Ditellurure de tungstène

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Modèle:Infobox Chimie Le ditellurure de tungstène est un composé chimique de formule Modèle:Fchim. Il s'agit probablement d'un Modèle:Lien de type Modèle:II[1] présentant une magnétorésistance géante mesurée comme un accroissement de la résistance électrique de Modèle:Num dans un champ magnétique de Modèle:Unité à Modèle:Unité[2]. La résistance est proportionnelle au carré du champ magnétique et ne présente aucune saturation, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que le nombre d'électrons est égal au nombre de trous mobiles[3]. La magnétorésistance décroît en revanche sous l'effet de la pression, et disparaît au-dessus de Modèle:Unité au point que le matériau devient supraconducteur ; la supraconductivité s'observe à Modèle:Unité en-dessous de Modèle:Unité[4].

Le ditellurure de tungstène se présente sous la forme d'un solide gris pratiquement insoluble dans l'eau et cristallisé dans le système orthorhombique selon le groupe d'espace Pmn2Modèle:Ind (Modèle:N°) avec les paramètres calculés Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr[5]. Ses cristaux sont organisés en feuillets[6] comme de nombreux autres dichalcogénures de métaux de transition, mais ces feuillets sont tellement déformés que la structure cristalline en nid d'abeilles des Modèle:Abréviation est à peine identifiable dans Modèle:Fchim. Les atomes de tungstène forment des chaînes en zigzag dont on pense qu'elles se comportent comme des conducteurs unidimensionnels. On a pu montrer que des impulsions lumineuses de fréquence térahertz sont susceptibles de modifier la structure cristalline du Modèle:Fchim du système cristallin orthorhombique vers le système monoclinique[7]. Les électrons du Modèle:Fchim peuvent passer facilement d'un feuillet cristallin à l'autre, contrairement aux autres Modèle:Lien[8].

Il peut être obtenu en faisant réagir du tungstène avec du tellure sous vide à Modèle:Unité[9] :

W + 2 TeModèle:Fchim.

Lorsqu'on le chauffe, il commence à réagir avec l'oxygène à environ Modèle:Unité et se décompose sous vide à environ Modèle:Unité[10].

Le ditellurure de tungstène peut être exfolié en paillettes dont la minceur peut atteindre la monocouche Modèle:Fchim pour donner un TMD 2D, c'est-à-dire un dichalcogénure de métal de transition (Modèle:Abréviation) bidimensionnel. On pensait au départ que les monocouches Modèle:Fchim dans la phase cristalline 1T’ se comporteraient comme des semimétaux de Weyl[11], mais on a par la suite montré qu'en dessous de Modèle:Unité elles se comportent plutôt comme des isolants. Des expériences complémentaires ont montré qu'elles se comportent comme des isolants topologiques bidimensionnels[12]Modèle:,[13].

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail

  1. Modèle:Article.
  2. Modèle:Article.
  3. Modèle:Article.
  4. Modèle:Article.
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  6. Modèle:Article.
  7. Modèle:Article.
  8. Modèle:Article.
  9. Modèle:Article.
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  11. Modèle:Article.
  12. Modèle:Article.
  13. Modèle:Article.