Uranium 235
L’uranium 235, noté Modèle:ExpU, est l'isotope de l'uranium dont le nombre de masse est égal à 235 : son noyau atomique compte Modèle:Unité et Modèle:Unité avec un spin 7/2- pour une masse atomique de Modèle:Unité. Il est caractérisé par un excès de masse de Modèle:Unité, et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de Modèle:Unité[1]. Son abondance naturelle est de 0,7204 %, l'uranium naturel étant constitué à 99,2742 % d'uranium 238 et d'une infime partie (0,0055 %) d'uranium 234.
Un gramme d'uranium 235 présente une radioactivité de Modèle:Unité. Un kilogramme d'isotope Modèle:ExpU pur est le siège de Modèle:Unité par seconde.
Sa chaîne de désintégration appartient à la famille Modèle:Nobr (Modèle:ExpU et [[Plutonium 239|Modèle:ExpPu]]). Il se désintègre spontanément en Modèle:Nobr par Modèle:Nobr avec une période radioactive de Modèle:Unité d'années, et une énergie de désintégration de Modèle:Unité. Il connaît également d'autres modes de désintégration, notamment la fission spontanée et la radioactivité de clusters[2]. L'énergie libérée par la fission d'un atome d'Modèle:Nobr est de Modèle:Nobr, soit Modèle:Nobr[3].
C'est un isotope fissile, car il se désintègre également sous l'effet d'un neutron thermique incident émis, par exemple, lors d'une fission spontanée, émettant à son tour, avec les produits de fission, plusieurs autres neutrons susceptibles chacun de provoquer la fission d'autres noyaux d'Modèle:Nobr : c'est ce qu'on appelle une réaction en chaîne. Celle-ci ne s'observe qu'une fois atteinte la masse critique de matériau fissile, laquelle dépend notamment de la concentration de l'isotope fissile, et donc ici du degré d'enrichissement de l'uranium en isotope Modèle:ExpU. La masse critique peut être abaissée — ou la concentration d'isotope fissile réduite — si les neutrons sont modérés, car la probabilité de fission est plus élevée avec les neutrons thermiques : environ Modèle:Unité, contre à peine Modèle:Unité pour les neutrons rapides.
Si les bombes nucléaires les plus performantes sont généralement réalisées en Modèle:Unité (qui est un matériau fissile un peu plus énergétique), les premières l'ont été en Modèle:Nobr, ce qui nécessitait des enrichissements à au moins 85 % d'isotope Modèle:ExpU. Il demeure néanmoins possible de construire des bombes avec de l'uranium enrichi à seulement 20 % moyennant une masse critique plus élevée ou le recours à des technologies pointues mettant en œuvre des réflecteurs de neutrons.
Chaîne de désintégration naturelle
L'uranium 235 connaît également d'autres modes de désintégration, mais beaucoup plus rares (bien inférieur à 0,1% des cas)[4].
| Rendement | Nucléide final | Commentaire |
|---|---|---|
| 100,276 % | 207Pb | |
| Modèle:Unité | [[Thallium 205|Modèle:ExpTl]] | Par radioactivité de clusters : Modèle:ExpRa ⟶ Modèle:14C + Modèle:ExpPb, puis décroissance du plomb 209 |
| Modèle:Unité | [[Plomb 206|Modèle:ExpPb]] | Par radioactivité de clusters : Modèle:ExpU ⟶ Modèle:25Ne + Modèle:ExpPb, puis décroissance du plomb 210 |
| Modèle:Unité | [[Plomb 208|Modèle:ExpPb]] | Par radioactivité de clusters : Modèle:ExpPa ⟶ Modèle:23F + Modèle:ExpPb |
Utilisation dans les centrales nucléaires
Isotope fissile, l'uranium 235 est le combustible primaire de la plupart des réacteurs nucléaires.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- ↑ Modèle:Lien web
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