Chlorure de tris(éthylènediamine)cobalt(III)

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Modèle:Infobox Chimie Le chlorure de tris(éthylènediamine)cobalt(Modèle:III) est un composé chimique de formule Modèle:Fchim, où « en » est l'abréviation habituelle pour le ligand éthylènediamine Modèle:Fchim. C'est le chlorure du trication Modèle:Nobr, connu pour son rôle dans l'histoire de la chimie de coordination en raison de sa grande stabilité et de sa stéréochimie particulière. On en a décrit de nombreux autres sels. Ce complexe a été décrit pour la première fois au début du siècle dernier par Alfred Werner, qui avait isolé ce chlorure sous forme d'aiguilles dorées cristallisées[1].

Synthèse

Le chlorure de tris(éthylènediamine)cobalt(Modèle:III) peut s'obtenir à partir d'une solution aqueuse d'éthylènediamine et de pratiquement n'importe quel sel de cobalt(Modèle:II), comme le chlorure de cobalt(II) Modèle:Fchim. La solution est ensuite oxydée par l'air et les complexes éthylènediamine et de cobalt(Modèle:II) se transforment en complexes de cobalt(Modèle:III). La réaction a un rendement de 95 % et le trication peut être isolé avec un large éventail d'anions. L'analyse détaillée du produit obtenu par synthèse à grande échelle a révélé la présence d'un sous-produit mineur, de la forme Modèle:Fchim, dans lequel on observe le ligand monodenté Modèle:Nobr protoné[2].

Structure

Le cation Modèle:Nobr est octaédrique avec des liaisons Modèle:Nobr longues de Modèle:Unité/2. Les angles Modèle:Nobr sont de 85° dans les cycles de chélation et de 90° entre les atomes d'azote des cycles adjacents[3].

Ce complexe est de symétrie Modèle:Nobr. Il peut être résolu en énantiomères notés Modèle:Math et Modèle:Math, généralement à l'aide de sels de tartrate[4]. La résolution optique est un sujet classique des cours de synthèse chimique[5]. Les cycles Modèle:Fchim n'étant pas plans, ils se trouvent dans l'une ou l'autre des conformations identifiées par les symboles Modèle:Math et Modèle:Math. La conformation du cycle et la configuration absolue des centres métalliques sont décrites par les termes lel (lorsque le squelette est parallèle à l'axe de symétrie Modèle:Nobr) ou ob (lorsque le squelette est à l'opposé de ce même axe Modèle:Nobr). On peut ainsi identifier les conformations diastéréoisomères suivantes entre les trois ligands : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr ; les images miroir Modèle:Math de ces espèces existent également[6].

Hydrates

Les complexes de coordination cationiques d'ammoniac et d'alkylamines cristallisent généralement en intégrant des molécules d'eau à leur réseau cristallin. La stœchiométrie peut dépendre des conditions de cristallisation et, dans le cas des complexes chiraux, de la pureté optique du cation. Le Modèle:Fchim racémique est le plus souvent obtenu sous forme de dihydrate ou de trihydrate. Pour le sel optiquement pur, on connaît également les espèces Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr[3].

Notes et références

Modèle:Références

Modèle:Portail

  1. Modèle:Article
  2. Modèle:Article
  3. 3,0 et 3,1 Modèle:Article
  4. Modèle:Article
  5. Modèle:En G. S. Girolami, T. B. Rauchfuss et R. J. Angelici, Synthesis and Technique in Inorganic Chemistry, University Science Books, 1999. Modèle:ISBN
  6. Modèle:En A. von Zelewsky, Stereochemistry of Coordination Compounds, John Wiley, 1995. Modèle:ISBN