Illuminant

En colorimétrie, un illuminant est une source lumineuse qui éclaire un objet dont on souhaite évaluer la couleur[1]Modèle:,[2]. Le plus souvent fictive, sa répartition spectrale relative d'énergie est définie par pas régulier de longueur d'onde dans le domaine du visibleModèle:NoteModèle:,Modèle:Note. Plusieurs illuminants ont été normalisés par la Commission internationale de l'éclairage (CIE) à des fins d'harmonisation[3]. La réalisation de sources réelles reproduisant les illuminants n'est pas toujours nécessaire ; elle s'impose toutefois si l'on souhaite comparer les calculs et les observations visuelles[2]. Dans les domaines de l'analyse d'image ou de l'audiovisuel, les illuminants normalisés sont utilisés pour définir le blanc de référence[4] ou le point blanc[5].
Illuminants de la CIE
La Commission internationale de l'éclairage (CIE) définit et publie les caractéristiques spectrales des illuminants normalisés. Chacun porte un nom constitué d'une lettre ou d'une combinaison d'une lettre avec des chiffres. Certains d'entre eux sont aujourd'hui obsolètes.
- Les illuminants A, B et C ont été introduits en 1931 avec pour but de représenter respectivement la lumière moyenne d'une lampe à incandescence, la lumière directe du soleil et la lumière du jour.
- Les illuminants D remplacent les illuminants B et C depuis 1963[2] pour décrire la lumière naturelle selon sa température de couleur proximale, à la suite d'une amélioration de l'évaluation de la répartition spectrale.
- Les illuminants ID représentent les lumières du jour en intérieur.
- L'illuminant E est l'illuminant d'énergie égale (ou équi-énergétique).
- Les illuminants FL représentent diverses lampes fluorescentes de compositions variées.
- Les illuminants HP représentent des lampes à décharge à haute pression (lampes au sodium et lampes aux halogénures métalliques).
- Les illuminants LED représentent des lampes à LEDs.
Illuminant A

La CIE définit l'illuminant A en ces termes :
Dans le système colorimétrique CIE XYZ, les composantes trichromatiques sont ([[CIE XYZ|Modèle:Mvar,Modèle:Mvar,Modèle:Mvar]])= (109,85 ; 100,00 ; 35,58) si elles sont normalisées à 100 pour la luminance Y, et les coordonnées chromatiques sont (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) = (Modèle:Nombre ; Modèle:Nombre)[6].
Le rayonnement spectral d'un corps noir, ici nommé radiateur de Planck, suit la loi de Planck :
- ,
- où est la densité spectrale d'exitance énergétique du corps noir,
- avec et où est la vitesse de la lumière dans le vide, la constante de Planck et la constante de Boltzmann.
À l'époque de la normalisation de l'illuminant A, en 1931, la valeur de était estimée à Modèle:Unité. Elle fut corrigée en 1968, on lui attribue depuis la valeur de Modèle:Unité[7]Modèle:,[2], ce qui n'affecte pas la répartition spectrale. Cette différence modifia la température de couleur, passant la température de l'illuminant A des Modèle:Unité nominaux à Modèle:Unité :
- .
Pour éviter d'autres modifications de la température de couleur, la CIE spécifie dorénavant la répartition spectrale relative d'énergie directement, s'appuyant sur la valeur originale de 1931 de c2[8]Modèle:,[2] :
- .
Les coefficients ont été sélectionnés pour obtenir une valeur maximale de 100 pour une longueur d'onde de Modèle:Unité.
Illuminants B et C
Les illuminants B et C, aujourd'hui obsolètes, sont des simulateurs de lumière du jour. L'illuminant B servait à représenter la lumière du soleil direct à midi, avec une température de couleur proximale de Modèle:Unité, alors que l'illuminant C représentait une lumière du jour moyenne avec une température de couleur proximale de Modèle:Unité. Ils sont aujourd'hui remplacés par les illuminants de la série D[9].
