Jean-Claude Sikorav

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Modèle:Sources secondaires Modèle:Curriculum vitae Modèle:Infobox Scientifique

Jean-Claude Sikorav est un mathématicien français né le Modèle:Date de naissance à Boulogne-Billancourt, spécialisé dans la géométrie symplectique[1]. Professeur à l’École normale supérieure de Lyon, il en a également été directeur du département de mathématiquesModèle:Refnec.

Famille, parcours scolaire et enseignement

Fils du cardiologue Henri Sikorav, Jean-Claude Sikorav fait ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly avant de rejoindre le lycée Louis-le-Grand pour y faire une classe préparatoire. Il intègre par la suite l'École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1976. En 1982, sous la direction de François Laudenbach, il achève sa thèse sur le thème de la géométrie différentielle à l'université d'Orsay. Il reçoit en 1988 une charge de cours au Collège de France par la fondation Claude-Antoine Peccot, chaire annuelle réservée au bénéfice de mathématiciens de moins de trente ans s’étant signalés dans l’ordre des mathématiques théoriques ou appliquées[2]. En Modèle:Date-, il est conférencier du séminaire Bourbaki sur le thème « Homologie associée à une fonctionnelle »[3]. En 2011, il reçoit les Palmes académiques, récompense de son dévouement pour l'enseignement à l'École normale supérieure de LyonModèle:Refnec.

Théorème de Laudenbach et Sikorav

Jean-Claude Sikorav Modèle:Refnec : Si M est une variété fermée, son fibré cotangent T*M admet une structure de variété symplectique pour laquelle M est une sous-variété lagrangienne. Si f est un difféomorphisme hamiltonien à support compact, une des formes de la conjecture de Vladimir Arnold est que f(M) et M se coupent en au moins crit(M) points. Helmut Hofer montre qu'il y a au moins cuplength(M)+1 points d'intersections. François Laudenbach et Jean-Claude Sikorav minorent le nombre de points d'intersections par un analogue stable de crit(M)[4]Modèle:,[5].

Théorème de Chaperon-Sikorav-Viterbo

Le théorème de Chaperon-Sikorav-Viterbo tire son origine des travaux de Marc Chaperon qui prouve une conjecture de Vladimir Arnold en géométrie symplectique globale sur les intersections de variétés lagrangiennes dans le fibré cotangent du tore, permettant en particulier de construire des solutions faibles globales (solutions « minimax », Modèle:Refnec) de l’équation de Hamilton–Jacobi.

Le théorème en lui-même, Modèle:Refnec, stipule que si X est une variété fermée, toute sous-variété lagrangienne de T*X isotope à la section nulle {(x;0)|xX} admet une fonction génératrice quadratique à l'infini; et que de plus, toutes les fonctions génératrice quadratique à l'infini d’une telle sous-variété sont équivalentes. Jean-Claude Sikorav a plus particulièrement démontré l'existence de fonction génératrice quadratique à l'infini, pendant que Claude Viterbo en démontrait l'unicité[6]Modèle:,[7]. Ce théorème d'existence a par la suite été étendu par Yuri Chekanov, qui a montré que l'existence de cette classe de fonctions génératrices s'étendait aux variétés non compactes, pour les sous-variétés legendriennes[8].

Modèle:Refnec dans la recherche de solutions « minimax » et solutions de viscosité[9] de l’équation de Hamilton–Jacobi.

Récompenses

Bibliographie

Publications

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références

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