NGC 6752

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Modèle:Infobox Objet astronomique

NGC 6752, surnommé Étoile de Mer ou Moulin à Vent, est un amas globulaire situé dans la constellation du Paon à environ 13 050 a.l. (Modèle:Nobr du Soleil et à 16 960 a.l. (Modèle:Nobr) du centre de la Voie lactée[1]. Il a été découvert par l'astronome écossais James Dunlop en 1826[2].

Historique des observations

La découverte de NGC 6752 est attribuée à James Dunlop qui l'a catalogué sous la désignation Dunlop 295. Il l'a décrit comme un « amas globulaire très large, irrégulièrement rond, bien résolu, clairement constitué d'étoiles de magnitude 11 à 16 »[2].

John Herschel a observé l'amas le Modèle:Date et il l'a inscrit dans son catalogue sous la désignation GC 4467[2]

Observation

Localisation de NGC 6752 dans la constellation du Paon.
L'étoile brillante (magnitude = 5,14) près de NGC 6752 est Omega Pavonis.

Modèle:Clr

Avec une magnitude visuelle apparente de 5,4, cet amas est visible à l'œil nu dans des conditions idéales et sans pollution lumineuse. Il est visible dans des jumelles. L'étoile la plus brillante près de l'amas est Omega Pavonis située à environ 1,5 degré au sud-ouest de celui-ci. L'amas est passablement loin d'Alpha Pavonis (Peacock), l'étoile la plus brillante du Paon, à environ 10 degrés au nord-est de celle-ci.

Caractéristiques

Classe

La classe de concentration Shapley-Sawyer de NGC 6752 est VI[3]Modèle:,[2], ce qui signifie que la concentration intermédiaire est plus pauvre (que la classe V).

Vitesse

La base de données Simbad indique quatre mesures récentes très semblables de la vitesse[4]. La moyenne de ces valeurs est égale Modèle:Unité. La valeur indiquée par Harris et par le site SEDDS, soit Modèle:Unité[1]Modèle:,[5], est presque la même que cette moyenne. Notons que la plus récente publication citée par Simbad date de 2019 alors que la mise à jour des données utilisées par Harris a été faite en 2003.

Métallicité, masse et âge

Selon une étude publiée en 2011 par J. Boyles et ses collègues, la métallicité [Fe/H] de l'amas globulaire NGC 6752 est égale à -1,60 et sa masse est égale à 317 000 M. Dans cette même étude, la distance de l'amas est aussi estimée à Modèle:Parsec[6]. L'étude publiée par Forbes et Bridges indique une métallicité de -1,24[7]. Simbad indique 13 valeurs de la métallicité comprise entre -1,45 et -1,80 avec une moyenne égale à Modèle:Unité. Une métallicité comprise entre -1,80 et -1,66 (les valeurs max et min de la moyenne) signifie que le pourcentage en éléments lourds (plus lourds que l'hydrogène et l'hélium) varie de 1,6% à 3,5% (10Modèle:Exp à 10Modèle:Exp) comparé à celui du Soleil.

Après le Big Bang, l'Univers étant surtout composé d'hydrogène et d'hélium, la métallicité était pratiquement nulle. L'univers s'est progressivement enrichi en métaux (éléments plus lourds que l'hélium) grâce à la synthèse de ceux-ci dans le cœur des étoiles. La métallicité des amas du halo de la Voie lactée varie d'un centième à un dixième de la métallicité solaire, ce qui signifie que ces amas se décomposent en deux sous-groupes, les relativement jeunes et les vieux[8]. Selon sa métallicité, NGC 6752 serait donc un amas très âgé et pauvre en métaux. Son âge est estimée à 11,78 milliards d'années par Forbes[7], ce qui semble contradictoire. Cependant Forbe indique une métallicité plus grande égale à -1,21, équivalent à un pourcentage en éléments lourds égal à 6,2 % de celui du Soleil. Dans une publication parue en 2003, son âge est estimé à 13,8 ± 1,1 milliards d'années[9], ce qui correspond mieux à sa métallicité.

Étoiles

Selon un article publié en Modèle:Date basé sur les données recueillies par les relevés du satellite Gaia et de l'ESO, le nombre d'étoiles dont la probabilité d'appartenir à NGC 6752 est supérieure à 0,9 est de 238 à 284[10].

Pulsar milliseconde et sources X de l'amas

Cinq pulsars millisecondes, dont trois situés près du cœur de l'amas, ont été découverts dans NGC 6752. Les propriétés de ces derniers suggèrent qu'il pourrait se trouver un trou noir stellaire dans la zone centrale de l'amas[11].

Six sources de rayonnement X ont aussi été détectées dans l'amas grâce aux observations du satellite Chandra[12]. L'identification optique de plusieurs sources X de faible intensité suggèrent la présence de plusieurs étoiles variables cataclysmiques[13].

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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  7. 7,0 et 7,1 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Forbes
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  9. Modèle:Article
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  11. Modèle:Article
  12. Modèle:Article
  13. Modèle:Article