Parenthèses de Lagrange

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Les parenthèses de Lagrange sont certaines expressions étroitement liées aux parenthèses de Poisson qui ont été introduites par Joseph Louis Lagrange en 1808-1810 pour les besoins de la formulation mathématique de la mécanique classique, mais contrairement aux parenthèses de Poisson, elles sont tombées en désuétude.

Définition

Supposons que (q1, ..., qn, p1, ..., pn) soit un système de coordonnées canoniques sur un espace de phase. Si chacune d'entre elles est exprimée comme une fonction de deux variables, u et v, alors le support de Lagrange de u et v est défini par la formule suivante

[u,v]p,q=i=1n(qiupivpiuqiv).

Propriétés

  • Les crochets de Lagrange ne dépendent pas du système de coordonnées canoniques ( q, p ). Si ( Q, P ) = ( Q 1, ..., Q n, P 1, ..., P n ) est un autre système de coordonnées canoniques, de sorte que Q=Q(q,p),P=P(q,p) est une transformation canonique, alors le crochet de Lagrange est un invariant de la transformation, dans le sens où [u,v]q,p=[u,v]Q,P Par conséquent, les indices indiquant les coordonnées canoniques sont souvent omis.
  • Si Ω est la forme symplectique sur l'espace des phases de dimension 2n W et u 1,... , u 2n forme un système de coordonnées sur W, la forme symplectique peut s'écrire comme Ω=12Ωijduiduj où la matrice Ωij=[ui,uj]p,q,1i,j2n représente les composantes de Modèle:Formule, vues comme un tenseur, dans les coordonnées u . Cette matrice est l'inverse de la matrice formée par les crochets de Poisson (Ω1)ij={ui,uj},1i,j2n des coordonnées u.
  • En corollaire des propriétés précédentes, les coordonnées ( Q 1, ..., Q n, P 1, ..., P n ) sur un espace des phases sont canoniques si et seulement si les crochets de Lagrange entre elles ont la forme [Qi,Qj]p,q=0,[Pi,Pj]p,q=0,[Qi,Pj]p,q=[Pj,Qi]p,q=δij.

Matrice de Lagrange dans les transformations canoniques

Considérez la transformation canonique suivante : η=[q1qNp1pN]ε=[Q1QNP1PN]

Définition M:=(𝐐,𝐏)(𝐪,𝐩), la matrice de Lagrange est définie comme (η)=MTJM, où J est la matrice symplectique sous les mêmes conventions utilisées pour ordonner l'ensemble des coordonnées. Il résulte de la définition que :

ij(η)=[MTJM]ij=k=1N(εkηiεN+kηjεN+kηiεkηj)=k=1N(QkηiPkηjPkηiQkηj)=[ηi,ηj]ε

La matrice de Lagrange satisfait les propriétés connues suivantes : T=||=|M|21(η)=M1J(M1)T=𝒫(η) où le 𝒫(η) est connue sous le nom de matrice de Poisson et dont les éléments correspondent à des crochets de Poisson. La dernière identité peut également être énoncée comme suit : k=12N{ηi,ηk}[ηk,ηj]=δij Notez que la sommation ici implique des coordonnées généralisées ainsi qu’une impulsion généralisée.

L'invariance du support de Lagrange peut être exprimée comme : [ηi,ηj]ε=[ηi,ηj]η=Jij, ce qui conduit directement à la condition symplectique: MTJM=J.

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Cornelius Lanczos, Les principes variationnels de la mécanique, Douvres (1986),Modèle:ISBN .
  • Iglesias, Patrick, Les origines du calcul symplectique chez Lagrange, L'Enseign. Mathématiques. (2) 44 (1998), n° 3-4, 257–277. MR
  • Eric W. Weisstein. "Lagrange bracket". MathWorld.

Articles connexes

Liens externes

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