La France (ballon dirigeable)
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Aérostat La France est un ballon dirigeable français, lancé par Charles Renard et Arthur Constantin Krebs en 1884. Il est construit aux ateliers de Chalais pour le compte du ministère de la guerre[1].
Histoire


Le Modèle:Date, en collaboration avec Charles Renard, Arthur Constantin Krebs pilote le premier engin entièrement contrôlable pour un trajet de huit kilomètres, effectué en vingt-trois minutes ; il s'agit du premier vol en circuit fermé du monde, le ballon atterrissant à son point de départ[2]Modèle:,[3]
Sur les sept vols effectués entre 1884 et 1885, La France est revenu à son point de départ cinq fois[3]. Modèle:Clr
Spécifications techniques
Long de Modèle:Nobr pour un volume de Modèle:Unité, le ballon, qui fonctionnait à l'énergie électrique, contenait une pile de Modèle:Unité[4]Modèle:,[5].
La nacelle fait Modèle:Unité de long, Modèle:Unité de haut et environ Modèle:Unité de large[6].
Ce dirigeable électrique est propulsé par une puissance motrice relativement grande par rapport à la section transversale du ballon. En effet, il y a Modèle:Unité de section transversale, au lieu de Modèle:Unité pour le ballon des frères Gaston et Albert Tissandier de 1883. Il y a donc Modèle:Nobr plus de puissance motrice par unité de surface résistante. Comme Il y a proportionnalité entre la puissance motrice et le cube de la vitesse[7] et que la racine cubique de 8 vaut 2. On a = 2, la vitesse double lorsque la puissance est multiplié par 8. C'est ce que l'expérience de vol a sensiblement confirmé.
Le moteur de Modèle:Unité développe Modèle:Conversion. Sa masse par unité de puissance (l'inverse de la puissance massique ) est de Modèle:Unité par cheval (au lieu de Modèle:Unité pour l'appareil des frères Tissandier construit un an auparavant). Charles Renard observe qu'un « moteur de Modèle:Unité d'une construction analogue à celle du moteur Tissandier aurait pesé Modèle:Unité. L'économie de masse réalisée par les améliorations apportées au moteur, s'est donc élevé à Modèle:Unité »[7].
C'est surtout l'utilisation de piles légères, les piles chlorochromiques, avec une puissance massique supérieure, qui permet au ballon d'être plus performant. En effet, elles fournissent pour Modèle:Conversion environ Modèle:Unité, avec Modèle:Unité (au lieu de Modèle:Unité environ, pour les piles Tissandier, ce qui aurait conduit à Modèle:Unité pour une pile de Modèle:Unité). Cela constitue une économie de masse de Modèle:Unité[7].
Charles Renard constate que : « l'allègement du moteur proprement dit, n'a produit qu'une économie de [masse] de Modèle:Unité, tandis que l'allègement de la pile a procuré le bénéfice énorme de Modèle:Unité. … le ballon La France doit à peu près exclusivement sa grande vitesse de marche à la légèreté de sa pile[7]. »
Le hangar Y
Le hangar Y, baptisé ainsi à sa construction en 1879, situé sur le site de Chalais Meudon en région parisienne est, avec celui d'Écausseville, l'un des seuls hangars à dirigeables subsistant en Europe[8].
La restauration
Une campagne de financement participatif est lancée le Modèle:Date-, par l'association des amis du Musée de l'air (AAMA), pour restaurer les éléments restants du dirigeable. La souscription, clôturée le Modèle:Date-, a permis de récolter Modèle:Unité. La gouverne, l'hélice, la nacelle, les piles, ainsi que le moteur électrique, sont conservés au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget[6]Modèle:,[9].
Les donateurs ont visité en avant-première la Grande Galerie du musée, le Modèle:Date-, après la rénovation de cette dernière. C'est là que sont exposées la nacelle de Modèle:Unité, ainsi que l'hélice[10].
Les « restes » de l'appareil avait déjà été présenté au public, lors d'une exposition au Grand Palais, en 1983[9].
Notes et références
Articles connexes
- Dirigeable militaire
- Le Lebaudy (dirigeable)
- République (dirigeable)
- Dupuy-de-Lôme (dirigeable)
- Adjudant-Vincenot (dirigeable)
Modèle:Palette Dirigeables Modèle:Portail Dirigeable de l'Armée française
- ↑ Modèle:Ouvrage
- ↑ Georges Poisson Combats pour le patrimoine, Flammarion
- ↑ 3,0 et 3,1 Léonide Sazerac de Forge, La conquête de l'air, Editorial Maxtor, Modèle:P.
- ↑ L'alimentation électrique
- ↑ Winter, Lumen & Degner, Glenn, Minute Epics of Flight, New York, Grosset & Dunlap, 1933, pages 49–50
- ↑ 6,0 et 6,1 Modèle:Lien web
- ↑ 7,0 7,1 7,2 et 7,3 Modèle:Ouvrage
- ↑ Hangar Y au patrimoine de l'Unesco
- ↑ 9,0 et 9,1 Modèle:Lien web
- ↑ Modèle:Lien web