Suite de Somos

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En mathématiques, une suite de Somos est une suite de nombres définie par une certaine relation de récurrence ; elles furent découvertes par Modèle:Lien. Il n'est nullement évident d'après leur définition qu'elles soient formées d'entiers, mais c'est cependant le cas des sept premières suites.

Relations de récurrence

Pour un entier k > 1, la k-suite de Somos (a0,a1,a2,) est définie par la relation de récurrence :

anank=an1ank+1+an2ank+2++an(k1)/2an(k+1)/2

pour k impair, et par la relation similaire

anank=an1ank+1+an2ank+2++(ank/2)2

pour k pair, avec les valeurs initiales

ai = 1 pour i < k.

Pour k = 2 ou 3, ces relations définissent la suite constante (1, 1, 1, 1, 1, 1, ...). Les deux premiers cas non triviaux correspondent aux récurrences

an=an1an3+an22an4

pour k = 4 et

an=an1an4+an2an3an5

pour k = 5.

Les premières valeurs de ces suites sont :

1, 1, 1, 1, 2, 3, 7, 23, 59, 314, 1529, 8209, 83313, 620297, 7869898, ... (k=4, Modèle:OEIS),
1, 1, 1, 1, 1, 2, 3, 5, 11, 37, 83, 274, 1217, 6161, 22833, 165713, ... (k=5, Modèle:OEIS),
1, 1, 1, 1, 1, 1, 3, 5, 9, 23, 75, 421, 1103, 5047, 41783, 281527, ... (k=6, Modèle:OEIS),
1, 1, 1, 1, 1, 1, 1, 3, 5, 9, 17, 41, 137, 769, 1925, 7203, 34081, ... (k=7, Modèle:OEIS).

Suites d'entiers

Bien que les récurrences précédentes définissent les suites de Somos sous forme de fractions, les suites pour k ≤ 7 ne contiennent que des valeurs entières. Plusieurs mathématiciens ont étudié cette propriété, pour la démontrer[1] ou pour l'expliquer plus généralement, en la reliant en particulier à d'autres questions, comme celle des fonctions thêta sur des surfaces abéliennes[2]Modèle:,[3]Modèle:,[4].

Pour k ≥ 8, les suites analogues finissent par contenir des valeurs non entières[5] ; même pour k < 7, la même relation de récurrence, mais avec des valeurs initiales différentes, produit également des valeurs non entières en général.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Une démonstration élémentaire pour le cas k=5, due à Michael Crabb (de l'université de Glasgow), se trouve sur Modèle:Lien brisé Modèle:En.
  2. Modèle:Article
  3. Modèle:Article
  4. Modèle:Article
  5. Voir la Modèle:OEIS.