Phosphate de gallium
Modèle:Infobox Chimie Le phosphate de gallium, ou orthophosphate de gallium, est un composé chimique de formule Modèle:Fchim. Il s'agit d'un solide incolore cristallisé dans le système trigonal avec une dureté 5,5 sur l'échelle de Mohs[1]. Sa structure cristalline est isotypique de celle du Modèle:Nobr (dioxyde de silicium Modèle:Fchim) dans lequel les atomes de silicium sont remplacés alternativement par du gallium et du phosphore[2]. Analogue au quartz, l'orthophosphate de gallium est constitué de tétraèdres Modèle:Fchim et Modèle:Fchim légèrement inclinés les uns par rapport aux autres. Leur disposition en spirale le long de l'axe c donne des cristaux optiquement dextrogyres et lévogyres (énantiomorphisme)[3]. Il existe également un dihydrate Modèle:Fchim cristallisé dans le système monoclinique selon le groupe d'espace Modèle:Nobr (Modèle:N°, position 2) avec pour paramètres Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr[4].
Le phosphate de gallium peut être obtenu en faisant réagir de l'hydroxyde de gallium(III) Modèle:Fchim avec des oxoacides de phosphore. Le composé anhydre peut être obtenu en chauffant le dihydrate ou en faisant réagir le gallium métallique avec de l'acide phosphorique Modèle:Fchim[5]. Comme pour la berlinite [[Phosphate d'aluminium|Modèle:Fchim]], la croissance du cristal se produit de manière hydrothermale à des températures inférieures à Modèle:Tmp[6] :
- [[Hydroxyde de gallium(III)|Modèle:Fchim]] + [[Acide phosphorique|Modèle:Fchim]] ⟶ Modèle:Fchim + 3 [[Eau|Modèle:Fchim]].
Le phosphate de gallium a des propriétés semblables à celles du dioxyde de silicium Modèle:Fchim, avec un effet piézoélectrique double de celui de phosphate d'aluminium Modèle:Fchim, ce qui permet d'obtenir des coefficients de couplage électromécanique supérieurs[6]. La transition de phase Modèle:Nobr du phosphate de gallium survient, selon les sources, autour de Modèle:Tmp[7] ou Modèle:Tmp[6], température au-dessus de laquelle le cristal prend une structure cristobalite. Ce composé présente une luminescence ultraviolette[8].
Notes et références
- ↑ Erreur de référence : Balise
<ref>incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées10.1021/cg7012649 - ↑ Modèle:De Günter P. Merker et Rüdiger Teichmann, Grundlagen Verbrennungsmotoren Funktionsweise, Simulation, Messtechnik, Springer, 2014, Modèle:P.. Modèle:ISBN
- ↑ Modèle:Lien web.
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:En Jacqueline I. Kroschwitz: Kirk-Othmer Encyclopedia of Chemical Technology, Fuel Resources to Heat stabilizers, Wiley, 1994, Modèle:P.. Modèle:ISBN
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Modèle:En K. Byrappa et Masahiro Yoshimura, Handbook of Hydrothermal Technology, Cambridge University Press, 2008, Modèle:P.. Modèle:ISBN
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article.