Moyens de détection électromagnétique

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Modèle:Infobox Radar

Les Moyens de Détection Electromagnétique sont des radars navals déployés par la Marine nationale française à partir de 1941 et constituent les premiers systèmes embarqués français opérationnels de détection radar.

Origines

Après les essais d'un "détecteur d’obstacles" sur l'Oregon et le Normandie entre 1934 et 1935, puis le développement du Barrage David, commandé à partir de 1938, il apparaît que faute d'un investissement suffisant, les armées françaises sont en retard dans le domaine de la détection électromagnétique, les britanniques déployant dès 1937 un système cohérent, le Chain home.

La marine nationale s'engage dans cette voie en développant des radars métriques à impulsions de surveillance aérienne. La défaite de Modèle:Date- provoque la mise en sommeil de ces réalisations, mais la marine profite des clauses de l'armistice, qui garantissent l'activité de la flotte basée à Toulon et outre-mer. Il est décidé d'équiper les navires en moyens de détection électromagnétique.

Mise en place

L'équipement en radar est réalisé sur les navires les plus importants de la flotte, les cuirassés et les croiseurs lourds.

Système SADIR

Le premier navire équipé d'un radar est le cuirassé Richelieu, basé à Dakar depuis l’armistice. En 1941, il reçoit sous les ordres du capitaine de frégate Agenet un radar SADIR (Société Anonyme Des Industries Radioélectriques), ramené de Bizerte et fonctionnant sur une longueur d’onde de Modèle:Unité (250 Mhz, 15 kW crête). L'appareil se révèle capable de détecter des avions à Modèle:Unité, s'ils volaient à plus de Modèle:Unité, à Modèle:Unité, s'ils volaient à Modèle:Unité, à 10 km, s'ils volaient au ras de l'eau. Les navires étaient repérés entre 10 et Modèle:Unité, avec une précision de 500 mètres[1].

Le cuirassé Strasbourg et le croiseur lourd Algérie sont équipés en janvier et en Modèle:Date-.

Système LMT

Un équipement de plus forte puissance est ensuite utilisé, le radar LMT (50 kW de puissance crête, λ=Modèle:Unité). Il assure la détection d'avions à Modèle:Unité et de navires à Modèle:Unité, et avec un dispositif de télémétrie sur échelle fine, une précision de Modèle:Unité pour les distances inférieures à Modèle:Unité. Le radar LMT équipe le cuirassé Jean-Bart en Modèle:Date- à Casablanca, puis le croiseur lourd Colbert à Toulon.

Après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le Modèle:Date-, les troupes allemandes entrent en zone sud et la flotte se saborde à Toulon dans la nuit du 27 au Modèle:Date-.

Les cuirassés Richelieu et Jean-Bart sont les seuls survivants de cet épisode et le premier de ces navires verra ses moyens de détection modernisés pendant la guerre par des radars américains.

À voir

Liens internes

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Notes et références

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