Q-analogue

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Modèle:Titre mis en forme En mathématiques, plus précisément dans le domaine de la combinatoire, un q-analogue d'un théorème, d'une identité ou d'une expression est une généralisation impliquant un nouveau paramètre q et qui se spécialise en le théorème originel lorsque l'on prend la limite quand q tend vers 1. Typiquement, les mathématiciens sont intéressés par les cas où un q-analogue intervient naturellement, plutôt que par les cas où on ajoute arbitrairement un paramètre q à un théorème déjà connu. Les premiers q-analogues étudiés en détail furent les séries hypergéométriques basiques, qui furent introduites au Modèle:S-[1].

Les q-analogues trouvent des applications dans plusieurs domaines, incluant l'étude des fractales, la théorie des nombres, et des expressions de l'entropie de systèmes dynamiques chaotiques. Les q-analogues apparaissent aussi dans l'étude des groupes quantiques et des superalgèbres q-déforméesModèle:Refsou.

Il y a deux groupes principaux de q-analogues : les q-analogues classiques, qui furent introduits dans le travail de Leonhard Euler et furent ensuite étendus par Frank Hilton Jackson[2], et les q-analogues non classiques[3].

q-théorie classique

q-dérivée

La dérivée d'une fonction de variable réelle f en x est la limite du taux d'accroissement τ=f(x)f(x)xx quand x tend vers x, et on appelle traditionnellement h la différence xx de sorte que τ=f(x+h)f(x)h. Mais, pour x non nul, on peut aussi noter q le quotient x/x de sorte que τ=f(qx)f(x)(q1)x. C'est ce dernier quotient qui est appelé la q-dérivée de f en x, laquelle tend bien vers f(x) quand q tend vers 1, si f est dérivable en x[4]. On note alors que la q-dérivée de la fonction xxn vaut qn1q1xn1, qui tend bien vers la dérivée nxn1 lorsque q tend vers 1. Ceci justifie les définitions suivantes.

q-entier

On définit le q-analogue de l'entier positif n [3] par :

[n]q=1qn1q=qn1q1=1+q+q2++qn1.

q-factorielle

On définit alors naturellement le q-analogue de la factorielle de l'entier n par :

n!q =[1]q[2]q[n1]q[n]q
=1q1q1q21q1qn11q1qn1q
=1(1+q)(1+q++qn2)(1+q++qn1).

Ce q-analogue de la factorielle possède l'interprétation combinatoire suivante : alors que n! est le nombre de permutations d'ordre n, n!q compte ces mêmes permutations en gardant trace du nombre d'inversions. C'est-à-dire que si l'on note inv(σ) le nombre d'inversions de la permutation σ et Sn l'ensemble des permutations d'ordre n, on a : σSnqinv(σ)=n!q.

La q-factorielle a aussi une écriture concise en termes de q-symboles de Pochhammer :

n!q=(q;q)n(1q)n.

La fonction q-gamma prolonge la q-factorielle aux nombres réels.

Coefficients q-binomiaux

À partir de la q-factorielle, on définit les coefficients q-binomiaux ou coefficients binomiaux de Gauss [5], q-analogues des coefficients binomiaux :

(nk)q=n!q(nk)!qk!q, notés aussi [nk]q[6].

Cela permet aussi de définir un q-analogue de l'exponentielle

eq(x)=n=0xnn!q,

puis de définir des q-analogues des fonctions trigonométriques et hyperboliques, ainsi qu'un q-analogue de la transformée de Fourier.

q-analogues non classiques

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Applications

Modèle:Article connexe Modèle:...

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Voir aussi

Article connexe

q-dérivée

Liens externes

Modèle:Portail

  1. Modèle:En Harold Exton, q-Hypergeometric Functions and Applications, E. Horwood, 1983 Modèle:ISBN.
  2. Modèle:En F. H. Jackson, « On q-functions and a certain difference operator », Trans. Roy. Soc. Edin., vol. 46, 1908, p. 253-281.
  3. 3,0 et 3,1 Modèle:Article.
  4. Modèle:Ouvrage
  5. Modèle:Ouvrage. En note en bas de cette page 11 il est écrit : Modèle:Citation étrangère
  6. Cf. par exemple Modèle:MathWorld ou Modèle:EncycloMath.