Exposant (typographie)
| AModèle:ExpCModèle:Exp |
|---|
| Se lit « A exposant b » et « C exposant d » |
En typographie, on appelle exposant, ou lettre supérieure, toute notation typographique supérieure de moindre corps placée à droite d'un autre caractère (symétrique de l'indice).
Elle permet d'indiquer des appels de notes de bas de page, des opérations exposant en mathématiques, la charge électrique d'un ion en chimie, ou diverses abréviations (notamment les ordinaux).
- La typographie recommandée pour la mise en exposant, en particulier pour les symboles, par le Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale ainsi que par le Système international d'unités est « Modèle:Exp », exemples[1]Modèle:,[2]Modèle:,[3] : mModèle:Exp et mModèle:Exp.
- En HTML, un texte en exposant est obtenu en le plaçant entre les balises
<sup>et</sup>. Cependant, certains glyphes ont leur propre entité. Ainsi ¹, ² et ³ sont définies comme¹²et³respectivement (ou¹&178;et&179;respectivement). Pour les glyphes ⁰ ⁱ ⁴ ⁵ ⁶ ⁷ ⁸ ⁹ ⁺ ⁻ ⁼ ⁽ ⁾ ⁿ, il n'y a pas d'entités nommées. Les entités numériques sont dans la plage⁰à&8319;en décimal (soit⁰àⁿen héxadécimal). - Unicode définit les glyphes ¹ ² ³ par les points de code U+00B9, U+00B2, U+00B3 respectivement, voir la table des caractères Unicode/U0080 – commandes C1 et latin étendu. Les glyphes ⁰ ⁱ ⁴ ⁵ ⁶ ⁷ ⁸ ⁹ ⁺ ⁻ ⁼ ⁽ ⁾ ⁿ sont définies par des points de code dans la plage U+2070 à U+207f, voir la table des caractères Unicode/U2070 – Exposants et indices.
- En LaTeX, on utilisera un accent circonflexe ^ (exemple :
<math>6^7</math>devient ). - En wikicode, il existe plusieurs modèles de mise en exposant : voir Catégorie:Modèle mettant en exposant, à adapter selon le contexte.
Dans l’orthographe
Modèle:Article détaillé En français, les lettres supérieures sont utilisés dans plusieurs abréviations :
- les abréviations de titre comme « docteur » Modèle:Graphie, « madame » Modèle:Graphie, « comte » Modèle:Graphie, « cardinal » Modèle:Graphie, etc.
- les abréviations d’adjectif numéral comme « premier » Modèle:Graphie, « premiers » Modèle:Graphie, « deuxième » Modèle:Graphie (parfois aussi Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie[4]), « deuxièmes » Modèle:Graphie, « second » Modèle:Graphie, « seconde » Modèle:Graphie, « seconds » Modèle:Graphie, « secondes » Modèle:Graphie, etc.
D’autres langues utilisent aussi les lettres supérieures dans plusieurs abréviations, notamment :
- en allemand, parfois dans la notation d’heure avec les minutes en exposant, comme par exemple Modèle:Graphie, plus souvent noté avec le point séparant les heures des minutes, comme par exemple Modèle:GraphieModèle:Sfn ou Modèle:Graphie ;
- en anglais, parfois dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie, par exemple avec le formatage automatique dans Microsoft Word[5], cependant ceux-ci sont plus souvent écrits sans lettres supérieures Modèle:Graphie comme le recommande le Modèle:Langue, un guide de style américain de référenceModèle:Sfn, ou comme présenté dans le Modèle:LangueModèle:Sfn ;
- en asturien, dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie ;
- en breton, dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie[6] ;
- en catalan, dans les abréviations d’adjectif numéral, le plus souvent écrits sans lettres supérieures Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie, pouvant aussi être écrits Modèle:Graphie[7] ;
- en espagnol, dans les abréviations courantes comme le prénom Modèle:Langue Modèle:Graphie, les titres Modèle:Langue Modèle:Graphie, Modèle:Langue Modèle:Graphie, Modèle:Langue Modèle:Graphie, les noms communs Modèle:Langue Modèle:Graphie et son pluriel Modèle:Langue Modèle:Graphie, ou Modèle:Langue Modèle:Graphie[8] ; pour les abréviations des adjectifs numeraux on n’utilise pas des lettres en exposant, mais les caractères spécifiques pour les indicateurs ordinaux : Modèle:Graphie[9] ;
- en espéranto, parfois dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie ou parfois dans les abréviations courantes comme « Messieurs » Modèle:Graphie, « Mesdames et Messieurs » Modèle:Graphie, etc. ;
- en francoprovençal, dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie ;
- en galicien, dans les abréviations courantes comme Modèle:Graphie[10] ; pour les abréviations des adjectifs numeraux on n’utilise pas des lettres en exposant, mais les caractères spécifiques pour les indicateurs ordinaux : Modèle:Graphie ;
- en hongrois, parfois dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie, cependant l’orthographe officielle utilise plutôt le point abréviatif : Modèle:Graphie[11] ;
- en italien, dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie[12] et d’autres abréviations courantes ;
- en monégasque, parfois dans les abréviation d’adjectif numéral Modèle:Graphie ou Modèle:Graphie.
