Triangle heptagonal


En géométrie, le triangle heptagonal est le triangle, unique à similitude près, d'angles de mesures en radians Modèle:Math, Modèle:Math et Modèle:Math, soit environ 26°, 51° et 103°. C'est l'unique triangle dont les angles sont dans des rapports 4:2:1.
On l’obtient dans l'heptagone régulier convexe en partant d'un des sommets et en prenant les deuxième et quatrième sommets. Ses côtés sont donc constitués d'un côté de l'heptagone régulier, et deux de ses diagonales (une longue et une courte).
Comme le triangle d'or, dont les angles sont dans les rapports 2:2:1, le triangle heptagonal a de nombreuses propriétés remarquables.
Le triangle heptagonal et ses centres
Modèle:Article détaillé Le centre du cercle d'Euler du triangle heptagonal est aussi son premier point de Brocard[1]Modèle:Rp. Le second point de Brocard se trouve sur le cercle d'Euler[2]Modèle:Rp.

Le centre du cercle circonscrit et les points de Fermat du triangle heptagonal forment un triangle équilatéral[1]Modèle:Rp.
En notant Modèle:Mvar le rayon du cercle circonscrit et Modèle:Mvar le centre du cercle inscrit, on peut exprimer la distance entre le centre du cercle circonscrit O et l'orthocentre H par[2]Modèle:Rp
et la distance entre le centre du cercle circonscrit I à l'orthocentre par[2]Modèle:Rp
Les deux tangentes au cercle circonscrit issues de l'orthocentre sont perpendiculaires[2]Modèle:Rp.
Relations entre les distances
Longueurs des côtés
Les côtés du triangle heptagonal Modèle:Math coïncident, par définition, avec le côté de l'heptagone régulier, sa diagonale courte et sa diagonale longue. Ces trois longueurs vérifient[3]Modèle:Rp
(la dernière est connue sous le nom d'Modèle:Lien[2]Modèle:Rp) et donc
Ainsi, les rapports Modèle:Math, Modèle:Math, et Modèle:Math sont les racines de l'équation cubique
Il n'existe aucune expression algébrique réelle pour les solutions de cette équation, car c'est un exemple de Modèle:Lang. On a cependant les approximations
qui vérifient l'équation cubique
On a [4]
qui vérifient l'équation cubique
On a [4]
qui vérifient l'équation cubique
On a aussi[4]
Hauteurs
Les hauteurs Modèle:Mvar, Modèle:Mvar et Modèle:Mvar vérifient[2]Modèle:Rp
et
La hauteur pour le côté b (d'angle opposé B) est la moitié de la bissectrice interne Modèle:Mvar de A[2]Modèle:Rp :
Ici, l'angle A est le plus petit angle, et B le second plus petit.
Bissectrices internes
Les longueurs des bissectrices internes Modèle:Mvar, Modèle:Mvar et Modèle:Mvar (bissectrices des angles A, B et C respectivement) vérifient[2]Modèle:Rp :
Rayons des cercles circonscrit, inscrit et exinscrits
On note Modèle:Mvar le rayon du cercle circonscrit au triangle heptagonal. Son aire vaut alors[6] :
On a aussi[2]Modèle:RpModèle:,[7]
De façon générale, pour tout entier n,
avec
et
on a[7]
On a aussi[4]
Le rapport Modèle:Math entre le rayon du cercle inscrit et celui du cercle circonscrit est la racine positive de l'équation cubique[6]
Le rayon du cercle exinscrit au côté Modèle:Mvar est égal au rayon du cercle d'Euler du triangle heptagonal[2]Modèle:Rp.
Triangle orthique

Le triangle orthique du triangle heptagonal, dont les sommets sont les pieds des hauteurs, est semblable au triangle heptagonal, dans le Modèle:Nobr. Le triangle heptagonal est le seul triangle obtusangle qui est semblable à son triangle orthique (le triangle équilatéral est le seul triangle acutangle ayant la même propriété, et ce avec le même rapport de proportionnalité)[2]Modèle:Rp.
Le cercle circonscrit au triangle orthique du triangle heptagonal est le cercle d'Euler du triangle heptagonal.
Trigonométrie
Modèle:Article détaillé Les nombreuses identités trigonométriques associées au triangle heptagonal incluent[2]Modèle:RpModèle:,[6]
Modèle:Démonstration Par différentes méthodes (comme l'utilisation judicieuse de la formule de Moivre), on peut trouver les égalités suivantes :
La racine positive de l'équation cubique[8]Modèle:Rp
est égale à
Avec les sinus
Les racines de l'équation cubique[4]
sont
Les racines de l'équation cubique[2]Modèle:Rp
sont
On a aussi[7] :
Pour un entier Modèle:Mvar, on pose Modèle:Math. On a alors
| n | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| S(n) | 3 | ||||||||||||||||||||
| S(-n) | 3 | 0 | 2Modèle:Exp | 2Modèle:Exp |
Avec les cosinus
Les cosinus aux angles Modèle:Math, Modèle:Math, Modèle:Math sont les racines de l'équation cubique :
Pour un entier Modèle:Mvar, on pose Modèle:Math. On a alors
| n | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| C(n) | 3 | ||||||||||
| C(-n) | 3 | -4 | 24 | -88 | 416 | -1824 | 8256 | -36992 | 166400 | -747520 | 3359744 |
Avec les tangentes
Les tangentes aux angles Modèle:Math, Modèle:Math, Modèle:Math sont les racines de l'équation cubique :
Les carrés des tangentes aux angles Modèle:Math, Modèle:Math, Modèle:Math sont les racines de l'équation cubique :
Pour un entier Modèle:Mvar, on pose Modèle:Math. On a alors
| n | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| T(n) | 3 | ||||||||||
| T(-n) | 3 | 5 | 19 |
Formules mixtes
On a aussi[4]
On a aussi[10]
Identités de type Ramanujan
On peut également obtenir des identités similaires à celles découvertes par Srinivasa Ramanujan[7]Modèle:,[11]
On a aussi[10]
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
- ↑ 1,0 et 1,1 Modèle:Article.
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 et 2,15 Modèle:Article.
- ↑ 3,0 et 3,1 Modèle:Article.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 et 4,7 Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Lien web.
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Modèle:MathWorld.
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Modèle:Lien web.
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:En Victor Hugo Moll, Modèle:Lang, https://arxiv.org/abs/0709.3755, 2007.
- ↑ 10,0 et 10,1 Modèle:Lien web.
- ↑ Modèle:Article.