CEM43
En biologie, le CEM43, de l'anglais Modèle:Langue, est un indice permettant de calculer une dose thermique à but thérapeutique. Il sert en particulier de référence pour évaluer les traitements par thermothérapie.
Formulé par Stephen Sapareto et William Dewey en 1984, il permet de convertir une durée d'exposition à une température déterminée en durée équivalente à la température de référence de Modèle:Unité (arbitrairement choisie), pour un même effet biologique (ou iso-effet)[1]Modèle:,[2]Modèle:,[3]. Il repose sur le fait que la relation entre température et durée d'exposition dans les traitements hyper-thermiques est exponentielle pour un iso-effet biologique dans les systèmes in vivo et in vitro. Cette relation peut être exprimée de façon relativement simple : une élévation de 1 °C requiert une division de la durée d'exposition par 2 pour un même effet biologique quand la température est au-dessus de Modèle:Unité, et une division de la durée d'exposition par 3 ou 4 quand la température est en dessous de Modèle:Unité[1].
Formule du CEM43
La formule du CEM43 permettant la conversion est la suivante [1]Modèle:,[2]Modèle:,[3]Modèle:,[4]:
où :
- T, exprimé en degré Celsius, représente la température appliquée et dt la durée d'exposition, exprimée en minute, à cette température.
- R est le ratio de durées d'exposition donnant une même Modèle:Lien, pour une différence de température de Modèle:Unité[2], il est déterminé expérimentalement[4] et dépend de la lignée cellulaire étudiée[5].
Limites du CEM43
Plusieurs effets biologiques thermiquement induits n'ont pas une réponse exponentielle à la dose thermique[4]. C'est le cas notamment des expositions à dose thermique fractionnée, à cause du développement de la thermotolérance (lorsque les cellules sont retournées à 37 °C après une dose thermique initiale, la sensibilité cellulaire aux doses thermiques suivantes est réduite[6]). Aussi, l'effet cytotoxique d'une dose thermique dépend de la phase du cycle cellulaire dans laquelle se trouvent les cellules exposées, les phases M et S étant les plus sensibles[3], mais aussi de l'effet sensibilisant des paramètres physiques et chimiques du milieu (pH, nutriments...)[1].
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Modèle:Article
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Modèle:Article
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 Modèle:Ouvrage
- ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article