Théorème japonais pour les quadrilatères inscriptibles

De testwiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Quadrilatère inscrit dans un cercle

En géométrie, le théorème japonais pour les quadrilatères dit que les centres des cercles inscrits des triangles d'un quadrilatère inscriptible sont les sommets d'un rectangle.

En traçant les diagonales du quadrilatère, on obtient quatre triangles (chaque diagonale crée deux triangles). Les centres des cercles inscrits dans ces triangles forment un rectangle.

Énoncé

Soit ABCD un quadrilatère inscriptible quelconque et soient M1,M2,M3,M4 les centres respectifs des cercles inscrits dans les triangles ABD,ABC,BCD,ACD.

Alors le quadrilatère M1M2M3M4 est un rectangle.

Principe de la démonstration
La démonstration s'appuie sur deux propriétés sur les angles :
  • Dans un triangle ABC dont le centre du cercle inscrit est O, l'angle BOC est égal à la moitié de l'angle BAC augmenté d'un angle droit,
  • La propriété des angles inscrits pour des points cocycliques
On démontre alors que les points A,B,M1 et M2 sont cocycliques, ainsi que A,D,M1 et M4, etc. On prouve alors que l'angle M2M1M4 est droit en l'écrivant à l'aide des anglesM2M1A et M4M1A.
Prolongement
Ce théorème est une étape dans la démonstration d'un théorème plus général, concernant les rayons des cercles inscrits, le théorème japonais qui stipule dans le cadre de ce quadrilatère, que la somme des rayons des cercles inscrits de centre M1 et M3 est égale à la somme des rayons des cercles inscrits de centres M2 et M4. Pour prouver le cas des quadrilatères inscriptibles, il faut construire le parallélogramme dont les côtés passent par les sommets du rectangle tout en étant parallèles aux diagonales du quadrilatère. On démontre alors que le parallélogramme obtenu est un losange, en se servant des angles alternes-internes et de la cocyclicité des points A,B,M1 et M2, etc. Les distances entre les côtés opposés de ce losange sont donc égales, ce qui revient à dire que la somme des rayons des cercles inscrits tangents à chaque diagonale sont égaux.
Le cas du quadrilatère prouve immédiatement le cas général par la triangulation d'un polygone.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Portail