Action d'Einstein-Hilbert
Modèle:Ébauche L'action d'Einstein-Hilbert, ainsi désignée en l'honneur d'Albert Einstein et David Hilbert, est un objet mathématique homogène à une action. Elle décrit la dynamique du champ gravitationnelModèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn. Elle est utilisée, en relativité générale, pour dériver le tenseur d'EinsteinModèle:Sfn et l'équation d'Einstein dans le videModèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn, ce au moyen d'un principe variationnelModèle:Sfn appelé principe de moindre action.
Expression
L'intégraleModèle:Sfn d'action d'Einstein-HilbertModèle:SfnModèle:,Modèle:SfnModèle:,Modèle:SfnModèle:,Modèle:Note est souvent notée Modèle:SfnModèle:,Modèle:SfnModèle:,Modèle:Note.
Elle est donnée parModèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn : Modèle:Bloc emphase où :
- est la courbure scalaire de Ricci, définie comme la trace du tenseur de Ricci : Modèle:Sfn ;
- est l'élément de volume invariantModèle:Sfn :
- est le déterminantModèle:Sfn du tenseur métrique : ;
- est l'élément de volume en coordonnéesModèle:Sfn : Modèle:Sfn ;
- est la vitesse de la lumière dans le vide ;
- est la constante de Newton pour la gravitation ;
- est le nombre pi ;
- est la constante d'Einstein pour la gravitation : Modèle:Sfn.
Avec , l'action d'Einstein-Hilbert s'écritModèle:Sfn :
- ,
où :
- est la masse de Planck réduiteModèle:Sfn, définie parModèle:Sfn .
Dimension
L'action d'Einstein-Hilbert est, par définition, homogène à une action : Modèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn.
L'équation aux dimensions est obtenue en considérant que le tenseur métrique est une grandeur sans dimension : Modèle:SfnModèle:,Modèle:Sfn. Il en résulte que la dimension du tenseur de Ricci est celle de l'inverse du carré d'une longueur : Modèle:Sfn. Il en résulte que la courbure de Ricci a la même dimension Modèle:Sfn. D'autre part, la dimension de est celle d'un volume à quatre dimensions : Modèle:Sfn.
- Remarque
- Certains manuels définissent l'action d'Einstein-Hilbert avec un facteur au lieu d'un facteur Modèle:Sfn. Avec ce choix, la quantité obtenue n'a pas la dimension d'une actionModèle:Sfn.
Dérivation des équations d'Einstein
Supposons que notre théorie ne contienne que l'action d'Einstein-Hilbert ainsi qu'un terme décrivant n'importe quel champ de matière. L'action totale est donc :
.
La variation de l'action par rapport à l'inverse de la métrique doit être nulle pour les solutions, donnant l'équation :
- .
Puisque cette équation tient pour toute variation , cela implique que
est l'équation du mouvement pour la métrique. Le membre de droite de l'équation est (par définition) proportionnel au tenseur énergie-impulsion,
.
pour calculer le membre de gauche de l'équation, nous avons besoin des variations du scalaire de Ricci et du déterminant de la métrique. Elles peuvent être calculées de façon élémentaire comme donné ci-dessous, méthode qui est principalement inspirée de Modèle:Harvnb.
Variation du tenseur de Riemann, du tenseur de Ricci et du scalaire de Ricci
Pour calculer la variation de la courbure de Ricci, on commence par calculer la variation du tenseur de Riemann, puis du tenseur de Ricci. Rappelons que le tenseur de Riemann est localement défini par
- .
Puisque le tenseur de Riemann ne dépend que des symboles de Christoffel , sa variation peut être calculée comme
- .
Maintenant, puisque est la différence de deux connexions, il s'agit d'un tenseur, dont on peut calculer la dérivée covariante,
- .
Nous pouvons alors observer que la variation du tenseur de Riemann ci-dessus est exactement égale à la différence de deux tels termes,
- .
On peut désormais obtenir la variation du tenseur de Ricci simplement en contractant deux indices dans l'expression de la variation du tenseur de Riemann, et nous obtenons alors l'identité de Palatini:
- .
La courbure de Ricci est alors définie comme
- .
Par conséquent, sa variation par rapport à l'inverse de la métrique est donnée par
Dans la seconde ligne, nous avons utilisé la compatibilité de la métrique avec la connexion , et le résultat obtenu précédemment sur la variation du tenseur de Ricci.
Le dernier terme,
- , i.e. with ,
multiplié par , devient une [dérivée totale], puisque pour tout vecteur et toute densité de tenseur nous avons:
- or
et ainsi par le théorème de Stokes il ne reste d'un terme de bord après intégration. Le terme ne bord n'est en général pas nul, puisque l'intégrande ne dépend pas seulement de mais aussi de ses dérivées partielles ; voir l'article termes de bord de Gibbons–Hawking–York pour plus de détails. Néanmoins, lorsque la variation de la métrique varie dans le voisinage du bord ou lorsqu'il n'y a pas de bords, ce terme ne contribue pas à la variation de l'action. Ainsi, nous obtenons :
- ,
en dehors des bords.
Variation du déterminant
On rappelle la différentielle du déterminant
- ,
que l'on peut calculer par exemple via la formule explicite du déterminant et d'un développement limité [1]
. Grâce à ce résultat, nous obtenons
Dans la dernière égalité, nous avons utilisé le fait que
qui suit de la différentielle de l'inverse d'une matrice
- .
Ainsi, nous concluons que
.
Équation du mouvement
Maintenant, nous avons toutes les variations nécessaire pour obtenir l'équation du mouvement. On insère les équations calculées dans l'équation du mouvement pour la métrique pour obtenir
,
qui est l'équation d'Einstein, et
a été choisi de sorte à obtenir la limite non-relativiste souhaitée: la loi universelle de la gravitation de Newton, où est la constante gravitationnelle.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Carroll, Sean M. (Dec, 1997). Lecture Notes on General Relativity, NSF-ITP-97-147, 231pp, arXiv:gr-qc/9712019
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
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