M74 (galaxie)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Objet astronomique

M74 (NGC 628, ou galaxie du Fantôme[1]Modèle:,[2]Modèle:,[3]) est une galaxie spirale de grand style[4], située dans la constellation des Poissons. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de Modèle:Unité, ce qui correspond à une distance de Hubble de Modèle:Parsec[5]. M74 a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1780, puis observée par Charles Messier qui l'intégra dans son catalogue quelques semaines plus tard.

M74 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)c dans son atlas des galaxies[6]Modèle:,[7].

La classe de luminosité de M74 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[5]. La luminosité de la galaxie de M74 dans l'infrarouge lointain (de 40 à Modèle:Unité) est égale à Modèle:Unité (10Modèle:ExpL) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à Modèle:Unité) est de Modèle:Unité (10Modèle:ExpL)[8].

Avec une brillance de surface égale à Modèle:Nobr, on peut qualifier M74 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour Modèle:Langue) selon laquelle son surnom est galaxie du Fantôme. Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

Distance de M74

À ce jour, 34 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de Modèle:Parsec[9], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Cependant, étant donné la proximité de cette galaxie avec le Groupe local, cette distance est plus près de la réalité que la distance de Hubble. La loi de Hubble-Lemaître ne s'applique en effet pas aux galaxies du Groupe local et aux galaxies voisines de celui-ci.

Caractéristiques

Sa masse n'est que de 1/5Modèle:E celle de notre galaxie[10], mais son diamètre est tout de même d'Modèle:Parsec[5]. Les bras spiraux de la galaxie contiennent beaucoup d'étoiles jeunes ou encore en formation.

Trou noir supermassif

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de M74 (NGC 628), on obtient une valeur de 10Modèle:Exp M (5,0 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[11].

Supernovas

Trois supernovas ont été observées dans M74 : SN 2002ap, Modèle:Lien et SN 2013ej.

SN 2002ap

La supernova SN 2002ap a été découvert le Modèle:Date par l'astronome amateur japonais Yoji Hirose. Sa magnitude apparente était alors égale à 14,5 et elle a augmenté à 13,7 la journée suivante. Cette supernova a été observée par le télescope spatial XMM-Newton le Modèle:Date alors que sa magnitude continuait d'augmenter. Finalement, sa magnitude a atteint un maximum de 12,3 le Modèle:Date[12]. Son spectre a montré des caractéristiques que cette explosion stellaire était une supernova de type Ic[13]. Il pourrait s'agir d'une hypernova, une explosion stellaire au moins 100 fois plus lumineuse qu'une supernova de type Ia. La supernova SN 2002ap a attiré passablement d'attention, car il s'agit d'une des rares de type Ic à se produire à une distance de moins de 10 Mpc dans les récentes années. Les observations de cette supernova ont été utilisées pour valider les théories de l'origine de ce type de supernova se produisant à des plus grandes distances et aussi les théories des liens entre les supernovas et les sursauts gamma[14]Modèle:,[15].

SN 2003gd

SN 2003gd est une supernova de type II-P qui a été découverte par Robert Evans le Modèle:Date avec un petit télescope de Modèle:Unité. Sa découverte a été confirmée le Modèle:Date à l'observatoire de Siding Spring par R.H. McNaught. La luminosité de ce type de supernova est connue et est à peu près la même d'une supernova à l'autre. On peut donc utiliser ces supernovas pour obtenir des valeurs assez précises des distances. La distance obtenue pour M74 en utilisant les mesures de cette supernova est de Modèle:Parsec ce qui est en accord avec la valeur obtenue de la distance de Hubble. On a découvert l'écho lumineux de cette supernova, une réflexion de la lumière qui apparait après la lumière directe de l'explosion. C'est un phénomène rarement observé. Cette réflexion semble provenir de la poussière interstellaire environnante. La lumière de cet écho peut être utilisée pour déterminer la composition de la poussière interstellaire[16]Modèle:,[17].

