Nombre de Markstein

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Dans les études de combustion le nombre de Markstein a été introduit par George H. Markstein en 1951 pour donner un critère de déclenchement de l'instabilité de Darrieus-Landau. Il est le rapport entre la longueur de Markstein, en l'occurrence la longueur d'onde sonore utilisée pour agir sur la flamme, et l'épaisseur de celle-ci[1] :

=δL

est la longueur de Markstein et δL est l'épaisseur caractéristique de la flamme laminaire.

D'une façon plus générale la longueur de Markstein caractérise la topologie du front de flamme, étirement et courbure, phénomènes agissant sur la vitesse de combustion[2]. Il est donc possible de définir plusieurs nombres de Markstein, chacun lié à un phénomène.

Formule de Clavin–Williams

Le nombre de Markstein relatif au mélange de gaz non brûlés a été dérivé par Paul Clavin et Forman Williams en 1982, en utilisant l'asymptotique des grandes énergies d'activation[3]Modèle:,[4]. La formule a été étendue pour inclure la dépendance en température des conductivités thermiques par Paul Clavin et Pedro Luis Garcia Ybarra en 1983[5]. La formule de Clavin-Williams est donnée par[6]Modèle:,[7] :

=rr1𝒥+β(Leeff1)2(r1)

𝒥=1rλ(θ)θdθ,=1rλ(θ)θlnr1θ1dθ

Ici

r=ρuρ>1 est le coefficient de détente défini par le rapport des masses volumiques ;
β est le nombre de Zeldovitch ;
Leeff est le nombre de Lewis effectif du réactif en quantité inférieure à la stœchiométrie (carburant ou comburant ou une combinaison des deux) ;
λ(θ)=ρDT/ρuDT,u est le rapport du produit masse volumique-conductivité thermique à sa valeur dans le gaz imbrûlé ;
θ=T/Tu est le rapport entre la température et celle dans du gaz imbrûlé, défini de telle sorte que 1θr.

La fonction λ(θ), dans la plupart des cas, est simplement donnée par λ=θn, où n0.7, auquel cas nous avons :

𝒥=1n(rn1),=1n(rn1)ln(r1)1rθn1ln(θ1)dθ

Dans l'hypothèse du coefficient de transport constant, λ=1, auquel cas :

𝒥=lnr,=Li2(1r)

Li2 est le dilogarithme.

Deuxième nombre de Markstein

En général, le nombre de Markstein pour les effets de courbure c et les effets de déformation s ne sont pas les mêmes dans les flammes réelles[6]Modèle:,[8] Dans ce cas, on définit un deuxième nombre de Markstein comme :

2=cs

Voir aussi

Références

Modèle:Références Modèle:Traduction/Référence

Modèle:Portail