Principe variationnel d'Ekeland
Modèle:Autre4 Le principe variationnel d'Ekeland est un théorème d'analyse mathématique, découvert par Ivar Ekeland[1]Modèle:,[2]Modèle:,[3], qui garantit l'existence de solutions presque optimales à certains problèmes d'optimisation.
Il peut être utilisé lorsque l'espace métrique des variables du problème d'optimisation n'est pas compact — ce qui empêche d'appliquer le théorème de Bolzano-Weierstrass — mais seulement complet.
Sa forme faible permet de démontrer rapidement le théorème du point fixe de Caristi[4]. De plus, cette propriété des espaces complets les caractérise (parmi les espaces métriques).
Énoncé
Soient :
- Modèle:Math un espace métrique complet,
- Modèle:Math une application semi-continue inférieurement et non [[Fonction constante|constamment égale à Modèle:Math]],
- Modèle:Math un réel strictement positif et
- Modèle:Math un point de Modèle:Math tel que Modèle:Math.
Alors, pour tout Modèle:Math, il existe un point Modèle:Math de Modèle:Math tel que :
Variantes
L'énoncé usuel ci-dessus équivaut à son cas particulier Modèle:Math (en remplaçant Modèle:Math par Modèle:Math et Modèle:Math par Modèle:Math), ainsi qu'aux quatre variantes suivantes. Il est commode, pour formuler et démontrer tous ces théorèmes, d'associer à Modèle:Math le préordre[5] ≼ défini par : Modèle:Math.
Démonstrations
Dans les variantes ci-dessus, on a évidemment 1 ⇒ 2, 3 ⇒ 4 et, en notant 2½ la version Modèle:Math de l'énoncé usuel, 2 ⇒ 2½ et 2½ ⇒ 3.
- Preuve de 1[6] : à partir de Modèle:Math, on définit par récurrence une suite Modèle:Math, en notant Modèle:Math l'ensemble des ≼-minorants de Modèle:Math et en choisissant dans Modèle:Math un point Modèle:Math tel que Modèle:Math. L'[[Théorème des fermés emboités|unique point Modèle:Math commun]] aux fermés Modèle:Math est alors solution.
- 4 ⇒ 1, en changeant d'espace : le sous-espace des ≼-minorants d'un point arbitraire de Modèle:Math est fermé donc complet.
- Si Modèle:Math vérifie 3 (ou même seulement 4) pour toute application Modèle:Math comme dans l'énoncé, alors il est complet[7]Modèle:,[6] : soit Modèle:Math une suite de Cauchy dans Modèle:Math. L'application Modèle:Math définie sur Modèle:Math par Modèle:Math est uniformément continue. Soit Modèle:Math minimal pour l'ordre ≼ associé à Modèle:Math. Pour tout entier naturel Modèle:Math, Modèle:Math donc par passage à la limite, Modèle:Math, par conséquent Modèle:Math, autrement dit Modèle:Math converge vers Modèle:Math.
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Article connexe
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Ouvrage.
- ↑ Modèle:Ouvrage.
- ↑ Sur l'ensemble des points où Modèle:Math est à valeurs finies, c'est un ordre.
- ↑ 6,0 et 6,1 Erreur de référence : Balise
<ref>incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesGuler - ↑ Modèle:Article.