Algorithme de Pohlig-Hellman

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Modèle:Sources à lier L’algorithme de Pohlig-HellmanModèle:Sfn est un algorithme pour résoudre le problème du logarithme discretModèle:Sfn (PLD). Il divise un PLD en sous-problèmes (tous des PLD aussi) et utilise ensuite les résultats de ces sous-problèmes pour construire la solution.

Le problème du logarithme discret

Soit G=g un groupe cyclique engendré par g. Soient h un élément de G, et N l'ordre de G.

On cherche x tel que gModèle:Exp = h.

Si une telle solution existe, alors il en existe une dans {0, 1, … , N – 1}; on peut la trouver par exemple par une réduction modulaire.

En effet, par le Théorème de Lagrange, on a gN=1G, ainsi si xx (mod N) avec x[[0;N1]], alors il existe un entier relatif k ∈ ℤ tel que x=x+kN. Par conséquent : h=gx=gx+kN=gx(gN)k=gx.

On peut donc considérer les solutions x/N.

L'algorithme

Algorithme de Pohlig-Hellman
Diagramme explicatif montrant les différentes étapes de l’algorithme. CRT signifie théorème des restes chinois (Chinese Remainder Theorem en anglais)

En utilisant la décomposition en produit de facteurs premiers, on peut écrire N=i=1npiui.

Pour chaque i allant de 1 à n on pose :

gi=gN/piui,hi=hN/piui.

Soit xi une solution modulo piui pour le PLD gixi=hi (on peut par exemple utiliser un algorithme comme baby-step giant-step ou Pollard-rho pour cette étape).

On peut alors appliquer le théorème des restes chinois pour trouver une solution x/N tel que pour chaque i de 1 à n on ait

xxi(modpiui).

Le théorème des restes chinois assure que ce x est bien une solution valide pour le PLD gModèle:Exp = h.

Conséquences

Dans la cryptanalyse du PLD, cet algorithme permet d'affirmer que la difficulté du logarithme discret dans un groupe d'ordre N=i=1npiui avec p1<<pn se ramène à la difficulté du logarithme discret dans pnun.

Une conséquence de cette remarque est que les groupes d'ordre friable sont à éviter en cryptographie lorsque l’on souhaite utiliser l'hypothèse du logarithme discret comme hypothèse de complexité (ou toute autre hypothèse plus forte), puisqu’il suffirait de résoudre les différents logarithmes discrets dans des groupes de petites tailles, où il serait possible d'utiliser un algorithme comme l'algorithme rho de Pollard en temps raisonnable.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Modèle:Portail