Classes préparatoires scientifiques

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Modèle:Confusion Modèle:À sourcer Modèle:Infobox CPGE

Les classes préparatoires scientifiques (CPS) sont, dans le système éducatif français, une des filières[N 1] des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), préparant aux concours d'entrée des grandes écoles scientifiques après le baccalauréat : écoles d'ingénieurs, écoles vétérinaires et écoles normales supérieures[1]Modèle:,[2].

Voies actuelles

Modèle:Article détaillé Si de manière évidente ces classes préparatoires offrent une formation à dominante scientifique, y est néanmoins dispensée une part d'enseignement littéraire, en l'occurrence, le français et la philosophie, et une ou deux langues vivantes. C'est toutefois la prédominance de telle ou telle matière scientifique qui détermine la dénomination de ces classes.

Première année : « Maths sup »

Généralités concernant les « Maths sup »

En argot scolaire, « Maths sup » Modèle:Incise désigne les classes héritières de l'ancienne voie « Maths sup ». Pour les bacheliers généraux, il s'agit des classes[3] :

Schéma synthétisant les différentes voies d’orientation offertes en classes préparatoires scientifiques et les liens entre elles.

Pour les bacheliers technologiques, il s'agit des classes :

Pour les bacheliers professionnels, il existe des CPGE calquées sur le programme de ces dernières, avec une durée de 3 ans.

Dans ces classes de Modèle:1re, les élèves sont parfois surnommés « bizuts ou bizuths »[4]Modèle:,[N 4], « 1/2 » Modèle:Incise ou encore « Sups », l'appellation dépendant du lycée. Ces classes sont parfois aussi connues sous le nom de « HX » : cette appellation est une abréviation du mot « Hypotaupe », qui date de l'époque où la « Taupe », autrement dit la classe de « mathématiques spéciales », était appelée classe d'« X » en référence à l'École polytechnique. Sur ces divers sujets, il convient de consulter aussi le paragraphe Jargon des CPGE scientifiques, précis disponible en fin du présent article.

Modèle:2nd de « Maths sup »

À la fin du premier semestre, la plupart des élèves doivent choisir une option qui peut déterminer la voie qui sera prise pour l'année suivante de « Maths spé » :

  • Pour les MPSI :
    • Soit « MPSI option informatique », qui supprime les SI et ajoute des heures d'informatique, avec la contrainte d'aller en « MP » l'année suivante,
    • Soit « MPSI option SI », qui ajoute deux heures de SI pour arriver au nombre de quatre, et laisse le choix entre « PSI » et « MP » pour l'année suivante ;
  • Pour les MP2I :
    • Soit « option informatique », qui supprime les SI et ajoute des heures d'informatique, ce qui permet d'accéder à la « MPI » l'année suivante,
    • Soit « option SI », qui permet d'accéder à la classe « PSI » ou « MP » pour l'année suivante ;
  • Pour les PCSI, le choix en vue de la classe de « Maths spé », « PC » ou « PSI », devient définitif ; les classes sont alors concrètement divisées en Modèle:Nobr,
    • D’une part, « PCSI option chimie », où disparait l'enseignement des SI, qui conduit à « PC » l'année suivante ;
    • Et d’autre part « PCSI option SI », où les SI sont évidemment maintenues, mais où la chimie est réduite à Modèle:Nobr de cours et Modèle:Nobr de travaux pratiques par semaine, qui conduit à « PSI » l'année suivante ;
    • Nota Bene : Les classes dites « PCSI spécifique SI », ou « PCSI-SI » n'existent plus depuis 2016[5]Modèle:,[6] ;
  • Pour les PTSI, le choix pour la seconde année de CPGE est possible entre « PT » et moins fréquemment[7] « PSI » ; un étudiant se destinant à une Modèle:2de en « PSI » bénéficie d’une heure de mathématiques complémentaire au Modèle:2d, avec un programme spécifique[8]Modèle:,[N 5], certains lycées font le choix d’intégrer directement cette heure complémentaire dans le programme commun[9] ;
  • En BCPST, il n'y a pas de choix particulier, en fin de Modèle:1re la suite normale est la Modèle:2de de BCPST. Néanmoins, la réforme de 2013 a élargi les possibilités de réorientation : par exemple, en fin du Modèle:1er de la Modèle:1re de BCPST, un élève peut quitter cette voie pour fréquenter au Modèle:2d une « PCSI option PC »[10].

Certains lycées ne proposent pas toutes les options.

Le choix des étudiants doit être validé par le conseil de classe de fin d'année. Le redoublement de la première année est interdit, sauf pour raison médicale. Il est cependant possible de refaire une première année mais cela nécessite de changer de voie Modèle:Référence souhaitée : dans ce cas, on dit communément que l'étudiant fait « Turbo ».

