Zhoubi Suanjing

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Illustration inspirée de la « Figure de l'hypoténuse » ou « Figures de la base et de la hauteur, du carré et du cercle » de l'édition du Zhoubi Suanjing de Bao Huanzhi de 1213Modèle:Sfn illustrant l'énoncé du théorème de Pythagore[1].

Le Zhoubi Suanjing, ou Choupei Suanjing, (Modèle:Chinois), ou le Classique mathématique du Gnomon des Zhou[2] est l'un des plus anciens textes mathématiques chinois et il fait partie des Dix Canons du calcul. « Zhou » fait référence à l'antique dynastie des Zhou (Modèle:Lang) c. 1046-771 av J.-C. ; « Bi » signifie cuisse et selon le livre, il se réfère au gnomon du cadran. Le livre est consacré à l'observation astronomique et au calcul. La mention « Suan Jing » ou « classique de l'arithmétique » a été ajoutée plus tard en l'honneur des résultats mathématiques présenté dans ce livre[3].

Contenu

Zhoubi Suanjing.

Ce livre date de la période de la Dynastie Zhou (1046 BCE - 256 avant notre ère), mais la compilation et l'ajout de matériel se sont poursuivis sous la Dynastie Han (202 av. J.-C. - 220 de notre ère). C'est un recueil anonyme de Modèle:Nb rencontrés par le Duc de Zhou et son astronome et mathématicien, Shang Gao. Chaque question est accompagnée de sa réponse numérique et de l'algorithme arithmétique correspondant.

Ce livre contient la « figure de l'hypoténuse », qui fournit une preuve sans mots du théorème de PythagoreModèle:Sfn. La figure présentée plus haut donne lieu à plusieurs remarques ou preuves. La première est un commentaire de la figure : si on multiplie la base par la hauteur on obtient deux aires rouges (l'idéogramme à l'intérieur du triangle rectangle de gauche peut se traduire par aire rouge[4]), la multiplication par elle-même de la différence de base et la hauteur donne l'aire jaune (l'idéogramme dans le carré central peut se traduire par aire jaune[4]). En ajoutant l'aire jaune au double de deux aires rouges, on obtient le carré de l'hypoténuseModèle:Sfn. En langage mathématique, cela se traduit, si c représente l'hypoténuse, et a et b les côtés de l'angle droit, par l'égalité : c2=(ab)2+2ab.

Interprétation possible du raisonnement

Plus loin, apparaît l'affirmation : chaque fois que l'on somme les carrés de la base et de la hauteur alors ils engendrent le carré de l'hypoténuse, qui se traduit par l'égalité c2=a2+b2. Cette affirmation est suivie du commentaire : les aires forment un carré à l'intérieur ou un gnomon à l'extérieur, les formes en sont différentes mais les aires égalesModèle:Sfn. Cette affirmation donne lieu à des interprétations diverses. Pour Karine Chemla, on peut voir les carrés de la base et de la hauteur comme dans la figure ci-contre, les éléments des carrés extérieurs au carré de l'hypoténuse peuvent être recoupés et déplacés à l'intérieur de celui-ciModèle:Sfn.

Les commentateurs tels que Liu Hui (263 EC), Zu Gengzhi (début du sixième siècle), Li Chunfeng (602-670) et Yang Hui (1270) se sont penchés sur ce texte.

Références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Extrait de Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 3, Mathematics and the Sciences of the Heavens and the Earth, 1986, Cave Books Ltd., Taipei, p. 22 (avec la permission de Cambridge University Press)
  2. Modèle:ChemlaShuchun, p. 44
  3. Modèle:En The pythagorean theorem in zhou bi suan.
  4. 4,0 et 4,1 Modèle:Chapitre, p. 143.