Projet:Les Mille Pages/Mahāvīra (mathématicien)

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Modèle:Infobox Biographie2

Mahāvīra (ou Mahaviracharya, "Mahavira le Maître") est un Jaïn du Modèle:IXe siècle. Modèle:SfnModèle:,Modèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn. Il est l'autrice du Gaṇitasārasan̄graha (Ganita Sara Sangraha) ou le Compendium sur l'essentiel des mathématiques en 850 après J.-C. Modèle:Sfn. Il est parrainé par le roi Rashtrakuta Amoghavarsha.Modèle:Sfn. Il a séparé l'astrologie des mathématiques. C'est le plus ancien texte indien entièrement consacré aux mathématiques[1] Il a exposé les mêmes sujets sur lesquels Aryabhata et Brahmagupta se disputaient, mais il les a exprimés plus clairement. Son œuvre est une approche très syncopée de l'algèbre et l'accent est mis, dans une grande partie de son texte, sur le développement des techniques nécessaires à la résolution des problèmes algébriques.[2]Il est très respecté parmi les mathématiciens indiens, en raison de son établissement d'une terminologie pour des concepts tels que le triangle équilatéral, et isocèle ; le losange ; le cercle et le demi-cercle.[3] L'éminence de Mahāvīra s'est répandue dans toute l'Inde du Sud et ses livres se sont avérés être une source d'inspiration pour d'autres mathématiciens de l'Inde du Sud.Modèle:Sfn Il est traduit en langue telugu par Pavuluri Mallana sous le titre de Saara Sangraha Ganitamu.[4].

Il découvre des identités algébriques telles que a3 = a (a + b) (a &minus ; b) + b2 (a &minus ; b) + b3.Modèle:Sfn Il a également trouvé la formule pour nCr comme
[n (n &minus ; 1) (n &minus ; 2) . .. (n &minus ; r + 1)] / [r (r &minus ; 1) (r &minus ; 2) ... 2 * 1].Modèle:Sfn Il a conçu une formule qui donne une approximation de l'aire et des périmètres des ellipses et a trouvé des méthodes pour calculer le carré d'un nombre et les racines cubiques d'un nombre.Modèle:Sfn Il a affirmé que la racine carrée d'un nombre négatif n'existe pas.Modèle:Sfn

Règles de décomposition des fractions

Le Gaṇita-sāra-saṅgraha de Mahāvīra a donné des règles systématiques pour exprimer une fraction comme la somme des fractions unitaires[5]. Celfait suite à l'utilisation des fractions unitaires en mathématiques indiennes à l'époque védique, et aux Śulba Sūtras' donnant une approximation de Modèle:Radic équivalente à 1+13+134.13434Modèle:,[5].

Dans le Gaṇita-sāra-saṅgraha (GSS), la deuxième section du chapitre sur l'arithmétique est nommée kalā-savarṇa-vyavahāra (lit. "l'opération de la réduction des fractions"). En cela, la section bhāgajāti (versets 55-98) donne les règles suivantes[5] :

  • Pour exprimer 1 comme somme de n fractions unitaires (GSS kalāsavarṇa 75, exemples en 76)[5] :

Modèle:Citation {{Citation|Lorsque le résultat est un, les dénominateurs des quantités ayant un comme numérateurs sont [les nombres] commençant par un et multipliés par trois, dans l'ordre. Le premier et le dernier sont multipliés par deux et deux tiers [respectivement].

1=112+13+132++13n2+1233n1
  • Pour exprimer 1 comme la somme d'un nombre impair de fractions unitaires (GSS kalāsavarṇa 77)[5] :
1=1231/2+1341/2++1(2n1)2n1/2+12n1/2
  • Pour exprimer une fraction unitaire 1/q comme la somme de n autres fractions aux numérateurs donnés a1,a2,,an (GSS kalāsavarṇa 78, exemples en 79) :
1q=a1q(q+a1)+a2(q+a1)(q+a1+a2)++an1(q+a1++an2)(q+a1++an1)+anan(q+a1++an1)
  • Pour exprimer toute fraction p/q comme une somme de fractions unitaires (GSS kalāsavarṇa 80, exemples en 81)[5] :
Choisir un entier i tel que q+ip est un entier r, puis écrire.
pq=1r+irq

et répétez le processus pour le second terme, de manière récursive. (Notez que si i est toujours choisi pour être le plus petit de ces entiers, ceci est identique à l'algorithme greedy algorithm for Egyptian fractions).

  • Pour exprimer une fraction unitaire comme la somme de deux autres fractions unitaires (GSS kalāsavarṇa 85, exemple en 86)[5] :
1n=1pn+1pnn1 where p is to be chosen such that pnn1 is an integer (for which p must be a multiple of n1).
1ab=1a(a+b)+1b(a+b)
  • Pour exprimer une fraction p/q comme la somme de deux autres fractions dont les numérateurs a et b sont donnés (GSS kalāsavarṇa 87, exemple en 88)[5] :
pq=aai+bpqi+bai+bpqii where i is to be chosen such that p divides ai+b

Quelques règles supplémentaires ont été données dans le Gaṇita-kaumudi de Narayana Pandit au Modèle:14e siècle[5].

Voir aussi

  • Liste des mathématiciens indiens.

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Mathématiques indiennes

Modèle:Contrôle de l'autorité

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Le livre des mathématiques : De Pythagore à la Modèle:57e dimension, 250 jalons dans la... par Clifford A. Pickover : page 88
  2. Algèbre : Les ensembles, les symboles et le langage de la pensée par John Tabak : p.43.
  3. Geometry in Ancient and Medieval India by T. A. Sarasvati Amma : page 122
  4. Census of the Exact Sciences in Sanskrit by David Pingree: page 388
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 et 5,8 Modèle:Harvnb