Tous les lycées ne proposent pas les deux types de classe, étoilées ou non, aux élèves de Modèle:2e. Modèle:Référence souhaitée.

De manière générale, les changements de lycée sont possibles en fin de première année, dès lors qu'ils sont motivés et acceptés par le lycée de destination.

Seconde année : « Maths spé »

Généralités concernant les « Maths spé »

En argot scolaire, « Maths spé » Modèle:Incise désigne les classes héritières de l'ancienne voie « Maths spé »[N 6]. Les élèves de ces classes de Modèle:2e du cycle s'appellent les « Spés », les « 3/2 » Modèle:Incise ou les « Carrés ou Kharrés[4]Modèle:,[N 7] » s'ils les fréquentent pour la Modèle:1re ; les redoublants de ces classes sont quant à eux désignés par les termes « 5/2 » Modèle:Incise ou « Cubes ou Khûbbes »[N 7].

Les classes de la filière actuelle sont :

La voie Mathématiques spéciales et biologie (« Maths sup/spé bio »), anciennement Mathématiques spéciales Agro, a disparu en 2003 pour être incorporée dans la voie BCPST[11].

Les classes « étoiles »

En seconde année, il existe des classes dites « étoiles » Modèle:Incise dans lesquelles est a priori enseigné le même programme qu'en MP, MPI, PC, PSI et PT bien qu'en pratique beaucoup de résultats hors-programme y soient ajoutés afin de préparer les étudiants aux concours les plus difficiles : Écoles normales supérieures (les « ENS »), Polytechnique, Mines-Ponts et Centrale-Supélec. Ces classes regroupent en conséquence les meilleurs élèves des classes de première année, le rythme y est donc plus soutenu Modèle:Incise que dans les classes non étoilées. Cependant, le niveau des classes, étoilées ou non, et donc le rythme de travail de ces classes, peuvent différer de manière importante d'un établissement à l'autre. Ainsi, la présence d'un élève dans une classe étoilée ne garantit en aucune façon son admission à un concours donné et elle n'intervient pas non plus dans le mécanisme de notation des épreuves aux divers concours.

La classe préparatoire ATS

La classe préparatoire adaptation technicien supérieur, dite « Spé ATS », s'effectue en un an pour les étudiants déjà titulaires d'un brevet de technicien supérieur (BTS) ou d'un diplôme universitaire de technologie (DUT).

Elle se décline dans les domaines suivants :

Débouchés

Modèle:Article détaillé

Concours d’entrée en grandes écoles

Les « classes préparatoires scientifiques » préparent en deux voire trois ans Modèle:Incise aux concours de recrutement des grandes écoles scientifiques : écoles d'ingénieurs, écoles vétérinaires et écoles normales supérieures[1].

Ces écoles se répartissent en différents concours. Certaines écoles se mettent en banque de notes d'un concours qui devient ainsi commun à l’ensemble des écoles concernées : l'inscription à chacune des écoles présentes dans un tel concours commun est toutefois facultative, et généralement payante ; un étudiant inscrit passe toutes les épreuves écrites et éventuellement orales Modèle:Incise mais le total de ses points est dépendant de chaque école à laquelle il a postulé ; en effet, chacune de celles-ci applique son propre barème vis-à-vis des notes obtenues aux différentes épreuves. Un étudiant inscrit à un tel concours est donc classé autant de fois, et de manière différente, qu'il s'est porté candidat à des écoles différentes.

En 2018, Modèle:Unité se sont inscrits à ces concours qui offraient Modèle:Unité[12].

Les répartitions, selon les divers concours, qui sont fournies ci-dessous sont données à titre indicatif et n'ont donc pas un caractère exhaustif[N 8].

Autres voies

Les élèves peuvent aussi rejoindre un parcours de licence à l'université : en effet, le fait d'être admissible dans une école est équivalent aux deux premières années d’université validées[14].

Modèle:Référence nécessaire

Jusqu'en 2013, les élèves se sont vu attribuer Modèle:Nobr ECTS par le conseil de classe pour avoir suivi les cours de leur année de classe préparatoire, que ce soit la première ou la seconde[15] : Modèle:Citation ; ces dispositions ont été abrogées en 2013[16].