Modèle:Citation blocLes composantes trichromatiques de l'illuminant C sont ([[CIE XYZ|Modèle:Mvar,Modèle:Mvar,Modèle:Mvar]]) = (98,07 ; 100,00 ; 118,22) si elles sont normalisées à 100 pour la luminance Modèle:Mvar, et les coordonnées chromatiques sont (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) = (Modèle:Nombre ; Modèle:Nombre)[6].
Les illuminants B et C peuvent être obtenus en pratique à partir de l'illuminant A et en utilisant des filtres liquides bleus. Ces filtres liquides que Raymond Davis Jr. et Kasson S. Gibson ont mis au point en 1931 ont une absorbance relativement élevée dans l'extrémité rouge du spectre, augmentant efficacement la température de couleur proximale des gaz d'éclairage jusqu'aux niveaux de celle de la lumière du jour[10]. Chaque filtre est composé de deux solutions, chacune contenant des doses spécifiques d'eau distillée, de sulfate de cuivre, de mannite, de pyridine, d'acide sulfurique, de cobalt et de sulfate d'ammonium[11]. Les solutions sont séparées par une feuille de verre. La quantité de chaque composant est choisie avec soin pour que leur combinaison donne un filtre correcteur de température de couleur.
Illuminants D

La série D d'illuminants est construite pour représenter la lumière naturelle du jour.
Ces illuminants sont difficiles à produire artificiellement ; la CIE fournit une mesure nommée indice de métamérisme servant à rendre compte de la qualité du simulateur de lumière du jourModèle:Sfn. L'illuminant D65, de température de couleur proximale proche de Modèle:Unité[alpha 2] et de coordonnées chromatiques (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) = (Modèle:Nombre ; Modèle:Nombre)[6], est plus important que les autres à cause de son utilisation dans de nombreuses applications industrielles conformément aux préconisations de la CIE :
Les tables de répartition spectrale relative d'énergie des illuminants D50, D55, D65, et D75 sont publiéesModèle:Note, mais une méthode présentée plus loin permet de la calculer pour n'importe quelle température de couleur proximale.
Calcul des coordonnées d'un illuminant

Les coordonnées chromatiques dans le système CIE XYZ se calculent à partir de la température de couleur Modèle:Mvar :
- ,
Dans le diagramme de chromaticité uv (CIE UVW 1960), les isothermes sont perpendiculaires au lieu planckien. Les deux parties du lieu des illuminants D, de Modèle:Unité et Modèle:Unité, sont représentées en couleur. Les deux courbes sont séparées par une distance égale à Modèle:Mvar = 0,003. Modèle:Clr
Calcul des tables d'un illuminant

La répartition spectrale relative d'énergie des illuminants de série D peut être dérivée de ses coordonnées chromatiques dans le système CIE XYZ, [12]Modèle:,[2]. Elle se calcule par combinaison linéaire de trois tables de répartition spectrale normalisées Modèle:Sfn :
- ,
avec
- ,
Modèle:Mvar et Modèle:Mvar sont toutes les deux nulles à Modèle:Unité, puisque toutes les répartitions spectrales ont été normalisées autour de ce point.
Historique

H. W. Budde du National Research Council of Canada à Ottawa, H. R. Condit et F. Grum de la Eastman Kodak Company à Rochester, New York[13], et S. T. Henderson et D. Hodgkiss de Thorn Electrical Industries à Enfield[14] avaient indépendamment mesuré la répartition spectrale relative d'énergie de la lumière du jour entre Modèle:Unité, comptabilisant à eux tous 622 échantillons. Judd et ses confrères calculèrent les coordonnées chromatiques (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) correspondant à des températures de couleur proximales communément employées : 5500K, 6500K et 7500K et découvrirent qu'une fonction quadratique permet de les approcher. Ils étendirent ensuite la répartition spectrale relative d'énergie reconstruite à la plage Modèle:Unité et Modèle:Unité en utilisant les données sur l'absorbance spectrale de l'atmosphère terrestre de Moon[15]. Pour d'autres températures de couleur, il fallait employer les figures de Kelly[16].
