Suite de Piatetski-Shapiro
La suite de Piatetski-Shapiro d'ordre , où est un nombre réel, est la suite d'entiers
- .
Un nombre de la forme est appelé un nombre de Piatetski-Shapiro par Joël Rivat dans sa thèse[1].
Définitions et estimations
Ilya Piatetski-Shapiro a étudié à plusieurs reprises, et pour la première fois en 1953[2], le nombre de nombres premiers parmi les éléments d'une suite de Piatetski-Shapiro. On note le nombre d'entiers inférieurs à tels que est premier, soit formellement
- ,
il est conjecturé[1] que
- .
Piatetski-Shapiro a montré[2] que cette équivalence était vraie pour , puis la majoration a été progressivement améliorée[1] :
- 1972 : Kolesnik :
- Graham et Leitmann, indépendamment (non publié):
- 1983 : Heath-Brown :
- 1985 : Kolesnik :
- 1990 : Liu et Rivat (indépendamment) :
- 1992 : Rivat :
- 2001 : Rivat et Sargos : .
- 2001 : Rivat et Wu : .
Complexité arithmétique des termes suivant une suite de Piatetski-Shapiro
La complexité d'un mot infini sur un alphabet fini est la fonction qui donne le nombre de facteur de chaque longueur dans . La complexité arithmétique d'un mot infini selon la suite de Piatetski-Shapiro est la complexité du mot obtenu en ne conservant que les termes d'indice .
Parmi les études dans ce cadre, il y a l'article de Deshouillers, Drmota, Müllner, Shubin et Spiegelhofer[3] qui considère la complexité arithmétique d'un mot automatique synchronisant. Un cas particulier est la suite dont ils montrent que la complexité arithmétique est polynomiale.
Notes et références
Bibliographie
- [2022] : Modèle:Article
- [2023] : Modèle:Article
- [2023] : Modèle:Article
- [1983] : Modèle:Article
- [2001] : Modèle:Article
- [2001] : Modèle:Article
- Modèle:Article
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Modèle:Harvsp.
- ↑ 2,0 et 2,1 Modèle:Harvsp.
- ↑ Modèle:Harvsp.