Pentaquark

Un pentaquark est une particule subatomique composée de cinq quarks qui a été prévue par les théoriciens en 1997[1].
La recherche des pentaquarks (et des tétraquarks) est devenue un sujet d’étude à part entière en physique expérimentale[2], et plusieurs pentaquarks ont été produits au LHC, de type cModèle:Surlignerqqq[alpha 1]Modèle:,[3].
Historique
L'existence des pentaquarks fut prédite initialement par Maxim Polyakov, Modèle:Lien et Victor Petrov de l'Modèle:Lien en 1997 ; mais leur théorie fut accueillie avec scepticisme[4].
Toutefois, un nouveau groupe, celui des baryons exotiques, a été introduit dans la classification des particules à la suite de leur découverte. Ce groupe contient les pentaquarks et d'autres particules similaires.
Plusieurs expériences auraient mis en évidence l'existence des pentaquarks :
- le aurait été le premier à être observé, en 2003, et il possède une masse d'environ Modèle:Unité. Ces résultats sont cependant controversés. Le pentaquark aurait été observé pour la première fois le Modèle:Date par Modèle:Lien de l'université d'Osaka. L'expérience fut confirmée par Kenneth Hicks du Jefferson Lab. L'annonce officielle fut publiée dans la revue Modèle:Lang le Modèle:Date[5]. L'expérience consistait à faire interagir un rayon gamma à haute énergie avec un proton et un neutron, créant un méson KModèle:Exp et un pentaquark , le . Ce dernier subsista durant environ Modèle:Nombre avant de se transformer en un méson KModèle:Exp et un neutron.
- L'article de 2017 précise : Modèle:Citation.
- Le Modèle:Date, le premier pentaquark contenant un [[Quark charm|quark Modèle:Lang]], le , aurait été observé au moyen de l'accélérateur de particules allemand HERA[6].
- Ces résultats ont été mis en doute en 2005 par les chercheurs du [[Thomas Jefferson National Accelerator Facility|Modèle:Lang]] qui n'ont pas réussi à détecter la particule, malgré une précision statistique dix fois supérieure aux recherches entreprises par leur laboratoire et d'autres en 2004. De plus, en analysant le précédent enregistrement qui les avait conduits à affirmer l'existence du pentaquark, les physiciens[7] conclurent que le signal ne se distinguait que très faiblement du bruit de fond.
- Le Modèle:Date, le CERN annonce officiellement que les données fournies par le détecteur LHCb du Grand collisionneur de hadrons ont permis d'observer des particules composées de cinq quarks (deux Modèle:Lang, un Modèle:Lang, un Modèle:Lang et un anti-Modèle:Lang) et de charge +1, lors de la désintégration du baryon [8]Modèle:,[9]Modèle:,[10].

Diagramme de Feynman d'un baryon lambda (Λ0 b) se décomposant en un pentaquark (P+ c) et un kaon (K−). - Le Modèle:Date, la collaboration LHCb publie la découverte de trois nouveaux états[alpha 2] d'un même pentaquark, de masses 4 312, Modèle:Unité[11]. Tous trois sont constitués de deux quarks [[Quark up|Modèle:Lang]], un [[Quark down|Modèle:Lang]], un [[Quark charm|Modèle:Lang]] et un Modèle:Lang, mais qui seraient organisés différemment.
Caractéristiques et structure
L'organisation interne des pentaquarks est sujette à débat.
- Pour certains théoriciens, un pentaquark est simplement, comme un baryon ou un méson, un ensemble non structuré de quarks liés par l'échange de gluons[12].
- Pour d'autres, Modèle:Refnec. Ainsi le nombre baryonique d'un pentaquark est de :
- .
- Une troisième hypothèse, dite « moléculaire », est qu'un pentaquark est constitué d'un baryon (trois quarks liés par l'échange de gluons) et d'un méson (un quark et un antiquark liés par l'échange de gluons), liés par l'échange de mésons pi[12]. La découverte par l'expérience LHCb de trois nouveaux états[alpha 2] d'un même pentaquark[11] conforte cette hypothèse : d'une part les masses correspondant à ces trois états sont légèrement inférieures à la somme des masses d'un baryon et d'un méson (ou d'un méson dans un état excité, selon les cas), signe d'une liaison baryon-méson, et d'autre part l'enfermement du quark charmé et de son antiparticule dans deux ensembles séparés (le baryon et le méson, respectivement) expliquerait qu'ils ne s'annihilent pas.
Liste
Les pentaquarks observés ou prédits par la théorie sont :
| Nom (composition) | État | Masse (incertitude) MeV |
|---|---|---|
| Observé | 1 539 (95) | |
| Observé, non confirmé | 2 977 (109) | |
| Observé | 1 826 (87) | |
| Pourrait correspondre à la résonance de Roper N(1440)P11 | 1 460 (51) | |
| Hypothétique | 3 180 (69) | |
| Hypothétique | 3 180 (69) | |
| Hypothétique | 3 650 (95) | |
| Hypothétique | 3 650 (95) | |
| Hypothétique | 3 650 (95) | |
| Hypothétique | 2 785 (46) | |
| Hypothétique | 2 785 (46) | |
| Hypothétique | entre 2 580 et 2 910 | |
| Hypothétique | entre 6 050 et 6 400 | |
| Observé[11] | 4 312, 4 440 et 4 457 |
L'existence d'autres pentaquarks plus étranges, contenant par exemple deux quarks et un antiquark , a été proposée.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Harvsp.
- ↑ Modèle:Lien web.
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Harvsp.
- ↑ Modèle:En « Modèle:Lang » sur la page officielle du LHCb, le Modèle:Date.
- ↑ Modèle:Lien web.
- ↑ 11,0 11,1 et 11,2 Modèle:Article.
- ↑ 12,0 et 12,1 Modèle:Article.
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