Théorème de Thébault
Modèle:Homon Le nom de théorème de Thébault ne correspond pas à un théorème précis, mais plutôt à une série de problèmes posés par le mathématicien français Victor Thébault (1882 - 1960).
Le problème de Thébault Modèle:N°

Le problème de Thébault Modèle:N° est un problème de géométrie euclidienne portant sur le parallélogramme. Il fut posé par Thébault en 1937[1] qui le démontra en 1938Modèle:Ref nécessaire.
Ce théorème peut être considéré comme l'équivalent pour les quadrilatères du théorème de Napoléon qui concerne les triangles.
La rotation de centre O et d'angle transforme C en D, B en D', le carré de côté [CB] a pour image le carré de côté [DA].
Donc N a pour image P, soit ON = OP et l'angle est droit. NOP est un triangle rectangle isocèle en O.
De même par la rotation de centre M et d'angle , le carré de côté [DA] a pour image le carré de côté [CB].
Donc P a pour image N ; MP = MN et le triangle NMP est rectangle isocèle en M.
MNOP a ses quatre angles droits et des côtés consécutifs égaux : c'est un carré. Modèle:Clr
Le problème de Thébault Modèle:N°


Le problème de Thébault Modèle:N° est un problème de géométrie euclidienne portant sur le triangle équilatéral.
- Démonstration par raisonnement géométrique dans le cas externe
Par construction on a et .
Comme alors les triangles et sont superposables.
Ces deux triangles étant isocèles, on a pour les angles à-la-base .
Ainsi .
Puisque et , le triangle est donc équilatéral.
- Démonstration par raisonnement géométrique dans le cas interne
Par construction on a et .
Comme alors les triangles et sont superposables.
Ces deux triangles étant isocèles, on a pour les angles à-la-base .
Ainsi
Puisque et , le triangle est donc équilatéral.
Le problème de Thébault Modèle:N°

Le problème de Thébault Modèle:N°, aussi connu sous le nom de Théorème de Sawayama-Thébault, est un théorème de géométrie euclidienne portant sur l'alignement de trois points[2]
La première démonstration connue a été réalisée en 1973 par le mathématicien néerlandais H. Streefkerk[3].
Jean-Louis Ayme[4] a publié, en 2003, une solution purement synthétique de ce problème. Il a également effectué des recherches historiques et a découvert que ce résultat avait été démontré en 1905 par Y. Sawayama[5], instructeur à l'école militaire de Tokyo.
Références
- ↑ Modèle:En Roger B. Nelsen, Proofs Without Words II, MAA, 2000, Modèle:P..
- ↑ Modèle:Article
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article.
- ↑ Modèle:Article.
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:Lien web (une démonstration géométrique du théorème Modèle:N°)
- Modèle:Lien web
Article connexe
Théorème de van Aubel quand les carrés sont construits autour d'un quadrilatère quelconque