Clôture épistémique
La clôture épistémique est un principe de philosophie de la connaissance selon lequel notre connaissance est close sous l'implication connue. C'est-à-dire qu'on peut admettre comme une nouvelle "connaissance" ce qui est impliqué par nos connaissances actuelles. Si un individu sait que , et qu'il sait que implique , alors on acceptera de dire que l'individu sait que [1].
La clôture épistémique est décrite par Franck Lihoreau (2005) comme une idée de Modèle:Citation, selon laquelle Modèle:Citation. Ce principe est toutefois contesté par plusieurs penseurs, et les débats à son sujet sont controversés[1].
De façon plus générale, on peut dire que la clôture s'applique à un ensemble sous une relation . Un ensemble est dit « clos » sous si, pour tout membre de , pour tout , si se tient dans la relation à , est un membre de E.
Le principe de clôture épistémique est mis en jeu dans de nombreux arguments, en particulier ceux concernant le scepticisme. Les sceptiques et leurs adversaires ont souvent proposé des arguments qui s'appuient sur la clôture épistémique. L'expérience du Malin génie peut par exemple s'analyser comme :
- Je ne sais pas qu'un malin génie ne me trompe pas. (connaissance initiale)
- Si je ne sais pas (1), je ne sais pas que j'ai un corps. (implication de la connaissance initiale)
- Je ne sais pas que j'ai un corps. (connaissance obtenue par implication)
Modèle:Pas clair Ils partent de la prémisse que nous savons que nous ne sommes pas trompés par un génie, pour en conclure que nous savons que nous avons un corps.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Principe de clôture épistémique sur la Stanford Encyclopedia of Philosophy
- Clôture épistémique sur la Internet Encyclopedia of Philosophy
- Clôture épistémique sur Philpapers
Bibliographie
- Modèle:Fr Franck Lihoreau (2005 ), Scepticisme, contextualisme, et clôture épistémique : la connaissance en contexte, Thèse de doctorat en philosophie produite sous la direction de Frédéric Nef et soutenue le Modèle:Date- à l'Université de Rennes (résumé), PDF, 393 pages
- ↑ 1,0 et 1,1 Epistemic Closure, Introduction