Simonds supervisa l'analyse en composantes principales des répartitions spectrales relatives d'énergie[17]Modèle:,[18]. L'application de sa méthode révéla que les répartitions spectrales relatives d'énergie peuvent être approximées de façon satisfaisante en utilisant la moyenne (Modèle:Mvar) et les deux premières composantes principales (Modèle:Mvar et Modèle:Mvar). La combinaison linéaire de ces trois répartitions spectrales relatives d'énergie donne celle d'une variété de lumière du jour. La première, Modèle:Mvar, est la moyenne de toutes les répartitions spectrales relatives d'énergie des échantillons. Modèle:Mvar correspond à une variation jaune–bleu, représentant les changements dans la température de couleur corrélée dus à la présence ou non de nuages ou de lumière directe du soleil[19]. Modèle:Mvar correspond à une variation rose-vert causée par la présence d'eau sous forme de vapeur[19].
À partir de la température de couleur d'une lumière du jour, on pouvait dès lors calculer coordonnées (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) de son point représentatif dans le diagramme de chromaticité, et, de là, construire une table de distribution spectrale relative de puissance.
Le rapport de la CIE formalisant les illuminants D normalisa une approximation de la coordonnée Modèle:Mvar en termes de température de couleur proximale, valide entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité[20]. La coordonnée Modèle:Mvar fut ensuite déduite à partir de la relation quadratique de Judd.
Les répartitions spectrales relatives d'énergie présentées par la CIE de nos jours sont dérivées par interpolation linéaire d'un ensemble de données avec un pas de Modèle:Unité ramenés à un pas de Modèle:Unité. La limitation en longueur d'onde des données photométriques n'est pas un obstacle au calcul des valeurs de la CIE XYZ tristimulus, puisque pour un observateur standard ces données sont comprises uniquement entre 380 et 780nm par pas de Modèle:Unité[21].
Des études similaires ont été entreprises dans d'autres parties du monde, ou répétant l'analyse de Judd et de ses confrères avec des méthodes de calcul plus modernes. Dans beaucoup de ces études, la courbe de la lumière du jour est nettement plus proche du lieu planckien que dans les travaux de Judd et de ses confrères[22]. La définition de l'illuminant D conserve sa valeur conventionnelle
Illuminants ID
Les illuminants ID (indoor daylight) sont utilisés pour simuler la lumière naturelle en intérieur. ID50 et ID65 ont des températures de couleur proximales qui avoisinent respectivement les 5000 K et 6500 K. Leurs répartitions spectrales d'énergie sont données dans la publication Modèle:Harvsp[alpha 3]
Illuminant E

L’illuminant E est un radiateur à énergie égale, il a une répartition spectrale relative d'énergie constante dans le spectre visible : on parle de blanc équi-énergétique ou blanc d'égale énergie. Il est utilisé en tant que référence théorique : il a des composantes Modèle:Mvar, Modèle:Mvar et Modèle:Mvar égales, et ses coordonnées chromatiques sont (Modèle:Mvar,Modèle:Mvar) = (1/3,1/3). Les fonctions colorimétriques correspondantes ont en effet été normalisées de sorte que leurs intégrales sur tout le spectre du visible soient les mêmes[23]. Sa température de couleur proximale est de Modèle:Unité. Les fabricants comparent parfois les sources de lumière à l’illuminant E pour calculer la pureté d’excitation[24].
Illuminants FL
La CIE distingue deux séries d'illuminants FL qui représentent divers types de lumière fournies par des sources fluorescentes.
