Inverse

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Ébauche En mathématiques, l'inverse d'un élément Modèle:Mvar (s'il existe) est le nom donné à l'élément symétrique, lorsque la loi est notée multiplicativement. Dans le cas réel, il s'agit du nombre qui, multiplié par Modèle:Mvar, donne 1. On le note Modèle:Math ou Modèle:Sfrac.

Par exemple, dans , l'inverse de 3 est 13=0,333, puisque 13×3=1.

Définition

Soit S un monoïde, Modèle:C.-à-d. un ensemble muni d'une loi de composition interne associative, qu'on note ×, et d'un élément neutre pour × noté 1.

Un élément xS est dit inversible à gauche (respectivement inversible à droite) s'il existe un élément yS tel que y×x=1 (respectivement x×y=1)[1].

Il est dit inversible s'il est à la fois inversible à gauche et inversible à droite. L'élément Modèle:Mvar, qui est alors unique, est appelé l'inverse de Modèle:Mvar, et est noté Modèle:Math[2].

Principaux cas

Le plus souvent, quand on parle d'éléments inversibles, on se place dans un groupe ou dans un anneau.

Groupe

Dans un groupe (G,×), la loi de composition interne considérée est × et par définition tous les éléments de G sont inversibles.

Anneau (ou corps)

Dans un anneau (A,+,×), la loi de composition interne considérée est × et tous les éléments ne sont pas forcément inversibles.

Les éléments inversibles de l'anneau forment un groupe pour la multiplication de l'anneau, appelé groupe des inversibles de cet anneau, et souvent noté U(A) ou AModèle:Exp.

Un anneau dont tous les éléments sont inversibles, mis à la part le neutre de la loi + (souvent noté 0), est par définition un corps.

Exemples

Anneaux et corps

Plus généralement, pour une matrice AGLn(), son inverse Modèle:Math s'exprime à partir de son déterminant et de sa comatrice : A1=1det(A)com(A)T.

Autres

Dans le monoïde (pour la composition) des applications d'un ensemble fixé dans lui-même, les applications qui possèdent des inverses à gauche sont les injections et celles qui possèdent des inverses à droite sont les surjections. Il en est de même dans l'anneau des endomorphismes d'un espace vectoriel.

Remarques

Attention, lorsque Modèle:Mvar est à la fois une fonction numérique et une bijection, il ne faut pas confondre l'inverse avec sa bijection réciproque, dont la notation courante est Modèle:Mvar Modèle:-1 :

(f(x))1f1(x).

Exemple pour la fonction cosinus cos:[0,π][1,1] : (cosx)1=1cosx,cos1(x)=arccosx.

Somme infinies d'inverses et propriétés intéressantes

Les séries numériques impliquant les inverses des nombres sont des cas d'école

k=1n1k+ (série harmonique).
k=1+(1)kk=112+1314+=ln(2) (série harmonique alternée).
k=1+(1k)2=1+122+132+=π26, et plus généralement, la fonction zêta de Riemann
ζ(2m)=k=1+1k2m=1+122k+132k+=|B2m|(2π)2m2(2m)!,m, où |B2m| est la valeur absolue du nombre de Bernoulli.

Seuls deux nombres complexes sont opposés à leur inverse (soit 1x=x) : i et –i (car ce sont les solutions de x2=1).

Diviser par un nombre b revient à multiplier par l'inverse de b, ab=a1b(b0).

Voir aussi

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail