Groupe de réflexions complexe

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En mathématiques, un groupe de réflexions complexe est un groupe fini qui agit sur un espace vectoriel complexe de dimension finie engendré par des réflexions complexes, c'est-à-dire des éléments non triviaux qui fixent point par point un hyperplan complexe.

Les groupes de réflexions complexes apparaissent dans l'étude de la théorie des invariants des anneaux de polynômes. Au milieu du Modèle:S-, ils ont été entièrement classés dans les travaux de Shephard et Todd. Certains de ces groupes sont très familiers : le groupe symétrique des permutations, les groupes diédraux et plus généralement tous les groupes de réflexions réels finis (les groupes de Coxeter, parmi lesquels figurent les groupes de Weyl et les groupes de symétries des polyèdres réguliers).

Définition

Une réflexion complexe r (parfois appelée pseudo-réflexion) d'un espace vectoriel complexe de dimension finie V est un élément rGL(V) d'ordre fini qui fixe un hyperplan complexe point par point, c'est-à-dire que l'espace des points fixes Fix(r):=ker(rIdV) est de codimension 1.

Un groupe de réflexions complexe (fini) WGL(V) est un sous-groupe fini de GL(V) qui est engendré par les réflexions complexes qu'il contient.

Propriétés

Tout groupe de réflexions réels devient un groupe de réflexions complexe si l'on étend les scalaires de R à C. En particulier, tous les groupes de Coxeter finis, notamment tous les groupes de Weyl, sont des exemples de groupes de réflexions complexes.

Un groupe de réflexions complexe W est dit irréductible si le seul sous-espace propre W-invariant de l'espace vectoriel correspondant est le sous-espace trivial. Dans ce cas, la dimension de l’espace vectoriel est appelée le rang de W.

Le nombre de Coxeter h d'un groupe de réflexions complexe irréductible W de rang n est défini comme

h=||+|𝒜|n

désigne l'ensemble des réflexions et 𝒜 désigne l'ensemble des hyperplans de réflexion. Dans le cas de groupes de réflexions réels, on retrouve le nombre de Coxeter pour les systèmes de Coxeter finis.

Classification

Tout groupe de réflexions complexe se décompose comme un produit de groupes de réflexion complexes irréductibles qui agit sur la somme directe des espaces vectoriels correspondants[1]. Il suffit donc de classer les groupes de réflexions complexes irréductibles.

Les groupes de réflexions complexes irréductibles ont été classés par G. C. Berger et J. A. Todd en 1954. Ils ont démontré que tout irréductible appartenait à une famille infinie G(m, p, n) dépendant de trois paramètres entiers positifs (avec p divisant m) ou à la famille de 34 cas exceptionnels, qu'ils ont numérotés de 4 à 37[2]. Le groupe G(m, 1, n) est le Modèle:Lien ; on peut le décrire comme le produit en couronne du groupe symétrique Sym(n) par un groupe cyclique d'ordre m. On peut le réaliser comme le groupe des matrices ayant un seul coefficient non nul par ligne et par colonne qui est une racine m-ième de l'unité.

Le groupe G(m, p, n) est un sous-groupe d'indice p de G(m, 1, n). Son ordre est mnn!/p. Il peut être réalisé comme le sous-groupe des matrices dont le produit des coefficients non nuls est une racine (m/p)-ième de l'unité (et pas seulement une racine m-ième). Algébriquement, G(m, p, n) est le produit semi-direct d'un groupe abélien d'ordre mn/p par le groupe symétrique Sym(n) ; les éléments du groupe abélien sont de la forme (θa1, θa2,..., θan), où θ est une racine primitive m-ième de l'unité et Σ ai ≡ 0 mod p ; sur ce groupe, le groupe symétrique Sym(n) agit par permutations des coordonnées[3].

Le groupe G(m, p, n) agit de manière irréductible sur Cn sauf dans les cas m = 1, n > 1 (le groupe symétrique) et G(2, 2, 2) (le groupe de Klein). Dans ces cas, Cn est la somme directe de représentations irréductibles de dimensions 1 et n − 1.

Cas particuliers de G(m, p, n)

Groupes de Coxeter

Modèle:Article détaillé

Lorsque m = 2, la représentation décrite dans le paragraphe précédent est constituée de matrices réelles, et donc dans ces cas G(m, p, n) est un groupe de Coxeter fini. En particulier[4] :

De plus, lorsque m = p et n = 2, le groupe G(p, p, 2) est le groupe diédral d'ordre 2p ; en tant que groupe de Coxeter, il est de type I2(p) = [p] = Modèle:DCD (et c'est le groupe de Weyl G2 lorsque p = 6).

Autres cas particuliers et coïncidences

Les seules paires de groupes G(m, p, n) isomorphes comme groupes de réflexions complexes sont G(ma, pa, 1) et G(mb, pb, 1) pour tous entiers strictement positifs a, b, qui sont tous deux isomorphes au groupe cyclique d'ordre m/p. Cependant, il existe d'autres paires de groupes qui sont isomorphes en tant que groupes abstraits.

Les groupes G(3, 3, 2) et G(1, 1, 3) sont isomorphes au groupe symétrique Sym(3). Les groupes G(2, 2, 3) et G(1, 1, 4) sont isomorphes au groupe symétrique Sym(4). Les groupes G(2, 1, 2) et G(4, 4, 2) sont tous deux isomorphes au groupe diédral d'ordre 8. Enfin les groupes G(2p, p, 1) sont cycliques d'ordre 2, tout comme G(1, 1, 2).

Liste des groupes de réflexions complexes irréductibles

Il y a quelques doublons dans les trois premières lignes de cette liste ; voir le paragraphe précédent pour plus de détails.

  • ST est le numéro donné par Shephard-Todd au groupe de réflexion.
  • Le rang est la dimension de l’espace vectoriel complexe sur lequel le groupe agit.
  • La structure décrit la structure du groupe. Le symbole * représente un Modèle:Lien de deux groupes. Pour le rang 2, le quotient par le centre (cyclique) est le groupe des rotations d'un tétraèdre, d'un octaèdre ou d'un icosaèdre (T = Alt(4), O = Sym(4), I = Alt(5), d'ordres 12, 24, 60), comme indiqué dans le tableau. Pour la notation 21+4, voir la notion de Modèle:Lien.
  • L'ordre est le nombre d'éléments du groupe.
  • La colonne réflexions décrit le nombre de réflexions : 26412 signifie qu'il y a 6 réflexions d'ordre 2 et 12 d'ordre 4.
  • La colonne degrés donne les degrés des invariants fondamentaux de l'anneau des invariants polynomiaux. Par exemple, les invariants du groupe numéro 4 forment un anneau de polynômes avec 2 générateurs de degrés 4 et 6.
ST Rang Structure et nom Symbole de Coxeter Ordre Réflexions Degrés Codegrés
1 n−1 Groupe symétrique G(1,1,n) = Sym(n) n! 2n(n − 1)/2 2, 3,...,n 0,1,...,n − 2
2 n G(m,p,n) m > 1, n > 1, p|m (G(2,2,2) est réductible) mnn!/p 2mn(n−1)/2,dnφ(d) (d|m/p, d > 1) m, 2m,...,(n − 1)m ; mn/p 0,m,..., (n − 1)m if p < m; 0,m,...,(n − 2)m, (n − 1)mn if p = m
2 2 G(p,1,2) p > 1, p[4]2 or Modèle:DCD 2p2 2p,d2φ(d) (d|p, d > 1) p; 2p 0,p
2 2 Groupe diédral G(p,p,2) p > 2 [p] or Modèle:DCD 2p 2p 2,p 0,p-2
3 1 Groupe cyclique G(p,1,1) = Zp p[] or Modèle:DCD p dφ(d) (d|p, d > 1) p 0
4 2 W(L2), Z2.T 3[3]3 or Modèle:DCD, ⟨2,3,3⟩ 24 38 4,6 0,2
5 2 Z6.T 3[4]3 or Modèle:DCD 72 316 6,12 0,6
6 2 Z4.T 3[6]2 or Modèle:DCD 48 2638 4,12 0,8
7 2 Z12.T ‹3,3,3›2 or ⟨2,3,3⟩6 144 26316 12,12 0,12
8 2 Z4.O 4[3]4 or Modèle:DCD 96 26412 8,12 0,4
9 2 Z8.O 4[6]2 or Modèle:DCD or ⟨2,3,4⟩4 192 218412 8,24 0,16
10 2 Z12.O 4[4]3 or Modèle:DCD 288 26316412 12,24 0,12
11 2 Z24.O ⟨2,3,4⟩12 576 218316412 24,24 0,24
12 2 Z2.O= GL2(F3) ⟨2,3,4⟩ 48 212 6,8 0,10
13 2 Z4.O ⟨2,3,4⟩2 96 218 8,12 0,16
14 2 Z6.O 3[8]2 or Modèle:DCD 144 212316 6,24 0,18
15 2 Z12.O ⟨2,3,4⟩6 288 218316 12,24 0,24
16 2 Z10.I, ⟨2,3,5⟩×Z5 5[3]5 or Modèle:DCD 600 548 20,30 0,10
17 2 Z20.I 5[6]2 or Modèle:DCD 1200 230548 20,60 0,40
18 2 Z30.I 5[4]3 or Modèle:DCD 1800 340548 30,60 0,30
19 2 Z60.I ⟨2,3,5⟩30 3600 230340548 60,60 0,60
20 2 Z6.I 3[5]3 or Modèle:DCD 360 340 12,30 0,18
21 2 Z12.I 3[10]2 or Modèle:DCD 720 230340 12,60 0,48
22 2 Z4.I ⟨2,3,5⟩2 240 230 12,20 0,28
23 3 W(H3) = Z2 × PSL2(5) [5,3], Modèle:DCD 120 215 2,6,10 0,4,8
24 3 W(J3(4)) = Z2 × PSL2(7), Klein [1 1 14]4, Modèle:DCD 336 221 4,6,14 0,8,10
25 3 W(L3) = W(P3) = 31+2.SL2(3) Hessien 3[3]3[3]3, Modèle:DCD 648 324 6,9,12 0,3,6
26 3 W(M3) =Z2 ×31+2.SL2(3) Hessien 2[4]3[3]3, Modèle:DCD 1296 29 324 6,12,18 0,6,12
27 3 W(J3(5)) = Z2 ×(Z3.Alt(6)), Valentiner [1 1 15]4, Modèle:DCD

[1 1 14]5, Modèle:DCD
2160 245 6,12,30 0,18,24
28 4 W(F4) = (SL2(3)* SL2(3)).(Z2 × Z2) [3,4,3], Modèle:DCD 1152 212+12 2,6,8,12 0,4,6,10
29 4 W(N4) = (Z4*21+4).Sym(5) [1 1 2]4, Modèle:DCD 7680 240 4,8,12,20 0,8,12,16
30 4 W(H4) = (SL2(5)*SL2(5)).Z2 [5,3,3], Modèle:DCD 14400 260 2,12,20,30 0,10,18,28
31 4 W(EN4) = W(O4) = (Z4*21+4).Sp4(2) 46080 260 8,12,20,24 0,12,16,28
32 4 W(L4) = Z3 × Sp4(3) 3[3]3[3]3[3]3, Modèle:DCD 155520 380 12,18,24,30 0,6,12,18
33 5 W(K5) = Z2 ×Ω5(3) = Z2 × PSp4(3)= Z2 × PSU4(2) [1 2 2]3, Modèle:DCD 51840 245 4,6,10,12,18 0,6,8,12,14
34 6 W(K6)= Z3Modèle:Su2(3).Z2, groupe de Mitchell [1 2 3]3, Modèle:DCD 39191040 2126 6,12,18,24,30,42 0,12,18,24,30,36
35 6 W(E6) = SO5(3) = OModèle:Su2(2) = PSp4(3).Z2 = PSU4(2).Z2 [32,2,1], Modèle:DCD 51840 236 2,5,6,8,9,12 0,3,4,6,7,10
36 7 W(E7) = Z2 ×Sp6(2) [33,2,1], Modèle:DCD 2903040 263 2,6,8,10,12,14,18 0,4,6,8,10,12,16
37 8 W(E8)= Z2.OModèle:Su2(2) [34,2,1], Modèle:DCD 696729600 2120 2,8,12,14,18,20,24,30 0,6,10,12,16,18,22,28

Pour plus d'informations, y compris des diagrammes, des présentations et des codegrés de groupes de réflexions complexes, voir les tableaux de Modèle:Harvard.

Degrés

Shephard et Todd ont démontré qu'un groupe fini agissant sur un espace vectoriel complexe est un groupe de réflexions complexe si et seulement si son anneau des invariants est un anneau de polynômes (théorème de Chevalley-Shephard-Todd). En notant le rang du groupe de réflexion, les degrés d1d2d des générateurs de l'anneau des invariants sont appelés les degrés de W et sont répertoriés dans la colonne ci-dessus intitulée « degrés ». Shephard et Todd ont également montré que de nombreux autres invariants du groupe sont déterminés par les degrés de la façon suivante :

  • le centre d'un groupe de réflexions irréductible est cyclique d'ordre égal au plus grand diviseur commun des degrés ;
  • l'ordre d'un groupe de réflexions est le produit de ses degrés ;
  • le nombre de réflexions est la somme des degrés moins le rang ;
  • un groupe de réflexions irréductible est issu d'un groupe de réflexions réelles si et seulement s'il a un invariant de degré 2 ;
  • les degrés di satisfont à la formule i=1(q+di1)=wWqdim(Vw).

Codegrés

En notant le rang du groupe de réflexions, les codegrés d1*d2*d* de W peut être défini par i=1(qdi*1)=wWdet(w)qdim(Vw).

  • Pour un groupe de réflexions réel, les codegrés sont les degrés moins 2.
  • Le nombre d'hyperplans de réflexion est la somme des codegrés et du rang.

Groupes de réflexions complexes bien engendrés

Par définition, chaque groupe de réflexion complexe est engendré par ses réflexions. L'ensemble des réflexions n'est cependant pas un ensemble générateur minimal, et tout groupe de réflexions irréductible de rang possède un ensemble générateur minimal constitué soit de , soit de + 1 réflexions. Dans le premier cas, le groupe est dit bien engendré.

On montre que la propriété d'être bien engendré équivaut à la condition di+di*=d pour tout 1i. Par exemple, on peut lire dans la table ci-dessus que le groupe Modèle:Formule est bien engendré si et seulement si p = 1 ou m.

Pour les groupes de réflexions complexes irréductibles et bien engendrés, le Modèle:Lien Modèle:Formule défini ci-dessus est égal au plus grand degré : h=d. Un groupe de réflexion complexe réductible est dit bien engendré s’il est un produit de groupes de réflexions complexes irréductibles bien engendrés. Tout groupe de réflexions réel fini est bien engendré.

Groupes de Shephard

Les groupes de réflexions complexes bien engendrés comprennent un sous-ensemble appelé groupes de Shephard. Ces groupes sont les groupes de symétrie des Modèle:Lien. Figurent en particulier parmi ceux-là les groupes de symétries des polyèdres réels réguliers. Les groupes de Shephard peuvent être caractérisés comme des groupes de réflexions complexes qui admettent une présentation « à la Coxeter » avec un diagramme linéaire. Autrement dit, un groupe de Shephard est défini par des entiers positifs Modèle:Formule et Modèle:Formule tels qu'il existe une présentation par générateurs Modèle:Formule et relations

(si)pi=1 pour Modèle:Formule,
sisj=sjsi si |ij|>1,
et
sisi+1sisi+1=si+1sisi+1si où les produits de chaque côté ont Modèle:Formule facteurs pour Modèle:Formule.