SN 2013ej

SN 2013ej a été découvert le Modèle:Date dans le cadre du programme de recherche de supernovas de l'observatoire Lick. Sa magnitude apparente était alors de 13,5, elle a atteint une valeur de 12,6 deux jours plus tard et sa valeur maximale de 12,4 le Modèle:Date. SN 2013ej est aussi une supernova de type II-P[18] ou peut-être de type II-L[19]. Plusieurs observations réalisées ont déterminé que cette supernova provient de l'effondrement du cœur d'une supergéante rouge dont la masse varie selon les études entre 8 et 19 fois la masse du Soleil[20]Modèle:,[19]Modèle:,[21]Modèle:,[22].

Observation

M74 se situe à 1,3° au nord-est de l'étoile η des Poissons (voir le schéma ci-dessous). C'est l'un des objets de Messier les plus difficiles à observer. Sa magnitude de 9 le rend invisible à l'œil nu et aux jumelles. Une lunette astronomique ne permet de voir que le noyau qu'il ne faut pas confondre avec une étoile. Pour espérer discerner la structure spirale de la galaxie, un instrument de Modèle:Unité et de bonnes conditions sont nécessaires.

En 2022, les scientifiques réussirent à détailler les caractéristiques de M74, grâce à une combinaison de deux images prises par deux télescopes spatiaux différents. Alors que celui de Hubble avait donné la meilleure image en lumière visible, celui de James-Webb, qui possède un instrument à infrarouge moyen, peut observer une structure plus détaillée de M74, cachée par le gaz et la poussière qui couvrent la galaxie. Sa structure demeure plus dynamique et complexe. La photographie composée de Hubble présente que la formation des étoiles est tenue dans les bras de région HII. Il s'agit d'étoiles bleues et brillantes. Or, James-Webb observe qu'une immense quantité de gaz et de poussière, trop froids à détecter en lumière visible, existe dans ces bras, et, en formant les filaments, ils s'enroulent à partir du centre vers l'extérieur. Ce dernier télescope identifia également qu'il existe, au centre de M74 qui manque tout à fait de gaz, l'amas d'étoiles nucléaires, tout comme la Voie lactée. Désormais, une synthèse de ces deux images est disponible pour comprendre et étudier cette galaxie[23]Modèle:,[24].

Hubble / synthèse (Hubble + James-Webb) / James-Webb

Dans l'image au centre (synthèse) /
rouge : poussière en filaments
orange : poussière plus chaude
rose dans les bras : bulles de formation des étoiles
blue : étoiles jeunes
vert au centre : étoiles lourdes et anciennes
bleu au centre : noyau nucléaire[23]

Groupe de M74

M74 est la composante la plus brillante du groupe de M74, un groupe de galaxies émettant des rayons X auquel elle donne son nom et qui comprend en plus NGC 660, IC 148, UGC 1104, UGC 1171, UGC 1175, UGC 1176, UGC 1200, UGC 1246 et KDG 010[25].

Galerie

Modèle:Gallery

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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  1. Modèle:Lien web
  2. Modèle:Lien web
  3. Modèle:Lien web
  4. Modèle:Ouvrage
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ned
  6. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 628
  7. Modèle:Lien web
  8. Modèle:Article
  9. Modèle:Lien web
  10. Modèle:Article
  11. Modèle:Article
  12. Modèle:Lien web
  13. Modèle:Article
  14. Modèle:Article
  15. Modèle:Article
  16. Modèle:Article
  17. Modèle:Article
  18. Modèle:Lien web
  19. 19,0 et 19,1 Modèle:Article
  20. Modèle:Article
  21. Modèle:Article
  22. Modèle:Article
  23. 23,0 et 23,1 European Space Agency dans l'article de Sci Tech Daily, Spectacular Image of Heart of Phantom Galaxy : Showcases Webb's Power, le 29 août 2022 Modèle:En [1]
  24. Laurie Henry (Trust My Science), Une image spectaculaire de la galaxie du Fantôme démontre la puissance de James Webb (une fois encore), le 31 août 2022 [2]
  25. Modèle:Article