Klaus Wagner (mathématicien)

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Klaus Wagner (né le Modèle:Date et mort le Modèle:Date de décès) est un mathématicien allemand, connu dans son pays pour son rôle de pionnier de la théorie des graphes.

Biographie

Wagner étudia la topologie à l'université de Cologne sous la supervision de Modèle:Lien, lui-même ancien étudiant d'Issai Schur[1]. Il reçut son doctorat en 1937 et enseigna à Cologne pendant de nombreuses années. En 1970, il choisit ce qui est aujourd'hui l'université de Duisbourg et Essen et il y resta jusqu'à sa retraite en 1978.

Une festschrift fut publiée en son honneur en 1990[2]. En Modèle:Date-, peu après sa mort, l'université de Cologne organisa un colloque à sa mémoire[3].

Mineurs de graphes

Le graphe de Wagner ou échelle de Möbius à 8 sommets.

Wagner est connu pour ses contributions à la théorie des graphes et en particulier pour les mineurs de graphes. Son théorème caractérise les graphes planaires comme étant ceux qui n'ont ni le graphe complet K5, ni le graphe biparti complet K3,3 comme mineur. Ceci est voisin, mais différent, du théorème de Kuratowski qui dit que les graphes planaires sont ceux dont les graphes ne contiennent pas une subdivision de K5 ou K3,3,. Un de ses autres résultats, connu sous le nom de « théorème de Wagner », est qu'un graphe 4-connexe est planaire si et seulement s'il n'a pas K5 comme mineur. Ceci implique une caractérisation des graphes sans K5 comme mineur : ils sont construits à partir de graphes planaires et de l'échelle de Möbius à 8 sommets, également appelée graphe de Wagner, par Modèle:Lien. Wagner utilisa ensuite cette caractérisation pour montrer que le cas k=5 de la conjecture d'Hadwiger sur le nombre chromatique de graphes sans mineur Kk est équivalent au théorème des quatre couleurs. Des décompositions plus compliquées de graphes en sommes de cliques de graphes plus simples, généralisant ce résultat, sont depuis devenues standard dans les travaux sur les mineurs.

Wagner émit dans les années 1937 la conjecture[4] que, dans tout ensemble infini de graphes, un graphe est isomorphe au mineur d'un autre ; cette conjecture ne fut publiée que bien plus tard. L'essence de cette conjecture est que toute famille de graphes, close par mineur, peut automatiquement être caractérisée par un ensemble fini de mineurs interdits, tels que le théorème qui caractérise les graphes planaires. Neil Robertson et Paul Seymour publièrent une preuve de cette conjecture en 2004, connue sous le nom de théorème de Robertson-Seymour[5].

Écrits

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Modèle:En Généalogie mathématique de Klaus Wagner, consulté le 16 février 2009.
  2. Modèle:Ouvrage.
  3. Modèle:En Modèle:Lien brisé, consulté le 16 février 2009.
  4. Modèle:En Bill Casselman - Variations on graph minor, essais de l'American Mathematical Society, consulté le 16 février 2009.
  5. Modèle:En Neil Robertson et Paul Seymour - Graph Minors XX : Wagner's Conjecture, Journal of Combinatorial Theory, série B, Modèle:Vol., Modèle:P., 2004.