Cette information est parfois résumée dans le symbole de type Coxeter Modèle:Formule Modèle:Formule, comme indiqué dans la table ci-dessus.

Parmi les groupes de la famille infinie Modèle:Formule, les groupes de Shephard sont ceux pour lesquels Modèle:Formule. Il existe également 18 groupes de Shephard exceptionnels, dont trois réels[5]Modèle:,[6].

Matrices de Cartan

Une matrice de Cartan étendue définit le groupe unitaire. Les groupes de Shephard de rang n ont n générateurs. Les coefficients diagonaux des matrices de Cartan ordinaires sont égaux à 2, alors que les réflexions complexes ne sont pas soumis à cette condition[7]. Par exemple, le groupe de rang 1 et d'ordre p (avec les symboles p[], Modèle:DCD) est défini par la matrice Modèle:Formule égale à [1e2πi/p].

On note ζp=e2πi/p, ω=ζ3=e2πi/3=12(1+i3), ζ4=e2πi/4=i, ζ5=e2πi/5=14((51)+i2(5+5)), τ=1+52,λ=1+i72, ω=1+i32.

Rang 1
Groupe Cartan Groupe Cartan
2[] Modèle:DCD [2] 3[] Modèle:DCD [1ω]
4[] Modèle:DCD [1i] 5[] Modèle:DCD [1ζ5]
Rank 2
Group Cartan Group Cartan
G4 3[3]3 Modèle:DCD [1ω1ω1ω] G5 3[4]3 Modèle:DCD [1ω12ω1ω]
G6 2[6]3 Modèle:DCD [211ω+iω21ω] G8 4[3]4 Modèle:DCD [1i1i1i]
G9 2[6]4 Modèle:DCD [21(1+2)ζ81+i] G10 3[4]4 Modèle:DCD [1ω1iω1i]
G14 3[8]2 Modèle:DCD [1ω11ω+ω222] G16 5[3]5 Modèle:DCD [1ζ51ζ51ζ5]
G17 2[6]5 Modèle:DCD [211ζ5iζ31ζ5] G18 3[4]5 Modèle:DCD [1ω1ωζ51ζ5]
G20 3[5]3 Modèle:DCD [1ω1ω(τ2)1ω] G21 2[10]3 Modèle:DCD [211ωiω2τ1ω]
Rank 3
Group Cartan Group Cartan
G22 <5,3,2>2 [2τ+i1i+1τi12ii1i2] G23 [5,3] Modèle:DCD [2τ0τ21012]
G24 [1 1 14]4 Modèle:DCD [21λ1211+λ12] G25 3[3]3[3]3 Modèle:DCD [1ωω20ω21ωω20ω21ω]
G26 3[3]3[4]2 Modèle:DCD [1ωω20ω21ω101+ω2] G27 [1 1 15]4 Modèle:DCD [2τωτ2ω2ω2ω2]
Rang 4
Groupe Cartan Groupe Cartan
G28 [3,4,3] Modèle:DCD [2100122001210012] G29 [1 1 2] 4 Modèle:DCD [21i+1012i0i+1i210012]
G30 [5,3,3] Modèle:DCD [2τ00τ21001210012] G32 3[3]3[3]3 Modèle:DCD [1ωω200ω21ωω200ω21ωω200ω21ω]
Rang 5
Groupe Cartan Groupe Cartan
G31 O 4 [21i+10i+112i00i+1i21i+100121i+10i+112] G33 [1 2 2] 3 Modèle:DCD [2100012110012ω001ω22ω2000ω2]

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Liens externes

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