Tétrahydrurogallate de lithium

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Modèle:Infobox Chimie Le tétrahydrurogallate de lithium est un composé chimique de formule Modèle:Fchim. Il s'agit d'un solide blanc semblable au tétrahydruroaluminate de lithium Modèle:Fchim mais thermiquement moins stable[1]. Il se dissout facilement dans l'éther diéthylique, avec lequel il forme un complexe stable, ce qui rend difficile l'élimination du solvant ; de telles solutions sont indéfiniment stables dans des récipients en verre hermétiques et maintenus à Modèle:Tmp. Il peut également être dissous dans le tétrahydrofurane (THF) et le diglyme[2].

Le tétrahydrurogallate de lithium se décompose lentement à température ambiante, rapidement à partir de Modèle:Tmp, en libérant de l'hydrure de lithium LiH, de l'hydrogène Modèle:Fchim et du gallium métallique[3].

Synthèse et réactions

Le tétrahydrurogallate de lithium a été mentionné pour la première fois par Finholt, Bond et Schlesinger[1]. On l'obtient par réaction d'hydrure de lithium LiH et d'une solution de trichlorure de gallium Modèle:Fchim dans l'éther diéthylique[4] :

[[Trichlorure de gallium|Modèle:Fchim]] + 4 LiH Modèle:Overset Modèle:Fchim + 3 LiCl.

La réaction se déroule à Modèle:Tmp, avant le retour à température ambiante. Le bromure de gallium(III) Modèle:Fchim donne des vitesses de réaction et des rendements plus élevés (80 à 95 %).

D'une manière générale, Modèle:Fchim présente une réactivité semblable à celle de [[Tétrahydruroaluminate de lithium|Modèle:Fchim]], mais est moins stable que ce dernier[5] en raison de la plus grande susceptibilité des liaisons Modèle:Nobr à l'hydrolyse, de sorte que Modèle:Fchim est généralement produit à l'abri de l'air[6]. Il réagit violemment avec l'eau Modèle:Fchim en libérant quatre moles d'hydrogène Modèle:Fchim[1].

Les solutions de Modèle:Fchim dans l'éther sont fortement réductrices mais dans une moindre mesure que celles de [[Borohydrure de lithium|Modèle:Fchim]] et de [[Tétrahydruroaluminate de lithium|Modèle:Fchim]]. Le tétrahydrurogallate de lithium réagit avec les amines primaires et secondaires en libérant de l'hydrogène. Il réduit l'acétamide Modèle:Fchim et l'acétonitrile Modèle:Fchim en éthylamine Modèle:Fchim. Les acides, aldéhydes et cétones aliphatiques sont réduits en les alcools correspondants, mais les nitriles, aldéhydes, cétones et esters aromatiques ne sont pas réduits[1].

Applications

Le tétrahydrurogallate de lithium est souvent utilisé pour obtenir d'autres hydrures de gallium complexes. Par exemple, il peut être utilisé pour convertir le trichlorure de thallium Modèle:Fchim en tétrahydrogallate de thallium Modèle:Fchim, sous la forme d'une poudre blanche solide qui se décompose au-dessus de Modèle:Tmp, et le perchlorate d'argent Modèle:Fchim en tétrahydrogallate d'argent Modèle:Fchim, sous la forme d'une poudre rouge orangée qui se décompose rapidement dans une solution d'éther au-dessus de Modèle:Tmp. La première réaction se déroule à Modèle:Tmp, la seconde à Modèle:Tmp[6].

La réaction de Modèle:Fchim avec l'hydrure de sodium NaH ou l'hydrure de potassium KH donne respectivement le tétrahydrurogallate de sodium Modèle:Fchim, qui se décompose dans une atmosphère d'argon à Modèle:Tmp, et le tétrahydrurogallate de potassium, qui se décompose aux alentours de Modèle:Tmp. Ces deux substances se présentent sous la forme de poudres cristallines blanches et peuvent être conservées à l'abri de l'humidité pendant plus d'un an[1].

La réaction du tétrahydrurogallate de lithium avec le monochlorogallane Modèle:Fchim produit du digallane Modèle:Fchim[7].

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Palette

Modèle:Portail

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Modèle:En N. N. Greenwood, New Pathways in Inorganic Chemistry, E. A. V. Ebsworth, A. G. Maddock et A. G. Sharpe, Cambridge University Press, 2011. Modèle:ISBN
  2. Modèle:Article.
  3. P. Claudy et J. Bouix (1970), « Étude de la préparation et de la décomposition thermique du gallanate de lithium », Bulletin de la Société Chimique de France, 1970, Modèle:P..
  4. Modèle:Article.
  5. Modèle:En M. J. Pitt et L. A. Battle, Peter Urben, Bretherick's Handbook of Reactive Chemical Hazards, Modèle:Vol., Modèle:5e, Elsevier, 2016, Modèle:P.. Modèle:ISBN
  6. 6,0 et 6,1 Modèle:En Harold Simmons Booth, Inorganic syntheses, McGraw-Hill, 1939, Modèle:P.. Modèle:ISBN
  7. Modèle:Article.