Théorème de Carnot (courbe algébrique)

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Modèle:Homon

6 points sur les côtés du triangle et leur conique commune.

Un théorème de Carnot de géométrie euclidienne, dû à Lazare Nicolas Marguerite Carnot, donne une condition pour que des points situés sur les côtés d'un triangle soient situés sur une même conique.

Énoncé

On se donne dans un triangle ABC six points : CA,CB sur le côté (AB), AB,AC sur le côté (BC) et BC,BA sur le côté (AC) .

Ces six points sont situés sur une même conique si et seulement si on a la relation suivante [1]Modèle:,[2]Modèle:,[3]Modèle:,[4] :

ACABCAACBBCBBABCABBACCACCBCABCCBAABA=1.

On peut voir ce théorème comme une généralisation au degré 2 du théorème de Ménélaüs portant sur l'alignement de trois points situés sur les côtés d'un triangle.

Ellipse inscrite passant par les pieds de trois céviennes concourantes.

Exemple d'application

Les droites joignant les sommets d'un triangle à deux points donnés coupent les côtés opposés en six points qui sont sur une même conique [4].

On applique le théorème de Ceva aux trois céviennes passant par le premier point, ainsi qu'aux trois céviennes passant par le deuxième, et le produit des deux relations de Ceva donne la relation de Carnot.

En confondant les deux points, on obtient que les pieds de trois céviennes concourantes sont les points de contact d'une conique inscrite.

Généralisation

Le théorème précédentModèle:Pas clair se généralise à une courbe algébrique sécante à un polygone fermé plan[5]Modèle:,[6]Modèle:,[7], ainsi qu'à l'espace[5]Modèle:,[8]Modèle:,[9]Modèle:,[10]Modèle:,[11].

Énoncé dans le cas du triangle

Théorème de Carnot pour une courbe de degré n [1]Modèle:,[4]Modèle:,[2]Modèle:,[12].

Étant donné une courbe algébrique quelconque de degré n coupant un triangle ABC :

soit A1 (resp. B1 et C1) le produit des n distances, réelles ou imaginaires, de A (resp. B et C) aux n points d'intersection de la courbe avec le côté (AB) (resp. (BC) et (CA)),

et soient de même

A2

,

B2

et

C2

les produits semblables associés aux côtés

(AC)

,

(BA)

et

(CB)

. Alors

A1B1C1=A2B2C2.

Bibliographie

  • Jean-Denis Eiden, Géométrie analytique classique, Calvage & Mounet, 2009Modèle:ISBN

Notes et références

Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références

Modèle:Portail

  1. 1,0 et 1,1 Modèle:Ouvrage et 436 et suivantes
  2. 2,0 et 2,1 M. Chasles, Traité des sections coniques, faisant suite au traité de géométrie supérieure, Paris, Gauthier-Villars, 1865, p. 19, l'énonce pour une conique.
  3. Modèle:Ouvrage
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Modèle:Lien web
  5. 5,0 et 5,1 Modèle:Article
  6. Modèle:Article parle du « théorème de Carnot sur les transversales ».
  7. Modèle:Article
  8. Modèle:Article
  9. Pour Modèle:Chapitre, Modèle:Citation
  10. Modèle:Article parle de « relation de Carnot ».
  11. Modèle:Article, l'utilise pour un quadrilatère gauche.
  12. Pour Modèle:Ouvrage, ce « théorème de Carnot » est « une des principales émanations » de la « méthode des transversales ».