Dans la première série, on trouve douze illuminants différentes numérotés de FL1 à FL12. Les illuminants FL1 à FL6 consistent en deux émissions de semi-bandes d’émission d’antimoine et de manganèse dans de l'halophosphate de calcium[alpha 4]. FL4 est d’un intérêt particulier puisqu’il a été utilisé pour calibrer l’indice de rendu de couleur de la CIE, de telle sorte que son IRC égale 51. Les FL7–FL9 sont des lampes fluorescentes à « bandes d’émission » (spectre complet et non de raies), réalisées avec de multiples phosphores et de hauts IRC. Les FL10–FL12 sont des illuminants tri-bandes minces consistant en trois bandes minces d’émission (causées par des compositions ternaires de phosphores de terres rares) dans les régions RGB du spectre visible. Le poids des phosphores peut être réglé pour obtenir la TCC désirée.
Dans la deuxième série, plus récente, on trouve quinze illuminants numérotés de FL3.1 à FL3.15. Les illuminants FL3.1 à FL3.3 correspondent à des lampes fluorescentes standards aux halophosphates (de même type que les illuminants FL1 à FL6). Les illuminants FL3.1 à FL3.3 correspondent à des lampes fluorescentes de type DeLuxe (proches des illuminants FL7 à FL 9). Les illuminants FL3.7 à FL3.11 correspondent à des lampes fluorescentes tri-bandes (proches des illuminants FL10 à FL12). Les illuminants FL3.12 à FL3.14 correspondent à des lampes fluorescentes multi-bandes et l'illuminant FL3.15 correspond à une lampe fluorescente qui simule le D65.
Les spectres de ces illuminants sont publiés dans la publication Modèle:Harvsp[alpha 5].
-
FL 1–6 : standard
-
FL 7–9 : bandes d’émission
-
FL 10–12 : tri-bandes minces
-
FL3.1-3 : standard
-
FL3.4-6 : DeLuxe
-
FL3.7-11 : tri-bandes minces
-
FL3.12-14.png : multi-bandes
-
FL3.15 : simulateur D65
Illuminants HP
Les illuminants HP sont représentatifs des lampes à décharge à haute pression : HP1 pour les lampes à vapeur de sodium haute pression standard, HP2 pour les lampes à vapeur de sodium haute pression à couleur améliorée, HP3 à HP5 pour les lampes aux halogénures métalliques. Les spectres de ces illuminants sont publiés dans la publication Modèle:Harvsp[alpha 5].
-
HP1 et HP2
-
HP3 à HP5
Illuminants LED
La publication Modèle:Harvsp[alpha 6] introduit neufs illuminants représentatifs des lampes à diodes électroluminescentes (LED). Les illuminants LED-B1 à LED-B5 correspondent à des LEDs blanches conçues à partir de LEDs bleues dont une partie est convertie en jaune par fluorescence grâce à un luminophore (nommé phosphore bien qu'il soit en réalité composé d'un assemblage complexe). Sur le même principe, les illuminants LED-V1 et LED-V2 correspondent à des LEDs blanches fabriquées à partir de LEDs violettes. L'illuminant LED-RGB1 correspondant à une lampe constituée de LEDs rouges, vertes et bleus. Enfin l'illuminant LED-BH1 correspond à des lampes hybrides constituées de LEDs bleues, dont une partie est transformée en vert par fluorescence, associées à des LEDs rouges.