Jargon des CPGE scientifiques

  • L'« X » est le surnom donné à l'École polytechnique[4], la plus connue des écoles d'ingénieurs françaises, fondée en 1794 ; ce terme désigne aussi un élève ou un ancien élève de cette école. Deux hypothèses expliquent l'origine de ce surnom: les canons croisés sur le logo de l'école, formant un X, ou le vocabulaire utilisé en mathématiques[N 10].
  • « Trois-demi » : le trois-demi est l'élève qui effectue pour la première fois la Modèle:2de du cycle, en effet normalement le 3/2 « intègre » Modèle:Incise Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x », qui « à x associe x ») après avoir préparé le concours au cours de sa Modèle:2de de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre les fins de sa Modèle:1re et de sa Modèle:2e de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 1 et 2 de (la fonction) Modèle:Nobr Modèle:Nobr » :
12xdx=32
  • « Cinq-demi » : le raisonnement est similaire à celui qui a été utilisé ci-avant pour le « trois-demi » ; le cinq-demi est l'élève qui effectue pour la deuxième fois la seconde année du cycle, il la redouble dans les faits, en effet normalement le 5/2 « intègre » Modèle:Incise Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x ») après avoir préparé le concours au cours de sa Modèle:3e de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre les fins de sa Modèle:2e et de sa Modèle:3e de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 2 et 3 de (la fonction) Modèle:Nobr Modèle:Nobr » :
23xdx=52
  • « Un-demi » ou « Demi » : le un-demi Modèle:Incise est l'élève qui effectue la Modèle:1re du cycle ; le raisonnement ayant abouti à la création de ce terme argotique est similaire à celui qui a été utilisé pour les deux termes précédents. En effet, le 1/2 prépare son « intégration » à Modèle:Incise Polytechnique (autrement dit l'X, donc la fonction « x », qui « à x associe x ») en commençant la préparation du concours au moyen de sa Modèle:1re de présence dans le cycle, c’est-à-dire entre le début et la fin de sa Modèle:1re de présence dans le cycle ; on s'appuie ainsi sur l’égalité mathématique suivante, exacte, pour obtenir le terme du jargon utilisé, qui se lit « intégrale entre 0 et 1 de (la fonction) Modèle:Nobr Modèle:Nobr » :
01xdx=12

Critiques et remise en cause

L'enseignement supérieur français se caractérise par l'existence de structures d'enseignement supérieur en dehors des universités ; cette spécificité est l'objet de critiques multiples de la part de certains universitaires et spécialistes de l'Éducation nationale. Au contraire des universités[N 13], les grandes écoles sont généralement estimées être la formation Modèle:Citation des élites politiques, administratives et économiques en France[21]Modèle:,[22].

Notes et références

Notes

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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  1. 1,0 et 1,1 Modèle:Lien web
  2. Décret n° 94-1015 du 23 novembre 1994 relatif à l'organisation et au fonctionnement des classes préparatoires aux grandes écoles organisées dans les lycées relevant des ministres chargés de l'éducation, de l'agriculture et des armées
  3. Modèle:Lien web
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Modèle:Ouvrage Modèle:Lire en ligne.
  5. Arrêté du 20 août 1997 relatif aux classes préparatoires spécifiques de la voie d’orientation « PSI » remplaçant les classes de la voie « MT ».
  6. Arrêté du 30 juin 2016 abrogeant l'arrêté du 20 août 1997 relatif aux classes préparatoires spécifiques de la filière physique et sciences de l'ingénieur (PSI) remplaçant les classes de la filière mathématiques et technologie (MT)
  7. Modèle:Lien web.
  8. Programme de la classe « PTSI », page 6.
  9. Programme de la classe « PTSI ».
  10. Classes préparatoires aux grandes écoles : Fonctions et organisation du premier semestre de formation en vue de la rentrée universitaire 2013 - NOR : ESRS1315617C circulaire n° 2013-0014 du 10-7-2013 : Modèle:Citation.
  11. Arrêté du 27 mai 2003 relatif aux programmes de première et de seconde année de mathématiques, informatique et sciences de la vie et de la Terre et de première année de physique et de chimie des classes préparatoires biologie, chimie, physique, sciences de la Terre (BCPST)
  12. Modèle:Lien web
  13. Modèle:Lien web
  14. Article 8 du Modèle:Légifrance.
  15. Modèle:Lien web.
  16. Modèle:Lien web
  17. Modèle:Lien web
  18. Modèle:Lien web.
  19. Modèle:Chapitre.
  20. Modèle:Harvsp Modèle:Lire en ligne.
  21. Monique de Saint-Martin, « Les recherches sociologiques sur les grandes écoles : de la reproduction à la recherche de justice », Éducation et sociétés 1/2008 (Modèle:N°), Modèle:P.. lire en ligne sur Cairn.info
  22. Valérie Albouy et Thomas Wanecq, Les inégalités sociales d’accès aux grandes écoles (2003), INSEE