Théorème d'Erdős-Suranyi

De testwiki
Version datée du 16 décembre 2023 à 17:20 par imported>JerGer (lien direct vers Surányi + rectification du titre de Bleicher (l'erreur est dans le site du JNT mais pas dans l'article proprement dit))
(diff) ← Version précédente | Version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Modèle:Voir homonymes En théorie des nombres, le théorème d'Erdős-Surányi[1]Modèle:,[2] établit que tout entier n s'écrit, d'une infinité de façons, sous la forme :

n=k=1Nakk2avecak{1,1}.

Démonstration

On vérifie aisément que mModèle:2 – (m + 1)Modèle:2 – (m + 2)Modèle:2 + (m + 3)Modèle:2 est indépendant de m et vaut 4. Il suffit alors de trouver pour 0, 1, 2 et 3 des décompositions modulo 4, par exemple :

Modèle:Retrait

On obtient ainsi un début de décomposition de n, de la forme Modèle:Retrait (dont tous les termes — en particulier N — dépendent du reste r de la division euclidienne de n par 4 et du choix d'une décomposition de r modulo 4). Il suffit alors de remplacer 4q = ±4|q| par |q| décompositions consécutives de ±4 du type Modèle:Nobr partant de m = N + 1. À partir d'une décomposition de n, on peut toujours en construire une plus longue, en ajoutant de même deux décompositions consécutives de 4 et –4.

Exemple : pour n = 9, congru à 1 modulo 4, on trouve ainsi : Modèle:Retrait

mais on a aussi :

Modèle:Retrait

ce qui montre que l'algorithme n'est pas optimal d'un point de vue longueur.

Généralisations

Bleicher[2] a remplacé l'exposant 2 par n'importe quel exposant p positif : tout entier n peut s'écrire d'une infinité de façons sous la forme :

n=k=1Nakkpavecak{1,1}.

Exemples :

Modèle:Retrait Modèle:Retrait

De manière apparemment indépendante[3], Bodini Modèle:Et al.[4] et Yu[5] ont étendu ce résultat en remplaçant kModèle:Exp par f(k), où f est n'importe quel polynôme à valeurs entières dont le PGCD des valeurs est égal à 1.

Boulanger et Chabert[3] l'ont encore étendu, en remplaçant de plus l'anneau des entiers relatifs par celui des entiers d'un corps cyclotomique (et ±1 par les racines de l'unité dans ce corps).

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Lien web

Modèle:Portail

  1. Modèle:Ouvrage, ex. 15.
  2. 2,0 et 2,1 Modèle:Article.
  3. 3,0 et 3,1 Modèle:Article.
  4. Olivier Bodini, Pierre Duchet et Sandrine Lefranc, « Autour d'un théorème d'Erdős sur les combinaisons à coefficients + ou -1 des premiers carrés », RMS, vol. 112, 2001, Modèle:P..
  5. Modèle:Article.