-
LED-B1 à B5
-
LED-BH1 et RGB1
-
LED-V1 et V2
Récapitulatif
| Name | CIE XYZ 1931 2° | Modèle:Formule (K) | Référence | Notes | |
|---|---|---|---|---|---|
| Modèle:Mvar | Modèle:Mvar | ||||
| A | 0,44758 | 0,40745 | 2856 | NF EN ISO/CIE 11664-2 Modèle:Harvsp table T3 |
Lampe à incandescence |
| B | 0,34842 | 0,35161 | 4874 | (périmé) Lumière solaire directe[25] | |
| C | 0,31006 | 0,31616 | 6774 | Modèle:Harvsp table T3 | (périmé) Lumière naturelle simulée avec les données de 1931[25]Modèle:,[alpha 7] NTSC 1953, PAL-M[26] |
| D50 | 0,34567 | 0,35851 | 5003 | NF EN ISO/CIE 11664-2 Modèle:Harvsp table T3 |
Profil ICC, gestion de la couleur, industrie de l'imprimerie[27] |
| D55 | 0,33243 | 0,34744 | 5503 | Modèle:Harvsp table T3 | |
| D65 | 0,31272 | 0,32903 | 6504 | NF EN ISO/CIE 11664-2 Modèle:Harvsp table T3 |
Lumière naturelle par temps couvert[27] Télévision (Rec.601, Rec. 709, Rec. 2020), sRGB |
| D75 | 0,29903 | 0,31488 | 7504 | Modèle:Harvsp table T3 | |
| E | 1/3 | 1/3 | 5454 | NF EN ISO/CIE 11664-1 CIE S 017 |
Blanc d'égale énergie ou équiénergétique Systèmes colorimétriques CIE RGB 1931, CIE XYZ 1931, CIE UVW 1960 |
| FL1 | 0,3131 | 0,3371 | 6430 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type daylight |
| FL2 | 0,3721 | 0,3751 | 4230 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type blanc froid |
| FL3 | 0,4091 | 0,3941 | 3450 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type blanc |
| FL4 | 0,4402 | 0,4031 | 2940 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type blanc chaud |
| FL5 | 0,3138 | 0,3452 | 6350 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type daylight |
| FL6 | 0,3779 | 0,3882 | 4150 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente type blanc |
| FL7 | 0,3129 | 0,3292 | 6500 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente : simulateur D65 |
| FL8 | 0,3458 | 0,3586 | 5000 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente : simulateur D50 |
| FL9 | 0,3741 | 0,3727 | 4150 | Modèle:Harvsp table T8.1 | |
| FL10 | 0,3458 | 0,3588 | 5000 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL11 | 0,3805 | 0,3769 | 4000 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL12 | 0,4370 | 0,4042 | 3000 | Modèle:Harvsp table T8.1 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.1 | 0,4407 | 0,4033 | 2932 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente standard |
| FL3.2 | 0,3808 | 0,3734 | 3965 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente standard |
| FL3.3 | 0,3153 | 0,3439 | 6280 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente standard |
| FL3.4 | 0,4429 | 0,4043 | 2904 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente DeLuxe |
| FL3.5 | 0,3749 | 0,3672 | 4086 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente DeLuxe |
| FL3.6 | 0,3488 | 0,3600 | 4894 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente DeLuxe |
| FL3.7 | 0,4384 | 0,4045 | 1979 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.8 | 0,3820 | 0,3832 | 4006 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.9 | 0,3499 | 0,3591 | 4853 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.10 | 0,3455 | 0,3560 | 5000 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.11 | 0,3245 | 0,3434 | 5854 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente tri-bandes minces |
| FL3.12 | 0,4377 | 0,4037 | 2984 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente multi-bandes |
| FL3.13 | 0,3830 | 0,3724 | 3896 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente multi-bandes |
| FL3.14 | 0,3447 | 0,3609 | 5045 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente multi-bandes |
| FL3.15 | 0,3127 | 0,3288 | 6509 | Modèle:Harvsp table T8.2 | Source fluorescente : simulateur D65 |
| HP1 | 0,5330 | 0,4150 | 1959 | Modèle:Harvsp table T9 | Lampe au sodium haute pression standard |
| HP2 | 0,4778 | 0,4158 | 2506 | Modèle:Harvsp table T9 | Lampe au sodium haute pression à couleur améliorée |
| HP3 | 0,4302 | 0,4075 | 3144 | Modèle:Harvsp table T9 | Lampe aux halogénures métalliques haute pression |
