Uranium 238
Modèle:Infobox Isotope L'uranium 238, noté Modèle:ExpU, est l'isotope de l'uranium dont le nombre de masse est égal à 238 : son noyau atomique compte Modèle:Unité et Modèle:Unité avec un spin 0+ pour une masse atomique de Modèle:Unité. Il est caractérisé par un excès de masse de Modèle:Unité et une énergie de liaison nucléaire par nucléon de Modèle:Unité[1]. Son abondance naturelle est de 99,2742 %, le reste de l'uranium naturel (0,7258 %) étant constitué d'uranium 235 (0,7202 %) et d'uranium 234 (0,0055 %).
L'uranium 238 est faiblement radioactif, avec une période de Modèle:Nombre d'années (Modèle:Unité). Il se désintègre principalement en Modèle:Nobr par Modèle:Nobr (avec une énergie de désintégration de Modèle:Unité), et très minoritairement en plusieurs noyaux plus petits par fission spontanée. Un kilogramme d'Modèle:Nobr présente ainsi une activité de Modèle:Unité (plus de douze millions de désintégrations par seconde), dont seulement Modèle:Unité (moins de sept Modèle:Abrd) par fission spontanée.
L'uranium appauvri est constitué d'Modèle:Nobr quasiment pur, tandis que l'uranium enrichi a une teneur supérieure en Modèle:Nobr. L'uranium de retraitement (URT) est également constitué essentiellement d'Modèle:Nobr, mais avec une proportion significative d'Modèle:Nobr ainsi que, plus généralement, de tous les isotopes allant de l'Modèle:Nobr à l'Modèle:Nobr hormis l'Modèle:Nobr.
L'uranium 238 est un isotope fertile car il donne un isotope fissile — en l'occurrence, le Modèle:Nobr — par capture d'un neutron puis deux [[Radioactivité β|Modèle:Nobr]] successives avec des périodes de Modèle:Unité et Modèle:Unité respectivement :
Cette réaction est mise en œuvre dans les réacteurs nucléaires ce qui permet de rendre fissile une partie de l'Modèle:Nobr en le convertissant en Modèle:Nobr fissile. Ce procédé est spécialement utilisé dans les réacteurs surgénérateurs, conçus précisément pour générer leur propre combustible nucléaire fissile à partir de matériaux fertiles, l'Modèle:Nobr étant naturellement fort peu abondant[2].
Chaîne de désintégration naturelle
Certains nucléides de la chaîne de désintégration principale de l'uranium 238 ont des modes de désintégration minoritaires, non représentés. La chaîne principale est[3] :

L'uranium 238 possède également d'autres modes de désintégration[4] : Modèle:Unité fission spontanée et Modèle:Unité double désintégration bêta pour une Modèle:Nobr.
| Rendement | Nucléides |
|---|---|
| 100,044 % | [[Plomb 206|Modèle:ExpPb]] |
| Modèle:Unité | [[Thallium 205|Modèle:ExpTl]] |
| Modèle:Unité | [[Plomb 208|Modèle:ExpPb]] |
| Modèle:Unité | [[Dysprosium 160|Modèle:ExpDy]] |
| Modèle:Unité | [[Cérium 140|Modèle:ExpCe]] |
| inconnue | Modèle:ExpYb, Modèle:ExpHf, Modèle:ExpSm, Modèle:ExpHf, Modèle:ExpGd, Modèle:ExpEr, Modèle:ExpDy |
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Argonne National Laboratory Uranium
Modèle:Tableau périodique des isotopes (navigation) Modèle:Portail
- ↑ Erreur de référence : Balise
<ref>incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesIAEA.Nuclides - ↑ La production de plutonium de qualité militaire en réacteur de puissance est très malcommode car le plutonium produit contient une trop forte proportion de Modèle:Nobr. Le plutonium a usage militaire est produit en réacteurs dédiés dans lesquels le séjour du combustible cible est limité évitant la production des isotopes de rang supérieur à 239. cf, le rapport établi par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques à l'occasion des discussions autour de la loi Bataille
- ↑ Guide pratique Radionucléides & radioprotection, D. Delacroix, J.P. Guerre et P. Leblanc.
- ↑ Modèle:Lien web.