Formule de Rydberg

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La formule de Rydberg comme elle apparaît dans un manuscrit de Modèle:Date-.

En physique atomique, la formule de Rydberg permet de calculer les longueurs d'onde des raies spectrales de nombreux éléments chimiques. Elle fut établie empiriquement en 1888 par le physicien suédois Johannes Rydberg à partir des raies spectrales des métaux alcalins et de la formule de Balmer, établie par Johann Jakob Balmer en 1885, pour les raies du spectre visible de l'hydrogène. Sous sa forme la plus simple, elle est une généralisation de la formule de Balmer pour toutes les transitions de l'hydrogène. La formule de Rydberg fut exploitée en 1913 par le physicien danois Niels Bohr, pour élaborer son modèle de l'atome d'hydrogène à l'origine de la mécanique quantique.

Formule de Rydberg pour l'hydrogène

Dans la formule manuscrite apparaissant sur l'image :

nN0=1(m1+c1)21(m2+c2)2.

Rydberg désignait :

  • par n, le nombre d'oscillations par mètre, soit la fréquence spatiale ;
  • par N0, la constante de nombre d'oscillations ;
  • par m1 et m2, des entiers avec m2>m1 ;
  • par c1 et c2, des nombres <1.

Il est apparu que, pour l'atome d'hydrogène, les coefficients c1 et c2 sont nuls. Il pouvait donc ré-écrire la formule

n=N0(1m121m22).

En nommant σ la fréquence spatiale dans le vide de la raie, en changeant m1 et m2 par n1 et n2 et en remplaçant le symbole N0 de la constante par RH, la constante de Rydberg de l'hydrogène, la formule devient[1] :

σ=1λ=RH(1n121n22)

où :

Les différents coefficients n1 donnent naissance à différentes séries de raies spectrales lorsque le coefficient n2 varie de n1+1 à l'infini.

Pour chaque série, les valeurs limites de σ et de λ sont égales à :

σn1,=RHn12 et λn1,=n12RH.
Tableau des séries de raies de l'hydrogène
n1 n2 Nom λn2 (Modèle:Nb) λ (Modèle:Nb) Domaine
1 2 Série de Lyman 121 91 UV
2 3 Série de Balmer 656 365 visible
3 4 Série de Paschen 1 874 820 IR
4 5 Série de Brackett 4 052 1 458 IR
5 6 Série de Pfund 7 476 2 278 IR
6 7 Série de Humphreys 12 368 3 280 IR

Généralisation aux hydrogénoïdes

La formule ci-dessus peut être généralisée à tout ion hydrogénoïde, c'est-à-dire ne possédant qu'un unique électron. Les cations He+, Li2+, Be3+ en sont des exemples.

σ=1λ=RM×(1n121n22)

où :

  • n1, numéro de la série, et n2, numéro de la raie dans la série, sont des entiers tels que n2>n1 ;
  • RM est la constante de Rydberg de l'atome.
RM=Z2R1+meM

où :

N. B. : Il apparaît que cette formule de Rydberg est celle d'une famille d'hyperboles, n1 et n2 définissant les positions respectives des sommets et des foyers. Ces hyperboles sont des franges d'interférences produites entre les ondes émises par le proton et par l'électron. Comme l'atome d'hydrogène n'a qu'un proton et qu'un électron, la représentation graphique des interférences est simple et claire ; pour les autres atomes, à l'exception des hydrogénoïdes, le modèle devient plus brouillé.

Notes et références

Modèle:Références

Articles connexes

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