| HP4 | 0,3812 | 0,3797 | 4002 | Modèle:Harvsp table T9 | Lampe aux halogénures métalliques haute pression |
| HP5 | 0,3776 | 0,3713 | 4039 | Modèle:Harvsp table T9 | Lampe aux halogénures métalliques haute pression |
| ID50 | 0,3432 | 0,3602 | 5098 | Modèle:Harvsp table 2 | Lumière naturelle en intérieur |
| ID65 | 0,3107 | 0,3307 | 6603 | Modèle:Harvsp table 2 | Lumière naturelle en intérieur |
| LED-B1 | 0,4560 | 0,4078 | 2733 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED bleue |
| LED-B2 | 0,4357 | 0,4012 | 2998 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED bleue |
| LED-B3 | 0,3756 | 0,3723 | 4103 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED bleue |
| LED-B4 | 0,3422 | 0,3502 | 5109 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED bleue |
| LED-B5 | 0,3118 | 0,3236 | 6598 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED bleue |
| LED-BH1 | 0,4474 | 0,4066 | 2851 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LEDs bleue et rouge |
| LED-RGB1 | 0,4557 | 0,4211 | 2840 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LEDs rouge verte et bleue |
| LED-V1 | 0,4560 | 0,4548 | 2724 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED violette |
| LED-V2 | 0,3781 | 0,3775 | 4070 | Modèle:Harvsp table 12.1/12.2 | LED blanche à partir de LED violette |
Point blanc
Le point blanc est la caractérisation colorimétrique du blanc dans une image. La plupart des images numériques sont étalonnés selon l'illuminant D65, qu'imposent les recommandations sRGB, Adobe RGB, Rec. 709, Rec. 2020, etc. C'est la couleur de cet illuminant que devraient reproduire les écrans quand ils affichent du blanc ou un gris neutre. Cependant, certains professionnels en prépresse privilégient le D55, plus proche de la lumière naturelle du jour, afin d'obtenir un affichage conforme au rendu imprimé[28].
Les fabricants de matériel d'éclairage renseignent la température de couleur proximale de leurs produits, complété d'un indice de rendu de couleur (IRC) qui évalue de l'écart colorimétrique de la lampe à celui d'un illuminant de référence, corps noir ou illuminant D, de température de couleur proximale identique.
Les films couleur argentiques lumière du jour Modèle:Refnec (Modèle:Unité). C'est aussi la température de couleur de l'éclair du flash électronique.
Voir aussi
Bibliographie
Normes
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
Monographies
Liens externes
Répartition spectrale relative d'énergie de plusieurs illuminants normalisés
- Tous les illuminants rassemblés : Modèle:Lien web, tirés de Modèle:Harvsp
- Liste des données CIE en accès libre : Modèle:Lien web
- Illuminant A : Modèle:Lien web
- Illuminant C : Modèle:Lien web
- Illuminant D50 : Modèle:Lien web
- Illuminant D55 : Modèle:Lien web
- Illuminant D65 : Modèle:Lien web
- Illuminant D75 : Modèle:Lien web
- Illuminant ID50 : Modèle:Lien web, en lien avec Modèle:Harvsp
- Illuminant ID65 : Modèle:Lien web, en lien avec Modèle:Harvsp
- Illuminants FL : Modèle:Lien web
- Illuminants HP : Modèle:Lien web
- Illuminants LED : Modèle:Lien web
Articles connexes
Notes et références
Notes
Références
Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Modèle:Harvsp-47
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Ouvrage
- ↑ Modèle:Ouvrage
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article, Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article
- ↑ 19,0 et 19,1 Modèle:Article
- ↑ Modèle:Lien conférence
- ↑ CIE 1931 and 1964 Standard Colorimetric Observers from 380nm to 780nm in increments of 5nm.
- ↑ Parmi les études des années 1960 et 1970 :
- Modèle:Article : Modèle:Citation étrangère.
- Modèle:Article
- Modèle:Article : distribution spectrale de la lumière du jour à Delhi (Inde).
- Modèle:Article
- Modèle:Article Parmi les analyses utilisant les moyens de calcul plus rapides dans les années 1990 and 2000 :
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Lien conférence.
- ↑ Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Lien web
- ↑ 25,0 et 25,1 NF X08-12-1
- ↑ ITU-R BT.470-6, conventional television systems [1]
- ↑ 27,0 et 27,1 Modèle:Harvsp
- ↑ Modèle:Harvsp.