découle de l'hypothèse de Riemann.

Notes et références

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