- en néerlandais, les suffixes utilisés dans les abréviations d’adjectif numéral sont parfois mis en exposant, Modèle:Graphie[13] ;
- en occitan, dans les abréviations d’adjectif numéral Modèle:Graphie ;
- en portugais, dans les courantes comme professora Modèle:Graphie ; pour les abréviations des adjectifs numeraux on n’utilise pas des lettres en exposant, mais les caractères spécifiques pour les indicateurs ordinaux : Modèle:Graphie[14].
Certaines langues utilisent les lettres supérieures comme lettres distinctes de leurs alphabets, comme par exemple :
- Modèle:Graphie, la lettre modificative h ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative n ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative u ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative v ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative w ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative y ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative z ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative thêta ;
- Modèle:Graphie, la lettre modificative enne.
En signalétique


La signalisation routière, ou encore les cartes, utilisent plusieurs abréviations terminées avec des lettres en exposant — notamment en France et au Portugal.
En physique et chimie
L'exposant est utilisé dans une formule chimique pour représenter la charge électrique d'un ion ou d'une particule subatomique. Par exemple, l'ion sodium est noté NaModèle:Exp et l'ion sulfate, SOModèle:IndModèle:Exp (il porte deux charges négatives, on lit « S O 4 deux moins ») ; l'électron est noté eModèle:Exp et le positron, son antiparticule de charge positive, est noté eModèle:Exp
On utilise aussi l'exposant, cette fois placé à gauche du symbole d'un élément chimique, pour en identifier les différents isotopes : le nombre en exposant représente alors le nombre de masse, c'est-à-dire le nombre de protons et neutrons qui composent le noyau atomique. Par exemple, le carbone 14 est noté Modèle:ExpC.
Pour plus de précision, on indique souvent le numéro atomique (le nombre de protons) de l'élément en indice juste en dessous de l'exposant, ce qui donne alors, toujours pour le carbone 14, .
En phonétique
Plusieurs transcriptions phonétiques utilisent les lettres supérieures comme symboles.
L’alphabet phonétique international utilise les lettres supérieures h, j, ɣ, ʕ, n, l, w pour l’aspiration [[[:Modèle:APIb]]], la palatisation [[[:Modèle:APIb]]], la vélarisation [[[:Modèle:APIb]]], la pharyngalisation [[[:Modèle:APIb]]], la nasalisation [[[:Modèle:APIb]]], la désocclusion latérale [[[:Modèle:APIb]]] et la labialisation [[[:Modèle:APIb]]].
Notes et références
Articles connexes
- ↑ Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 2002 ; réimpressions 2007 et 2008 Modèle:ISBN, Modèle:Chap. : « Chimie (composition de la) », Modèle:P.47 ; Modèle:Chap. : « Mathématiques et de la physique (composition des) », Modèle:P.108-111 ; Modèle:Chap. : « Unités de mesure », Modèle:P.175-180.
- ↑ Modèle:Ouvrage.
- ↑ Kurt Gieck, Formulaire technique (traduit en français par G. Bendit, École d'ingénieurs de Bienne - Suisse), Gieck-Verlag, Heilbronn (RFA).
- ↑ Les guides typographiques ne recommandent que la forme Modèle:Graphie.
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