Surpoids

Le surpoids ou la surcharge pondérale est l'état d'un individu présentant un excès de masse graisseuse pour une stature donnée supérieure à la normale mais inférieure à l'obésité.
Chez l'humain, le surpoids est défini par l'Organisation mondiale de la santé comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un risque pour la santé[2]. Chez les adultes (plus de 18 ans), un individu est dit en surpoids quand son indice de masse corporelle (IMC) est compris entre entre 25 kilogrammes par mètre carré (kg/m2) et 30 kg/m2[3]. D'autres critères existent pour les moins de 18 ans, par exemple proposé par l’International Obesity Task Force[4].
Être humain
La mortalité croît statistiquement, dès que l'indice de masse corporelle dépasse Modèle:Unité et l'espérance de vie diminue d'autant plus que cet indice est haut[5]. L'IMC n'est toutefois pas un indicateur mesurant la répartition des graisses chez les individus[2], répartition qui représente davantage un danger pour la santé que sa masse globale. Au-delà d'un IMC de 30, la personne est considérée comme obèse[3].
Une personne pesant Modèle:Unité et mesurant Modèle:Unité a un IMC de . Cette personne est donc théoriquement en surpoids.
Prévalence
En 2014, le surpoids concerne Modèle:Unité d’adultes, soit 39 % de la population adulte mondiale en 2014, et parmi elles Modèle:Nombre de personnes (13 % des adultes) sont obèses. Modèle:Nombre d’enfants de moins de 5 ans sont en surpoids ou obèses au même moment[3]. En Angleterre, en 2019, 68 % des hommes adultes et 60 % des femmes adultes sont affectés de surpoids[6]. Aux États-Unis la situation s'aggrave y compris chez les enfants et adolescents ;
Selon une étude publiée fin 2024 dans The Lancet, en 2021, aux États-Unis, près de la moitié des adolescents et les trois quarts des adultes étaient en surpoids ou obèses (soit 208 millions de personnes ; deux fois plus qu'en 1990)[4]. Si cette tendance se prolonge, d’ici à 2050, plus de 80 % des adultes et près de 60 % des adolescents américains seront concernés[4].
La malbouffe encouragée par la publicité, mais aussi l'environnement socioéconomique sont en cause ; ainsi, en France 24 % des enfants d’ouvriers, contre 12 % des enfants de cadres sont en surpoids, selon une étude publiée en Modèle:Date- par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees)[7].
D'autres facteurs, récents, sont un usage accru des écrans lumineux (téléphone portable, TV, ordinateurs, vidéoprojecteurs, etc.) générateurs de troubles de sommeil, de désocialisation, de dépression et de fatigue, ces symptômes étant des facteurs de déséquilibre alimentaire et de manque d'activité physique, ce qui a aussi des effets délétères sur le maintien d'un poids normal[8].
Chat
Avec l'obésité féline, le surpoids est un problème grandissant chez le chat domestique[9]. Il s'agit d'un facteur de risque pour l'apparition du diabète félin[9]. Le surpoids se détermine par l'évaluation du score corporel.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ 2,0 et 2,1 Modèle:Lien web.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Modèle:Lien web.
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Modèle:Lien web
- ↑ Berrington de Gonzalez A, Hartge P, Cerhan JR Modèle:Et al. Body-mass index and mortality among 1.46 million white adults, N Engl J Med, 2010;363:2211-2219
- ↑ Modèle:Lien web
- ↑ Modèle:Lien web
- ↑ Modèle:Lien web
- ↑ 9,0 et 9,1 Modèle:Article