Théorème de prolongement de M. Riesz

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Modèle:Homon Le théorème de prolongement de M. Riesz a été démontré par le mathématicien Marcel Riesz lors de son étude du problème des moments.

Formulation

Dans un espace vectoriel réel E, soient F un sous-espace vectoriel et K un cône convexe.

Une forme linéaire

φ:F

est dite K-positive si

xKF,φ(x)0.

Un prolongement K-positif de φ est une forme linéaire

ψ:Etelle queψ|F=φetxK,ψ(x)0.

Il n'en existe pas toujours : déjà en dimension 2, pour

E=,F=,K=+ei[0,π[etx,φ(x)=x,

φ n'a pas de prolongement K-positif.

Cependant, une condition suffisante d'existence d'un prolongement K-positif est :

K+F=E.

Démonstration

Par récurrence transfinie, il suffit de considérer le cas E = F⊕ℝy.

Dans ce cas, étendre linéairement φ : F → ℝ en ψ : E → ℝ revient à choisir un réel Modèle:Math et à poser

fF,λ,ψ(f+λy)=φ(f)+λa.

En considérant les fy qui appartiennent à K et en distinguant deux cas suivant le signe de λ, la condition sur Modèle:Math pour que la K-positivité de φ se transmette à ψ s'écrit alors :

supφ((yK)F)ainfφ((y+K)F).

(Remarquons que comme y et –y appartiennent à E = K + F = K – F par hypothèse, les deux ensembles φ((y – K)∩F) et φ((y + K)∩F) sont non vides, si bien que la borne supérieure du premier appartient à Modèle:Math et la borne inférieure du second à Modèle:Math.)

Le choix d'un tel réel Modèle:Math est donc possible dès que

f,fF,siyfKetfyKalorsφ(f)φ(f)

et cette condition est assurée par la K-positivité de φ car sous les hypothèses ci-dessus, le vecteur Modèle:Math appartient à F∩K.

Corollaire : théorème de prolongement de Krein

Dans un espace vectoriel réel E, soient K un cône convexe et Modèle:Math un vecteur tel que

K+x=EetxK.

Alors il existe sur E une forme linéaire K-positive ψ telle que ψ(Modèle:Math) = 1.

Références

Modèle:Traduction/Référence

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